Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
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Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
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Fenrir

Le Sukra 23 Astawir 1511 à 00h00

 
Voilà qui promettait, Hirvane semblait avoir pris un sacré coup au moral, et Oda ne semblait pas en suffisamment grande forme pour s'amuser à suivre la Favorite sans l'aide d'un sortilège. Pour Hirvane, Fenrir ne pouvait pas faire grand chose, le repos semblant être la seul solution pour celui-ci. Pour Oda par contre, il pouvait prendre sa place : à force de courir en se cachant des abominations qui pullulaient sur Syfaria, le Chevaucheur considérait être assez doué pour suivre la « Donzelle » sans se faire prendre.

A l'intention de son apprenti, dont la pâleur lui faisait un peu pitié, Fenrir adressa quelques paroles télépathique pour essayer de lui remonter le morale.


Il semblerait en effet que tu eusses besoin de repos… Rentre chez toi, prends un bon bain chaud, cesses de penser à tous ceci, puis va dormir. Quand tu te réveilleras, toute cette histoire appartiendra au passé, et n'aura guère d'impact sur ton existence.

Puis alors que l'apprenti Chevaucheur quittait la pièce et que Klathu se téléportait autre part sans que Fenrir n’en ai conscience, le Nelda s'adressa à Oda par télépathie.

Je n’ai guère ce genre de sortilège dans ma besace… A défaut de pouvoir t'aider à te déplacer incognito, je peux la suivre et toi aller interroger le garde ? Je t'avouerais que j'en ai ma claque de parler pour obtenir des réponses… Et puis, j'ai plutôt confiance dans mes talents de traqueur pour ne pas me faire remarquer.

Fenrir fixait des yeux la main qu'Oda avait posé sur l'emplacement de sa précédente plaie.

Donc, que préfères-tu ?

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Julung 28 Astawir 1511 à 11h33

 
Je paierai cher pour voir jusqu'où tu peux la suivre, la Favorite, m'exclamais-je.Alors ça me va, je te laisse y aller vieux.

Mais attention
, ajoutais-je, si tu te plantes, j'irais parler à toute la presse à scandale. Et ta noyade infortunée dans une flaque d'eau deviendra un bon souvenir, héhé.

-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Julung 28 Astawir 1511 à 20h53

 
Fenrir resta quelques instant à se demander s’il avait bien interprété ce qu'Oda semblait avoir voulu signifier alors qu'il souhaitait un sortilège pour l'aider à suivre la Favorite… Étrangement, le Chevaucheur avait comme une impression de s'être fait avoir par le Muet. Son imagination ?

*** Quoiqu'il en soit, Fenrir se dirigea à son tour vers la porte, non sans ajouter un dernier commentaire au Tydale indélicat qui lui rappelait un douloureux souvenir… ***


Et bien nous verrons cela… De mon côté je tacherais d'éviter que ma langue n'annonce malencontreusement comment tu t’es fait prendre par la Favorite alors que tu tentais vainement de te cacher. Du moins si tu ramènes des informations intéressantes.

*** Le Chevaucheur sortit sur un léger rire de la pièce. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Narrateur

Le Vayang 29 Astawir 1511 à 18h36

 
Pister discrètement un rejeton au sein d’une forêt et suivre la favorite dans le palais du semeur sont deux choses radicalement différentes, comme le constate assez vite le nelda. Toutefois tant bien que mal, il s’efforce de suivre le trajet de la dame à travers les couloirs alors qu’elle rejoint les parties animées de la vaste demeure.

La jeune femme n’imagine visiblement pas qu’elle puisse être suivie ou n’en tient simplement pas compte puisqu’à aucun moment, elle ne fait mine de se retourner.

Alors que quelques voix se font entendre au loin, Fenrir peut voir Aziadée s’arrêter un instant et contenir un tremblement qui semble parcourir tout son corps. Le chevaucheur ne peut voir la jeune femme que de dos, l’observant depuis le coin du couloir qu’elle vient de franchir mais il lui semble l’entendre retenir un sanglot.

Les voix se rapprochent, et il observe la jeune femme se faire violence pour reprendre sa contenance naturelle. Aucun doute pour le chevaucheur, l’entrevue semble l’avoir réellement bouleversée.

Deux femmes de chambre font irruption dans le couloir au moment où la jeune femme finit de retrouver son aplomb. Les deux servantes mettent quelques instants à reconnaitre Aziadée avant de la saluer respectueusement.

L’intermède arrive à son terme, le moment passe.

Aziadée reprend sa marche vers les étages inférieurs et redescend dans la grande salle sans s’arrêter pour discuter à aucun moment avec les moindres gardes ou serviteurs. Si Fenrir ou Oda espéraient réellement découvrir un complice ou un indice supplémentaire ils en sont pour leurs frais.

Elle comme le chevaucheur franchissent sans encombre les cordons de gardes mis en place à tous les étages et rejoignent finalement la grande salle. Fenrir a comme un mauvais pressentiment alors qu’il voit Aziadée chercher une personne dans une grande salle encore à moitié pleine malgré l’heure avancée.

Elle se dirige droit sur vers le Semeur qui lui adresse un sourire radieux en l’apercevant.

Le chevaucheur ne voit toujours pas le visage d’Aziadée mais il aperçoit celui de Yanath et alors qu’elle se rapproche de l’oljad, il peut observer l’expression du semeur changer radicalement passant de la joie à l’interrogation puis à un air soucieux et passablement contrarié.

Les deux poussiéreux se rejoignent, Yanath lui prend tendrement les mains et une discussion s’engage que le chevaucheur ne peut entendre à la distance à laquelle il se trouve.

Deux minutes passent, le semeur se tourne fort contrarié vers Almarick et lui donne de façon sèche des instructions. L’intendant qui connait bien son employeur ne demande pas son reste et part au pas de course en faisant signe à plusieurs hommes de la garde personnel de l’oljad de le rejoindre.

