Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
[important]
Détails
Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
286 messages postés
Dernier message
Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
Voir
 
Fenrir

Le Julung 13 Jangur 1511 à 23h03

 
*** Fenrir s'apprêtait à répondre à la Favorite lorsque Hirvane ouvrit la marche. Cela surprit quelques instant le Nelda, mais se celui-ci contenta d'écouter, puis lorsque celui-ci eu terminé, prit à son tour la parole. Certaines des remarques de l'Apprenti l'avait fait tiquer par leur manque de véracité, mais rien de bien important non plus. ***


« Avant toute chose, je tiens à vous 'rassurer' un peu : seul un membre du personnel de ce palais fut tuer. Il s'agissait du garde qui surveillait l'étage dans lequel nous avons ouïe dire que vous avez composé quelques poèmes. C'est l'un de ses collèges avec lequel il jouait parfois au dés qui nous en a fait part. »


*** Jusqu'ici, Fenri s'était arrangé pour que sa phrase laisse l'ambiguïté quant au garde véritablement mort. Celui qui surveillait habituellement l'étage ? Ou celui qui l'avait remplacé ? ***


« Quant à la deuxième victime, il s'agit d'un voleur s'étant fait passer pour un membre du personnel. Celui-ci était semble-t-il venu, avec deux de ses amis, pour voler un cadeau qui vous était destiner. Je pense que vous pouvez d'ailleurs remercier Oda pour sa bravoure, car c'est lui qui a déjoué leur plan. Et c'est dans sa vaine tentative de fuite qu'il se retrouva nez à nez avec notre meurtrier dans le bureau du Semeur. Oda se fit avoir peu après. »


*** Fenrir s'arrêta quelques instant pour laisser l'information être digéré, puis il reprit. ***


« Peut-être ce meurtrier était-il venu assassiner nêrhe Yanath Gorn... Quoiqu'il en soit, nous espérons que vous puissiez nous aider à comprendre comment celui-ci à pu entrer, et par là même peut-être trouver un piste pour nous y mener.

Comme vous l'a dit Hirvane, il est assez normale que vous ne voyez pas d'élément qui puisse nous aider. Il s'agit probablement d'un détail au premier abord anodin, mais qui avec les éléments de cette soirée puisse se montrer sous un autre jour. Puis-je vous suggérez une reconstitution d'une partie de votre journée ? Je suis sûr que cela vous aidera à vous en remémorez les détails.
»


*** Fenrir avait délibérément laissé entendre que le meurtrier en avait peut-être après le Semeur. Peut-être cela allait-il révéler une facette d'Aziadee ? De la même façon, le Chevaucheur avait avancé l'un de ses pions espérant inciter la Favorite à une reconstitution. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Luang 17 Jangur 1511 à 00h53

 
Un observateur attentif peut voir que le comportement d’Aziadée semble légèrement se modifier au moment où Hirvane évoque le garde et le bureau. La jeune femme semble alors réfléchir intensément.

Est elle désireuse de comprendre en quoi elle peut aider les poussiéreux ou alors est-ce autre chose ?

Gardant un silence attentif, elle écoute donc les deux poussiéreux poser leurs questions sans intervenir se contentant d’acquiescer à plusieurs reprises de la tête.

Enfin après quelques secondes d’un silence lourd et pesant, elle se décide enfin à répondre.

Je ne suis pas certain de parfaitement vous suivre. Visiblement vous ne voulez pas m’orienter afin que cela n’influence pas mes réponses, ce que je peux comprendre, mais du coup j’ai un peu du mal à m’y retrouver…

L’histoire du bureau par exemple me laisse fort confuse car je ne vois pas à quel garde vous faites allusion ?

Donc si je résume mes activités de la journée, je suis allé dans les étages du palais m’isoler dans un salon qui n’est guère utilisé, c’est là que j’ai composé quelques poèmes. J'étais seul à ce moment là.

Peut être ai-je croisé quelques personnes à ce moment là mais j’avoue que je ne m’en souviens plus très clairement. Vers midi, le suis redescendu dans mes appartements pour essayer plusieurs robes en vue du bal.


La jeune femme se mort la lèvre inférieure, elle semble gênée.

