Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
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Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
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Fenrir

Le Luang 20 Dasawar 1510 à 20h32

 
*** La mine du Nelda s’assombrit quelques instant au verdict d’Oda… C’était lui qui serait de corvée de parlotte avec la Favorite… « Mais où donc à t-il pêcher que je me débrouillais bien pour ce genre de travail ?! » Pensa le Chevaucheur. Les souvenirs de sont échec face à Yanath Gorn plus tôt dans la soirée, vibraient encore clairement … Et s’il considérait sa dernière prestation avec son Nêrhe, elle n’était guère mieux…

Fenrir se concentra à nouveau sur le fil de la discussion alors qu’Almarick et Mirkaï prirent la parole. ***


« Et bien, je crois que vous avez tout à fait raison riemto Mirkaï. Inutile d’attendre plus longtemps. Riemto Almarick, je pense que votre proposition d’aller la quérir et de l’amener dans un salon privé est la meilleur solution. Nous l’amènerons sur les lieux après. Il sera alors facile de prétexter une reconstitution et d’obtenir parallèlement un exemplaire plus adéquate de son écriture. »


*** Puis le Chevaucheur se tourna vers Oda. ***


« Oda, je conviens que votre version, bien que tiré par les cheveux, reste une possibilité. C’est pourquoi, nous devons faire notre maximum pour vérifier l’ensemble des scénario. »


*** Puis subitement un détail surgit à l’esprit de Fenrir. Celui-ci se tourna soudainement vers l’intendant. ***


« Riemto Almarick, vous nous conduisez immédiatement vers le salon, ou reviendrez vous nous chercher une fois riemta Aziadee sur place ? »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Narrateur

Le Matal 21 Dasawar 1510 à 00h32

 
L'intendant regarde le nelda un instant en ce demandant visiblement où il veut en venir ?

En fait Riemto cela ne dépend que de la façon dont vous voulez gérer l'affaire ?

Dîtes moi simplement la façon dont vous voulez gérer cette affaire et je m'exécuterai, notre Nêrhe a été très clair et vous êtes aux commandes avec notre estimé Muet.



 
Fenrir

Le Merakih 22 Dasawar 1510 à 13h45

 
*** Cela n'avait absolument pas traversé la tête du nelda. Il lui avait semblait naturel que l'intendant ce charge de ce genre de détail, mais, visiblement, cela n'était pas le cas. Il fallait désormais à Fenrir, prendre la décision qui convienne. Au moins, ce n'était là guère un choix complexe. ***


« Hum... En ce cas, nous l'attendrons dans la pièce. Je doute qu'il soit judicieux de la faire attendre en prime de vouloir de la questionner... »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Ariadne

Le Vayang 24 Dasawar 1510 à 00h01

 
*** La jeune soupire se penche vers le Semeur l'air malicieux. ***


Comment? Rien de plus facile ! Comme vous l'avez dit on les remarque plutôt facilement les pauvres marchands zarlifiens. L'air déprimé, le regard désespéré... ça a été de la tarte, vraiment.

Je vais aider une dénommée Liandra, une bijoutière hors pair. Elle était prostrée dans un coin la pauvre, l'air complètement désemparée.
Je n'ai pas pu m'empêcher de lui tendre une main secourable. Elle me fait penser à moi dans mes jeunes années, avant que je ne prenne pleinement conscience de mes... mes capacités gracieusement accordées par la Dame. Elle aussi a un don je le sens ! Ce serait dommage de la laisser croupir dans sa misère. Elle est criblée de dettes. Je vais peut être lui trouver un petit boulot en attendant qu'elle se refasse ou emprunter quelques pierres pour l'aider à remonter la pente..


*** L'air pensif, Ariadne observe en coin le semeur. ***


Par contre.. hum.. Tout va bien ? Je veux dire... Je n'ai pas pû m'empêcher de remarquer quelques détails perturbants au cours de votre soirée. Ces gardes ... dit-elle d'un signe de tête en direction de deux molosses en armure près de l'entrée. Ils ne vont pas me sauter dessus si je décide de m'éclipser de la fête , pas vrai ?


