Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Collaboration du desert

Trois silhouettes pour un seul but
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Sujet lancé par Melrilgil
Le 01-07-1510 à 11h22
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Posté par Melrilgil,
Le 27-07-1510 à 01h06
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Melrilgil

Le Julung 1 Julantir 1510 à 11h22

 
Il est temps...

*** Quelques pas en dehors du Manoir et c'est une canne qui retentit. Et oui ce matin, le vieux est de sortie... Ou plutôt est de voyage. Ses comparses sont déjà partis. L'un se trouve déjà à Eleudice, l'autre l'attend aux portes d'Arameth.

Nulle expédition sans une bonne réserve de flasque. Melrilgil fait un léger détour vers la Taverne pour y acquérir une bonne flasque de digestif, une d'hydromel et une dernière d'une mixture que l'aubergiste lui à préparer spécialement pour l'occasion. Histoire de parer chaque situation selon lui.

Biensur il se garderait bien de vanter ses achats. Un alcoolique dans les rangs n'est jamais bon. Qu'importe... ***


Une dans cette poche, une dans celle là.. et... Ah oui, celle-ci bien à l'abri dans le sac.

*** Il était temps de reprendre la marche vers Antiorn, il l'attendait... ***


 
Antiorn

Le Vayang 2 Julantir 1510 à 04h07

 
Cette manie d'arriver toujours à l'heure à Arameth !

Comme il a déjà été établi, Antiorn attendait... comme à son habitude...
Fidèle au poste.
Immuable.
Encore premier sur les lieux.

Mais loin de lui l'idée de se plaindre de cet état de fait. Non. En fait, sa ponctualité était surtout un prétexte de s'adonner à un petit plaisir coupable: celui de regarder les gens passer. Il leur inventait des histoires, s'imaginait leurs vies. Il regardait la majorité non-symbiosée s'animer en toute simplicité dans un balet des plus complexes et des plus harmonieux.

Les gardes contrôlaient l'entrée des faubourgs, les caravanes entraient en ralentissant le passage, les marchants hurlaient leurs aubaines, les femmes se rendaient aux puits, les amoureux se promenaient main dans la main... Et c'était précisément pour ces insondables mouvements de la vie qu'Antiorn s'animait. Oh, certes, sa curiosité naturelle y était pour beaucoup, mais il se plaisait à penser que le résultat de ses expériences, voyages et découvertes bénificierait à la préservation de ce qu'il nommait le poulx de la Perle.

Il était donc là, droit comme un piquet, sac à dos rondement sanglé.
Prêt à partir. Mais très bien là où il était.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Vayang 2 Julantir 1510 à 10h25

 
*** Ses flasques bien rangées, sa canne bien en main et sa besace bien fermée, melrilgil déambule. Il a l'allure guillerette, la vieillesse dynamique, mais son regard noir le trompe. Il le sait, il y a aura du danger, la crainte n'est pas encore là, mais elle ne saurait tarder.Aussi profite t'il pour le moment, de l'idée simple d'emprunter pour la première fois un bateau volant Nemen. Il a cette impatience propre aux enfants qui attendent leurs jouets de fin d'année. Puis... ***


Vous êtes là mon ami.

*** Un poignée de main, enfin... main-patte serait plus exact, officie les politesses... ***


Je suis tout prêt à partir. Hier soir, je suis sorti rapidement du manoir pour faire quelques emplettes, et j'ai dégotté deux trois petites choses qui raviront nos palets j'en suis sur.

*** Il se gardait bien de dire qu'il avait ce matin acheter en prime, trois flasques d'alcool pour la route. ***


Je pense que nous pouvons y aller. D'ailleurs je vous confie le bâton de sourcier, il sera bien mieux dans vos mains que les miennes. Et puis ***tout en grommelant*** il est lourd et encombrant, ca me gêne.
Je suis passé également à la banque pour retirer les moindres sous que je pouvais à ces voleurs.


*** Se tortillant légèrement sur lui-même, il ajoute, appuyé sur sa canne. ***


Hum dites... ces transports Nemens ? sont-il vraiment impressionnant ? c'est comment ? je veux tout savoir. Je trépigne d'y aller...