C’est peu après qu’une pensée atteint Fenrir, Hirvane et Oda. Pas particulièrement agressive ni violente, bien au contraire. Seul le nelda qui visualise la scène de loin peut voir l’incroyable distance qu’il y a entre le ton de celle-ci et la mine qu’arbore le semeur au même instant.


Veuillez me rejoindre immédiatement à mon bureau, je désire que nous parlions de vive voix d’un sujet qui me tient à cœur.

La pensée prend de court Oda, qui n’a pas encore réussi à remettre la main sur le garde recherché. Hirvane, lui passe à cet instant les portes du palais et à donc le choix de faire demi tour ou pas…

Yanath se dirige alors vers une sortie de la salle de bal, accompagné d’Almarick et de plusieurs hommes de sa garde. Il ignore royalement les quelques invités qui essayent d’engager la discussion.

Dans son dos, la superbe tydale regarde l’Oljad s’éloigner le regard dur mais un léger sourire à la commissure des lèvres.

Est-ce un éclat de victoire que l’on aperçoit dans son visage, pour Fenrir cela en a tout l’air…


 
Hirvane Tuek

Le Vayang 29 Astawir 1511 à 21h34

 
L'apprenti sursauta en entendant la voix du semeur dans son dos. Il crut l'ombre d'un instant que le maître des lieux lui parlait en personne. Non, c'était juste une pensée télépathique. Cela voulait d'ailleurs dire que Klathu était dans le coin.

Klathu ? Klathu ?

Klathu dit :
Uuuuui ?


Mais là... sur ta tête... c'est...

Klathu dit :
Uuuuuui ? C'est une couronne ! C'est moi le roi des mous ! C'est moi le roi ! Et c'est pas du toc, pas comme celle de l'autre en chocolat mou. Moi tous les mous du monde m'obéissent vraiment, mouhouhahaha !


*** Cinglé, son mou était cinglé. ***

L'apprenti rebroussa chemin la mort dans l'âme, prêt à accepter toutes les remontrances du Semeur des vents ; car il n'était pas dupe du ton faussement complaisant employé par l'Oljad. Ils avaient gravement entamé la patience de la favorite, sûrement froissé son orgueil. Ils ne pouvait pas sortir indemnes de cette affaire.

Sa loyauté était toute acquise au maître des lieux. Il y allait à contre-coeur mais c'était bien l'escalier qui menait au bureau du Semeur qu'il était en train d'arpenter, sous l'oeil méfiant des gardes. Son mou n'arrêtait pas de gueuler à droite à gauche qu'il était le roi des mous : c'était chiant.


Klathu dit :
Place ! Place au roi des mous ! Cette couronne est la seule véritable couronne du royaume mou ! Admirez le saphir étincelant dont elle est sertie ! Qui oserait dire que c'est du toc ?


Klathu Klathu ferme ta grande gueule de mou... ferme-là Klathu... grrr...

*** Partagé entre la colère et la résignation, il arriva au seuil du bureau de Yanath Gorn. ***

*** Il s'annonça le voix chevrotante, adressant un signe de tête à son maître. ***

Me voici, nêrhe Gorn, comme vous l'avez demandé.

*** Oh la la... ***


 
Oda Nobunaga

Le Sukra 30 Astawir 1511 à 01h34

 
*** Le répit n'aura que peu duré, finalement, et le message du Semeur me fit un sale effet, tandis que je m'étais rassis sur la banquette avant de partir en quête du garde à interroger.

Quelles étaient les chances pour qu'ils veuille parler d'autre chose que de l'entrevue avec sa poule ? Aucune, à vrai dire, et encore moins que ça, même. ***


Pitié, dis-moi que t'as réussi à trouver un truc, demandais-je mentalement à Fenrir. Si c'est pas le cas... je crois bien qu'on va devoir faire les petites annonces dès demain !
Enfin, si on termine pas dans une cellule, bien sûr.


*** J'arrivais peu après devant le bureau, tout comme Hirvane qui venait de s'annoncer. ***


Chase dit :
Il ne peut y avoir qu'un seul souverain Mou, Klathu ; je te conseille de me donner cette parodie de couronne...





-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Matal 3 Manhur 1511 à 21h06

 
Et voilà, ce qu'il craignait le plus arriva… Mais il devait admettre que la Tydale savait y faire pour mener le Semeur par le bout du nez. Et au regard de l'expression de celui-ci, cela risquait vraiment de mal se finir… Déjà qu'il avait eu une discussion « animé » avec celui-ci quelques heures auparavant, là il sentait poindre le statut « envié » de libertaire.

A peine les paroles de son chef le plus direct finissaient-elles de résonner dansa sa tête que celles d'Oda lui arrivèrent avec une pointe d'angoisse. Cela était compréhensible… Après tout lui même sentait le stresse monter.


Je crains de n'avoir rien à proposer… Et j'en déduis que toi même tu n'as pas eu l'occasion d'interroger notre charmant garde… Dommage… Je comptais sur son témoignage en cas de problème. Mais pour ça, il faudrait le convaincre… Car aux dernières nouvelles, il n'était vraiment pas intéressé pour témoigner contre cette charmante demoiselle…

*** Un soupire mentale se fait entendre. ***


En tout cas, je dois admettre qu'elle joue plutôt bien la comédie. J'ai eu l'occasion de la voir à l'œuvre avec Nêrhe Yanath, et crois moi, c'est mal parti… Il est sacrément furieux… Franchement, je la sentais pas déjà avant d'avoir à faire à elle, mais depuis son petit sourire en coin… Je m'arrangerais bien pour qu'elle ne puisse plus plus sourire avant un très long moment.