Que tout ceci peut paraitre futile quand il se déroule des évènements tels que ceux que vous me décrivez…
En tout cas, j’ai fais ces essayages avec mes femmes de chambres.

Enfin, j’ai passé le reste de l’après midi à gérer les derniers détails de la soirée avec nombres de serviteurs.

Je vais surement vous décevoir mais à aucun moment je n’ai remarqué quelques choses de suspect durant cette journée…


 
Fenrir

Le Merakih 19 Jangur 1511 à 21h43

 
Étrange... Pensa le Nelda. Alors que Hirvane parlait, il avait cru remarquer un léger changement dans la posture de la Favorite, mais n'y avait guère prêté attention. Mais maintenant qu'elle ne semblait guère désireuse de faire une reconstitution, cela lui revint en mémoire. Il y avait également cette histoire de salon et de bureau. Dans ses souvenirs, Fenrir voyait très clairement un "bureau de travail". En générale, cela ne se trouve pas dans un salon. Enfin, elle prétendait ne pas avoir rencontré de garde... Peu importe comment le Chevaucheur retournait l'information, il y avait visiblement un problème... La jeune tydale leur mentait-elle ? Ou les informations du garde étaient-elles inexactes ?

*** Fenrir releva les sourcilles lui donnant une certaine candeur dans le regard et laissa s'écouler les secondes tout en interrogeant mentalement ses collègues. ***


Nous voici face à notre première difficulté... Riemta Aziadee ne semble guère désireuse de nous accompagner pour une reconstitution, et sa version ne concorde pas exactement avec celle dont nous disposons... Des suggestions ?

*** Puis le Chevaucheur prit la parole. ***


« Vous m'excuserez, mais... Je suis surpris. Votre version diffère de celle que nous avions entendu... Nous voilà bien mal lotis je vous l'avoue. Auriez-vous une suggestion ? »


*** Fenrir n'avait même pas à feindre d'être troublé. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Matal 25 Jangur 1511 à 23h53

 
Difficile de savoir ce que la jeune femme pense à l’instant présent. En personnage rompue aux jeux de cour, elle ne laisse plus guère paraitre ses émotions. S’il y a bien eu un moment de stress quelques instants plutôt, il semble bel et bien terminé.

Ecoutez chevaucheur, je suis navré si ce que je viens de vous raconter ne vous convient pas mais vu que je ne sais pas en quoi ma version diffère de celle que l’on vous a donné, j’ai du mal à savoir s’il s’agit d’une erreur, d’un oubli ou d’une autre personne qui vous a délibérément menti ?

Je pense vous avoir relaté ma journée telle que je me la remémore. Reconnaissez que j’ai eu beaucoup de choses à faire aujourd’hui donc si votre question concerne un moment spécifique de la journée, je crains qu’il ne faille que vous m’aidiez plus précisément à situer ce qui vous intéresse ?


La jeune femme se tait un instant regardant tour à tour les trois individus, puis reprend.

Riemto Hirvane, tout à l’heure semble avoir fait allusion à ma matinée et au moment au cours duquel je me suis isolé pour écrire. Est-ce bien ce qui vous intéresse ?

Dîtes moi ce que l’on vous a dit et je vous dirais si je confirme ou pas votre version, je pense que nous gagnerons tous ainsi beaucoup de temps et je pourrais plus rapidement rejoindre notre Nerhe pour m’assurer qu’il va bien et que cette affaire ne l’a pas trop bouleversé.


 
Hirvane Tuek

Le Dhiwara 30 Jangur 1511 à 23h08

 
Hirvane ne remarqua absolument rien de perturbant chez Aziadée lorsqu'il parla du garde. Il n'était pas assez attentif pour percevoir un tel changement. Il nota cependant qu'elle ne se souvenait plus qu'un garde lui avait parlé dans la journée. Quoi de plus normal après tout ? Mais nêrhe Fenrir n'était pas naïf lui...

*** Mentalement : ***

Bah euh nêrhe Fenrir je n'sais pas, on dirait qu'elle se souvient plus du garde. Après le reste m'a l'air bon... Ma suggestion c'est de lui en toucher un p'tit mot.

L'apprenti maîtrisait de moins en moins la situation. Il était gêné de retenir aussi longtemps la favorite alors qu'il lui avait promis que ça serait rapide. Il baissait le regard fréquemment et ne savait plus quoi faire de ses mains, qu'il tortillait vaguement sans y réfléchir.

