Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Quand y reste de la braise

c'est le moment du barbeuk. (ouvert à tout les combattants de Zarliff)
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Sujet lancé par Alciria
Le 10-07-1510 à 00h10
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Posté par Nyrndî,
Le 29-07-1510 à 23h41
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Alciria

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 00h10

 
Fin de la bataille par évaporation volontaire du dernier ennemi.

Comme beaucoup d'equilibriens, elle ne résiste pas à l'attrait morbide de la ville transformée et se rend à la porte cirée.
Comme beaucoup de combattants, elle se disperse maintenant que plus rien ne les rassemble. Jusqu'à la prochaine fois...

Et puis, avec la vision de la ville, elle prend conscience de la fin réelle du combat, l'adrénaline retombe. Elle aussi finalement. Ils ont combattus de longues heures qui sont passées vite mais retentissent maintenant fortement dans son corps. Elle a faim, elle a besoin de repos.
Elle ne cracherait pas contre le calme de la foret mais elle est trop fatiguée pour en chercher la protection et à la mine de l'entourage elle doute qu'ils soient trop bruyants.

Des déchets que la caravane a laissé derrière elle, elle regroupe des bouts de bois et forme lentement un petit tas qui devient tout doucement un feu. Un tout petit feu comparé à celui que le parangon à allumé sur la plaine mais largement suffisant pour former un foyer attirant et une source de chaleur pour faire à manger.
Attendant que le feu soit adéquat pour la fonction première qu'elle attend de lui, elle dirige ses pensées sur le consensus: la bataille est finie mais pas le travail inhérent à celle ci.
Si le tark'nal apprend, ils doivent faire de même et se montrer meilleurs élèves que lui.

Aiguillonné par son enthousiasme revêche, le preux du crépuscule lui propose des services d'enchantements. Elle se contente d'une réponse laconique. Trop fatiguée pour être réellement acerbe ou méchante.



Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 00h52

 
Cette tydale est décidément toujours aussi charmante.
Polie, avenante, souriante, prévenante... tout pour plaire.


En fait ce serait plutôt -franchement même- carrément l'inverse. Mais Alciria possède ce petit quelque chose qui malgré tout -les coups de gueule échangés, quand ce n'est les coups tout court- t'oblige a revenir vers elle pour l'aider. Sa condition de Libertaire à laquelle elle semble tenir farouchement peut être. Cette volonté d'indépendance, de liberté, de non conformité.
Après tout, si tu l'aidais, c'était peut être par .. admiration? ... plutôt respect de ce choix.

Aide légère néanmoins. L'archère s'offusquerait sans doute si tu étais trop prévenant. Prendrait cela pour de la pitié peut être.
C'était donc de simples enchantements.

Elle est assise près d'un feu. Comme indiqué.
L'air toujours aussi accueillant et.. non pardon la réalité donc... toujours aussi fermé et maussade.

Tu t'assoies de l'autre côté.
Et attends.





 
Alciria

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 14h35

 
Le preux se rapproche, sa carrure assez distincte se détache de la masse des poussiéreux. Il en dépasse quelques uns. Il la démarche lasse de la fatigue et la présence discrète de celui qui ne veux pas brusquer ou s'attend à un retournement de situation en sa defaveur. Elle se permet une pensée ironique, celui ci au moins a été assez rembarré pour être circonspect. Non que cette aura dont on la pare lui plaise plus qu'une autre, elle a juste le mérite d'en décourager un petite tripotée.
Force tout de même est d'avouer que de la haine sans contrefaçon, le preux est passé au statut de présence tolérée, habituelle même. De souvenir, c'est le seul qui s'amuse à lui enchanter son équipement .
Quand sa silhouette devient trop proche pour être suivie du coin de l'oeil, elle lève la tête vers lui et le regarde s'asseoir. Comme à son habitude, elle jauge celui d'en face.
Les cernes sous les yeux.
Le teint livide qui lui indique la succession de flux qu'il s'est imposé.
L'inquiétude dans le regard et la tristesse de la perte de Zarliff.
Et en balance, cet espoir et cette foi qui font d'eux des équilibriens au service de la Dame.
Clairement aussi, il attend qu'elle parle ou agisse.

Rompant l'immobilité, elle saisit l'arc qu'elle lui tend, faisant bien attention à ne pas lui faire subir les flammes et la fumée du feu qui pourraient l'abimer.

~Derynn.
Faites attention surtout il n'est pas bien vieux.


Comme s'il n'avait attendu que ça, l'arcaniste se lance dans les flux comme une sang-cesse au combat.
Elle le regarde de temps en temps, fouillant sa besace à la recherche d'un truc encore comestible.

Quelques racines à mâchouiller pour faire taire la faim.
Un vieux paté de tripes.
Un poisson fumé.
Quelques baies.

On repassera pour la viande à griller qui de toute façon se conserve mal.
Sortant sa vieille gamelle, elle y fait trempouiller vaille que vaille racines baies et poisson dans le but de faire un ragout qui rassasie . Sur la plaine, elle cherche de l'oeil une plante verte qui pourrait valoir un bout de choux.

