Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
[important]
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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
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Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
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Hirvane Tuek

Le Merakih 9 Marigar 1511 à 08h42

 
L'apprenti, sidéré par les propos outranciers de son pote le Muet sur le titre d'inspecteur honorifique, était effondré à l'idée qu'ils aient pu gâcher la soirée de la favorite. Tout cela avait si bien commencé, pourquoi avait-il fallu qu'un drame se joue ce soir là ?

ça ne nous amuse pas de devoir vous interroger.

La mauvaise blague, c'est cet assassin qui s'est permis de semer le trouble dans cette maisonnée ! Nous avons accepté d'aider notre semeur parce qu'il nous l'a demandé, notre loyauté envers lui est sans faille. Nous avons éprouvé votre innocence jusqu'à vous mettre totalement hors de cause.

J'étais censé venir, rapporter de Jypska cette fresque pour célébrer la favorite de notre Semeur, repartir demain avec mon nêrhe pour défendre la ville d'Arameth, où si Dame veut nous ne mourrons pas.

Il n'y avait pas de drame au tableau, ni d'enquête, surtout pour des chevaucheurs dont la seule prétention est de transporter de simples missives à travers bois et forêts.


*** Désignant brièvement Oda. ***


Le Muet est un serviteur loyal de l'Equilibrium. Il est certain que sa seule intention était d'vous montrer qu'il était convaincu de votre innocence, au point de vous mettre du côté des enquêteurs. C'est comme ça que j'lai compris en tout cas, même s'il ne mesurait pas à quel point cette affaire vous a troublé.

Mes larmes son sincères, je n'avais pas besoin de ça avant de partir pour Arameth. Je voulais revoir ma faction avant d'y aller. Maintenant tout l'monde est triste. J'ai peur aussi, malgré mes 28 cycles de vies. Mais les pièces du puzzle retrouvent leur place une à une, à force d'efforts qui nous coûtent...


Il était impossible de dire à quel point Hirvane était sincère dans ses propos. Sûrement quelques phrases au moins avaient un peu trop tiré sur le registre pathétique. Pourtant on pouvait voir émerger une véritable peur du lendemain et une lassitude non feinte.

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 9 Marigar 1511 à 17h59

 
*** Comme pour manifester mon affection aux propos d'Hirvane, je mets une main sur l'épaule du Chevaucheur, tandis que de l'autre je sors un mouchoir pour m'éponger l'oeil. ***


Au moins quelqu'un qui comprend le pauvre type cynique que je suis.

*** L'innocence d'Aziadée fondait comme neige au soleil, et mon bon sens me criait qu'elle n'était pas normale. Il suffisait de raisonner !

Celle-là était dorlotée nuit et jour par une batterie de serviteurs ; enfermée dans une tour d'argent par le Semeur. Elle menait, certes, une vie dont rêvent toutes les gamines, mais sur la durée il lui manque un truc : l'aventure. L'excitation face au danger, face à l'incertitude... La planche de salut d'une vie où tout est déjà réglé !
Alors quand un meurtre se produit en un jour pareil, que trois gars lui proposent de mener l'enquête et de surprendre son bien-aimé, en même temps que de vivre un frisson inénarrable, la voilà qui refuse.

Elle pouvait être folle, mais c’eût été insulter Gorn, ou bien déjà rassasiée côté danger. Parce qu'après tout, ourdir un truc pareil, ça comble n'importe quelle faim d'aventure. ***


Toutefois, pour vous reprendre, ajoutais-je malicieusement en m'approchant d'elle, ce serait une excellente occasion d'aider maître Yanath Gorn, et je suis sûr que vous possédez les qualités requises pour faire conduire une bonne enquête.

*** Me tenant désormais à une distance respectable de la Favorite, je me dis que ce serait une bonne occas' de vérifier rapidement si, hypothèse purement hypothétique, le gabarit de la femme pourrait correspondre à celui de mon pourfendeur si elle venait à me suriner le ventre.
Déformation professionnelle sans doute. ***



-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Dhiwara 13 Marigar 1511 à 23h07

 
Et ce qui devait arriver arriva. Pour un peu, Fenrir aurait presque souhaitait que tout aille tel que Oda semblait le désirer. Mais la réalité se montrait plutôt tel qu’il l’avait prévu. La Favorite s’emporta, l’Apprenti pleura et supplia, et le Muet continua sur sa lancée. Décidément, s’il devait reconnaitre quelques chose au Tydale, ce serait sa capacité à rester fidèle à lui même en toute circonstance. Bien que ce ne soit pas franchement le meilleur moment…