Au point où ils en étaient, Fenrir se dit qu'il n'y avait pas de mal de faire attendre quelques minutes de plus le Semeur qui commençait seulement à quitter la salle. Peut-être que trop sûr de sa victoire, Aziadée ferait-elle une erreur pouvant le conduire à une preuve avéré de ses mensonges ?

*** Mentalement à Hirvane et Oda. ***


Bon, je crois que je vais surveillé encore un petit peu la petite. Qui sait ce qui peut en sortir… En tout cas, elle ne semble guère vouloir accompagner Nêrhe. Je doute de pouvoir aller interroger à nouveau le garde et de l'inciter à témoigner en si peu de temps…

Loki dit :
Sa sent le roussi toute cette affaire… En tout cas, jolie couronne Klathu. Mais je crains que cela ne puisse faire de toi un roi.


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Yanath Gorn

Le Merakih 4 Manhur 1511 à 00h46

 
Tour à tour Hirvane et Oda rejoignent le bureau du semeur.

Devant la porte de celui-ci, le capitaine de la garde et plusieurs de ses hommes semblent attendre. A l’arrivée des symbiosés, ils regardent passer les symbiosés la mine neutre, le capitaine adresse une petite grimace à Oda. Difficile de savoir s’il s’agit d’un encouragement ou alors s’il se marre à l’idée de la charmante discussion qui attend le muet.

A l’intérieur, Yanath attend calmement l’arrivée des trois symbiosés en compagnie d’un Almarick à la mine sombre qui garde un silence prudent.

L’arrivée de Hirvane est saluée d’un signe de tête du semeur, tout comme celle du Muet.

Les minutes s’égrainent et Fenrir ne rejoint toujours pas ses compagnons. L’ambiance dans le bureau passe de lourde à pesante pour finalement devenir douloureuse...

Quelques temps après l’arrivée des deux symbiosés, le semeur se laisse aller à quelques mots avec son intendant, il ne cache pas une contrariété modérée.

Pensez vous que je m’exprime mal mon cher Almarick pour que l’on ne m’obéisse plus en ma demeure ?

Ma maison est elle si grande qu’il faille autant de temps pour nous rejoindre sans même daigner m'envoyer une pensée pour m'informer de son retard ?


L’intendant, visiblement mal alaise, sautille d’une jambe sur l’autre…

« Je ne sais que dire Nêrhe, dois envoyer les gardes le quérir ? »

Non cela ne sera pas nécessaire, j’ai senti que Fenrir a perçu ma pensée et je ne vois rien qui aurait pu l’empêcher de me répondre s’il avait une raison valable pour justifier son retard… Je pense juste que notre ami n’a pas bien interprété l’urgence de ma demande.

De son coté, le Chevaucheur surveille toujours Aziadée, espérant une erreur qui hélas ne vient pas…

Durant les minutes qui suivent la favorite ne quitte pas la grande salle et ne semble avoir aucun contact suspect. Elle donne juste quelques instructions à des serviteurs afin que l’on enlève la toile de Hirvane des présents offerts dans la soirée puis elle semble reprendre son badinage.

Si un œil expert peut constater que la jeune Tydale ne dégage plus la bonne humeur du début de soirée, il faut quand même reconnaitre qu’elle donne un change tout à fait acceptable.

C’est alors que Fenrir arrive à la conclusion qu’il est dans une impasse, qu’une nouvelle pensée lui arrive.

Chevaucheur, permettez moi de renouveler ma demande en nelda puisque visiblement j’ai du mal à me faire comprendre en Shai… Je souhaiterais que vous nous rejoigniez immédiatement, ne serait ce que par respect pour le Muet qui vous attend pour commencer son rapport.

A la suite de cette pensée, Yanath se retourne vers les deux enquêteurs déjà présents.

Excusez moi de vous faire ainsi attendre, mais je souhaite que toutes les personnes concernées soient présentes avant de commencer cette discussion, cela nous permettra d’éviter les redites et votre compte rendu n’en sera que plus complet.

Almarick, servez nous donc quelques choses à boire pour… patienter.


 
Fenrir

Le Julung 5 Manhur 1511 à 20h46

 
Les minutes s'étaient écouler très lentement pour le Chevaucheur. Il faut dire que surveiller quelqu'un n'était guère une activité très intéressante en soit… Mais là, l'impatience de voir si la Tydale aller commettre une bévue exploitable décuplait se ralentissement. Malheureusement, l'impatience du Semeur provoquait le même effet, et le temps s'écoulait visiblement trop lentement à son goût.

C'est dans un soupire que le Chevaucheur abandonna sa surveillance. Aziadée ne donnant aucun signe de vouloir faire quoique ce soit d'autre, et Yanath ne lui laissant aucun répits, Fenrir n'avait d'autre choix que de rejoindre le bureau du Semeur des Vents.


*** Pour donner le change, Fenrir répondit mentalement au Semeur. ***


Je vous prie de m'excuser Nêrhe. Je n'aurais pas cru être retenu aussi longtemps…

Ce qui valu à Loki la réflexion suivant à son symbiote :

Loki dit :
Vu comment tu l'as dit, il serait pas impossible qu'il pense que t'était aux toilettes…


Le Nelda qui avait pris soin de rester à l'abri des regards, courra silencieusement dans les couloirs. Les serviteurs semblaient tous occupés ailleurs pour l'occasion et cela laissa à Fenrir la possibilité d'arriver promptement au coin du couloir menant vers le bureau de Yanath Gorn. Il n'avait pas fallu une minutes au Chevaucheur pour revenir ici.