Quand Heltair entame son troisième flux, elle termine son exercice de cuisine.
A mi chemin entre un ragout et une soupe, c'est sans doute moins appétissant encore que le brouet du Joyeux pilier. Mais c'est mangeable, et même revigorant.

Un bol pour elle, un autre qu'elle dépose près du preux.
Elle accroche son regard, le temps de lui faire comprendre qu'il vaudrait mieux qu'il se sustente.
Le reste n'est que de sa responsabilité.



Le but fait loi

 
Ariadne

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 17h03

 
*** Le feu commençait à attirer du monde, et notamment une jeune Soupir qui hantait elle aussi les alentours.
***

Ah! bonne idée!

*** Ariadne s'approche du feu en saluant d'un signe de tête les deux poussiéreux déjà présents. Le preux semblait occupé, et la jeune tydale complètement molle de fatigue. ***


*** Elle renifle l'air intriguée par l'étrange odeur dont elle ne tarde pas à identifier la provenance. ***


Ouuh, ça à l'air... disons bizarre.

*** Elle observe un moment la libertaire. ***


Vous me rappelez la vieille Mirigomelle! Pas que vous lui ressembliez, ça non! Déjà pas le même nombre de verrues !
***
Un large sourire vient égayer la bouille enfantine de la Soupir. Son regard rencontre celui, sérieux, de la libertaire. Un instant de flottement, de gêne. Celle-ci ne semblait très portée sur l'humour... Raclement discret de gorge. ***


Vous le savez peut être, c'est... c'était la cuisinière du boui-boui du marché de Zarlif. Personne n'a jamais su ce qu'elle mettait dans sa tambouille - et, entre nous, je pense qu'il valait mieux ne pas savoir- mais par la Dame qu'est ce que c'était bon!
Je me demande si on la reverra un jour?


*** Soupir. ***


*** Elle s'installe finalement près du feu et farfouille dans sa besace. Elle dépose une bouteille en terre. ***


Pour agrémenter un peu le reste...

*** Son attention se porte sur l'arc que tient le preux. ***


Ooh joli arc! Mon père n'en avait pas un aussi classe. Il a toujours dit que j'avais du potentiel pour l'archerie, mais n'a jamais pu vraiment m'apprendre...


 
Guyan Fyr

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 17h27

 
*** Le combat était terminé, la ville avait succombée aux effluves qui la rongeait. Le Tark'Nal s'étant échapper.

Le jeune guerrier venait de découvrir qu'on pouvait perdre une bataille tout en anéantissant les forces adverses et cette découverte lui laissait un goût amer.

La hampe de sa lance avait été tranchée pendant le combat et maintenant, il utilisait son arme comme bâton de marche. S'appuyant sur celui-ci, il marchait lentement vers Syrinth. Vifrengdur trottant à ses côtés.

La nuit tombant, il voit un feu, il décide de s'en rapprocher. Pour la plupart des combattants comme lui, il remarque la tydale de la ville maintenant détruite qui semble intacte. Il se rapproche encore plus du feu et en un soupir, s'assit parmis ceux-ci. ***


Par la Dame!! Nous avons perdu, Zarliff!!

*** Il semblait en colère, crispant sa main sur sa lance. ***




 
Silindë

Le Sukra 10 Julantir 1510 à 18h40

 
L'entropiste lui aussi s'était melé à ceux qui avaient tenus à contempler la Glorieuse jusqu'à la fin. Qui s'était assis simplement devant ses porte pour la regarder en silence. Assister à son agonie à ses coté. Etre là. Juste là. Il avait vu l'incarnation des effluves qui hantaient desormais les lieux. Zarlif était morte desormais, ou du moins trop loin d'eux pour que celà fasse la moindre difference.

La guerre entre le Pken et les nemens, encore une fois, avait durement touché les apôtres de la Dame.

Le petit feu a attiré son attention et comme ses freres et soeur il s'en est approché. Noté amusé les cernes sous les yeux d'Heltair, il le connait trop bien pour ne pas avoir compris. Une main qui se pose sur son epaule pour reparer les degats faits par les flux. Un commentaire.

Et s'est assis parmis eux. L'adrenaline des heures vécues, de la bataille est retombée et c'est ce qui s'approche le plus d'un moment de paix, de treve qu'ils partagent. A sa droite Heltair, à sa gauche Ariadne. Entre l'ami et la muse.


Ouaip... on l'a perdue..

Il depose à coté de la bouteille d'Ariadne quelque chose... De la carnine...

Ca completera avec ta boisson ma Belle Illusion pour faire de joli rêves et oublier un peu cette journée...
Ca sent bon ce que tu cuisine Alciria. Qu'est ce que c'est?


Pas vraiment bon... mais il a faim... Et il n'a pas l'âme à se plaindre.

Jusqu'au bout...

 
Heltaïr

Le Dhiwara 11 Julantir 1510 à 14h22

 
Tu prends l'arme tendue et la caresse d'abord sur toute sa longueur.