Dame Aziadée, Derynn d'avoir décrit votre journée. Je pense que mon nêrhe Fenrir parlait du garde que nous avons interrogé tout à l'heure, et qui dit vous avoir brièvement parlé ce matin-là, avant que vous n'alliez écrire dans le bureau. Ce n'est pas très grave si vous vous ne vous en souvenez plus. Enfin pt'être que si je vous donne son nom... il s'appelle euh...

*** Mince. ***


Il avait un doute. Il savait qu'il y avait Karl et Lucian. Mais l'un des deux avait échangé sa place avec l'autre entre temps. Alors ce devait être Lucian ! Qui était... mort... ou vivant ? Celui qui était vivant avait donc parlé avec la Favorite, puisqu'il l'avait aussi avoué à Fenrir après que l'autre soit mort. A moins que ce ne soit l'inverse et que le vivant avait parlé du mort ? Karl alors ?

Euh bah... j'crois qu'il s'appelait... euh... enfin j'suis déjà sûr qu'il y avait ces deux gardes, Karl et Lucian et que... bah l'un a joué sa place au dès... pis l'un est mort et l'autre est vivant. Et c'est l'autre qui nous a dis ça. Euuuuh nêrhe vous vous souvenez du nom du gars là ?

*** L'apprenti était tout rouge et en sueur ! ***


Nêrheeeee ?

Klathu dit :
Pauvre tâche.


 
Fenrir

Le Merakih 2 Fambir 1511 à 14h53

 
*** La Favorite avait repris en main son "paraître" et ne laissait guère plus rien transparaître de ses émotions. Il n'en fallait pas plus pour convaincre Fenrir que celle-ci avait quelque chose à cacher.

A la question de celle-ci, Hirvane tenta de répondre, mais, stressé par la situation, s'embrouilla lui même et demanda de l'aide. Fenrir prit donc la parole à la suite de l'apprenti. Comme Hirvane avait tenté de levé l'ambiguïté concernant le garde réellement mort, il fallait au Chevaucheur poursuivre sur cette lancée. ***


« Et bien, il est vrai que cela manque de clarté. Je vous pris de nous en excuser. Donc pour compléter les propos d'Hirvane, sachez que votre version diffère de celle que nous avons entendu de la part d'un garde nommé "Lucian", un ami de "Karl", le garde qui s'est fait assassiné dans la soirée. Celui-ci affirme vous avoir vu dans la matinée à son étage et affirme que vous lui avez expressément demandé de ne pas être dérangé alors que vous veniez vous y isoler pour écrire un poème. »


*** Fenrir s'interrompit quelques secondes avant de reprendre un air désolé sur le museau. ***


« Quand je pense que Lucian aurait dû mourir à la place de Karl s'il n'avait pas joué au dés avec et gagné... Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres... »


« Quoiqu'il en soit, vous serait-il possible de nous conduire au salon dont vous nous avez parlé ? Simple formalité de vérification pour nous, et une chance pour vous de vous remémorez peut-être quelques éléments pouvant aider à notre enquête. »


*** L'expression du Nelda semblait plus glacial dorénavant. ***


HRP : Je remarque que nous savons absolument pas à quel étage le garde s'est fait assassiné et le criminelle est entré puis sorti. Nous savons juste que c'est dans "l'un des étages supérieur" à celui où le voleur c'est fait assassiner dans le bureau du semeur (étage 1). Ca devient difficile de le désigner sans le qualifier spécifiquement. ^^

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Luang 7 Fambir 1511 à 19h36

 
La jeune femme adresse un tendre sourire à Hirvane dont la maladresse semble la toucher. Puis concentrée écoute à nouveau Fenrir continuer l'interrogatoire. Elle attend calmement la fin de l’intervention du chevaucheur pour répondre tout en entamant un mouvement pour se lever.

Effectivement ce garde semble avoir eu beaucoup de chance… pour le malheur de son pauvre collègue quand on y pense...


Interrogeant les enquêteurs.

Je suppose que vous avez vérifié sa version des choses avant de venir me questionner ?

