*** Le passage du jour à la nuit est toujours un moment particulier pour une cité, un instant magique durant lequel elle accepte enfin de révéler son intimité.

C’est un moment qu’a toujours apprécié le semeur des vents, qu’en bien même il connait déjà le spectacle auquel il va assister depuis la fenêtre du deuxième étage de son palais. Au loin il aperçoit le grand temple dominant les autres structures environnantes et savoure le caléidoscope de couleurs qu’offre l’instant fugace.

En contrebas, dans la cour, les serviteurs finalisent les derniers préparatifs, allumant lampions et braseros, ils savent que rien ne doit venir entacher la soirée voulue par l’Oljad, une fête dont chacun sait l’importance dans la maisonnée.

Officiellement il s’agit d’un moment de réjouissance en cet instant difficile pour l'Equilibre et le palais semble avoir vêtu ses plus beaux atours pour l'occasion . ***

*** Almarick l’intendant du semeur est aux commandes, le pauvre bougre est épuisé. La soirée était initialement prévue au palais de Zarlif, demeure officielle du semeur, et il a fallu en un temps record tout réorganiser dans le palais de Syrinth. Le tchae retient aujourd’hui encore ses larmes en pensant à tout ce qui a été détruit à jamais, cela faisait presque 10 ans qu’il travaillait dans le palais de Zalirf et la perte fut plus rude qu’il ne l’aurait imaginé.

Toutefois l’heure n’est pas à la nostalgie ou à l’abattement, son maitre a été clair. ***

*** A gauche un serviteur se promène tenant un encensoir à la main, il diffuse de délicates flagrances dans le hall de la somptueuse demeure. Sur sa droite, une servante réalise la même opération avec un autre parfum légèrement différent.

L’intendant savoure l’odeur de fleure printanière qui vient délicatement lui titiller les narines, il sait qu’au fur et à mesure de la soirée, les parfums se mélangeront, évolueront afin que les effluves offrent aux visiteurs un voyage à travers les 4 saisons de Syfaria.

Une demande de son maitre qui a monopolisé certains des meilleurs alchimistes, parfumeurs et chiméristes de la cité. Une lubie si couteuse de son point de vue qu’il évite se remémorer le chiffre que son économe est venu lui réclamer pour payer les artisans.

Mais les instructions sont clairs, ce soir rien n’est trop beau pour celle qu’il semble aimer d’une passion dévorante, dame Aziadée, celle que chaque serviteur nomme en l’absence du maitre simplement « la favorite ».

Almarick parcoure une dernière fois la liste des invités et ne manque pas de s’étonner à nouveau de l’absence des grands dignitaires de la ville et de la faction. Son maitre a été clair, uniquement les jïrhes de sa branche, symbiosés et non symbiosés, pour une réunion « familiale ».

Que faut-il en déduire, l’intendant n’en a aucune idée mais il connait maintenant suffisamment son employeur pour savoir qu’il ne fait rien sans une bonne raison et qu’aussi forte que soit sa passion pour sa courtisane, le choix des convives n’est pas neutre.

Enfin le soleil disparait et donne le signal du début des réjouissances. Les premiers invités se pressent vers le palais franchissant le pont qui mène à ses portes, l’intendant va prendre place sur le perron de la demeure afin d’annoncer les convives. Dans le grand hall, son maitre vient d’apparaitre, seul, portant l’un de ses plus beaux costumes, il arbore un demi-sourire et semble prêt à accueillir ceux qui franchiront d’ici quelques instants ses portes.

De la favorite nul-trace pour l’instant, mais nul doute que cela ne serait tarder.
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Enialix avait entendu l'appel mental lancé par le Semeur des Vents et avait prestement quitté sa demeure pour se rendre chez son Nêhre et être parmis les premiers invités.
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Arrivé devant le palais, il admirât tout d'abord les nombreuses décorations qui avaient été placées là avec beaucoup de soin et de gout, nul doute que cette soirée allait être mémorable.
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Le grand Nelda approchât de la porte, là, le maitre de maison attendait. En voyant arriver Enialix, il ouvrît la porte et annonçât :
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*** Ayant entendu sur le consensus que la fête commençait, Resam s'empressa de s'habiller en tenue correct et pris le paquet qu'il avait destiné à la favorite du semeur.
Vêtu d'une chemise et d'un pantalon noir le créateur se présenta devant le palais. ***

***
Le maitre de maison regarda Resam de la tête aux pieds avec un regard interrogateur. ***

*** Le tchaë regarda sa liste puis il montra à l'artisan le chemin à suivre .C'était la première fois qu'il venait ici...Cela fait maintenant plusieurs mois que Resam était devenu symbiote mais pas assez longtemps pour être connu par les Être de Vents.