*** Alors que le Muet répondait à la Favorite, le Nelda se déplaça promptement de façon à pouvoir bloquer le passage de la jeune femme si celle-ci tentait effectivement de sortir. ***


Fenrir préférait laisser une chance à Oda de se rattraper avant d’ouvrir sa gueule et de se montrer beaucoup moins diplomate qu’auparavant. Maintenant qu’Aziadee avait commis l’erreur de leur mentir, il n’allait sûrement pas lacher l’affaire. Et puis, il n’avait guère apprécié la remarque qu’elle lui avait faite…

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Luang 14 Marigar 1511 à 17h03

 
Pendant un court instant, le muet décortique la morphologie de la favorite d’un œil expert. Peut-elle être le mystérieux agresseur ?

Difficile à dire vu que le personnage était pratiquement invisiblement. La taille pourrait correspondre mais la force qu’il a ressentie ne semble pas correspondre à la douce morphologie de la courtisane. De plus, en y réfléchissant froidement cela semble peu probable, car la chronologie des faits ne colle pas. La favorite était dans la grande salle durant l’agression devant de très nombreux témoins.

Par contre, les trois poussiéreux peuvent constater que la colère de la jeune femme ne semble pas le moins du monde apaisée par les dernières interventions d’Hirvane et Oda.

C’est un regard d’acier qui vient à la rencontre du jeune apprenti chevaucheur.


Fadaises !

Si le muet était convaincu de mon innocence, il ne m’imposerait pas cette parodie d’interrogatoire alors que j’ai donné toutes les réponses demandées. Pire, il s’excuserait simplement d’avoir gâché un moment qui devait être mémorable.

Gratifiant Oda du même regard « amical », elle continue.

Cette demande d’assistance pour élucider un meurtre n’est absolument pas crédible, excusez moi d’avoir deux Hyalins d’intelligence et de ne pas glousser comme une gourde en me réjouissant de cette « somptueuse » opportunité d’impressionner mon aimé.

Ne vous en déplaise Muet, je n’ai nullement les compétences requises pour élucider une affaire aussi sordide. Mais je me tiens à votre disposition si un jour vous avez besoin d’une expert pour juger une œuvre littéraire!

De plus, sachez que comme nombre de poussiéreux non symbiosés, la mort me révulse et me terrifie, ce qui visiblement vous échappe totalement !! Il faut croire qu’après quelques cycles de symbioses on oublie les choses les plus élémentaires.

Nous n’avons plus rien à nous dire, si vous n’êtes pas heureux de mes réponses, nous en parlerons en présence de notre Nêrhe !


Sur ces paroles la jeune femme se dirige vers la porte, décidée à quitter les lieux, mais se fige en voyant Fenrir lui bloquer le passage. Sa respiration est rapide, la colère laisse place à de l’incompréhension ? de la peur ?

Elle ressemble à un délicat animal pris au piège.

Un instant passe, avant finalement qu’elle ne laisse échapper d’une légèrement chevrotante.


Je vous conseille de me laissez-moi passer…

 
Oda Nobunaga

Le Luang 14 Marigar 1511 à 19h42

 
Deux sous, pas plus, marmonné-je d'un ton bien audible.

*** Car en effet, c'était moi, personnellement, que cette sotte faussement guindée accusait de "ruiner" sa sauterie.
Rien que pour pouvoir lui expliquer ma façon de penser, je crevais d'envie qu'elle soit coupable.

Et sur ce plan, elle se comportait de plus en plus comme ne le ferait guère une innocente.

"Je vous conseille de me laissez-moi passer" ?

Je tique lorsque la fille balance ça au museau de Fenrir, en Shaï dans le texte.

J'étais prêt à parier la culotte de Nemès contre le Pilier Perdu que la bougresse était paniquée -ce qui généralement, nous dit la grivoiserie, prélude au fait que le coupable le devienne.
Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Soit elle était sacrément dérangée du caberlot, soit elle avait les foies, la favorite.

En ce qui me concerne, mon temps de parole avait fondu comme neige aux soleils, et je me dis qu'il est temps de passer la main à mon imposant Fenrir.
Ne serait-ce que pour que, dans le cas où il sauterait sur l'Aziadée pour l'assommer, je ne sois pas déclaré ennemi public numéro un de la maison Gorn.