 
Nyrndî

Le Luang 27 Dasawar 1510 à 15h13

 
Bon. Elle n’est pas là ? Qu’a cela ne tienne. Nyrndî peut bien attendre toute la nuit. Rien ne lui garantit qu’elle pourra lui parler d’ici la fin de la soirée… Si ? Rien ne lui garantit qu’elle resurgira ainsi… Venant de nulle part.

De là… Elle ne vois pas trente six milles possibilités : soit elle abandonnait le poisson… Soit elle fouillait. Soit elle laissait une note. Bon. La première possibilité était a bannir. Elle n’allait pas abandonner pour si peu… Et la dernière… Elle en viendrait là lorsque la première exercerait sur son être un attrait bien plus grand.
Pas tout de suite en somme.

En attendant… Elle chercha du regard un valet. Un serviteur. N’importe qui avec une livrée et semblant chargé du service en ces lieux… Quelqu’un qui saurait lui dire ou elle pouvait espérer trouver la dame de la soirée… Et si elle pouvait simplement espérer la trouver.

Lorsqu’elle eu finalement mis la patte sur l’un d’entre eux elle lui posa une question toute bête :

- Hum… Oserais-je vous demander où trouver dame Aziadee ?

Pas besoin d’expliquer plus de choses. Enfin… A priori.



 
Narrateur

Le Luang 27 Dasawar 1510 à 19h36

 
Almarick conduit donc les trois symbiosés au rez-de-chaussée du palais dans un salon privé mitoyen de la salle de bal. Les poussiéreux peuvent entendre le bruit étouffé de l’orchestre qui joue à quelques mètres de là ainsi que les éclats de rire des derniers convives.

« Ce salon possède une petite pièce adjacente… d’où l’on peut suivre les conversations discrètement. Elle est utilisée à l’occasion par notre semeur. A vous de voir si vous voulez tous les trois être présent dans la salle à mon retour ou si vous voulez suivre la discussion sans être vue.
Je vais la chercher… »


Sur ces paroles le Tchae quitte la pièce laissant aux trois symbiosés quelques instants afin de se mettre d’accord avant la rencontre.

Dans la grande salle, Nyrndî guidée par le serviteur qu’elle a accosté, vient enfin d’apercevoir la favorite en pleine discussion avec Nola Kesil et un groupe de courtisans.

Alors qu’elle s’approche des deux poussiéreuses, elle constate tout comme Nola, l’arrivée d’un Tchae au sein du petit groupe. Les deux jeunes femmes peuvent identifier l’intendant du semeur, ce dernier semble avoir la mine des mauvais jours.

Il se porte au coté d’Aziadée et l’interrompt.

« Excusez-moi humblement de cette intervention, Riemta, mais nous avons un petit soucis qui nécessiterait votre attention. Pourrais-je monopoliser quelques minutes de votre temps ? »

La jeune femme regarde l’intendant une expression de surprise et d’amusement sur le visage.

« Almarick ne me dites pas que vous ne pouvez pas gérer l’affaire sans moi, je suis actuellement en excellente compagnie, voulez vous que j’abandonne tous nos amis ? »

Sur ces paroles la nuée des courtisans entourant la favorite se met à émettre des protestations amusées, signifiant ainsi son désir de conserver leur hôtesse parmi eux.

Il en faut plus toutefois pour mettre mal à l'aise l'intendant qui enchaine comme si de rien n'était.


« Croyez bien Riemta que je suis le premier navré de vous voler ainsi à vos invités. En fait notre Nêrhe lui-même souhaiterait que vous preniez la chose en main. Cela ne prendra que quelques instants je vous l’assure…»

« Bien si le semeur lui-même me demande de traiter ce sujet, je vous suis mon ami ! Ma chère Nola, je crains qu’il ne me faille vous abandonner quelques instants, sinon Almarick va nous faire une crise d’apoplexie !

Je ne devrais pas en avoir pour très longtemps. Veuillez m’excuser. »


Ne se départissant pas de son sourire, la jeune femme part à la suite d’Almarick. Elle passe alors devant à Nyrndî à qui elle adresse quelques mots.