''Une belle arme kielna. Acquise lors de votre absence de nos terres sans doute?''

Sans attendre véritablement de réponse, tu commences donc ton boulot. Ne remarquant même pas le geste - pourtant inhabituel!- d'Alciria.

Petit à petit, un groupe se forme.
Uniquement des Equilibriens. Soit les membres d'autres factions se sont éclipsés sitôt leur 'devoir' fait, soit ils n'ont pas osé se joindre au petit campement.

Pensif, tu t'es absorbé dans ton labeur jusqu'à l'arrivée du dernier. Petit sourire fatigué à Silindë.

C'est alors seulement que tu remarques le bol tendu par Alciria.


''Ah.. Derynn kielna.''

Chacun semble sortir de son sac un ingrédient, un arôme, une saveur...; Le repas improvisé s'organise, et mi songeur, ni moqueur, te demande quelle est la réaction de la Libertaire quant à cet attroupement autour de 'son' feu.
Remerciant encore Alciria d'un signe de tête, tu détailles ensuite Guyan en mangeant ta part. Suite à quoi tu prends la parole.


''Et cette perte de la ville vous surprend, kielno Guyan?''

Pour ta part, tu sors de ton sac, quelques unes de tes rations sous forme de galettes séchées et fruits secs. Tu en donnes une part à Silindë, en pose une vers Alciria, et laisse le reste au milieu, pour qui veut.




 
Alciria

Le Dhiwara 11 Julantir 1510 à 16h49

 
Il est une technique infaillible qu'elle a souvent observé dans le monde animal. Un truc que toutes les bêtes un peu malines appliquent quand elles veulent qu'on se désintéresse d'elle.
L'opossum, le vautour et l'araignée en sont selon elle les meilleurs acteurs.
Faire le mort.

Sans aller jusque mimer l'état cadavérique qui la ferait ressembler à un pot de miel pour toutes les bonnes âmes en puissances des alentours (et dieu sait qu'il y en a). Elle se pare d'un regard vide et d'un silence bourru dont Silinde et Ariadne font les frais.

~ Juste à grailler.

Tout le reste est traité sans nécessité de réponse. Juste un regard plus aigu peut être quand Ariadne semble s'intéresser à son arc.
Tandis que les autres blablatent, elle mange.
Le pot de fer toujours planté sur le feu est à disposition de ceux qui veulent s'en servir.

Ce n'est que plus tard, comme sortie d'une transe qu'elle regarde enfin la soupir. Elle la détaille un instant, cherchant les similitudes entre ce qu'elle avait imaginé d'elle depuis le consensus et la réalité.

~C'est vous qui étiez à Lerth ?...
Vous y aviez trouvé des choses intéressantes sur les effluves?





Le but fait loi

 
Nyrndî

Le Dhiwara 11 Julantir 1510 à 23h42

 
Nyrndî avait passé son temps a soigner et jouer de la musique… Elle était éreintée. Tout bonnement éreintée… Et pour ce qu’elle pouvait en juger le preux qu’elle avait accompagné pendant la bataille ne valait guère mieux… Il avait fait ce qui, aux yeux de notre petit bout de tchaë, n’était rien d’autre qu’une magnifique démonstration de magie. Mais bon. Pas a proprement parler une magie qui l’intéressait. Elle était en quelque sorte trop… Dirigiste. Autoritaire.

Nyrndî imaginait mal comment on pouvait faire un sort sans laisser au monde le soin de choisir le résultat. Laisser les choses s’équilibrer. N’être que la petite pichenette qui brise l’immobilité. Qui crée le petit déséquilibre nécessaire au mouvement… Nécessaire pour atteindre un nouvel équilibre. Plus stable… Plus juste.

* Enfin… Je suppose que c’est juste une question de point de vue.

* Comment tu peux penser a des machins pareils alors que…


L’un des yeux de la jeune tchaë vint se poser sur la citée. Subitement elle se sentit triste. Terriblement triste. Ils n’avaient rien pu faire. Même ces symbioses qui semblaient pourtant si puissants… Ils avaient vaincu des monstres… Mais n’avaient pas même égratigné leur véritable ennemi. Et la citée était tombée.

Quelques mètres au dessus d’elle, Moë contemplait les effluves qui se rependaient a présent dans la ville… Elle se retourna vers sa Symbiote et, a la grande surprise d’une majorité de celle-ci lui adressa un sourire.

* Mais… Elle a une bouche !!

* Non… Elle a pas de…

* Mais si regarde !!!

* Heu… Ha… Tien… Ouai certes.


La bouche en question semblait toute neuve. Elle n’avait pas été là pendant la bataille… et semblait être en train de… Heu… Comment dire… Pousser ? Oui… Sans doute… Se creuser plutôt. D’ailleurs elle s’étira. S’ouvrit… Et Nyrndî put distinguer qu’une langue était en train de se former dedans… Mais le terme était bien là : "était en train de se former". Elle tenta de dire quelque chose mais n’obtint qu’un vague

Moë dit :
Alrj vijsd eh peurdb shkfq…


Réalisant que les sons qu’elle produisait n’était que très vaguement compréhensibles pour ne pas dire totalement incohérent elle se reprit et communiqua par télépathie avec la Tchaë.