***
Il ne lâcherait pas l'affaire, de gré ou de force, le tchaë avait bien l'intention d'obtenir des réponses ***



 
Antiorn

Le Vayang 2 Julantir 1510 à 17h17

 
Epoignant le bâton, le Blanc nelda ouvre son sac et en sort un foulard qu'il enroule à la double extrémité du "Y". Puis, d'un main experte, il accroche le dit bâton à des sangles pour le suspendre à son dos. Visiblement, l'ex-chambellan des caravanes est habitué à vivre sur la route. Son sac semble ordonnné de façon à ca que tout soit à portée de main.

Les vaisseaux Nemens sont une merveille, vous verrez ! Ah ! Revivre l'émerveillement pour une première fois. Contempler le sol s'esquiver et pouvoir contempler le paysage du point de vue des oiseaux ! Vous ne reconnaîtrez plus les routes et les paysages tant votre regard portera loin ! Et les cabines sont somme toute confortables et coquettes.

Sur ce, l'artiste empoigne son sac et l'enfile.

Nous y allons ?

Ils se mettent en marche.

Dîtes-moi, grand cachotier, votre absence prolongée vous a-t-elle menée vers l'Equillibrium ? Nous atterirons en l'Hatoshal, une des merveiles de ce monde !


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Melrilgil

Le Sukra 3 Julantir 1510 à 21h09

 
Et bien.. En avant cher ami. Quand au vaisseau, j'espère qu'ils sont fiables tout de même. Ce gros truc...machin.... bidule rond plein d'air qui flotte, rien de bien rassurant à l'aspect. Et encore, il ne s'agit que des images que j'ai pu tiré de certains livres. A quelle hauteur voyageons nous ? non pas que j'ai le vertige, mais en cas de pépin, je me sentirai bien plus à l'aise en raz motte.
Pour les cabines, j'ai bien hâte de voir de quoi sont capable les Nemens. Car tout ce qui attrait aux nouvelles choses, aux nouvelles technologie, nous le savons, ce sont les Tchaë.


*** Non sans sourire se veut la dernière phrase, tout comme un léger gonflement de poitrine pour appuyer son humeur. Les pas de l'un se veulent grands et élégants, tandis que l'autre enchaine les courses pour suivre... ***


L' Equilibrium ? hélas non je me suis contenté de fouler le désert d'Amody et celui de Korsyne, à la recherche de mon fléau. Mais bon l'arachnide ne s'est pas montré devant moi. Pas faute pourtant d'avoir trouver des pistes.

Enfin.... l'Hatoshal, j'en ai entendu de nombreuses histoires, et j'ai bien hate de voir de quoi il retourne...


*** La conversation alla bon train, tout comme leur marche rythmé qui les menait déjà à Eleudice... ***


 
Minak Arkhor

Le Luang 5 Julantir 1510 à 12h11

 
*** Nous avions eu une courte et riche discussion à Arameth, nous avions poser les bases de notre collaboration et le rôle de chacun dans note voyage. Claire, concise et dynamique, voilà plus qu'il n'en fallait pour me satisfaire, ces deux là avaient de la suite dans les idées et ne ponctuaient par leur discours par des "si" des "mais" des "peux être que ...".
Intéressant pour la suite, du coup je ne trainais pas à la Perle et je partais en avance pour d'Eleudice ou j'avais quelques affaires à régler. Ils me préviendraient à leur arrivée prêt de la guitoune nemen, et nous pourrions alors nous envoler vers nos destinations respectives.
Mouep... les ballons, les nemens ... toute une aventure ... entre le prix du transport pratiqué par ses suceurs de sardoines et l'amabilité psycho rigide du guichetier, c'est sur ça donnait envie...
Mais bon c'tait un mal pour un bien ou un bien pour un mal peux importe... l'idée de glisser sur les nuages avec un panorama qui allait bien c'tait pas donné à tout le monde, fallait voir tout ça au moins une fois d'en haut pour se dire que finalement le plancher des maedh c'tait pas si mal.
enfin bref...
Une pensée arriva, mes camarades arrivaient à grand pas, courte patte pour le Melrilgil, mais il était vaillant rien à dire de ce coté là, l'heure du départ avait sonné... ***


Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Melrilgil

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 14h11

 
Les transports volants Nemens....