« Riemta, j’espère que vous avez pris votre décision concernant ce dont nous avons discuté. Je dois m’absenter quelques instants mais je serais ravie d’entendre votre réponse à mon retour, je n’en ai pas pour longtemps. »

Sur ces paroles, la tydale disparait dans la foule à la suite du Tchae. Quelques instants plus tard les poussiéreux présents dans le salon privé peuvent entendre des bruits de pas s’approcher. La porte s’ouvre, laissant entrer une Aziadée souriante qui marche au coté de l’intendant.

« Alors qu’elle est donc cette affaire que vous ne pouviez gérer sans moi intendant ? »


 
Yanath Gorn

Le Luang 27 Dasawar 1510 à 19h37

 
Le semeur écoute le rapport d’Ariadne un sourire aux lèvres.

Tout cela me semble fort bien et tout à fait en accord avec ce que je vous avais demandé. Sachez toutefois ma chère soupire que je garderai un œil sur cette affaire afin de m’assurer que vous ne vous désengagerai pas dans les jours à venir.

Pour le meilleur et pour le pire, vous voilà responsable de cette Liandra, au moins jusqu’à ce que vous vous soyez assuré que sa situation soit moins précaire.

Rassurez vous, je ne vous demande pas d’éponger l’intégralité de ses dettes mais je garderai un œil sur cette affaire et les efforts que vous allez déployer pour aider la jeune femme.

Vous transmettrez à Almarick le nom et la profession de cette personne ainsi que l’endroit où elle vit à Syrinth.


Conservant son sourire, il répond alors à la question posée par la jeune femme.

Félicitation ma chère, je vois que peu de choses vous échappent…
Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez absolument rien du moment que vous partez par la porte d’entrée...


 
Hirvane Tuek

Le Luang 27 Dasawar 1510 à 20h11

 
Il existait une pièce adjacente où l'on pourrait entendre l'interrogatoire sans y être confronté. Cette perspective de confort séduisait le jeune apprenti chevaucheur.

Il n'avait pas en cet instant le courage d'affronter l'esprit vif de la favorite. Lui qui lui avait offert une magnifique fresque quelques heures auparavant, en toute sincérité, si ce n'était avec amour. Se pouvait-il réellement qu'elle nourrît des intentions malveillantes à l'égard de son amant le Semeur ?

Son goût pour les belles choses ne pouvait être feint, il en était certain. Cela au moins était vrai. En toute logique, hélas, cela n'empêchait pas le crime.

Il s'imagina tenter de soutenir le regard terrible de cette beauté incarnée. Faire face à l'intelligence acérée d'une grande Dame n'était pas une perspective plus souhaitable. Quelle que fût l'issue, il ne concevait que la faiblesse de ses sentiments.


*** Alors, il prit une décision importante. ***


Je crois que je vais rester avec vous, kielno. La favorite est tout à fait charmante, je ferai tout pour que sa soirée ne soit pas gâchée.

Klathu, mon petit, j'te demanderais juste de fermer ton clapet avant de tout faire foirer.

Sérieux, Klathu, ferme-là.


Klathu dit :
Bon, bon, ok, pas la peine d'être si méchant ! Tu veux plus de moi ? Bah j'ai qu'à retourner lire un livre, c'est plus instructif que toutes vos conneries, là !


*** Le mou s'en alla bouder dans son coin, un recueil de Talo Numina entre les dents. ***


*** Hirvane, quant à lui, croisa les doigts. ***

Bon bien sûr, elle fera obligatoirement une remarque sur mon état lamentable de tout à l'heure...

 
Oda Nobunaga

Le Luang 27 Dasawar 1510 à 22h18

 
Eh bien pour ma part messieurs, souris-je, je vais aller attendre dans cette pièce. Si le Semeur lui-même m'utilise, ça doit être sacrément cosy, je veux pas manquer ça.

Enfin, c'est aussi en parti parce qu'à la base je ne devais pas être là, alors autant ne pas lui mettre la puce à l'oreille directement.