Moë dit :
Allez !! Haut les cœurs… On savait que la ville allait tomber non ? Vas donc te poser un peu plus loin et bois un coup. Ça peux pas te faire de mal… Pis profite-en. Pour une fois que c’est moi qui dit ça…


Malgré elle, malgré le désespoir qui l’envahissait lentement elle sourit doucement. Silencieuse, discrète elle suivit celui qu’elle avait accompagné pendant la bataille… Il constituait en quelque sorte un point d’encrage. Elle avait bien repéré Kvethan un pendant les combats… Mais n’avait aucune idée de l’endroit ou pouvait bien se trouver son chef de troupe… Pis bon. Même s’ils n’avaient échangé presque aucune paroles elle éprouvait une certaine forme d’attachement pour ce Tydale qu’elle avait accompagné pendant quelques-uns des instants les plus effrayants de sa courte vie.

Il s’était rapproché d’autres personnes… Il s’était rendu a l’entrée de la citée nouvellement corrompue… Et elle l’avait suivi. Restant en retrait. Sans un mot. Elle ne parla pas non plus lorsqu’elle reconnut Silindë. Elle ne lui adressa pas même un regard. Elle l’avait quitté d’une manière qu’on ne pouvait qualifier que de brutale la dernière fois qu’ils s’étaient vu… Et si elle ne lui tenait pas rigueur de ce qui s’était passé (enfin pour sa part), elle n’avait aucune idée de ce qu’il en était de son côté.

Le fumet de la viande qui cuisait vint la titiller… Mais elle préférait ne pas trop s’approcher. Elle restait muette, perdue dans sa contemplation de Zarlif…

* La glorieuse…

Elle s’assit un peu a l’écart du petit rassemblement et tira une gourde de son sac. Oui. Cette boisson était vraiment ignoble. Mais ça ne l’empêcherait pas d’en boire. Peut-être que torturer un brin ses papilles avant de les anesthésier a l’alcool ferait passer le goût amer de cette défaite sur sa langue.

* Soigner le mal par le mal… Je crois que ça a un nom…

* Cherche pas. De toute manière… Boire ne changera rien a l’affaire. Surtout pas boire toute seule.

* Tu voudrait que je me rapproche des autres ? Hum… C’est une idée… Mais pourquoi faire ?

* J’sais pas moi… Même si on est pas vraiment toutes seules… Enfin voilà quoi…


Moë dit :
Elle a raison. Faut se sociabiliser…


Elle hocha la tête mais ne prononça aucun mot. Elle se contenta de lever les yeux vers les autres… De se lever… De prendre son sac. Et e se rapprocher d’eux. Elle se rassit et tendit son outre vers les présent sous la forme d’une invitation.

L’un de ses yeux était toujours perdu dans la contemplation de la glorieuse tombée.


 
Ariadne

Le Luang 12 Julantir 1510 à 13h34

 
*** La Soupir pioche quelques feuilles séchées déposées par Silindë et hume avec délectation l'odeur âpre que dégage la Carnine. ***


Il y a bien longtemps... murmure t'elle amusée.

*** Mais pas le temps pour la mélancolie. La libertaire silencieuse et indéridable venait de lui adresser la parole ! ... Pour parler des effluves... Pas vraiment son sujet de prédilection ces temps-ci. Elle hausse les épaules. ***


Bof.. on pourrait croire qu'après des cycles passés à faire tout un tas d'expérimentations, ils auraient trouvé un truc intéressant, renversant ! Mais il n'en est rien... A moins qu'on ne m'ait pas tout raconté.

Mais finalement, quelque chose me dit que ce Centre n'est qu'une excuse pour assouvir les désirs tordus de cet effrayant tchae. Hermann kalquelque chose... Le chef du centre il me semble.

Je vais y retourner dans pas très longtemps.

Si vous voulez en savoir plus, venez donc avec moi. Je suis sûr que vous saurez leur tirer les vers du nez.


*** La précieuse Carnine toujours au creux de ses mains, la jeune Soupir se contente de temps à autre de respirer son odeur. Celle-ci n'avait à priori rien d'agréable, bien moins intéressante que celle dégagée lorsque les feuilles se consument, mais pour la tydale rien ne pouvait être aussi enivrant que cette odeur mêlée aux souvenirs qu'elle en avait.

Elle observe vaguement Nyrndî s'installer parmi eux. La lassitude la surprend, de même q'une autre pensée, pour une Ombre. Elle était partit sans attendre. Les yeux à demi-clos, piquant de fatigue, elle repose sa tête contre l'épaule la plus proche, celle de Silindë. ***


 
Erling

Le Merakih 14 Julantir 1510 à 12h23

 
Zarlif. Enfin.