Je ne suis pas une experte, mais j’ai tendance à penser que les plus incroyables coïncidences n’en sont jamais vraiment. Avez-vous envisagé que votre joueur soit impliqué dans cette triste affaire ?


Sur ces paroles la jeune femme se dirige vers la porte.

Mais peut être qu’une fois que je vous aurai montré l’endroit en question vous aurez votre réponse.

Sur ces paroles, la jeune femme prend la tête du groupe et commence à les guider dans les étages.
Le palais dans lequel est donné la soirée était la seconde résidence du semeur, la demeure principale étant jusqu’il y a peu Zarlif...

N’ayant pas de résident à plein temps, le palais qui comporte 4 étages et des combles n’est jusqu’à maintenant occupé que dans ses 3 premiers étages… Nul-doute qu’avec l’afflux de nouveaux serviteurs, les choses changeront rapidement.

Les enquêteurs passent par un escalier de service où quelques serviteurs leur jettent un regard interrogateur quand ils les aperçoivent en compagnie de la favorite. La jeune femme les amène effectivement jusqu’au quatrième étage, seul endroit véritablement inoccupé et lieu du meurtre du garde.

Elle se dirige dans les couloirs et se rapproche du lieu du meurtre, mais avant d’arriver dans le couloir précis menant aux deux pièces incriminées, elle s’arrête devant plusieurs portes et commence à essayer d’en actionner plusieurs.

La première est fermée à clef.

C’est par ici… Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne viens pas si souvent à l’étage et jusqu’à maintenant nous vivions principalement à Zarlif...

Ce matin ce fut un peu le même manège.


Elle essaye la seconde porte qui s’ouvre sur une chambre dont tous les meubles sont couverts de draps pour les protéger de la poussière.

Non ce n’est pas là non plus. dit elle fort naturellement.

La jeune femme ouvre une troisième porte du couloir et reprend en souriant.

Ha c’est ici… excusez mon indécision mais il y a un grand nombre de pièces dans cette aile du bâtiment.

La jeune femme pénètre dans un petit salon visiblement laissé à l’abandon depuis quelques temps. Les volés sont fermés et la pièce sent un peu le renfermé.

Les meubles ne sont pas couverts de draps (comme la salle utilisée par le criminel pour entrer et sortir ainsi que la pièce attenante), il y a trois fauteuils prêts d’une cheminée qui n’a pas été utilisée depuis longtemps. On trouve également dans la pièce, un bureau qui peut servir à écrire assez similaire à celui sur lequel fut découvert le matériel d’écriture. Toutefois celui-ci est vierge de tout matériel d'écriture.

Voilà, nous y sommes, avez-vous des questions particulières ?


 
Fenrir

Le Matal 8 Fambir 1511 à 23h17

 
*** Fenrir s'abstint de répondre alors que la Favorite suggérait une possible implication du garde dans l'affaire. Néanmoins, l'idée trotta dans la tête de celui-ci alors qu'il suivait celle-ci en compagnie d'Oda et d'Hirvane. Il lui fallait avouer qu'en l'état des "preuves" et informations, tout semblait indiquer que la Favorite était impliqué, mais que ce n'était pas parce que tout la désignait qu'il ne fallait explorer d'autres pistes.

Cet enchaînement de pensées donna finalement lieu à un court message télépathique à ses compagnons d'enquête. ***


Et bien, en soit, dame Aziadee n'a pas tord. Rien ne nous empêche d'envisager l'implication du garde Lucian. Mais elle oublie de préciser qu'il existe trois explications quant à l'incohérence des témoignages :
- L'un des deux ment.
- Les deux mentent.
- Les deux disent la vérité.
Pour ce qui est de la troisième option, il faudrait envisager qu'une tierce personne aie réussi à se faire passer pour la Favorite...

Quoiqu'il en soit, ouvrons l'œil et les oreilles et tentons de démêler tout ça...


« Fenrir observa le manège de la Tydale alors qu'elle semblait chercher la pièce dans laquelle elle aurait écrit son poème. Puis alors qu'il entrait dans la pièce désigné par celle-ci, celui-ci remarqua l'absence de matérielle nécessaire à l'écriture. Comment aurait-elle pu écrire quoique ce soit ici ?