Il a un plan, le padré des Chevaucheurs, je le sens ! ***



-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Matal 15 Marigar 1511 à 21h49

 
Fenrir sentit la peur monter dans le sang de la Favorite. Pas vraiment judicieux de montrer ainsi son angoisse au seul Nelda du coin qui ne consommer jamais de carnine. En un sens, elle avait à faire à une bête sauvage, un fauve, et en plus elle lui exposait sa peur… Vraiment pas judicieux, car en outre le Chevaucheur commençait sérieusement à s’énerver. Ce qui n’aidait en rien sa nature première à rester en sommeil…

Les pensées se bousculèrent dans la tête de Fenrir. L’odeur de la peur l’excitait, cette gorge l’attirait, le sang qu’il pouvait voir pulser sous cette peau l’assoiffait… Ses mouvements se firent plus saccadés alors qu’il se penchait et approchait son museau du visage de la Tydale afin de bien la regarder dans les yeux. A l’œil exercé, on pouvait observer ses muscles se tendre comme pour se préparer à une activité qui nécessiterait à la fois vitesse et force.


*** Et ce fut d’une voix courtoise, mais qui laisser passer un léger grognement que Fenrir s’adressa à Aziadee. ***


« Je crains Riemta de ne pouvoir accéder à votre requête. Et je pense que vous conviendrez avec moi, que ceci n’est pas “une mauvaise plaisanterie”. Maintenant, si je puis me permettre, je vous suggérerais d’utiliser vos “deux Hyalins d’intelligence” et de me dire en regardant cette pièce, ce qu’il y manque pour attester de la véracité de vos propos. Enfin, j’apprécierais que vous cessiez de nous jouer votre comédie que vous réservez habituellement à vos “convives”. »


Le ton de la voix ne concordait pas vraiment à l’aura qui entourait Fenrir. Mais seul ceux qui avait l’habitude de côtoyer des prédateurs pouvaient comprendre l’étendu de la menace que représentait potentiellement le Nelda. Néanmoins, ayant l’habitude de vivre avec son instinct non ramolli par la plante psychotrope, il en fallait un peu plus au Chevaucheur pour perdre le contrôle de son corps.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Hirvane Tuek

Le Matal 15 Marigar 1511 à 22h51

 
Fini de plaisanter. Le Muet et le Chevaucheur avaient radicalement changé de méthode pour mettre à nu la favorite et ses mensonges. Ils avaient pris un joli poisson dans leurs filets, menaçant de l'avaler tout cru. Tandis qu'ils maîtrisaient la situation, Hirvane de son côté goûtait à un infime soupçon de lucidité trèèèès passagère.

Bah euh...

La favorite...

Elle a peut-être... menti ? Alors ?


Klathu dit :
MAIS BIEN SUR QUE OUI !!!
ESPECE DE CRETIN DES NEIGES !!!


*** Une véritable désillusion pour l'apprenti. Se pourrait-il que la favorite leur cachait quelque chose ? Elle qui était si gentille... ***


 
Aziadee

Le Julung 17 Marigar 1511 à 16h23

 
Pendant quelques instants, Fenrir et Oda observent très attentivement le comportement de la jeune femme, tentant de déterminer si sa colère est un artifice. Difficile exercice, même pour des experts tels que nos deux compères.

Aziadée est une actrice consommée, pouvant invoquer une palette complète de sentiments à loisir, et une fois n’est pas coutume, nos deux amis ont l’impression que cette subite colère est une démonstration supplémentaire de son incroyable talent.
A contrario, la peur qu’elle exprime maintenant leur semble fort authentique…


Tr... Très bien…

Pendant quelques instants la situation semble sincèrement laisser la jeune femme sans voix. Elle jette un coup d’œil autour d’elle, regardant la pièce comme Fenrir le lui demande avant de continuer.

Je ne comprends pas où vous voulez en venir chevaucheur. Que manque t’il dans cette pièce pour vous prouver que je vous dis la vérité ?

 
Fenrir

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 18h51

 
N’était-ce donc pas évident ?! Pour écrire, il fallait avoir de quoi écrire, or il n’y avait rien de tel dans cette pièce ! Ce jouait-elle de lui ? Ou ne le remarquait-elle vraiment pas ? Fenrir ne savait plus… Un coup, elle leur sortait la grande comédie, l’autre coup elle semblait sincère…

Et bien Riemta… Pour écrire, n’auriez vous pas besoin d’une plume, d’encre et de papier ? Or, je ne vois rien de tel par ici, même pas un papier froissé. Que vous adoriez “l’odeur de renfermé” qui traîne dans cette pièce, pourquoi pas. Que vous préfériez le “froid” au point de ne pas allumer la cheminée, la encore, pourquoi pas. Mais, écrire avec visiblement rien sous la main, je vous avouerais que j’ai un peu de mal à l’accepter.
Mais étant donné que “vous” êtes venu écrire dans “cette pièce”, je suppose que vous avez récupéré de quoi écrire “dans une autre”. Vous serez-t-il possible de nous éclairer ?