Alors qu'Erling approchait de la Cité perdue de l'Equilibrium, il croisa quelques Poussièreux. Aucuns qu'il ne connaissait et pourtant, le Propage prit le temps de les détailler. Ils avaient l'air un peu hagards, le gout amer de la défaire pouvant se lire sur leur visage.

Dans son fort intérieur, le Témoin se maudit. Il avait bien conscience que sa présence n'aurait en rien changé la donne concernant la bataille. Cependant, il s'en voulait de ne pas avoir été là pour épauler les autres Poussièreux, de ne pas avoir eu son petit fardeau de peine et de souffrance à porter. Il s'en était fallu de peu.

Sa longue marche l'avait éreinté. Pourtant, la colère sourde qui l'habitait l'empécha de monter le camp sur le champ. Au lieu de cela, il continua de s'avancer vers les murs de la ville corrompue. Enfin, il s'absorba dans la contemplation de Zarlif.

Après quelques temps, il s'arracha à son observation de regarda autour de lui. Non loin, un petit feu brulait, réunissant quelques âmes. Erling se dirigea vers lui. Arrivé à une quinzaine de mêtres, il s'immobilisa. Il entendait du Shaï et la symbiose lui apprit que les présents possédaient eux aussi tous un Mou. Il constata la présence d'Heltaïr à qui il avait eu affaire en sa qualité de Surveilleur.

Seul depuis maintenant bien trop longtemps, le Propage décida de se joindre à l'assemblée toute aussi lasse et triste qu'elle fut. Il comprit bien les quelques derniers commentaires à propos des Témoins. Cependant, il ne releva. Ce n'était ni l'heure ni le lieu. Et, de plus, le Centre n'était pas glauque qu'au seuls yeux des Etrangers.

Erling s'approcha donc du cercle lumineux formé par les flammes dansantes. A deux mêtres du plus proche Poussièreux, il s'arrêta prit la parole.


Salutations à vous Equilibriens, lança-t-il à la ronde. Puis, plus spécifiquement avec un signe de tête, Heltaïr.

Je suis le Propage Erling, des Témoins du S'sarkh. Si vous ni voyez pas d'inconvénients, j'aimerais me joindre à vous.

Pour bien montrer que sa question n'était pas que pure rhétorique, le Témoin resta debout, attendant une invitation à prendre place dans le cercle, espérant aussi que son Shaï ne s'était pas trop rouillé.

Pélerin du S'sarkh

 
Silindë

Le Merakih 14 Julantir 1510 à 20h13

 
Silinde laisse s'echapper un sourire en voyant la tydale se saisir avec un plaisir evidement de quelques feuilles. Plaisir de la memoire vraisemblablement car sous cette forme l'odeur qu'elles diffusent est tres de celle qui pourrait embaumer l'atmosphere si on les jetait dans le feu. Mais cette senteur acre n'est pas sans charmes non plus.

Un sourire amusé en voyant l'arrivée et la bouteille de Grenouille... qui ne savait certainement pas qu'il était parti de leur derniere rencontre à moitié mort de rire. Non, il eviterait de le lui dire. Elle risquerait de vouloir à nouveau lui flanquer une baffe -d'où le fou rire.

Une assiette, et une large part de la tambouille d'Alciria, encore chaude. Il prend machinalement la galette que lui tend Heltair, une habitude maintenant...

La conversation sur les effluves ne l'interresse que tres moyennement. Il profite juste du moment. Les lunes poursuivent leur course. Les étoiles scintilles. Boule de lumiere si proche, mais si lointaine. Il aimerait bien un jour aller poser le Une petite tête se pose sur son épaule. Ariadne...


Dors mon Illusion...
murmure t'il en se decallant tres legerement de façon à ce qu'elle soit appuyée un peu plus confortablement sur lui et -tres important- qu'il puisse deposer une main legere sur son epaule. Un poil protectrice peut être. Et encore. Il la garde pres de lui. Juste là..

Si elle s'endors vraiment, tu pourras me passer la couverture qui est dans mon sac? Emet il vers Heltair. La fameuse couverture, encore qu'il n'y eut qu'eux qui savaient ce qu'elle representait.

Un nouvel arrivant...
Erling?

Un laaarge sourit s'epanouit sur le visage de Silinde alors qu'il se souvient où il a entendu ce nom la derniere fois...

Et d'un signe de tête accompagnant ce même sourire l'invite à prendre place.




Jusqu'au bout...

 
Linoë

Le Merakih 14 Julantir 1510 à 21h36

 
***
Enfin il avait reçu le message. Enfin son idée avait été entendu et allait être suivie. Le jeune chercheur avait presque perdu tout espoir et c'était tourné vers une autre piste quand la pensée de Silindë lui était parvenue. Rallumant instantanément un feu en lui, comme une simple braise peut enflammer tout une forêt.
Peut être la chute de Zarlif avait fini de convaincre l'équilibrien, pensa Linoë. Peu importe la raison. Il voulait lui aussi tenter l'expérience et c'est la seule chose qui comptait.