Néanmoins, le Nelda ne se laissa pas perturber et commença à analyser la pièce plus en détail. Visiblement, l'absence de drap sur les meubles indiquait que ce "salon" avait probablement était utilisé. Mais l'odeur de la pièce n'indiquait pour autant pas une utilisation récente car il doutait qu'Aziadee eusse accepté de travailler dans une pièce qui sentait ainsi le renfermé...

Le Chevaucheur hésita quelques instant à faire les réflexions qui s'imposaient à lui, mais s'en abstint et décida à la place de passer la pièce au peigne fin de ses sens. Peut-être des marques dans la poussières ? Peut-être une tache sur le coin d'un meuble ? Il ne savait que chercher, mais cela commençait à devenir une habitude avec toute cette affaire... »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Matal 15 Fambir 1511 à 10h49

 
Difficile affaire que celle dans laquelle le chevaucheur se retrouve embringué. Il se souviendra à priori longtemps de l’anniversaire d’Aziadée …

Méthodiquement il commence donc à fouiller la pièce, à la recherche d’indices.

Un long moment passe, et il doit bien se rendre à l’évidence, rien ne permet de dire qu’Aziadée est passée dans cette pièce précédemment, pire il aurait même tendance à dire qu’elle n’y est jamais passée.
Il ne trouve aucun matériel d’écriture, la cheminée n’a pas été allumée depuis longtemps, la pièce sent effectivement le renfermé, bref rien…

Quand à la jeune femme que les poussiéreux ne peuvent s’empêcher de surveiller du coin de l’œil, elle a repris ce masque imperturbable qu’elle revêt avec tant de facilité à l’occasion et semble attendre la suite des évènements.



 
Hirvane Tuek

Le Matal 15 Fambir 1511 à 13h39

 
L'apprenti suivit son maître et la favorite dans les méandres du nouveau palais. On entendait les rires des invités jusqu'aux plus hauts étages, même si ce n'était qu'un mince filet d'eau riante qui ruisselait le long des murs. Ils passèrent devant plusieurs pièces avant d'arriver dans le présumé bureau d'écriture. Il y avait un contraste poignant entre l'abandon du haut et les festivités du bas.

A ce moment, Hirvane ressentit que quelque chose clochait. Il restait fermement convaincu de l'innocence de la favorite mais quelque chose clochait. L'entretien avait dû l'éprouver au point qu'elle désigne une pièce au hasard, sans trop savoir, pour en finir. Quelle honte qu'ils dussent la faire souffrir à ce point...


*** Il lui dit innocemment : ***

C'est peut-être la pièce suivante ? Celle-ci a l'air vide...

*** Il avait l'air un peu peiné ; presque triste. ***


 
Fenrir

Le Dhiwara 20 Fambir 1511 à 10h28

 
*** Fenrir ne découvrit rien de particulier. Décidément, absolument rien n'indiquait la présence de la jeune Tydale en ce lieu au cour de la journée. Mais le premier à en faire la remarque ne fut pas le Nelda, mais sont apprenti.

Du coin de l'œil, Fenrir chercha le regard d'Oda pour voir s'il en été arrivait à la même conclusion qu'Hirvane et lui même. Le Muet était probablement bien plus habitué à ce genre de travail que les Chevaucheurs, et si quelque chose avait à la vigilance des deux Poussiéreux, Oda pourrait bien être celui qui le remarquera.

Fenrir parla à la suite de l'Apprenti. ***


Riemta Aziadee, je me permets d'appuyer les propos d'Hirvane. Comme vous l'avez dit vous même, cet étage contient de nombreuses pièces. Pour ma part, je vous image très mal venir travailler dans celle-ci... Sans aérer cette pièce pour balayer cette odeur de renfermé et sans allumer la cheminé pour vous réchauffer.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Dhiwara 20 Fambir 1511 à 19h31

 
Pendant un court moment une expression d’agacement ? colère ? passe sur le visage de la jeune femme.
L’instant passe, le masque se recompose et c’est d’une voix froide, qu’elle répond aux deux poussiéreux.


Excusez-moi Riemtos mais j’avoue que la façon dont vous me questionnez, commence passablement à m’énerver. Je suis désolé si la pièce dans laquelle je me suis isolé ce matin ne semble pas correspondre à ce que vous attendiez pour une personne comme moi !