*** Fort heureusement grâce à la Symbiose je pourrais toujours communiquer avec eux en temps réel. Ah ! la technologie, décidément. ***



-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Matal 28 Dasawar 1510 à 12h11

 
*** L’intendant venait de partir chercher Aziadée, laissant les poussiéreux qui l’avait accompagné dans la pièce. Fenrir observa celle-ci avec attention, puis s’installa dans un fauteuil.

Il pouvait sentir le stresse monter dans ses veines… Sensation qu’il n’appréciait guère. Il prit donc une minute à faire des exercices de respiration pour contrôler tout ceci. Il ne lui restait plus qu’à attendre l’arrivée de la favorite. Il avait été désigné pour l’interroger, se cacher dans la pièce adjacente lui était donc par défaut refusé… Il vit alors Oda s’y réfugier, et se demanda ce que cela pouvait lui apporter ? Après tout, Aziadée devait probablement connaître son existence…

Les minutes passèrent puis la porte s’ouvrit laissant apparaître la Favorite et sa question à l’intendant. Le Chevaucheur se leva puis avança vers celle-ci. ***


« Om’shir riemta,
L’affaire que ne peut régler riemto Almarick sans vous et une affaire pour laquelle nous nécessitons votre présence.
Mais avant tout cela, permettez moi de nous présenter :
Je me nomme Fenrir, et suis Chevaucheur.
»


*** Puis indiquant de sa main l’apprenti à ses côtés. ***


« Et voici Hirvane Tuek, apprenti Chevaucheur.

Nous avons été mandaté par le Semeur des vents pour enquêter sur une affaire ayant eu lieu en cette demeure et pendant les festivités actuelles. Des éléments nous laisse penser que vous pourriez avoir été témoins de faits pouvant être rataché à notre affaire.
»


*** Fenrir présente cette fois le fauteuil qui fait face à celui duquel il s’est levé. ***


« Mais avant toutes choses, je vous propose de vous installer confortablement. »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Yanath Gorn

Le Matal 28 Dasawar 1510 à 15h42

 
Au fait j'ai oublié de vous demander ma chère Ariadne, à quelles facultés faites vous allusion ?

 
Aziadee

Le Matal 28 Dasawar 1510 à 15h52

 
La jeune femme marque un instant d'arrêt et en profite pour lisser d'un geste délicat sa robe. Elle écoute calmement Fenrir et parcoure du regard la pièce, ne cachant pas une certaine curiosité.

Les deux poussiéreux peuvent voir qu'elle s'attarde un instant sur le panneau dissimulé par lequel Oda est entré dans la seconde pièce. Toutefois, la belle tydale n'étant pas symbiosé, elle n'a à priori aucun moyen de savoir si quelqu'un se trouve actuellement dans la pièce.

Parfaitement calme, elle répond à Almarick sans détacher ses yeux des deux symbiosés. Son regard s'attarde un instant sur Hirvane à qui elle adresse un sourire tendre presque complice.

Je vous remercie Intendant, vous pouvez nous laisser, nous sommes entre amis.

Il n'en faut pas plus à Almarick pour quitter la pièce en saluant une dernière fois les personnes présentes.
Au claquement de la porte elle reprend en direction de Fenrir.


Vous êtes fort aimable chevaucheur.

Toutefois avant que vous ne m'expliquez en détail la raison de ma présence ici, il me faut vous prévenir que cette pièce est équipée d'une antichambre dans laquelle peuvent se placer des personnes désireuses d'écouter notre discussion.


Souriante elle continue.

Peut être devrions nous vérifier cette dernière avant d'entrer dans le vif du sujet, surtout si l'affaire vous a été confié par notre nêrhe ?


 
Hirvane Tuek

Le Matal 28 Dasawar 1510 à 20h48

 
L'entrée en matière était rude. Oda devait serrer les dents à l'intérieur de cette petite pièce exiguë, d'où il n'y avait pas d'issue. Dame Aziadée ne serait pas très contente de le découvrir ici, écoutant à son insu l'interrogatoire.

Derynn d'être venue, Madame. L'intendant, très prévenant, nous a en effet montré cette pièce avant de venir vous chercher.

Hirvane tenta de rester le plus sincère possible. Malgré tout, Il était en train de mentir. Sa carte maîtresse était l'apparente honnêteté qu'il inspirait d'habitude à son entourage.