Fenrir observait maintenant la réaction de la Tydale vis à vis de ces quelques points.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Luang 21 Marigar 1511 à 00h20

 
La jeune femme écoute Fenrir sans intervenir, elle semble toujours effrayée par la possibilité que le nelda se laisse aller à une pulsion violente.

Quand il termine, elle regarde à nouveau autour d’elle puis semble réfléchir quelques instants.

Le… le matériel d’écriture ?

On sent presque le soulagement dans la voix de la jeune femme quand elle laisse échapper ces quelques mots.

Tout cela parce que vous ne trouvez pas ma plume et mon encrier ?

L’explication est toute simple et risque hélas de vous décevoir. Je dispose de mon propre matériel d’écriture avec lequel je travaille sur une grande partie de mes œuvres. Il me fut offert par mon aimé et j’écris essentiellement avec.

Je suis venu ici avec et l’ai ramené à mes appartements une fois mon travail terminé.

Nous pouvons aller à mes quartiers si vous le désirez pour que je vous le montre si vous le désirez ?


 
Fenrir

Le Sukra 26 Marigar 1511 à 22h31

 
« Inutile, nous vous croyons sur parole. »


*** Coupa immédiatement. Fenrir ***


« Après tout, qui n'a pas de matériel d'écriture dans un coin de chambre de nos jours, qu'il transporte chaque fois qu'il en s'en sent le besoin ? Je vous imagine en effet assez bien vous promener dans ce palais les bras chargé de papier, d'encrier, de plumes et de lampes à huile. Parce que je suppose que vous avez dû apporter les vôtres pour pouvoir travailler dans cette sombre pièce dont vous n'avez guère désiré ouvrir les volets afin de conserver cette sublime odeur de renfermé qui ravive vos souvenirs d'enfance. Ou seriez-vous Nyctalope ? »


Fenrir parlait vite à la fois parce que la situation le lassait, mais également dans l’ojectif de noyer la Favorite sous le flot de parole. Avec un peu de chance, et en la poussant dans ces retranchements, peut-être allait-elle commettre une faute ? Ou peut-être avait-elle explication à tout et que tout ceci n’était que pur coïncidence ?

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Vayang 1 Astawir 1511 à 00h05

 
Visiblement la favorite est ébranlée par la ténacité des poussiéreux, à deux reprises elle tente d’intervenir mais ne peut finalement arracher la parole à Fenrir qui continue méthodiquement à enchainer son raisonnement.

Quand enfin il laisse la jeune femme répondre, cette dernière met quelques secondes à reprendre ses esprits. Entre la peur qu’elle semble ressentir de subir des violences physiques et les coups de boutoir de l’interrogatoire, elle semble ébranlée…

Elle prend à plusieurs reprises de longues respirations, ferme les yeux un instant, relâche la tension de son corps. Quiconque à quelques compétences artistiques peut reconnaitre les techniques de préparation que pratiquent certains artistes avant d’entrer en scène. Une personne compétente en physionomie, percevant simplement qu’il s’agit d’une personne tentant de retrouver un peu de contenance.

J’entends vos arguments, chevaucheur. Hélas je ne sais quoi vous répondre !

Il y avait de la lumière ici quand je suis venue et je suis presque certaine qu’il y avait une lampe à huile dans cette pièce, mais reconnaissez que se sont des choses auxquelles ceux qui n’ont rien à se reprocher ne font pas attention !

Visiblement vous me pensez coupable de quelques choses et en fidèle servant de notre nêrhe vous vous cherchez à savoir si je ne suis pas un danger pour lui et pour cette demeure…

Cela vous honore… Tous les trois !

Mais par la dame, croyez vous que j’aurais inventé cette histoire ? Réfléchissez, vous m’avez laissé de nombreuses portes de sortie pour vous dire ce que vous vouliez entendre, si j’avais été au fait de ce dont vous me soupçonnez, j’aurais modifié mon scénario pour vous plaire.

Je suis suffisamment bonne artiste pour cela vous pouvez me croire.

Là je n’en ai rien fais car je n’ai que la vérité nue à vous offrir.

Une vérité qui visiblement ne vous convainc pas.

Je ne peux que vous demander de vous interroger sur la raison pour laquelle vous me soupçonnez ? Etes vous sur de ne pas croire ce que l’on veut vous faire murmurer tout simplement ?