Le Tydale était revenue aussi vite qu'il put....et en voyant le temps mit..il pouvait pas grand choses.
***


Scylla dit :
Tu parle d'une traversée héroïque...laisse moi rire...la prochaine fois fait attention à ce que tu mange ça évitera que tu laisse une empreinte olfactives aussi puissante derrière toi...
Non mais la honte sérieux quatre jours de marche dont deux passé derrière les buissons...


Et ça va tu peux me lâcher un peu...les problèmes intestinaux ça arrive à tout le monde.

***
C'est sure cette charmant convivialité entre son mou et lui que Linoë sortit de L'hatoshal, face un petit groupe de poussiéreux, pique niquant joyeusement....ou pas.
Sa symbiose lui permit de mettre un nom sur chacun d'eux et plus particulièrement un visage sur celui qu'il recherchait.
Rajustant sa cape il s'approcha du petit campement et s'arrêta devant Sïlindë.
***


Enchantée de vous rencontrez enfin,
Je suis Linoë, pardonnez mon retard..j'ai rencontré quelque mésaventure avec la flore de vos forêt.

*** A cette instant son estomac émit un gargouillis peu protocolaire. ***


Hum hum désolée...

***
Conscient qu'il ne parlait pas la langue local et qu'il ne devait pas être compris de tous il s'adressa dans les trois langue des races pour se présenter aux autres poussiéreux présent
***


Enchantée, je me nomme Linoë, confrère d'arameth. J'espère ne pas trop vous déranger en ces heures sombres.

Enchantée, je me nomme Linoë, confrère d'arameth. J'espère ne pas trop vous déranger en ces heures sombres.

Enchantée, je me nomme Linoë, confrère d'arameth. J'espère ne pas trop vous déranger en ces heures sombres.


*** Linoë s'inclina pour saluer tous les poussièreux présent. ***


 
Heltaïr

Le Merakih 14 Julantir 1510 à 23h27

 
Tu souris légèrement à l'évocation de la couverture, regardant la jeune femme s'endormir contre Silindë. Il doit vraiment avoir un don en fait celui-là. Le spectacle est néanmoins touchant.

Guyan ne semblant pas juger utile de répondre, tu conclues ta tache en finissant d'imprégner chaque fibre de bois de l'arc de mana. L'arme en est au final quasi saturée et semble recouverte d'une couche de patine totalement inexistante, simple reflet de ses multiples enchantements.


''J'espère que vous en serez satisfaite kielna.''

Tu rends l'arme à sa légitime propriétaire.

Puis commence à te substenter. Silencieux. Ne jetant que quelques regars sur les visages présents. S'attardant parfois sur le 'couple'. D'autre fois sur la dernière arrivée. Nyrndi. Une personnalité que tu as quelque mal à saisir encore.

Puis tu regardes s'approcher un nouvel individu.
Tu l'as identifié depuis longtemps mais ce n'est que lorsqu'il commence à prendre parole qu'une interrogation germe en toi: pourquoi n'était il pas à Zarlif pour les combats? Son nom est pourtant relié aux tout débuts de l'affaire...


''Témoin Erling... j'ai beaucoup entendu parler de vous dans divers rapports. Soyez le bienvenu, je vous en prie.''

Mais vous n'avez que le temps de laisser place au nouvel arrivant qu'une autre silhouette se profile. C'est toujours la même chose avec ce foutu destin. Dès qu'on se fait la remarque qu'on ne reste qu'entre Equilibrien, il s'amuse à nous narguer en prouvant le contraire.

Un confrère cette fois.
Que tu connais également. Le boulot a pour principe de connaitre justement les noms de tous ceux présents sur votre sol.

Tu comprends son rabaan, mais préfère ne pas prendre l'initiative de la réponse.

La fatigue peut être, la lassitude sans doute.

Tu te contentes d'un hochement de tête.







 
Erling

Le Julung 15 Julantir 1510 à 13h10

 
Erling attendit donc qu'Heltaïr et un autre Equilibrien, que son Mou lui souffla être Silindë, lui fasse signe de prendre place pour effectivement faire les deux pas qui le séparait encore du cercle. Le Propage s'assit à terre en silence. Il remarqua le grand sourire que le deuxième Equilibrien lui lança et supposa donc que son nom lui était connu. Il allait prendre la parole pour répondre à la petite phrase d'accueil du Preux lorsqu'une nouvelle silhouette arriva et l'empècha de faire son intervention.

Le Témoin écouta donc poliment le nouveau venu s'exprimant en Rabaän. Puis, il répondit à ses salutations par un signe de tête. Comme le Confrère semblait s'adresser plus spécifiquement à Silindë, Erling prit sur lui de démarrer une discussion à côté, en direction d'Heltaïr.


Je suis heureux d'être le bienvenu si vous associez mon nom seulement à mes rapports. Ce n'était pas gagné d'avance. Il est rare que les informations que je transmette aux autres Factions que les Témoins du S'sarkh soient des bonnes nouvelles. J'aurais compris qu'à cause de cela, on ne me vit pas d'un très bon oeil.