Il arriva dans une vaste salle où il reconnut Enialix le maitre de caravane et le Semeur: Yanath Gorn ***

*** Le Créateur s'avança à la hauteur du Semeur des vents, s’agenouilla, puis lui remit le paquet en lui disant: ***

*** Le principe d'enfumer chaque centimètre carré du Palais à coup d'encensoir me semblait un tantinet exagéré, mais il fallait avouer que la senteur émise était particulièrement exquise. 

Toutefois, ce qui me rendait zélé à la tâche n'était pas la perspective de voyager à travers les saisons, non, c'était de me trouver finalement à la petite fête d'anniversaire de dame Aziadée alors qu'elle était "privée".Repenser aux ressources déployées pour en être me faisait sourire, et me motivait à tout faire pour passer pour un serviteur modèle aux yeux de tous.

Le lendemain de l'annonce du Semeur, j'avais dû faire des pieds et des mains auprès de quelques serviteurs du Palais pour en apprendre un peu plus sur l'intendant Almarick.
De là, il m'avait suffi de faire appel à quelques gros bras avides et de leur désigner un jeune laquais à séquestrer pendant... une dizaine de jours ; la bourse pleine qui lui serait remise après ça, pour le dédommager, allait l'aider à se remettre de tous les désagréments qu'il aurait enduré -et qui, il fallait le dire, ne seraient pas si nombreux puisqu'il disposerait d'un certain confort, pour ne pas dire d'un confort certain.

Plus tard, après une petite séance de maquillage et de toilette réalisée par les plus habiles mains des Bondieus'ries pour dissimuler cicatrices, barbe et tatouage, j'avais demandé audience auprès du Tchaë afin d'intégrer l'équipe.

Très vite, l'entretien avait tourné autour de la destruction récente de Zarlif, et... de la mort tragique de ma famille, empoisonnée par les cristaux contre lesquels les héroïques défenseurs de la ville n'avaient rien pu faire - il fallait bien une pointe de tragédie pour amadouer l'homme, non ?

Le résultat ne s'était pas fait attendre, et avec un pauvre serviteur qui semblait avoir disparu, il était impératif d'embaucher un autre jeune plein de vie, et bien décidé à se battre pour surmonter la perte des êtres qu'il aimait... d'autant qu'avec la nécessité urgente de délocaliser les préparatifs de Zarlif à Syrinth, les précautions d'usage par rapport aux nouveaux venus étaient passées à la trappe, et l'enquête approfondie sur ce jeune Regilo Rybnik que j'étais n'était pas pour tout de suite.

Les jours qui suivirent étaient constitués d'une succession de tâches de longue haleine, où le but était de ne pas trop se faire remarquer et, surtout, de ne pas croiser Yanath Gorn, ou toute l'opération capoterait.S'sarkhanée capacité d'identification de la Symbiose.

Mais le jour J était finalement arrivé, et tout se passait bien. La sauterie allait débuter... et j'en étais, héhé.Cependant pour l'heure, il fallait s'activer sur les directives d'Almarick. ***

*** Fenrir revenait à peine dans la Cité. Il avait craint d'être en retard, mais finalement il avait réussi à rejoindre Syrinth plus tôt qu'il ne l'aurait cru. Il en profita donc pour faire sa toilette avant de se présenter devant le Palais de Yanath Gorn. Devant l'étendu de sa garde robe, c'est à dire vraiment pas grand chose, il opta pour la simplicité : un pantalon en cuir décoré de motif de flammes accompagné de d'une veste en cuir vert sur laquelle de petits clous en métal dessinaient un arbre. Et bien sûr, il enfila ses nouvelles bottes ; celle véritable vêtement dont il prenait un grand soin à choisir étant donné ses pérégrinations. ***