Fenrir sentant de la présence de l'autre côté du couloir, ralentit sa course pour ne plus marcher qu'à grande enjamber. Et s'est sans paraître essoufflé ou en sueur qu'il se présenta devant le bureau du Semeur des Vents. Pour une fois que son entraînement quotidien avait une autre utilité que de permettre de distribuer rapidement les missives…

En passant les gardes, le Chevaucheur observa si le garde qui avait aperçu la Favorite était présent. Avec cet attroupement, cela pouvait être une chance… Au pire, il pourrait chuchoter au capitaine de ceux-ci de le ramener. D'ailleurs, comment s'appelait-il déjà ?


Loki dit :
Lucian…


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Hirvane Tuek

Le Julung 5 Manhur 1511 à 21h37

 
*** L'apprenti ne voulait à aucun prix compliquer la situation. Il s'empara gauchement d'un des verres puis le porta à sa bouche d'une main tremblante, dispersant quelques gouttes de ci de là. ***

Eh B-bb-b-biEn aUtAnT b-b-b-OiRe uN ve-ve-veRre aLOrs... hein ?

*** Oh la la... ***




Klathu dit :
Triste sire, Chase, tu n'admettras donc jamais la défaite... La légitimité du trône devra-t-elle se payer avec du jus de mou ? Ce n'est pas le souverain qui choisit sa couronne, c'est la couronne qui choit sur le crâne vertueux d'un mou élu !

Tu as raison Loki, oui, tes paroles son sages... mais... Loki... J'ai besoin de toi pour faire triompher la paix et l'amour en cette période troublée... tu sais.

Loki, rejoins mon royaume où tous les mous s'aiment. Et le roi te le dis en personne, de mou à mou, car il t'aime, Loki : tu ne connaîtra plus jamais le stress, ni la peur, ni le malheur car tu n'es plus seul désormais, dans mon royaume.

Loki !

A ge... à ge-moux ! Viens çà-là, Que je t'adoube puissant mou-seigneur, avant que nous rencontrions tous les mous du monde !


 
Yanath Gorn

Le Sukra 7 Manhur 1511 à 10h39

 
Alors que Fenrir pénètre dans le bureau du semeur, il aperçoit effectivement le garde qu’il cherche parmi les hommes de Lucian.

C'est toutefois un réconfort bien maigre face à l'ambiance charmante qu'il découvre dans le bureau en arrivant.

Merci d’avoir fait si vite, chevaucheur.

Le poids du regard de l’oljad s’attarde alors sur les trois symbiosés, chose extrêmement rare, son visage a perdu l’expression avenante qui lui ait si coutumière.

Vous savez, il y a peu de choses que je déteste plus que le fait que l’on essaye de me voler ou même que l’on tue mes gens !

Pause


Très peu de choses…

Et peut être devrais je vous féliciter pour avoir réussi à en trouver une.

Yanath pousse alors une longue expiration, visiblement destiné à contenir la colère sourde qui ne demande qu’à exploser.

Voila ce que nous allons faire.

Vous allez, tous les trois, tenter de me justifier la raison de ce qui vient de se passer dans les étages. Inutile de vous dire qu’il serait préférable que vous soyez extrêmement convainquant. C’est également valable pour vous Muet, car si je ne peux m’en prendre qu’à moi-même d’avoir confier une telle tache à ces deux chevaucheurs, votre cas est bien différent...

Ce que je ne manquerai pas d’expliquer au Gardien le cas échéant en lui expliquant en détail le déroulement de cette soirée et la façon dont j'ai appris votre présence dans ma demeure.

Bref, parlez… puis nous aviserons.


 
Fenrir

Le Dhiwara 8 Manhur 1511 à 15h28

 
La présence du Garde n'était qu'une bien pâle assurance face à ce qu'ils allaient affronter… Le Semeur était « très » en colère. Mais Fenrir devait cependant admettre qu'il savait se contrôler vu qu'il ne les avait pas directement jeté au cachot. Cela pouvait peut-être être une chance car bien qu'enragé pas les paroles d'Aziadée celui-ci semblait cependant désirer comprendre ce qu'il s'est passé. Ou alors n'était-ce là qu'une illusion ? Peut-être avait-il déjà pris une décision et que tout cela n'était que mascarade ?

*** Fenrir décida d'ouvrir en premier son museau. ***


« … Et bien, je suppose que votre colère concerne riemta Aziadée et l'entrevu que nous avons eu avec celle-ci. Cependant, vous semblez bien plus dérangé que ce qui me semble logique étant donnée notre discussion… J'admets sans difficulté avoir discuté la véracité de ses propos, et j'admets sans difficulté avoir pointé du doigt les failles dans ses paroles. Or je doute que cela soit suffisant pour vous mettre en colère de la sorte. Serait-il possible que vous nous fassiez part des reproches dont nous sommes victime avant que nous ne commencions notre rapport ? »


Le Chevaucheur espérait intérieurement que sa demande n'énerve pas encore plus son Nêrhe. Il avait tenté d'être diplomate, d'admettre qu'ils avaient peut-être fait quelque chose qui puisse passablement énerver le Semeur. Puis il avait insidieusement exprimé que la colère qui occupé le cœur de Yanath ne pouvait pas être uniquement la conséquence de leur seul action. Avant, enfin, de laisser entendre que les griefs de la Favorite envers ceux-ci n'étaient peut-être pas totalement justifiés et qu'ils étaient donc victimes dans cette affaire.

Loki dit :
Et bien cher Klathu, laissez moi évaluer l'intérêt de votre demande.



Je suis au regrée de vous apprendre que je me vois dans l'obligation de refuser votre proposition. Ma liberté possède malheureusement une valeur largement supérieur aux gains que j'obtenais si je devais me plier à vos désirs.


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Yanath Gorn

Le Matal 10 Manhur 1511 à 23h56

 
Le regard que lance le semeur au nelda démontre très clairement qu’il n’est pas dupe de la façon dont le chevaucheur a évité de répondre à sa question.

S’il espérait ne pas énerver plus avant son patron, Fenrir doit se rendre à l’évidence, il semble ne pas avoir atteint son l’objectif.