Ne perdons pas de temps. C'est déjà... très pénible de vous gâcher un peu la soirée. J'espère que dans quelques minutes à peine, vous pourrez retourner en bas la poursuivre.

*** Klathu était quand même plus fort à ce jeu là.

Ce regard...

Combien de temps le tydale pourrait-il masquer son trouble ? ***


Nêrhe, je vous prie... ?

 
Fenrir

Le Merakih 29 Dasawar 1510 à 13h40

 
*** Comme il s’y attendait, la Favorite avait parfaitement connaissance de la pièce adjacente. Et forcément, il eut fallu que le Muet aille s’y cacher… Voilà qui promettait…

Fenrir envoya un rapide et succinct message télépathique à Oda. ***


Prépares toi à sortir et écoutes bien ce que je vais lui dire.

*** Fenrir avait conserver tout au long de la courte conservation, une expression neutre sans même montrer de la surprise face à la demande de la Favorite. Le chevaucheur prit la parole à la suite d’Hirvane. ***


« Comme vient de vous l’énoncer Hirvane, riemto Almarik nous en a fait part en nous conduisant ici. J’avoue que je ne vois personnellement aucune utilité à une telle pièce. Mais je suppose que les raisons de nêrhe doivent être fondées… »


*** Puis indiquant la direction de la pièce avec détachement. ***


« Et bien suivait moi. Cela me permettra de vous présenter la dernière personne qui nous accompagnera durant notre entretient. »


*** Fenrir prit alors la direction de la porte de la pièce. Puis tout en marchant, continua sur sa lancée. ***


« Figurez-vous, que notre affaire met en jeu un accessoire un peu particulier : il s’agit ni plus ni moins que d’une cape ou un vêtement de la sorte, permettant à un individu de se rendre pratiquement invisible… Outil d’un espion ou d’un assassin si vous voulez mon humble avis… »


*** Fenrir arriva pratiquement à la porte, prêt à ouvrir celle-ci. Celui-ci avait préféré jouer tout simplement franc jeu sans même chercher à cacher la présence du muet. Tout au plus raconta-t-il un élément de l’enquête pouvant permettre à Oda de justifier sa présence dans l’antichambre. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 29 Dasawar 1510 à 14h11

 
*** Oh la sa... crée maline.

Elle était vive d'esprit, la Favorite, pour sûr.

Après un rapide tour de la pièce, je constatais que la porte qui m'aurait permis de sortir était verrouillée. Alors bien sûr, puisqu'à la base j'avais eu en tête de m'infiltrer dans la fête, j'avais amené mon attirail pour les portes récalcitrantes, mais rouillé comme je l'étais, le risque était trop grand.
J'aurais ensuite difficilement pu me camoufler dans la petite pièce. Non, Hirvane et Fenrir l'avaient joué fine, et je voyais où ils voulaient en venir, c'était la meilleure solution du moment.

Toutefois, si elle était dans le coup, Aziadée, et si je devais me présenter comme agent de la Justice, il était évident qu'elle allait avoir la puce à l'oreille, ce qui complexifierait la suite. D'autant que la dernière phrase du Chevaucheur-senior venait de l'alarmer si d'aventure elle était complice. ***


Je suis complètement convaincu que la pièce est vide, c'est bon, dis-je en ouvrant la porte.
Favorite Aziadée, c'est un plaisir, et joyeux anniversaire, achevais-je en attendant de voir ce que Fenrir avait prévu de dire.




-Oda Nobunaga-

 
Aziadee

Le Merakih 29 Dasawar 1510 à 17h21

 
Si la tydale perçoit le malaise et le sauvetage in extrémiste de la situation que les trois symbiosés mettent en place, elle n’en laisse rien paraitre.

Toujours aussi souriante, elle fait un petit signe de tête à Hirvane comme pour lui signifier qu’elle comprend parfaitement la situation et ne lui en veut guère de devoir rater une partie de sa fête.

Puis elle se concentre sur Fenrir qui semble visiblement mener les discussions.