Les propos un peu ironique du Propage auraient pu sembler bizarres à qui le connaissait un temps soit peu. Cependant, dans le cercle formé, personne n'était en mesure de noter cette entorse à la bonne humeur d'Erling. Cette dernière provenait de la constatation que les gens présents semblaient tous avoir lutté à Zarlif à la différence de lui-même. De plus, la fatigue de son voyage ne faisait que déculper ses émotions. Au final, le Tydale se sentait vraiment amer devant cette farce du destin qui l'avait amené à courir après les évènements sans y participer alors même qu'il n'avait que cela à faire.

Tout en parlant, Erling détailla aussi l'assemblée. Le reflet du feu dans le regard mauve d'une Tydale l'intrigua. Le couple formé par Ariadne et Silindë lui mit un peu de baume au coeur, sans doute par pure symbolique de l'espoir. Il partagea un instant, en le regardant, la colère d'un guerrier à la lance brisée et ce fut l'errance des yeux verrons d'une Tchäe qui le calma. Enfin, outre le nouveau venu, le Propage finit par porter plus d'attention à son interlocuteur direct qui, comme les échanges télépathiques l'avaient laissé supposer, se trouvait être un Tydale de grande stature.


Pélerin du S'sarkh

 
Alciria

Le Julung 15 Julantir 1510 à 17h09

 
Pendant qu'Aridane lui répond, Heltair a finit par lui rendre son arc. Elle l'inspecte rapidement, vérifiant que la corde est toujours bien tendue et glissant une main appréciatrice sur la patine.

~Derynn.

Son attention se reporte vite sur la soupir. Ses informations sont pour le moins succinctes et peu précises. Elle lui répond d'un grognement.

~On verra...
Ce qu'ils en disent dans les études de Kryg est troublant.


La voix d'Erling dans le noir la détournent d'Ariadne.

~Oms'hir

Elle laisse Heltair se charger d'un accueil plus fouillé.
Elle se contente de satisfaire sa curiosité: c'est la première fois qu'elle voit un témoin d'aussi près. Celui ci a l'allure d'un voyageur dont les bottes auraient connues dix propriétaires et les vêtements une teinture à la terre. Elle ne manque pourtant pas de repérer l'arc.
Mais sans s'attarder, un autre tydale s'invite; le feu semble attirer les poussiéreux comme un pot de miel les mouches. Autant pour se protéger des regards inconnus que pour faire de la place, Alciria s'écarte, agrandissant le périmètre que le cercle de poussiéreux forme autour du foyer. La manœuvre a le double avantage de lui offrir un meilleur éclairage.

~ Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises nouvelles Propage. Seulement des faits à rapporter.




Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Julung 15 Julantir 1510 à 17h30

 
''Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises nouvelles Propage. Seulement des faits à rapporter.''

Laissant le soin à Silindë de poursuivre la discussion semblant le concerner en priorité avec Linoë, tu continues avec Erling, en rajoutant aux paroles d'Alciria:


''Comme le dit notre kielna. D'autant que vous prenez la peine de les rapporter à l'ensemble des poussiéreux.''

Légère critique à l'encontre de personnes qui conserveront l'anonymat.

''Comme vous dites, je ne vous connais que grâce à divers rapports. Rapports de Surveilleurs qui vous prouvent à toujours être sur les routes, ou autres étant plus précis sur vos activités. Valaarh était un Surveilleur, ce nelda qui vous a accompagné jusqu'à .. Rasthrygen. Syin Lothar nous communique... nous communiquait aussi nombre de vos paroles et actes.''


Tu recentres une branche vacillante hors du feu, paraissant t'absorber dans la contemplation des flammes.





 
Erling

Le Julung 15 Julantir 1510 à 19h17

 
Ce fut la Tydale aux yeux mauves qui répondit à Erling en premier bien que ce dernier s'adressa à Heltaïr. Etrangement, elle intégra la conversation tout en s'éloignant, ce qui pouvait sembler assez paradoxal mais qui s'expliquait par le nombre croissant de Poussièreux voulant s'amasser autour du feu de camp. Elle énonça une vérité qui ne manqua pas de faire réagir le Propage. Cependant, il attendit pour cela que le Preux se soit lui aussi exprimé.

Enfin, il déclara, dévoilant ainsi l'émotivité qui le caractérisait :


Dans le fond vous avez raison. Cela dit, je ne peux m'empêcher de penser que chaque fait doit forcément être connoté d'une manière ou d'une autre, qu'il ne peut rester au simple état de fait. Cette manière de penser me semble bien trop mécanique.

Cette dernière phrase n'était en aucun cas une provocation en direction d'Alciria. Plutôt un constat simple qui montrait que le Témoin ne pourrait jamais penser autrement. Qu'il était ainsi.

Puis, laissant là la partie philosophique de la discution, Erling rebondit sur la deuxième déclaration d'Heltaïr. Quand il avait parlé de ses rapports, il avait en effet pensé à Rastryghen et, que le Preux aborda le sujet le força donc à en parler lui aussi.