La prochaine fois je m’arrangerai pour vous trouver une pièce plus en accord avec la vision que vous vous faites de moi, pleine de pétales de fleurs et de coussins moelleux.

Parce que je suis l‘aimée de notre Nêrhe, imaginez vous que je ne sache rien faire sans avoir accès à tous les conforts, que je ne peux pas me coiffer seul le matin ?

Comprenez moi bien, je ne pourrai jamais rendre à mon aimé tout le bonheur dont il me couvre et les largesses qu’il m’accorde et vous dire que c’est désagréable serait insulter votre intelligence. Mais je suis navré de vous décevoir

Riemtos, j’ai eu une vie avant que nous nous rencontrions et je sais me contenter d’une pièce comme celle-ci quand je désire m’isoler.

Pour tout vous dire cette odeur de renfermé me rappelle des souvenirs de mon enfance, quand j’allais me cacher dans les combes de ma demeure familiale… Elle ne me gêne pas et étrangement est plutôt associé à des moments de joie et de tranquillité.

C’est comme si la pièce me disait qu’elle m’avait attendue, moi et rien que moi pendant de nombreuses années…

Mais bon, je ne suis pas sur que vous puissiez comprendre...

La jeune femme lisse sa robe d’un geste brusque et continue, il semble qu'une colère contenue fasse enfin surface.

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué je faisais partie des réfugiés de Zarlif tout comme nombre de poussiéreux et personne ne m’a vu pleurer sur la route de l’abandon de mes toilettes ou la température au moment de l’évacuation donc je vous avoue que je n’ai pas besoin d’allumer un feu à chaque fois que je pénètre dans une pièce.

Bref cessez de m’infantiliser Chevaucheur. Je ne suis pas en sucre et c’est pour cela que notre Nêrhe m’apprécie tant !

Donc la pièce ne vous plait pas, c’est dommage, mais c’est celle-ci dans laquelle j’étais ce matin.

Maintenant si vous voulez en savoir plus, vous allez me dire ce que vous me reprochez et pourquoi vous n’êtes pas en train de questionner ce fameux garde qui semble être la raison de ce piètre traitement plutôt que de continuer à me harceler, alors que je fais tout pour vous aider depuis le commencement !


 
Fenrir

Le Merakih 23 Fambir 1511 à 21h35

 
La réaction de la Favorite surprit le Chevaucheur. Celui-ci ne s'était absolument pas attendu à ce genre de scène. Il avait plutôt anticipé qu'elle admettrait s'être trompé de salle, une fois de plus, mais au lieu de cela elle la jouait énervé.

La surprise vis à vis de la réaction ne suffit cependant pas à distraire Fenrir d'analyser mécaniquement la "dite" réaction de colère. Une habitude qu'il avait d'observer les choses passivement, instinctivement et logiquement. Jouait-elle la comédie ? Ou son exaspération était-elle t-elle qu'elle le prétendait ?

Alors qu'elle acheva de parler, le Nelda ne pu s'empêcher de noter qu'elle n'avait guère pris en considération le fait qu'il n'y avait pas de matériel d'écriture dans la pièce. Il avait soigneusement évité de le faire remarquer afin d'éviter de griller toutes ses cartouches. Et l'occasion semblait se présenter à grand pas pour le faire remarquer à la Dame.


HRP : Jets 26, 27 et 28.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Matal 1 Marigar 1511 à 01h03

 
Alors que la favorite laisse exploser pour la première fois son exaspération, les trois symbiosés ne manquent pas d’observer avec attention le comportement de la jeune femme.

Excellente prestation… Mais hélas mensonge…

Voila la conclusion à laquelle arrive le muet en assistant à l’esclandre. D’un point de vue strictement professionnel l’enquêteur ne peut que saluer la performance, il a rarement vu pareille maîtrise. Mais quelques infimes détails, que seul un maître en physionomie tel que lui peut remarquer, ne laissent guère planer le doute.

De son avis d'expert la jeune femme a feint la scène.

De son coté, Fenrir arrive à la même conclusion d’une façon légèrement détournée. Sa respiration est trop calme, ses membres trop relâchés, bref plusieurs indices semblent démontrer qu’elle n’est absolument pas énervée… Des signaux physiques en total contradiction avec le ton qu’elle vient d’employer, au minimum cela ne peut qu’interpeller.