La jeune femme semble avoir reprit sa contenance, sa voix calme, parfaitement maitrisée sans aucun doute pour ne pas provoquer la fureur du nelda.

Son regard pointé en direction de Fenrir elle conclue.

Maintenant je vais sortir de cette pièce, si vous ne voulez pas qu’il en soit ainsi il va vous falloir lever la main sur moi.

Sachez que dès que je vais sortir de cette pièce, j’irai trouver Yanath pour l’informer de la façon dont c’est déroulée cette entrevue, si vous avez des preuves cela sera le moment de les exposer devant notre Nêrhe mais toute la façon dont cet… « Entretien » s’est déroulé me fait dire que vous n’avez en votre possession qu’un faisceau de circonstances hélas pour vous erroné.

A vous de voir si vous voulez encore aggraver les choses.


Aziadée avance vers la sortie.


 
Fenrir

Le Sukra 2 Astawir 1511 à 22h24

 
Fenrir continua de bloquer la sortie de son corps tout en observant la Tydale s’approcher. Lorsqu’elle arriva à quelques pas de lui, le Chevaucheur répondit d’un ton dénué de toute émotion.

« Voyez vous, nul n’est dans notre intention de vous soupçonner de quoique ce soit… Il suffit d’observer mon apprenti pour s’en convaincre. Mais, nous avons effectivement plusieurs évidences qui indiqueraient que vous avez quelques chose à voir avec toute cette affaire. C’est pour cela que nous avons demandé la permission de Nêrhe de vous interroger.

Cependant, plutôt que de nous aider, vous avez à plusieurs reprises tenté de nous inciter à ne pas vous interroger. Admettez que là n’est guère non plus le comportement d’une innocente. Quand à votre talent pour la comédie, nous en avons effectivement eu un exemplaire parfait durant votre précédente « saute d’humeur ». Lorsque le coupable se trouve dos au mur, celui-ci tente de s’échapper par tout les moyens. Sans oublier que vous nous avez mené à une pièce ne porte nul traces de votre passage en se lieu. Même mon odorat n’arrive pas à trouver d’odeurs que vous auriez dû laisser derrière vous… Bien évidemment tout ceci ne peut en rien servir de preuve, malheureusement, cela ne plaide guère pour votre cause.

Néanmoins, puisqu’il est temps de jouer carte sur table, auriez l’obligeance de nous suivre ? Je vous avouerais que nous n’avons en notre « possession qu’un faisceau » d’indices, malheureusement bien suffisant pour détruire vos rêves et votre réputation si par malheur des rumeurs commençaient à circuler. Je suis sûr que vous savez combien les rumeurs peuvent circuler vite dans une telle demeure… Quelques gardes ont entendu ce que nous avons remarqué, et ces même gardes risquent de rencontrer des serviteurs qui risquent eux même de parler avec vos invités.
»


Une ombre semblait couvrir le visage da Nelda alors que son regard glacial fixait la Favorite. Ses dernières paroles sonnaient comme une menace, mais Aziadee pouvait voir dans ses yeux rouge que celui-ci ne faisait qu’énoncer ce qui lui semblait être un fait.

« Vous montrer à quel point tout ceci est « troublant » devrait suffire à vous convaincre de nous aider… Pour votre propre bien… »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 6 Astawir 1511 à 21h48

 
*** Parfois, il fallait savoir se faire tout petit et ne plus réagir. Au point même de retenir sa respiration.
Aujourd'hui, c'était l'une de ces occasions.

S'il y avait bien un truc que j'aurais été en peine de dire, même sous la plus abjecte des tortures, c'était quel était le plan de Fenrir. Est-ce qu'il en avait un, déjà, le coco ?
Je l'espérais. Je l'espérais sincèrement, et aussi qu'il était convaincu de griller Aziadée ; parce qu'autrement, le Gorn il aurait pas assez de toute une vie pour nous faire payer la façon dont on avait traité sa pépée.

Moi à la limite, ça pouvait passer, j'avais pas jacqueté depuis un moment, et à la limite comme je m'étais fait trouer la bidoche un peu auparavant, je pouvais en être quitte avec juste une sévère réprimande.
Mais le Chevaucheur, il risquait gros.

Alors est-ce que mon silence était le symbole de ma couardise ? Oui... mais pas que !
L'important dans ces situations, c'était de montrer l'union entre nous. Alors plutôt que de saboter le plan de Fenrir en l'ouvrant, je préférais me taire et ne rien faire. Pas même le contacter pour savoir s'il avait prévu un dénouement heureux, le Nelda.