Valaarh. Bien que ce que nous avons vécu ensemble ait été assez extraordinaire, je ne l'ai pas revu depuis notre expédition dans les Montagnes. Comment va-t-il ?

Enfin, le nom de Syin Lothar ayant été énoncé, le Témoin ne pu laisser passer l'occasion de prendre aussi des nouvelles du Libertaire et cela malgré la rectification temporelle qu'avait effectué Heltaïr et qui laissait à penser qu'il existait un problème sous-jacent.

Je n'ai pas croisé mon ami Syin depuis deux à trois bons mois. Le connaissant, il a du être là pour l'affrontement et, de fait, il ne doit pas être bien loin. Sauf erreur de ma part.

Cette dernière phrase lachée ressemblait à une reflexion faite à haute voix ce qui n'était pas dans les habitudes du Propage. Cela montrait donc aux interlocuteurs d'Erling la fatigue que ce dernier encaissait maintenant qu'il était bien assis par terre au chaud.

Pélerin du S'sarkh

 
Ariadne

Le Julung 15 Julantir 1510 à 23h27

 
*** La jeune Soupir se laissa bercée par sa somnolence. Du moins c'est ce que les autres semblaient croire. Tout le monde était accaparé par les nouveaux venus. Parfait, son petit tour passera inaperçu. Ses doigts agiles et aériens étaient déjà au travail. Lentement, précisément mais surtout sans éveiller le moindre soupçon chez sa victime, ils se promenaient sur l'étoffe convoitée. Encore une petite acrobatie et hop la boucle était bouclée.

Doucement Ariadne rouvre les yeux. Les autres croiront sûrement qu'elle avait été réveillée par les nouvelles voix.

Elle baille à s'en décrocher la mâchoire et s'écarte un peu de Silindë pour s'étirer longuement.

Son regard pétillant et étrangement facétieux croise celui de l'entropiste. Elle lui sourit tout simplement. Ne pas exploser de rire lui demandait un terrible effort, mais la farce en valait la peine. Il ne fallait rien gâcher, pas tant que Silindë ne s'était pas levé, ça tombait bien l'étranger demandait des nouvelles de Syin, de quoi diriger son attention ailleurs.
***


Syin, pauvre Syin... il s'est fait virer... Par la grande Shaïm en personne. Dit-elle d'une voix encore légèrement endormie.



 
Silindë

Le Vayang 16 Julantir 1510 à 01h20

 
Quel moment sublime pour l'entropisme. Tenant contre lui une charmante tydale -dont il était bien loin de s'imaginer qu'elle s'attaquait à la boucle de son ceinturon, ou du moins, pas en public- il savourait ces instants.

Le crepitement du feu, les petites etincelles qui s'emflammaient quelques secondes avant de disparaitre, et même le bruit du vent dans les herbes concouraient à creer une de ces ambiances d'été. Quand tout parait possible. Silinde caressa l'espace d'un instant l'idée de prendre le bandolin qui était accroché à son sac, posé un peu derriere lui, mais même la presence de deux autres membres de la troupe -une premiere depuis quelques mois!, et une premiere tout court depuis des années en ce qui concernait des symbiosés- mais y renonce, peu desireux de deranger Ariadne.

Machinalement il caresse la chevelure rousse.

Silinde s'interdit de rire en voyant l'entrée du Confrere. Mazette, un riemto en cape.

Lowgli dit :
Fait gaffe, t'a la cape qui crame...


Non, pas encore, mais c'en était pas loin.. D'ailleurs il trouvait dommage que l'autre n'ai pas eut la delicatesse de ne pas user de sa symbiose pour d'office savoir à qui il avait affaire. Un truc de marchand, efficace, utile, et sans la moindre poesie.

Et bien Linoe, vient poser tes fesses par terre et profite de la cuisine d'Epine. Ce n''est pas tout les jours que tu y aura droit.. Soir de deuil et de partage, ça explique... Et si tu as quelques chose à partager c'est d'autant mieux. Mais c'n'est pas obligé.

Ce soir, c'est un adieux. Pour l'travail, ça attendra bien demain.... On fera ces essais au grand jour. Ca vaut vraiment mieux au cas où par miracle ça marcherait... y a des choses qu'il vaut mieux ne pas voir ou concevoir la nuit.

Et tu peut causer en tydale... Tout le monde comprendra..

Plus ou moins tout le monde...

Reportant une partie de son attention sur Erling le meme sourire revient lorsque ce dernier parle de Syin...

Ah oui Syin... il était à Syrinth il y a quelques temps, et à zarlif hier encore. Qui sait où il est desormais...
Oh Ariadne se reveille. Deception... Haussement d'epaules interieur.. Il la laisse repartir comme elle est venue. Librement. Quitte à reprendre leur intimité plus tard decide le tydale.

Elle est quand meme sacrement jolie.... Surtout quand elle lui sourit comme là, il lui sourit en retour.

Illusion a raison.. Miss Blacky a quitté la voie de la Dame.. nous ne percevons plus sa presence...




Jusqu'au bout...

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