Bien, puisque vous avez envi de jouer Chevaucheur, jouons !

La façon dont vous venez d’aborder le sujet précis de ma colère avant d’immédiatement me poser une question visant à évaluer l’étendue des dégâts me démontre que vous n’avez pas la conscience tranquille.

Ensuite je me dois de vous corriger sur un point bien précis qui semble vous échapper. Vous n’êtes victime dans le sujet qui nous occupe même si je suis certain que là encore vous n’avez pas utilisé le mot par hasard.

Une instant passe pendant lequel l’oljad regarde les trois symbiosés sans plus prononcer le moindre mot.

Puis d’un calme retrouvé, laissant un sourire étrangement amical apparaitre sur son visage, il conclue.

Donc arrêtons là ces jeux que vous ne gagnerez pas. Votre seule chance d’éviter ma colère consiste à me dire très exactement ce qu'il s’est déroulé là haut. Pas d’insinuation, aucune demi vérité, pas de faux semblants, les faits, rien que les faits.

Pour le reste, si notre vénérable Shaim m’accorde sa confiance pour décider d'affaires cruciales à notre faction, vous seriez bien inspiré de vous en remettre à son jugement et me faire confiance pour démêler le vrai du faux.

Silence.

Je ne poserai pas trois fois la même question, donc réfléchissez bien avant de répondre.

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 11 Manhur 1511 à 09h53

 
Ah ! nerhe, vous nous peinez, dis-je en avançant d'un pas, droit comme un piquet. Vous nous peinez avec vos menaces. Sachez avant tout que Fenrir, Hirvane et moi-même, n'avons à coeur que de comprendre comment un plan comme celui qui s'est déroulé ce soir a-t-il pu être monté.

Et ce, tout en voulant éviter au maximum votre ire.

Maintenant, vous devez parler de l'épisode du salon, avec Dame Aziadée
, demandais-je pour la forme.Eh bien, disons-le, nous l'avons incluse dans la liste des suspects, et voulions l'interroger. Ou plutôt la sonder, mais comme elle est vive d'esprit, elle a tout de suite compris.
Nous avons donc dû essayer de l'impressionner un peu. Rien de plus.


*** Puis, après une grande inspiration : ***


Maintenant, nous en sommes au point mort, et pensons toutefois que l'intégrité Aziadée n'est pas en cause.

*** Reculant d'un pas, j'étais de retour dans le rang, dans l'attente. ***







-Oda Nobunaga-

 
Yanath Gorn

Le Merakih 11 Manhur 1511 à 14h20

 
Le semeur écoute Oda sans l’interrompre.

Citation :
Maintenant, nous en sommes au point mort, et pensons toutefois que l'intégrité Aziadée n'est pas en cause.


Yanath regarde alors tour à tour Hirvane et Fenrir avant de rajouter.

Etes-vous d’accord avec ces dernières paroles ?

Fenrir en particulier, a l’impression que le regard du semeur s’attarde un instant supplémentaire sur lui.


 
Hirvane Tuek

Le Merakih 11 Manhur 1511 à 22h42

 
*** Hirvane baissa les yeux. ***

Non, nêrhe.

*** Trois secondes flottèrent avant que l'apprenti chevaucheur ne s'adresse à Yanath Gorn d'un ton peu rassuré - mais néanmoins ferme et sincère. ***

... Le Muet veut pas vous irriter plus, parce que l'heure devrait être aux réjouissances. Mais maintenant qu'un meurtre a été commis dans cette maisonnée, la soirée est irrémédiablement gâchée.

*** Il se tenait quasiment raide comme un piquet face au Semeur, à la manière d'un garde. ***

... C'est plus l'heure de reculer.

*** Il commença un bref récit de leur interrogatoire. ***

On a eu une terrible surprise en examinant le papier avec la clé de déchiffrement. L'écriture correspond parfaitement à l'écriture de Dame Aziadée. Le papier lui-même provient du bureau où elle fut vue ce matin, selon les dires d'un garde.

*** Il regardait dans le vague. ***

Un garde, pas n'importe quel garde en fait : précisément celui qui devait être à la place de celui qui fut tué ce soir. Trop de coïncidences à ce stade, nêrhe, mais laissez-moi poursuivre.

Il se peut que tout ne soit qu'une mise en scène pour concentrer les soupçons sur votre Favorite, nêrhe Gorn, un sombre complot visant à vous affaiblir. Mais rien ne devait être écarté. Nous devions vérifier que Dame Aziadée n'était pas impliquée... Nous devions le faire.


*** Plus ferme. ***

Le bureau dans lequel Dame Aziadée nous dit avoir passé la matinée, affairée à l'écriture, est une pièce vide, volets fermés, visiblement peu utilisée. Nous lui avons fait part de notre légère surprise concernant le choix de cette pièce là. C'est là que la discussion a totalement basculé.

*** Il baissa la tête. ***

C'est avec une énergie surprenante cette fois que Dame Aziadée se défendit qu'on puisse l'imaginer dans une autre pièce que celle-ci. Nous l'avons sûrement heurtée et nous nous en excusons Nêrhe, mais j'ose dire parce que je vous suis loyal...

*** Il tremblait par endroits. ***

...que cela est suspect. Surtout, que cela ne nous a pas permis d'y voir plus clair, ni d'écarter définitivement tout soupçon.

*** Puis il se tut, attendant le couperet. ***


 
Fenrir

Le Dhiwara 15 Manhur 1511 à 15h54

 
Après qu'Hirvane eusse finit de parler, et avoir mentalement expliqué à Oda qu'il valait mieux éviter de mentir face au Semeur des vents, Fenrir prit la suite.

« Permettez moi de détailler plus profondément les paroles de mon Apprenti.