Melrilgil ne les avait encore jamais emprunté, Les yeux brillants, la pipe au bec, une vive goutte de nectar alcoolisé, prenant bien soin de n'être vu par son compagnon de route. Ils arrivent...
Minak les attendait justement au seuil de l'embarcadère, avant le paiement des billets biensur.


Cher Explorateur, qu'il est bon de vous retrouver ici. Entre nous j'espère que ces toiles qui engouffrent l'air et qui nous transportent seront assez résistantes... je ne suis pas bien rassuré. Quoi que,... en pensant au prix, tout de même, je demande la meilleur qualité !

Ils ne prendraient sans doute pas le même, a moins que le leur fasse escale a Zarlif pour ensuite partir pour Ulmendya... comment savoir.

Prenons nous le même ?

Un grincement, un chargement, des gens. Le monstre volant se remplit. Puis un léger bruit de brassement d'air...

Ca tremble !!!

Rigoureusement agrippé à la rambarde, il panique.

 
Minak Arkhor

Le Merakih 14 Julantir 1510 à 14h14

 
*** J'écoutais Melrilgil tout sourire. ***


Mouep plaisir partagé !

Mais nous ne prendrons pas le même Gondolfier, chacun sa route l'ami !

Nous nous rejoindrons certainement dans les environs de Syrinth quand j'en aurai fini à Ulmendya, et vue ma diplomatie légendaire ça devrait peux être me prendre un peu de temps ...


*** Je me dirigeais vers le guichet, présentais mon billet, en repensant au prix je me remettais à grommeler, 82 sardoines l'aller !!
J'tais plutôt large niveau sardoines, mais le racket organisé j'tais pas pour ...
Je me retournais vers Antiorn et Melrilgil pour les saluer avant le grand départ.

***


*** Et vogue la galère ... ***


Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Minak Arkhor

Le Dhiwara 25 Julantir 1510 à 12h18

 
*** Long voyage, longue attente, toute une aventure... La cité puits, les nemens, leurs administrateurs, leur judicatrice, des grands moments d'émotions sincères. D'ailleurs je ne pouvais pas dire dans ma courte expérience némenstique si effectivement c'tait des êtres avec un recul énorme sur toutes les formes de sentiments, ou si il vivait sur un plan d'existence complètement à l'opposé du notre. Enfin peux importe, même si il faudrait certainement que je pousse certaines de mes investigations, rendez-vous était donné une autre fois avec la judicatrice.
J'avais aussi eu l'occasion de croiser un certain Inanna Ereshkigal, plutôt sympa le garçon, nous avions un point commun, la même mou dubitative sur les flegmatiques nemens, les échanges furent facilités.
Mon entretien terminé je tombais museau à nez avec ma visite première, le dénommé Diaspar, pas bavard, mais ça m'arrangeait bien, il me remit le colis pour mes confrères, ce qui sonnait mon départ imminent.
Direction les Gondolfiers et en route pour Syrinth, j'tais à labour et je devais rejoindre Antiorn et Melrilgil au plus vite. ***


*** Et encore une fois vogue la galère .... ***


Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Melrilgil

Le Matal 27 Julantir 1510 à 01h06

 
*** Le voyage avait été long mais paisible. Le vieillard ne perdit pas une seul miette du paysage. Jamais aucun de ses voyages n'avaient été aussi époustouflant. Mais...

A peine le voyage dans les airs achevé, un autre se profilait. En avant pour Zarlif ou un combat décisif s'y tramait. Trop tard...

Le combat touchait à sa fin et n'était hélas pas en faveur de la cité. Des cadavres jonchaient le sol, des créatures, des poussiéreux. En maître le Tarknal était encore la, bien qu'en départ pour une nouvelle cité à détruire... du moins il le pensait.
Un spectacle sombre et funèbre comme jamais il n'en avait vu. Tant de violence...

Les deux compères ne pouvait que panser les blessures d'autres.

Une fois la tache achevée un retour à Syrinth s'imposait pour y retrouver Minak. Une course contre la montre. Le vieillard sue, ses jambes tirent, il fatigue. Mais il devait y parvenir coute que coute. Emboitant le pas d'Antiorn, ils reprirent la route... ***



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