*** Il sortit de chez « lui », et quelques ruelles plus tard, se retrouva a l'entrée du Palais. Il hésita un instant, incertain quant au comportement qu'il devait adopter dans cette situation, peu habituer qu'il était à ce genre de soirée, puis prit finalement son courage à deux main et entra… ***

*** Yanath Gorn était là pour accueillir les invités et Fenrir se dirigea vers lui pour le saluer. ***

« Om'shir nêrhe, comment allez vous ? »

*** Fenrir remarqua qu'il n'était pas le premier arrivé, mais de cela il se doutait. Il remarqua également qu'il n'était pas le dernier, et cela le rassura… ***

*** Les premiers invités symbiosés et non symbiosés se pressent dans le hall du palais à la rencontre du semeur des vents. Ce dernier arbore un sourire jovial, il donne vraiment l’impression d’accueillir en sa demeure de vieux amis, tout dans son attitude corporelle semble renforcer la proximité entre ses invités et lui-même. ***

*** La voie du semeur semble exprimer du contentement, visiblement il apprécie les efforts déployés par l’un de ses principaux Jîhres.
***

*** Puis sur le ton de la confidence.
***

*** Il termine juste d’accueillir le premier invité que les suivants arrivent pour se présenter, Son mou transmet au semeur l’identité du nouvel arrivant, le créateur Resam, l’un de ses créateurs les plus dynamiques actuellement… un peu trop généreux de l’avis de Yanath mais visiblement puisque cela semble lui réussir...

Au moment où le créateur se met à genoux, l’Oljad laisse échapper un rire amical. ***

*** D’un air ravi il finit : ***

*** Les invités se succèdent, Oda a de plus en plus de mal à éviter les symbiosés qui semblent s’accumuler dans le hall. A plus d’une reprise, il est surpris de voir un mou se téléporter à proximité de lui… Il espère que cela ne soit pas assez prêt pour transmettre son identité à son symbiosé mais rien n’est vraiment sur.

Il est encore à ses réfléxions quand il aperçoit Alfonse le fidèle bras droit d’Almarick qui se dirige vers lui. C’est toujours ainsi dans ce genre de structure, chaque chef à son sous fifre privilégié qui lui-même à un bras droit absolument convaincu de son importance et de son utilité. Alfonse ne fait pas exception à la régle et c’est d’un air suffisant qu’il accoste le faux serviteur.
***

*** Là-dessus il lui fait signe négligemment de rejoindre la salle de bal pour se placer derrière l’un des buffets, puis avec tout le mépris que seul un serviteur peut signifier à un congénère moins chanceux il se dirige vers un autre assistant pour le sermonner.

Quelques instants plus tard se présente Fenrir.

A sa question le semeur répond d’un ton cordial.
***

*** Visiblement rompu à l'exercice consistant à percevoir le moindre indice sur l’état d’esprit de ses interlocuteurs, le tydale continue sur le ton de la confidence. ***

*** Après une très longue course jusqu'au transport nemen de Farnya, un petit tour au niveau des nuages puis une nouvelle course pour enfin arriver dans la matinée à Syrinth. La petite Nola s'était rendue directement dans la maison familialle afin de se reposer quelques heures, manger, discuter beaucoup et surtout se préparer pour la soirée.

En tout début d'après-midi elle se rend pourtant au marché pour acheter quelques ingrédients : des pigments. rien de très follichon à vrai dire et elle pense pouvoir faire mieux avec ses meryills à elle. Oui mais que faire juste avec ça ? Elle tourne tourne et retourne tout cela dans sa petite tête et rien ne sort ! Et pourquoi pas un de ses bijoux à elle ? Ce serait personnel et puis elle ne s'en sert plus beaucoup actuellement. Elle farfouille dans sa "boîte" à bijoux" avant de dénicher l'un de ses plus beaux. Pas celui auquel elle tient le plus mais certainement le plus ouvragé. Tadaaaaaam !