Les dernières paroles du chevaucheur semblent la plonger dans une certaine perplexité. C’est donc une mine plus soucieuse mais toujours aussi séduisante que découvre Oda quand il fait une entrée dans la pièce digne de la troupe à Kvethan.

La poussiéreuse examine le nouvel arrivant quelques instants, cherchant visiblement à comprendre à qui elle a affaire. Elle s’attarde sur son mou qui volète à quelques mètres ainsi que son visage et se contente d’un salue silencieux en guise de réponse.

Un instant passe, pendant que la jeune femme retourne s’assoir dans l’un fauteuils de la pièce. C’est d’une voix chaude et sensuelle mais à présent totalement dénué de joie et d’amusement qu’elle s’adresse alors à Fenrir.

Un de vos hommes je suppose ?

Interrogeant alors les trois symbiosés du regard elle continue.

Riemtos, j’avoue que je suis un peu perdue.Qu’attendez-vous de moi, qui ne puis pas attendre la fin de la soirée ?

 
Nyrndî

Le Merakih 29 Dasawar 1510 à 19h48

 
Le serviteur l’avais guidé sans difficulté jusqu'à la favorite. A présent… Nynrdî n’avait plu sgrand chose a faire. Elle semblait en grande conversation avec un petit bout de Nelda qui lui avait donné, fut un temps, des cours de musique.

Quelques courtisant avec elle ? Oui. Bon. Soit. Rien de grave… Il doit être possible de se glisser dans la conversation sans trop de mal… Sauf si…

Sauf si quelqu’un débarquait avant.

Là encore ça aurait pu passer… Quelques secondes a attendre puis elle pouvait s’approcher a son tour… Rien de compliqué. Sauf si…

Sauf si la favorite s’esquivait.

Nyrndî inclina légèrement la tête pour lui signifier qu’elle avait entendu ses paroles et se dirigea vers Nola…

- Salut a toi… La soirée est agréable ? Oserais-je te demander ce que tu as pensé de ma petite prestation ?

Après tout… Nola t’as enseigné un certain nombre de bases en terme de musique… Et écouter ses critiques ne peut s’avérer que constructif.



 
Fenrir

Le Vayang 31 Dasawar 1510 à 17h46

 
*** Fenrir avait retiré juste à temps sa main alors qu’Oda sortait. Pris de curiosité, le Nelda jeta un coup d’œil dans la pièce. Puis, celui-ci vint s’installer dans le fauteuil en face de celui occupé par la favorite. ***


« Ce “gentleman” ici présent ce nomme Oda Nobunaga, il officie en tant que Muet. »


*** Fenrir avait légèrement appuyé le mot « gentleman » en désignant Oda. ***


« Pour en revenir à notre affaire et la raison de votre présence ici, et bien, si je vous ai parlé de cette artéfact permettant à un individu le portant de se rendre pratiquement invisible, c’est parce qu’un individu l’utilisant est entré puis sorti de cette demeure y laissant deux cadavres, voir presque trois en comptant que notre Muet ici présent a failli y passer aussi…
Quant à votre présence en ce lieux, nous avons découvert que vous auriez pu être témoins de faits pouvant aider à notre enquête.
»


*** Fenrir laissa quelques instant à la Tydale pour comprendre l’information. Puis, il reprit la parole. ***


« Aussi, puis-je vous demander vos activités de cette journée ? Cela nous permettra de nous fixer sur les points pouvant nous aider dans notre enquête. »


*** Fenrir avait délibérément demandé l’ensemble des activités de la Favorite sur la journée à la fois pour éviter de mettre la puce à l’oreille si besoin été, mais également pour confronter ses dires à ceux du garde qui aurait dû mourir sans sa chance. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Sukra 8 Jangur 1511 à 20h31

 
La jeune femme semble sincèrement épouvantée en entendant les explications de Fenrir. Elle acquiesce à plusieurs reprises et garde le silence quelques instants à la fin du discours, pour la première fois depuis le début de leur entretien elle semble ne pas être parfaitement maitresse d’elle-même, presque sous le choc.

Muet, je suis navré que nous ayons à nous rencontrer dans ces conditions…

Revenant à Fenrir.