La confiance, y a que ça de vrai quand y a plus que ça ! ***


-Oda Nobunaga-

 
Aziadee

Le Vayang 8 Astawir 1511 à 13h35

 
La jeune femme se trouve maintenant à deux pas du Nelda, la tête relevée elle le regarde fixement en l’écoutant abattre ses dernières cartes. Le silence qui règne dans le reste de la pièce et qui accompagne le discours de Fenrir est assourdissant.

Détruire ma réputation et mes rêves ?

Quelques secondes passent.

Vous ne savez rien de mes rêves, chevaucheur, et je peux vous assurer que vous n’avez pas les moyens de vos maladroites menaces. Une seule personne en a le pouvoir ici et ce n'est ni vous ni aucun serviteur de ce palais.

Pour ma part je vous le redis cette « discussion » est terminée. Je vais retourner à mes invités, et peut être expliquer à mon aimé à quel point cette entrevue fut agréable et courtoise. Je suis certain que cela va l'intéresser.


Après, si vous êtes sur de vos « preuves » je suis certain que le semeur vous soutiendra et de me désavouera. Par contre si ces « indices » ne sont pas probants, cela risque de se dérouler autrement et vu que je ne comprends rien à votre affaire j'ai peur pour vous qu'il en soit ainsi.

Quand à ceux qui voudraient colporter des ragots sur ma personne, qu’ils le fassent !! Ce ne seront pas les premiers et jusqu’à présent cela n’a porté chance à aucun d’entre eux...

Car si vous regardez froidement la situation, vous remarquerez qu’un Oljad qui accepte dans la société Equilibrienne de montrer en public sa favorite hors des liens du mariage n’a que faire des ragots…

Donc maintenant frappez moi ou écartez vous, se sont là vos deux seuls choix !


La jeune femme, hésite une fraction de seconde. Il faut bien reconnaitre que forcer le passage tenu par un nelda rompu aux arts du combat demande un certain courage ou un peu d’inconscience !!

Mais finalement elle se décide, et avance vers la porte en tentant de contourner le symbiosé. La seule option qu’il reste pour l’empêcher de sortir semble maintenant de la retenir physiquement.


 
Fenrir

Le Vayang 8 Astawir 1511 à 23h58

 
Visiblement, la Tydale n’avait que faire de sa réputation… Plutôt rare pour des gens de la haute pensa le Nelda. Mais en plus, elle ne comptait visiblement pas les accompagner. Trop sûr d’elle… Elle ne semblait absolument pas penser qu’ils puissent réellement avoir de quelconque preuves de son implication dans cette affaire. En un sens, elle n’avait pas tord : les symbiosés de disposaient en effet que d’un faisceau de preuves indirectes, suffisant pour soupçonner, mais insuffisant pour condamner…

Fenrir soupira et sortit de sa poche le bout de papier ayant servi de clef de cryptage, puis tendit vivement sa main pratiquement au raz du nez de la Favorite. Ce qui eu pour effet de la stopper net (*).


« J’ai l’impression que vous ne saisissez pas, aussi vais-je vous expliquer à nouveau tout cela calmement… Vous voyez ? Nous avons un témoin qui dit vous avoir vu ce matin à cette étage, et auquel vous auriez spécifiquement dit de ne rien dire. Or vous prétendez au contraire que vous n’avez rencontré personne… Quatre solution possible :
— Celui-ci ment.
— Vous mentez.
— Vous mentez tout les deux.
— Vous dites tout deux la vérité.
Considérons la dernière option voulez-vous… Cela signifierait que quelqu’un eusse réussi à se faire passer pour vous auprès de cette personne.
Maintenant, considérons cette pièce qui à première vu ne semble avoir eu la visite de quelqu’un que ce soir même avec nous tous. Quatre solution possible :
— Vous vous êtes trompé de pièce à nouveau.
— Vous nous mentez.
— Vous avez réussi par un quelconque miracle à ne laisser aucune trace, même pas de quoi éclairer.
— Quelqu’un est venu et a réussi à effacer les traces de votre passage en ce lieu.
A nouveau considérez cette dernière option.
Enfin, ce bout de papier au bout de votre nez se trouve être une clef de déchiffrement ayant servi à déchiffrer un texte lors du cambriolage. Observez-le bien, car à nouveau celui-ci indique votre implication.
»


Le Chevaucheur s’arrêta de parler quelques instant, puis reprit après une bonne inspiration.