À la cave, l'établi de son oncle trône toujours, un peu poussiéreux mais en état de supporter ce qu'elle va lui imposer. Mortier et pilon viennent à bout des meryills et Nola dispose désormais de plusieurs tas de poudre de couleurs jaune ou rouge.
**Son bijou en main, elle décide de le briquer à mort genre tu n'as jamais vieilli et tu es plus beau que jamais ! Un peu d'émonite et de pigments et il trouve une nouvelle jeunesse. Et, si elle positionne correctement la lumière, des tons jaune-orangé qui lui rappellent un beau coucher de soleil. Cela ne vaut pas un bijou d'Otome mais il est régulier et agréable à regarder.

Plus tard dans l'après midi, la neldouille se pare de ses jolis vêtements : elle n'en a pas des centaines alors le choix est vite réalisé. A l'attaque du Palais !

Arrêtée dans son élan par sa chère tantine, ses grognements n'y change rien, elle réajustera ses habits de soirée. Debout sur la table, Nola tempête, elle voudrait déjà y être et elel a une partie de la ville à traverser !

Relâchée, elle se demande si elle pourra retirer tout ça sans avoir à déchirer mais il est vrai qu'elle est désormais plus à l'aise. Elle remercie sa tôtie et saute dans l'escalier. Il ne lui reste qu'un petit sac avec son ocarina et sa surprise; elle espère ne pas être prise au dépourvu.

Sa toilette tient tout le trajet, un sacré soulagement pour elle qui se présente alors que déjà des invités attendent pour entrer. Bien, elle n'est pas la première, c'est déjà ça. Elle sympathise rapidement avec des non symbiosés qu'elle a déjà croisés, elle sent une petite jalousie quand elle se présente, si jeune, symbiosée et quelques grandes cités à son actif. Mais la conversion tourne rapidement sur le sujet du moment : la soirée ! Les décors somptueux, les serviteurs aux ordres et enfin Aziadée. Un dénommé Mars'oul raconte l'avoir déjà rencontré plus jeune et son sourire aprobateur en dit long, Argho se demande s'il pourra approcher le couple de la soirée et d'un naturel inquiet, se demande s'il aura l'autorisation d'entrer. Quelques rires plus tar et on leur demande leurs noms. Ils sont bien tous dans la liste, tout va bien. Argho le tchaë souffle et Marsy le tydale propose d'arriver en même temps devant le Semeur; proposition acceptée : ils sont beaux, ils sont jeunes, et pleins d'avenir ?

Ils se retrouvent devant leur nêrhe certes mais c'est Nola qui se présnete en première. ***

*** On respecte l'étiquette dans la mesure de sa volonté, là Nola est plutôt volontaire, si si. ***

*** Jouer le rôle d'un subalterne au pied de l'échelle hiérarchique ne me posait pas de problème, c'était même plutôt facile et... agréable de suivre aveuglement toutes directives.
Mais Alfonse... ce cher Alfonse avait en lui quelque chose qui rendait difficile de tenir le rôle sans le prendre au sérieux. Apparemment, j'avais eu la malchance de tomber en pleine crise d'autorité.

Inconsciemment, pensai-je, je venais de me jurer qu'une fois la fête terminée, le bougre serait victime d'un malencontreux accident.

Mais pour l'heure, j'avais la sensation que l'étau se refermait inexorablement sur moi : servir au buffet c'était s'exposer dangereusement aux regards de tous, et tout particulièrement à celui de Gorn.

Pris d'une panique dissimulée, je m'approchais de là où je devais être. ***

*** Oui, après tout il suffisait de se concentrer et de fixer le grand patron... s'il se pointait, je devrais prétexter une envie pressante. Oui, c'était pas bête ça.

Il y aurait forcément quelques têtes connues qui viendraient chercher à manger ici, mais il suffirait alors d'un message télépathique pour les supplier de ne rien dire, et le tour serait joué, héhé ! ***

***
Pendant que la plupart des invités arriavaient à l'entrée principale, Tatsumasaf lui était arrivé à l'entrée de service où il était attendu suite au jugement du Gardien.
Il avais hésité un peu avant de toquer s'attendant à ce que quelqu'un soit prêt à le faire entrer et qu'il n'ai pas à attendre, mais peut être que l'absence d'un serviteur avais provoqué des oublis? Ou peut être Tatsumasaf avait il mal compris l'endroit où il devais se rendre pour entrer.