Vous êtes au courant que nous avons en nos mains un bout de papier sur lequel il est écrit la clef de déchiffrement du message que nous avons également trouvé sur les lieux du crime. Et bien, figurez-vous que nous avons très vraisemblablement trouvé le lieu, ou du moins le lot de papier ayant servi pour écrire celui-ci. Je ne vous apprendrais rien en affirmant qu'étant donné notre mode de production artisanal du dit papier, il est très peu probable qu'un autre lot existasse avec exactement le même grain et la même couleur.

Pour continuer, je ferais remarquer que le bureau dans lequel nous avons trouvé le lot de papier juxtapose celui par lequel notre meurtrier s'est enfui, et par lequel il serait également entré. De même ces deux pièces sont directement accessible l'une avec l'autre via une porte entre les deux. Il ne serait donc pas impossible que celui ou celle ayant prélevé le parchemin soit également la personne ayant ouverte la fenêtre permettant au criminel d'entrer.

Nous avons donc interroger le garde qui surveillait l'étage en question pour savoir s'il avait remarqué quoique ce soit d'anormale, et celui-ci nous appris que riemta Aziadée était venu utiliser cette pièce dans la matinée et qu'elle lui aurait demander de ne pas être dérangé. De la même façon, nous avons vérifié la graphologie du mot écrit sur notre bout de papier, et il s'est révélé semblable aux échantillons d'écriture de riemta Aziadée que riemto Almarick à bien voulu nous fournir. Nous en avons profiter pour vérifier celui de notre message chiffré, mais celui-ci ne semble pas être de la même main.

Jusque là donc, plusieurs indices semblaient indiquer que votre Favorite puisse être directement ou indirectement impliqué dans l'affaire. Je ferais remarquer également, que coïncidence ou non, le garde qui avait vu riemta ce matin aurait dû mourir de la main de notre voleur si celui-ci n'avait pas eu la “chance” de jouer sa place pour la soirée… De même, je pointerais du doigts le fait que notre voleur n'aurait normalement pas eu à tuer celui-ci étant donné qu'il semblait être habillé d'une tenu lui permettant de se déplacer pratiquement invisible. Volonté de faire taire un témoin gênant ?

C'est à la lumière de tout ces faisceaux d'indices et de coïncidences que nous vous avons demandé la permission de questionner riemta Aziadée.
»


Fenrir fit une courte pause en observant 'ensemble des Poussiéreux qui écoutaient. Puis après une grande inspiration continua son récit des événements.

« Maintenant, permettez moi de retracer les événements qui se sont déroulé en présence de votre Favorite.

Tout d'abord, nous avons souhaité avoir un compte rendu de toute sa journée ainsi que savoir si elle n'avait rien remarqué de particulier. Après un difficile équilibre visant à avoir une réponse des plus neutre possible de toute influence extérieur, riemta Aziadée nous a appris qu'elle était effectivement aller écrire quelques poèmes dans les étages, mas qu'elle n'avait rencontré ni parlé avec personne alors qu'elle s'isolait dans un “salon”. Sa version des faits ne coïncidant pas avec la version du garde qui nous avait affirmer l'avoir vu et lui avait parlé, nous décidâmes donc de poursuivre plus avant nos questions.

Finalement, celle-ci accepta de nous montrer le salon dans lequel elle nous disait avoir travaillé. Nous la suivîmes donc et nous pûmes constater que celle-ci se trompa plusieurs fois de salle avant de nous affirmer que celle que nous avions devant les yeux était celle dans laquelle elle avait écrit ses poèmes. Cependant, nous nous surprîmes à remarquer que le dit salon ne se prêtait guère pour y écrire… Ce qui nous valu l'une de ses “colères” mise en scène. Seul Hirvane s'y laissa prendre, mais il faut dire qu'elle est plutôt doué aux jeux de la haute société. Je suppose qu'elle ne s'attendait cependant pas à tomber ni sur moi ni sur Oda et nos talents d'observation… Nous lui fîmes donc remarquer pourquoi il semblait impossible qu'elle pusse y venir travailler, et dans l'incapacité de nous prouver le contraire, elle changea totalement de registre entre les insinuations outrancières et les menaces à peine voilé de venir vous parler. Ce qu'elle fit par ailleurs.

Je vous avouerais que fidèle à moi même et n'ayant guère gouté à ses remarques désobligeantes, je me suis permis de lui expliquer tout les possibles quant à ce que nous savions, c'est à dire, quant à sa version des faits et celui du garde :
— Que le garde nous à menti.
— Que riemta Aziadée nous a menti.
— Que tout deux nous ont menti.
— Que tout deux nous ont dit la vérité.
Je lui es également fait remarquer que dans le cas de cette dernière option, cela signifierait que quelqu'un eusse réussi à se faire passer pour celle-ci auprès du garde.
Et quant à la pièce que celle-ci nous a désigné comme étant celle dans laquelle elle à travaillé :
— Elle s'est à nouveau trompé de pièce.
— Elle nous a menti.
— Elle aurait réussi par un quelconque miracle à ne laisser aucune trace, même pas de quoi éclairer.
— Quelqu'un est venu et a réussi à effacer les traces de son passage.
Enfin, je lui ai fait remarquer qu'il était plutôt dans son intérêt de nous aider, car en ce genre d'occasion, les rumeurs peuvent rapidement circuler et détruire une réputation… Mais elle semble avoir pris cet avertissement comme une tentative de menace.

Une dernière chose enfin, j'ai eu l'occasion de lui montré ce petit bout de papier sur lequel se trouve la clef de chiffrement, et j'ai pu voir dans son regard qu'elle en avait reconnu, si ce n'est le papier, du moins l'écriture. Voilà pour ce qui est des détails.
»


Le Chevaucheur s'interrompit à nouveau et inspira un grand coup. Il avait la gueule sèche après tout se récapitulatif…

« Maintenant, vous êtes au courant de à peu près tout. Vous nous avez appelé alors que Oda devait à nouveau aller interroger riemto Lucian quant à son témoignage. »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Hirvane Tuek

Le Dhiwara 15 Manhur 1511 à 16h58

 
*** Hirvane faillit flancher.

Nêrhe Fenrir ne faisait pas dans la dentelle.