Ce que vous venez de me dire chevaucheur est épouvantable ! Penser que des gens ont pu trouver la mort alors que nous fêtions avec la plus grande insouciance mon anniversaire semble impossible à croire.

Par la dame, je connais presque tout le personnel de notre manoir... Qui sont les victimes ?

La belle tydale prend quelques instants assise dans le fauteuil pour lisser sa robe puis reprend.

Bien sur vous pouvez compter sur ma collaboration même si je ne suis pas certaine de vous être d’une grande aide. Croyez bien que si j’avais noté quelques choses de suspect aujourd’hui j’en aurai informé le capitaine de notre garde.

En fait la journée fut fort calme, comme je savais que la soirée serait riche en émotion et qu’elle revêtait une importance particulière pour notre Nêrhe, je l'ai passé au calme à lire et à faire un peu de poésie. Cela me semble un peu futile d’en parler maintenant mais j’ai également souhaité écrire un poème pour celui qui fait battre mon cœur.


La jeune femme fait une nouvelle pause puis reprend.

Non sincèrement j’ai beau me repasser les évènements de ce jour, en tout cas ce dont je me souviens, je ne vois absolument pas ce que je pourrais vous dire.

Jetant un regard tour à tour à chacun des symbiosés elle continue.

Si vous me disiez ce qui vous fait dire que j’ai été témoins de quelques choses, alors peut être que cela me permettrait de me souvenir de quelques choses qui pourrait vous être utile ?


 
Hirvane Tuek

Le Luang 10 Jangur 1511 à 21h12

 
L'épisode du Muet avait quelque peu entamé le sourire radieux de la Favorite. Supposant qu'elle connaissait probablement l'existence de la pièce secrète, ils n'auraient jamais dû tenter le coup. Ce qui était fait ne pouvait être réparé, tant pis.

L'apprenti ne pouvait pas croire que la favorite feignait d'être sous le choc. Elle était assurément victime d'un complot ficelé dans les moindres détails. Un traître aura entrebâillé la fenêtre durant la journée, jouant de sa mine neutre pour tromper son monde. Du bout de ses doigts crochus, il aura tracé à la plume le mot "vent".

Tout ce qui importait était de faire la vérité sur l'affaire. En restant dans le droit chemin de la Vérité, la lumière se ferait d'elle même. La naïveté d'Hirvane le conduisait à ne pas tendre de piège à la ravissante favorite. Ce qui n'était pas plus mal vu qu'ils devaient mener cet interrogatoire en prenant des gants de velours.


*** Seuls Oda et Fenrir seraient capables de piéger la favorite. ***

*** Hirvane ne le pouvait pas. ***

*** Il pouvait seulement "oublier" certains détails pour l'inviter à se livrer. ***


A vrai dire, l'individu est entré sans effraction.

Les moyens déployés pour le faire entrer en toute discrétion étaient remarquables. La fenêtre avait été ouverte. Quelqu'un lui avait laissé un code camouflé sur le bureau de la favorite : le mot "vent". Le vol d'un collier par trois individus grotesques avait été provoqué pour détourner l'attention des gardes. Telle était la conviction d'Hirvane. L'assassin lui-même ne devait pas être né de la dernière pluie...

Nous n'avons pas identifié ses motivations... Toutes les traces de son passage auraient été entièrement effacées si le Muet ne l'avait pas interrompu dans sa basse besogne. C'est pour cela que vous n'avez sûrement rien vu de suspect, Madame.

*** Pause. Il ferme les yeux. ***

Tout d'abord, souvenez-vous des personnes que vous avez vues hier. Vous étiez donc assise à votre bureau en train de composer quelque poème. Un garde par exemple nous a dit vous y avoir vu. C'est important que vous nous disiez... qui aurait pu voir quoi dans les parages à cet instant de la journée...

*** Il rouvre les yeux. Il essaie d'apaiser la favorite. ***

*** Difficile. ***

Le parcours de l'assassin est assez atypique. Y a-t-il souvent du monde dans le bureau qui jouxte le vôtre ? Y allez-vous parfois ? En fait, qu'est-ce que ce bureau ?

Vous pouvez juste lire ce sujet...