Aussi Tatsumasaf finit par se décider à frapper à la porte.
***

*** Fenrir fut surpris de constater la capacité d'analyse du Semeur des vents : il était rare qu'un poussiéreux arrivent à un tel niveau, et le Chevaucheur comprenait mieux ce qui avait amené Yanath Gorn jusque la position qu'il occupait désormais. Peut-être le Semeur sera-t-il effectivement en mesure de répondre aux questions que Syin souhaitait lui poser par l'intermédiaire du Nelda. Mais le Chevaucheur savait que là n'était pas encore le moment ; il saurait attendre le bon moment. ***

« Je vous remercie de votre accueille Nêrhe. J'espère avoir prochainement l'occasion de rencontrer votre « favorite », et j'espère avoir l'occasion de vous parler lorsque vous aurez terminé de recevoir vos invités. »

*** Passer la surprise, Fenrir, par instinct ou par orgueil, effaça toute trace d'émotion de son museau et de ses gestes, ne laissant ainsi plus filtrer ses pensées. Il savait que cela se percevrait, mais quelle importance ? Le Chevaucheur courba la tête en signe de salut, puis se dirigea vers l'intérieur de la demeure, suivant l'un des serviteurs. ***

*** Yanath regarde le chevaucheur s'éloigner pendant un instant puis revient à ses autres convives.

Un flot continu d'invité entre dans le hall. On peut apercevoir les grands marchands de Syrinth ainsi que de nombreux commerçants de Zarlif qui cherchent à se remettre du désastre et qui espèrent sans aucun doute obtenir quelques faveurs du semeur durant la soirée.

Un observateur attentif peut remarquer les gardes aux couleurs du Semeur qui sont disséminés à différents points du palais, Yanath entretient en effet une garde privée qui assure sa sécurité et celle de ses biens.

C'est dans cette joyeuse Cohue que Nola Kesil et ses deux compagnons se présentent devant le Semeur des vents.

Ce dernier semble surpris pour la première fois de la soirée et c’est le sourcil droit relevé et un demi-sourire aux lèvres qu’il accueille la jeune Nelda.
***

*** Yanath échange alors quelques paroles de politesse avec les deux compagnons de la jeune nelda avant de passer aux invités suivant.

Pendant ce temps, à l’arrière du Palais, un autre chineur frappe à la porte. Quand celle-ci s’ouvre quelques instants plus tard, Tatsumasaf voit 5 gardes fortement armés et armurés qui sécurisent l’accès arrière du bâtiment. Passé le temps nécessaire aux explications, le chineur est mené sous bonne escorte au grand hall à travers cuisines et couloirs de services. Il peut constater que les serviteurs se comptent par dizaines et courent dans tous les sens.

Alors qu’il pénètre dans le hall, un garde accoste Almarick pour lui expliquer la situation, ce dernier regarde sa liste d’invités, trouve le nom et semble fort surpris. ***

*** Chose dites, chose faite, le tchae se retrouve à faire la queue et finit par arriver devant un Yanath qui semble sur le point de rejoindre ses invités dans la grande salle. Avant même qu’il puisse ouvrir la bouche, l’Oljad prend la parole d’une voix chaleureuse. ***

***
Difficile de savoir si le semeur joue un rôle ou est sincèrement enthousiaste mais il semble exalté en évoquant sa favorite. ***

*** Raaahhh, allait il être à l'heure? C'est que la séance d'habillage avait durée un petit moment. Et l'ultime répétition aussi. Surtout même. Avec Kvethan et Ariadne convoqué pour leurs punitions personnelles il avait fallut mettre les bouchées double. Le tydale avait plus que râlé en apprenant que son actrice principale serait indisponible à moins d'une générosité inattendue du semeur. Finalement, une autre tydale de la troupe avait endossé le rôle et sous la houlette de l'illusionniste appris à incarner une Loupiotte plutôt satisfaisante. Et au final, ils étaient au point.