C'est comme si il avait oublié qu'Aziadée était quoi qu'il en soit la favorite du Semeur, la personne la plus intime qui partageait sa couche. Yanath Gorn restait un poussiéreux malgré son sens impitoyable des affaires.

Tout ce qu'ils possédaient pour contrer ça c'était un bout de papier - peut-être un faux, le témoignage d'un garde, bref, des soupçons mais aucune preuve.

L'apprenti le sentait pas ce coup là.

Mais il se tenait raide.

Raide.

Raide.

Ne s'était-il pas engagé lui-même sur la même voie suspicieuse que son nêrhe ? ***


Euh...

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 15 Manhur 1511 à 20h38

 
Yanath écoute la sortie d’Hirvane, puis celle de Fenrir sans prononcer un mot, concentré, il essaye visiblement de démêler le vrai du faux, de noter les indices, les points gênants etc…

Quand il est fait mention du message codé et du garde, l’oljad jette un regard en direction d’Almarick comme pour confirmer les dires de l’apprenti.

Almarick ?

« Nêrhe, je ne sais rien de l’histoire de ce qui a pu se passer dans les étages entre Riemta Aziadée et vos… représentants, mais j’ai assisté à l’interrogatoire du garde ainsi qu’à l’analyse et au décodage du document trouvé par le muet. Et il est vrai que certains points sont troublants… »

Le tchae hésite un moment, il est visiblement extrêmement mal à l’aise, quelques secondes passent avant qu’il ne rajoute dans un murmure.

« Après tout, nous ne savons rien du passé réel de dame Aziadée... Malgré mon enquête… »

L’Oljad lève alors la main, intiment à l’intendant l’ordre de se taire.

Je connais déjà votre avis sur la question vieille chouette, ainsi que votre dévotion et vos années de bons et loyaux services auprès de ma famille. Mais si vous ouvrez cette porte et si vous faites erreur, tout cela ne vous protégera pas, réfléchissez bien avant de finir votre phrase !

Reportant toute son attention sur le vieux Tchae, le semeur semble le défier de persister dans son raisonnement. Le dilemme qui s’inscrit sur le visage du conseiller est clair pour chacun des protagonistes présents dans la salle. Il sait que ses paroles risquent de l’entrainer dans la même tourmente que les trois autres poussiéreux présents.

« Nêrhe… C’est effectivement troublant et sans présumer de ce qui a pu se passer dans les étages il y a une demi-heure, il est de notre devoir de n’écarter aucune possibilité afin de vous servir au mieux. »

Soyez maudit Almarick ! Si je ne vous connaissais pas aussi bien, vieux fou, je pourrais faire comme si je ne savais pas ce que cela a du vous couter de prononcer ces mots…


Le semeur ferme les yeux un instant, semble réfléchir à la marche à suivre. L’instant dure de longues secondes, presque une minute pendant laquelle l’oljad semble évaluer les différentes solutions qui s’offrent à lui.

Je sais que vous avez demandé à Miklaï d’amener le garde, intendant, faites le entrer, et demandez au capitaine de l’escorter.

Quelques instants plus tard, le redoutable capitaine de la garde du semeur et un garde passablement mal à l’aise pénètrent dans le bureau.

Ne laissant à personne le temps de réagir, le semeur prononce son verdict.


Capitaine saisissez cet homme, il m’a trahi, et a comploté contre ma maison.

Une pensée part en direction des trois symbiosés.

N’INTERVENEZ PAS !

La vitesse à laquelle Miklaï réagit à l’ukase démontre, une fois de plus, que si le capitaine de la garde n’a pas inventé l’eau chaude, c’est une redoutable machine à tuer….

Avant même que le pauvre tydale ait pu prononcer la moindre parole ou laisser échapper le moindre cri de déni, le nelda l’a déjà saisi par la gorge, le soulevant du sol d’une seule main. Dans un mouvement fluide, poussant un grognement qui ressemble fort à un appel au meurtre, il fait faire un arc de cercle au malheureux Lucian pour finalement le plaquer sur le dos au sol. Le pauvre poussiéreux a du voir trente six chandelles.


« Pauvre merde, tu déshonores ma garde et cette demeure !!! »

Laisse échapper un Miklaï visiblement fou de rage.

Alors que le poing ganté d’acier se lève pour écraser le visage du garde visiblement terrifié, la voix de l’oljad s’élève à nouveau.


ASSEZ !

Tel un fauve parfaitement dressé, Miklaï arrête son geste, une lueur meurtrière dans les yeux.

Nous savons tout mon pauvre ami… Le muet ici présent m’a tout dévoilé de ta corruption et je dois dire que je suis extrêmement déçu, mais visiblement pas autant que ton capitaine.

« Nêr…. Nêrhe je vous en supp… JE N’AI RIEN FAIT !!! JE VOUS PROMETS, PITIE !!! »

Alors qu’il continue à interroger Lucian, chacun peut voir l’intensité avec laquelle il observe les réactions du garde.

Inutile de nier, les preuves sont irréfutables ! Astucieux la façon dont tu as interverti ton tour de garde pour passer pour un abruti chanceux. Je dois dire que même moi j’ai failli m’y faire prendre !! Ta seule erreur a été de tenter de compromettre ma favorite, tu as été trop ambitieux, c’est un problème que je vois souvent dans mon entourage.