« Vous savez, vous pouvez par un simple mot à Nêrhe Yannath Gorn briser ma carrière de Chevaucheur, mais de vous à moi, je pense que vous êtes la plus mal lotie : au pire je serais exilé, ce qui ne changerait guère ma vie étant donné que je vis principalement sur la route.

Je pense qu’il est dans votre intérêt de nous aider de votre mieux, puisque vous pourriez bien être la victime d’un complot à venir.
»


Ces paroles avaient-elles fait mouche ? Ou voyait-on ici la fin de la carrière d’un Chevaucheur qui passerait dans la légende pour le type s’étant attaqué à la concubine de son Nêrhe ? La Favorite contrôlait son destin à venir…
Quelque soit son avenir, Fenrir ne pouvait cependant pas laisser cette enquête finir aux oubliettes. Tout ces emmerdes pour rien ?! Cela lui étant inconcevable, il lui fallait le coupable pour se défouler de cette horrible soirée.

Le Nelda contacta ces deux compères par télépathie.


Je pense qu’il serait intéressant d’aller à nouveau interroger le garde prétendant avoir aperçu la Favorite dans la matinée… Tout cette affaire commence sérieusement à me lasser, et j’aimerais bien mettre la main sur la vérité.

HRP : (*) Voir lancé de dés [31] 11-04-08 23:08:15 (30 sur 100). Ouf, je lui ai pas exploser la tête au passage. XD

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aziadee

Le Julung 14 Astawir 1511 à 02h10

 
La favorite est une nouvelle fois stoppée nette par Fenrir alors qu’elle cherche à atteindre la sortie, et une fois de plus elle n’a guère d’autre choix que d’écouter le chevaucheur.

Elle écoute… Jusqu’à ce que Fenrir exhibe le message contenant le code devant ses yeux.

Aurait-il perçu un instant de surprise dans le regard de la jeune femme ?!

Elle connait cet écrit, voilà ce que l’instinct du chevaucheur lui dicte. Pourquoi ?

Une fois encore il s'agit d'un infime indice, d'un petit écarquillement des yeux synonyme de surprise au moment où il a présenté le papier.

Par contre, le nelda fut sans aucun doute le seul à le percevoir, lui qui la domine et la fixe à seulement quelques centimètres de distance.

Pendant qu’il lui demande son aide, tentant d’en appeler à son désir d’être lavé tout soupçon, la jeune femme arbore un masque de franche hostilité. Nul doute qu’il ne s’est pas fait une amie et qu'ils ne fêteront pas son prochain anniversaire ensemble.

Le discours se finit et un silence pesant plane à nouveau comme à la recherche d'une victime.

Finalement d’une voix dure, Aziadée donne sa réponse.


Inutile d'user plus longtemps votre salive, votre bout de papier ne contient rien qui puisse m'incriminer, tout simplement parce que je n'ai rien fais. La seule chose que démontre cette triste mascarade est que vous n’êtes pas la personne de la situation et si mon Nêrhe me demande mon avis je lui dirai simplement que vous m’avez confié préférer les routes à la ville, et qu'il ferait bien d'exaucer votre souhait.

Maintenant faites ce que vous voulez je m’en moque, je n’ai rien à cacher. Je ne veux plus rien avoir à faire avec aucun d’entre vous sauf si mon Nêrhe me l’ordonne personnellement ! Si vous vouliez m’aider à démasquer un complot visant à incriminer ma personne, vous m’auriez montré ce message codé plus tôt ! Là vous ne faites que me confirmer que vous cherchez uniquement à prouver ma culpabilité.

Se tournant vers Oda.

Muet, je ne sais que penser vous concernant, votre petit jeu désinvolte pendant que Fenrir me traitait comme la pire des criminelles me laisse sans voix.

Pour se tournant vers Hirvane.

Quand à vous, pensez à reprendre votre présent avant de quitter le palais, je n’accepte de cadeaux que de mes amis et vous n’en faites plus parti.

Maintenant laissez moi passer ou je hurle jusqu’à ce que les gardes de la maison viennent à me libérer.


La jeune femme entreprend alors de contourner le nelda et tente d’ouvrir la porte. Hormis la saisir ou l’assommer il ne reste guère de solution pour l’empêcher de sortir. Quand à engager une discussion raisonnable avec elle, cela semble maintenant compromis.