D'un certain coté, Silinde se félicitait vraiment d'avoir laissé Ariadne annoncer aux jumelles qu'elle leur "empruntait" la brune Tylshéa. C'était préférable pour sa santé. Quelques traces dans le mur du théâtre témoignait encore de leur déplaisir à l'annonce. Mais elles s'étaient rapidement calmée et tout avait repris pour le mieux. D'ailleurs, quand il y pensait... Y avait des chances pour que ce soit plus à l'annonce de la punition d'Ariadne qu'elles avaient reagit ainsi plutôt qu'à la nouvelle d'une telle modification quasiment à la dernière minute...
Du coté des musicos tout était bon aussi. Quoique avec Nyrndi... Non, Grenouille ne lui avait pas signalé de problèmes particuliers. Pour une fois, son ami de nerhe ne pourrait pas le traiter de tire au flan. Ou pas trop.
Une comédie ou un conte léger. Bon ben voila. Commandé et livré. Si ça n'allait pas, il se demandait bien ce qui irait.

L'entropiste donc avait choisit pour l'occasion une chemise blanche en coton. Légère et confortable. Un gilet noir sans manche aux boutons d'argent et un foulard argenté egalement autours du cou. Ses longues mèches blondes étaient noués derrière la tête avec un bijou de cheveux en argent ciselé. Nuls autres ornements. Ils auraient été superflus et Silinde adressa un sourire satisfait à son reflet dans le miroir. Il ne déparerait certes pas dans la réception mondaine que cela serait.

Et Ariadne lui avait promis une danse.

Enfin.. il devait déjà gérer sa partie de la soirée... la piece. Et vu que les deux autres numéros d'artistes avaient un .. « petit empêchement »... mieux valait que ce fut réussit.

Le temps que chacun soit prêt (et non il n'était pas le seul à accorder une importance primordiale à son apparence) un moment encore s'était écoulé. Bilan: ils ne seraient pas en retard... mais pas franchement en avance non plus.
Certains avaient leurs instruments dans un sac ou sur le dos. Les danseuses leur nécessaire à maquillage et leurs tenues dans un sac. Joyeux bavardages et rire parsemant l'ensemble de la troupe. Qui se mit en route vers le palais du Semeur.

Pas mal d'invités étaient deja là visiblement... Pfiiioouuu, espérons que ce ne sera pas la cohue. Visiblement, tous se dirigeaient vers un même endroit. Pas de semeur à l'horizon. ***

*** Interroge t'il le chef de troupe... Plus par habitude qu'autre chose... puisqu'il se dirige vers l'entrée.

Et sa frangine, où est elle? Il avait espéré l'avoir à son bras lors de l'entrée... Une pensée interrogative s'envole. Si elle n'est pas là, tant pis, il rentrera avec ses kielnos et kielnas. ***

*** Les jumelles avaient explosées ! Le souvenir de leur rage restait flou et terrifiant. L'illusionniste avait tenté de se faire la plus petite possible mais rien n'y fit, elles lui firent passer la plus éprouvante des semaines qu'elle n'avait jamais connu.

Le jour même de l'évènement, elles n'avaient pas voulu la laisser venir accoutrée de ses vêtements habituels. Trop carnaval, pas assez classe. Une chance que la troupe disposait d'un stock de costumes important... ***

*** Après plusieurs heures d'essayages en tout genre et de négociations, elles étaient tombés d'accord sur une simple robe rouge sombre, toute en velour, aux broderies discrètes et dorées , laissant nues les fines épaules de la tydale. Comme accessoires, un bijou de cheveux pour dompter élégamment sa chevelure flamboyante, et un collier doré sertie de simili d'émeraudes pour mettre en valeur ses yeux. Une fois le calvaire finit, elle s'extirpa prestement des griffes des jumelles. ***

*** C'était ridicule puisque de toute façon elle passerait probablement la soirée à récurer des fonds de casseroles... Mais la Soupir s'était laissé manipulée sans trop rouspéter. Au moins de jouer à la poupée avaient calmé les jumelles.