« Pit.., Arghh, pitié Nêrhe, j’ai juste dis oui à une partie de dés, pitié, je comprends rien… Concernant Riemta Aziadée j’ai rien dis Arhhh , juste qu’elle était là ce matin !! Je le jure !! »

Miklaï, notre ami ne désire pas collaborer, je crois qu’il a besoin d’encouragements…


Le capitaine maintenant toujours le pauvre garde par la garde commence à alors à méticuleusement l’étrangler de sa poigne d’acier. En quelques instants, le visage de l’homme commence à changer de couleur, sous le regard immobile de l’Oljad.

« Compr… arghh comprends rien Nêrhe…. Pitié, c’est la vérité… »

Les dénis deviennent des murmures sous le regard toujours immobile de l’oljad.

Assez, Miklaï ! Aidez Lucian à se relever, avec toutes mes excuses…

Sans marquer la moindre indécision, le nelda desserre sa prise et aide l’homme d’arme à reprendre son souffle. Le pauvre bougre semble encore complètement sonné.

Je m’excuse du traitement que je viens de vous imposer Lucian, mais il me fallait une réponse rapide concernant votre loyauté. Or seul un redoutable acteur aurait pu me mentir dans une condition pareille ce qu’à priori vous n’êtes pas.

Je vous crois, et je suis navré, vous serez dédommagé pour l’indigne traitement que l’urgence m’a forcée à vous appliquer.

Capitaine, emmenez Lucian au secret par l’antichambre de mon bureau, et restez là jusqu’à nouvel ordre, que personne ne vous voit.

« Bien Nêrhe »

Alors que le capitaine et le garde quittent la salle par la porte arrière, l’oljad s’adresse à nouveau aux trois poussiéreux et à l’intendant.

Almarick n’est pas le traitre, il n’avait aucun besoin d’organiser un cambriolage pour fournir les informations contenues dans ce coffre à qui que cela soit. L’autre point critique est que vous n’avez pas trouvé le mot suspect, vous l’avez arraché à votre agresseur et cela change hélas tout quand à la possibilité d’un complot visant à discréditer ma favorite.

Si je suis votre raisonnement chevaucheur, il ne reste plus que deux solutions à votre problème :

- Ma favorite ment…
- Ils disent la vérité tous les deux et on a monté ce complot pour la faire chuter et qu’elle perde ma confiance.

Et cette seconde possibilité semble remise en cause si on tient compte du fait que j’ai relevé précédemment.

Muet, êtes vous bien sur de vous être emparé par accident de ce document et que votre agresseur ne vous l’ai pas laissé profitant d’une occasion d’abandonner la preuve compromettante ?

Enfin, dans les deux cas, je suis exposé à une menace et il y a un traitre dans ma demeure. Or il nous faut éliminer le plus rapidement possible car à travers moi c’est la Shaim que l’on peut atteindre…

Long soupir, à nouveau Yanath semble peser le pour et le contre des scénarios qui s’offrent à lui.

Je pense également que nous avons vraiment besoin de savoir Muet comment exactement vous avez été informé d’une action dans mon palais cette nuit.

Peut être que je dispose d’informations qui permettraient de compléter celles fournies par vos sources ou de faire un lien qui nous a échappé jusque là ?

Quand à vous, Apprenti, chevaucheur, je dois bien reconnaitre que l’affaire dans laquelle je vous ai entrainé est bien plus complexe et délicate que je ne l’avais supposé initialement. Si s’était à refaire je ne vous ferais pas ce cadeau, mais hélas il est trop tard pour revenir en arrière…

Dans tous les cas, cela peut expliquer voir justifier vos maladresses avec Riemta Aziadée...
Maladresses qui n’en sont peut être finalement pas si vous avez vu juste !

Si vous avez des propositions sur la marche à suivre je suis tout ouïe.


Pour des poussiéreux aussi perspicace que Fenrir et Oda, il semble clair que l’oljad a déjà dessiné un plan de bataille, mais visiblement il cherche à éviter de les influencer avant qu’ils ne donnent leur avis.


 
Fenrir

Le Julung 19 Manhur 1511 à 21h33

 
Fenrir fut sidéré de l'ordre du Semeur. Il avait cru que la logique la plus froide et l'énoncé des faits avait convaincu son nêrhe, mais subitement, celui-ci ordonna l'arrestation du garde qui n'avait eu que la malchance d'être présent au mauvais moment. C'était à ne plus rien comprendre ! Et ce déchainement de violence gratuite à son égard ?! Tout cela rendait le Nelda malade… Le semeur s'était-il joué d'eux ? Voulait-il faire taire un témoin gênant pour protéger sa favorite ?!

Fenrir failli réagir face à tous ceci lorsque l'ordre mental du Semeur tonna. La contradiction de ses propres incertitudes quant à ce qu'il se passait en face de lui, de ses sentiments face à cette injustice, et de l'ordre reçu par son chef direct, firent que celui-ci ne su comment réagir et resta là à regarder comme sonné. Tout au plus espérait-il que le Semeur tentait de vérifier si le garde leur avait menti… Sinon, Oda, Hirvane et lui même pouvaient redouter d'être les prochain sur la liste…

Finalement, l'avenir donna raison à l'espoir du Chevaucheur. Mais celui-ci resta quelque peu ébranlé… A la fois parce que ce à quoi il venait d'assister lui avait glacé le sang. Mais surtout parce qu'il s'était retrouvé à ne plus savoir quoi faire. Et cela le tourmentait. Ce fut donc visiblement mal à l'aise qu'il répondit à Yanath Gorn. Par politesse surtout…


« … Et bien… En dehors d'interroger les artisans demain au sujet ce cette cape capable de rendre invisible, ainsi que d'aller voir dans le palais voisin pour tenter de comprendre comment notre voleur à pu y passer sans difficulté… Je vous avouerais que je ne vois guère quoi faire de plus à part compter sur la chance et découvrir une piste supplémentaire… »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

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