 
Oda Nobunaga

Le Matal 1 Marigar 1511 à 06h39

 
*** Elle était décidément très finaude, la Favorite. Du genre joli minois capable de vous rendre le plus redoutable des hommes aussi docile qu'une entrecôte.
Et pour arriver à pareil empire sur elle-même, elle avait dû s’entraîner pas mal ; suffisamment pour que ses coups de sang devienne aussi vrai que nature.

Si elle s'en sortait aussi bien dans l'intimité pour mimer le plaisir, c'est pour une sacré bête qu'il devait se prendre, le Yanath Gorn.

Alors bien sûr, dans le cas présent, ce mensonge éhonté ne présageait rien de bon, et certainement pas qu'elle était innocente.

Tandis que j'avais pris soin de paraître affecté par la colère d'Aziadee, avec la moue gênée, le regard qui cherche à se tirer ettutti quanti, je contactais mes deux compères : ***


J'imagine que je suis pas le seul à avoir vu la mystification, alors maintenant que diriez-vous d'en profiter ? Je parie qu'elle a jamais rencontré un seul cave qui lui ait résisté, alors pourquoi ne pas jouer le jeu et lui faire croire qu'on s'est laissés amadouer ?

Si on joue bien le coup, on peut y aller franc du collier et lui avouer qu'on l'a soupçonnée un temps mais que maintenant on a aucun doute sur son innocence, non ? J'mise cinquante Hyalins sur le fait que son point faible, c'est sa vanité. Si on l'astique assez, ce sera du tout cuit.

Alors, messieurs les enquêteurs ?



-Oda Nobunaga-

 
Hirvane Tuek

Le Matal 1 Marigar 1511 à 13h04

 
La favorite s'était emportée d'un coup. Si Oda et Fenrir avaient eu l'air de noter quelque chose, ce n'était pas le cas d'Hirvane qui prenait pour argent comptant la détresse tragique de l'actrice. Bien avant que ses maîtres aient pu lui expliquer quoi que ce soit, il rentra sa tête dans les épaules, prit un air très gêné. Ses yeux étaient ceux d'un enfant corrigé par môman parce qu'il avait fait une groooosse bêtise.

***

Mais ... mais .... mais ! Euh.....



S'il vous plaît... Ne l'prenez pas mal...

On nous a demandé d'enquêter... mais...

On est désolés...

On voulait pas vous rendre triste... Ne l'prenez pas mal...

***


 
Fenrir

Le Matal 1 Marigar 1511 à 21h44

 
Fenrir sentit une dissonance entre ce que la Favorite exprimait réellement au travers de son corps, et ce qu'elle semblait vouloir exprimer au travers de sa voix. Et il y avait une chose que Fenrir savait : le corps ne ment jamais...

Pour tout dire, Fenrir ne savait comment réagir à une telle situation. Devait-il jouer le jeu tel que la personne le désirait ? Il l'avait si souvent fait par le passer... Devait-il clairement exprimer ses doutes quant à la véracité des émotions exprimées ? Les rares fois où il l'avait fait, cela ne lui avait guère porté chance... Lorsqu'il était jeune, il trouvait étrange qu'il faille faire semblant de croire aux mensonges d'autrui. Il pensait que cela était un étrange jeu d'adultes. Aujourd'hui bien sûr il connaissait la vérité : les autres ne faisaient pas semblant.

Les propos d'Oda mirent un terme à la réflexion du Nelda alors qu'Hirvane était prêt à ramper jusqu'aux pieds de la Tydale pour s'excuser.


*** S'exprimant mentalement à ces deux compagnons. ***


Je constate que je ne suis pas le seul à douter de son manège... Cependant, je t'avouerais, Oda, que je ne sens guère à l'aise dans le genre de manœuvre que tu nous proposes... Pour ma part, j'aurais hésité entre le lui faire remarquer ou rester silencieux... Néanmoins, je suppose que tu dois avoir raison. Si tu t'en sens capable, je te propose de donner le tempo. Le mensonge m'étant particulièrement insupportable, je me contenterais de me taire.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 2 Marigar 1511 à 10h48

 
Ah, Dame Aziadée, soupirais-je en me levant du sofa.
Soyez sûre que ni Fenrir ni quiconque dans cette pièce n'a à coeur de vous infantiliser. Nous sommes même sûrs que pour évoluer dans le monde auquel vous appartenez désormais, il faut avoir un sacré cran et beaucoup d'autres qualités.