En route pour le palais, la troupe était à la fois toute excitée et tendue. La jeune Soupir quant à elle n'était pas vraiment dans l'ambiance joyeuse et festive... Elle trainait du pied, morose. Mais à l'arrivée... ***

*** Le palais, grandiose, avait été paré si joliment, avec des bougies disposées ça et là et tous ces invités magnifiquement vêtus qui se pressaient à l'entrée.

Oubliant la punition, Ariadne accéléra le pas, curieuse, émerveillée par tant de couleurs et de lumières. Elle approcha de l'entrée avec la Troupe et fit connaissance avec quelques personnes qui patientait pour entrer. Une rumeur enflait parmis les invités. Aziadée allait faire son entrée. Toute excitée, la Soupir interpela les membres de la Troupe derrière elle. ***

***
Devant l'enthousiasme et l'impatience que Tatsumasaf semblais deviner chez le semeur, celui ci salua poliment et se dirigea vers la salle de réception en suivant ce dernier et une fois arrivé s'effaça dans la foule sans se faire remarquer pour ne pas gêner le semeur pour l'accueil de sa favorite. Il chercha à repérer Ariadne et Kvethan dans la foule, mais ne repéra que la première. De toute façon Tatsumasaf attendais que la favorite soit arrivée, il avais bien compris qu'il valait mieux éviter de gêner le semeur lors de l'accueil.
***

*** Rires ***

***
Enfin, il avait beau se la jouer assuré, Silinde cachait difficilement (voir même pas du tout) qu'il était impressionné. C'est vrai que les lieux avaient de l'allure. Ca brillait et ça reluisait. Et, si son odorat ne le trompait c'était une fragmance de.. de.... fleurs au printemps c'est ça!. ***

*** Joie de vivre au sein de la Troupe. Le mou est allé s'installer sous un buffet où il espere etre tranquille. Silinde ne peut s'empecher de se demander si le Semeur est.. succeptible ou s'il a le sens de l'humour. ***

*** Elle était lourde cette... ***

*** Il était ébahi par le luxe déployé pour cette réception ! ***

*** Fenrir se trouvait à l'entrée de la pièce principale où se regroupaient les invitées. Il en reconnaissait quelqu'un, mais la plupart lui était inconnu. Cependant, le nombre de poussiéreux commençait à atteindre le seuil critique de l'agoraphobie qui pointait le bout de son nez dans les méandres du cerveau du Nelda. Il n'était que peu habituer à côtoyer autant de monde durant ses pérégrinations, aussi se sentait-il stressé par le nombre des individus qui peuplaient cette pièce.

Ce fut ce moment que choisit Hirvane pour l'aborder. Fenrir sursauta légèrement : il n'avait pas vu la chose arriver. « Voilà pourquoi je déteste lorsqu'autant de monde traîne dans un même lieu. Impossible de les surveiller tous ! », pensa-il. Puis il reconnu l'Apprenti Chevaucheur. Celui-ci ne sembla pas avoir remarqué la réaction du Chevaucheur, ni la froideur de son visage, et il continuait donc à parler. Progressivement, la présence de Hirvane calma le Nelda, et celui-ci ne veillait plus que d'un œil sur les autres invités. ***

« Om'shir Hirvane, j'avouerais que je ne m'attendais pas à te rencontrer ici. J'aurais cru que tu mettrais plus de temps à revenir. Pour ce qui est de Nêrhe Yanath Gorn, c'est le Tydale que tu vois là bas. »

*** Fit Fenrir en montrant le centre de la pièce. ***

« Mais il me semble qu'il va prochainement présenter sa favorite. Donc peut-être n'est pas le moment de l'aborder.
Sinon cela ne me déplairait pas de reprendre la route. Je suppose que t'en a entendu parler non ? Il semblerait que nous allons pouvoir à nouveau affronter Tark'nal. Je compte donc me rendre à Arameth pour la bataille. Faire la route à pied pourrait nous permettre de nous entraîner et de nous détendre avant l'affrontement. Qu'en dis-tu ? »

*** L'apprenti acquiesça avec un grand sourire. ***

*** Hirvane Tuek a rejoint votre groupe ! ***

*** Peut-être pourrait-il faire autre chose. ***

*** Peut-être. ***