 
Fenrir

Le Matal 19 Astawir 1511 à 13h04

 
Fenrir soupira… La jeune Tydale semblait imperméable à la logique. Ou alors, elle avait quelques chose à se reprocher et aider l'enquête n’était guère dans ses priorités… Quelque était la réponse à ce comportement, Fenrir ne voyait plus rien qui puisse la convaincre de les aider à résoudre cette énigme. Néanmoins, il avait remarqué dans le regard de celle-ci que la note qu’il tenait entre ses mains ne lui était pas inconnu. Était-ce juste l'écriture ? Ou le papier en lui même ?

Le Chevaucheur décida de s'écarter pour laisser celle-ci sortir de la pièce. Il n'était guère dans sa nature de « forcer » les personnes. Néanmoins, il ne pu s'empêcher de faire un petit commentaire alors qu'Aziadee passait devant lui.


« Il est amusant de vous entendre parler, car vos paroles ne reflète guère vos actes. Si en arrivant, je considérais les deux options avec un ratio assez équilibré, je vous avouerai qu'au regard de vos actions et de vos comédies, il est un peu plus probable que vous eussiez quelque chose à voir avec toute cette affaire… Quoiqu'il en soit, ce bout de papier semble plus important que ce que vous nous laissez entendre. J'ai hâte d'aller au bout de cette affaire pour en comprendre tout les aspects. »


Puis le Nelda se retourna vers ses deux compagnons qui semblaient plutôt soucieux de la tournure des événements. Fenrir pouvait le comprendre, après tout la Favorite du Semeur des vents avait menacer leurs carrières. S'ils voulaient se sortir de cette situation, il ne leur restait plus qu'à résoudre l'enquête. Et pour cela, Fenrir ne voyait actuellement que deux options.

Mentalement à Oda et Hirvane, le Chevaucheur leur parla.


Il semblerait que la situation se dégrade à grande vitesse… Néanmoins, j'ai pu remarquer que cette “charmante” demoiselle, connaissait la signification de ce petit bout de papier. Il pourrait être intéressant de la suivre pour voir ce qu'elle nous mijote : il se pourrait bien qu'elle n'aille pas se rendre directement auprès de Nêrhe… Oda ? Vu que tu sembles apprécier les missions d'infiltration, cela te plairait de la suivre en cachette ?
Je pense qu'il faudrait également aller revoir notre garde survivant pour démêler tout cela… Ce serait l'occasion pour toi de nous montrer tes talents cachés ou ceux de Klathu.
Sinon ? D'autres suggestions ?


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 20 Astawir 1511 à 22h57

 
Quand il ne reste plus qu'une option, c'est vers l'homme de la situation qu'on se tourne, hein, répondis-je en riant à Fenrir.
T'as raison, moi à sa place, après m'être fait brutaliser par un gros Nelda, je serais susceptible de paniquer. Avec un peu de chance, elle va se trahir et aller droit là où on pourra la cueillir.

Enfin, c'est ça ou on devient persona non grata. Enfin moi, ça passe encore, je connais deux ou trois bordels sympas pour se faire oublier, mais vous deux je vous vois mal... 'fin vous captez, quoi.


*** Engager une filature juste après s'être fait suriner la panse, c'était pas l'idéal. Mais comme en face on trouvait une donzelle pressée de partir, je pouvais raisonnablement dire que j'avais mes chances.

Une fois qu'elle serait sortie, j'attendrais petit moment, puis j'irais sur ses pas. Oui, c'était pas mal pour comm... oh ! une idée. ***


Juste une chose, l'un de vous deux connaîtrait-il un sort pour m'aider à la coller incognito, peut-être, demandais-je à tout hasard.



-Oda Nobunaga-

 
Hirvane Tuek

Le Julung 21 Astawir 1511 à 23h29

 
*** Hirvane était blême. ***

Désolé nêrhe, Oda, c'est... c'est trop pour cette soirée.

Il prit le chemin de la sortie lui aussi. A moins que Fenrir ne lui donnât l'ordre de rester, l'apprenti allait probablement quitter la soirée... Ce qui était loin d'être le cas de son mou !

Klathu dit :
C'est ça cass'toi pov'nul, Klathu va prendre les commandes maintenant ! On va se farcir ce garde vous z'allez voir, il va tout avouer, ni une ni deux on le jettera dans un vieux cachot humide pour qu'il médite sur ses crimes mouhouhahaha !


*** Oh la la... ***


Le mou se téléporta à divers étages du palais en quête du garde chanceux. Il avait bien l'intention de le pousser à bout en prenant exemple sur les méthodes très persuasives du maître chevaucheur.

Klathu dit :
Oh oh oh oh oh je veux trop tenter la psychologie inversée ! Oh ouuuui quel délice !


*** Ce mou était effrayant. ***


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