Je vais être honnête avec vous
, dis-je en reprenant mon souffle, vous faisiez pendant un temps partie de la liste des suspects.
Mais maintenant nous ne doutons plus de votre bonne foi, comme en atteste votre spontanéité. Comprenez bien que cela, porter nos soupçons sur l'entourage de la victime, nous l'avons fait car c'est la procédure habituelle.

Vous ne devez en aucun cas y voir quoi que ce soit de personnel
, achevais-je avec un franc sourire.

Maintenant, enchaînais-je, malicieux, pourquoi ne pas continuer à rendre cette soirée en votre honneur excitante et inoubliable ? Vous dites être reconnaissante envers Yanath Gorn, mais que jamais vous ne pourriez assez le remercier ?

Je vous propose justement de l'épater, et de lui montrer que votre amour pour lui se manifeste même alors que votre fête d'anniversaire bat son plein...

Que diriez-vous d'enfiler la casquette... "d'inspecteur honorifique de la police criminelle" ?


*** Et, aussi théâtralement que je le peux, me voilà en train de tendre la main à la Favorite. ***



-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Luang 7 Marigar 1511 à 22h56

 
« Assurément, la Tydale ne risquait pas de tomber dans ce grossier panneau. »
Du moins, c'est ce que ne pu s’empêcher de penser Fenrir alors qu’il entendait le Muet s’exprimer. Peu importe comment il retournait la situation, il faudrait que la Favorite soit encore pire que ne se l’imaginait Oda pour qu’elle tombe dans le piège…

Pendant quelques instants, Fenrir faillit laisser sa surprise s’exprimer face aux paroles du Tydale. Mais ne sachant comment réaqir à la situtation, pleurer ou rire, il ne fit qu’écarquiller des yeux.


*** Désabusé, le Chevaucheur ajoutant cependant une requête mentale à Oda. ***


… C’est une façon de faire… Quoiqu’il en soit, n’oublis pas d’essayer de nous avoir un exemplaire de son écriture manuscrite histoire de comparer celui-ci à notre bout de papier. Et puis, cela nous permettrait de pointer « malencontreusement » du doigt l’absence de matériels d’écriture dans la pièce…

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Merakih 9 Marigar 1511 à 00h53

 
La jeune femme regarde le muet d’un air incrédule, passant tour à tour de son visage à sa main tendue.

Les secondes s’égrainent et sans aucune théâtralité elle pose un superbe vent au Muet en ne répondant pas à son geste.

Pire elle reste figée et lui répond avec un mélange d’indignation et de mépris qui à minima semble parfaitement sincère.


Vous… vous plaisantez ?

Vous m’informez que des personnes viennent de mourir dans cette demeure, exécutées par un mystérieux meurtrier pendant mon anniversaire. Le muet de l’équilibre, le capitaine de notre garde, et qui sais je encore, n’ont pas réussi à l’appréhender et vous me proposez de devenir « INSPECTEUR HONORIFIQUE ?! ».

Si je ne connaissais pas aussi bien notre Nerhe, je dirais qu’il s’agit d’une blague de mauvais gout et que cette histoire a été inventée dans le but de me divertir !

Excusez-moi Muet, mais non je n’ai guère le gout aux enquêtes en ce moment. Et je doute d’avoir les qualités requises dans tous les cas.


Son regard passe alors sur Hirvane.

Cette mauvaise blague vous amuse t’elle ? Vous jouez le symbiosé éploré, et désignant Oda votre ami joue le type cynique que la mort amuse ?

Se tournant vers Fenrir.


Chevaucheur, en avez-vous fini avec cette mauvaise plaisanterie ?

Je dois encore retourner faire bonne mesure dans la grand salle par respect pour nos invités et mon aimé et je doute qu’il apprécie énormément la façon désinvolte dont on me propose maintenant de jouer les apprentis détectives.


Ne laissant que quelques instants aux symbiosés pour répondre, la jeune femme s’apprête visiblement à redescendre furieuse à la soirée.


Vous pouvez juste lire ce sujet...