Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
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Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
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Oda Nobunaga

Le Dhiwara 22 Manhur 1511 à 00h41

 
C'est-à-dire que j'ai le sentiment que le gars qui m'a suriné, il était pressé, répondis-e au Semeur après avoir écouté Fenrir.
Et franchement, s'il s'attendait à ce que je m'agrippe à sa bourse, de sorte qu'il l'avait placée à l'exact endroit où j'allais l'atteindre, alors autant dire que notre fugitif, il est pas né de la dernière pluie.

Maintenant, concernant les piste, je vous parie la culotte de Nemès contre un billet pour la Cité Souterraine que, dans l'hypothèse où la voleur à pu zieuter les indices concernant votre taupe, alors le mieux que nous puissions faire serait de la filer nous aussi pour couvrir ses arrières. Enfin, ça plus les idées de Fenrir.

Toujours est-il que, pour la soirée, je doute que l'on puisse boucler l'enquête. À l'heure qu'il est, notre loulou doit déjà être lo...


*** Et s'il n'était pas loin, en fait ? Après tout, à quoi bon se faire la malle directos quand on a une cape d'invisibilité ? ***


Quoique, qui nous dit qu'il n'est pas dans la pièce avec nous en ce moment même, m'amusais-je en vérifiant que la porte était bien fermée.
Je sais pas pour vous, mais moi avec un gadget pareil, je me sentirais prêt à faire les trucs les plus dingues possibles... comme me rendre directement dans la tanière de la bête pour y voir comment les choses se passent, non ? Héhé...







-Oda Nobunaga-

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 29 Manhur 1511 à 20h35

 
La rapide inspection d’Oda ne donne rien, la porte est bien fermée et son examen de la pièce lui fait dire qu’il n’y a personne d’autres qu’eux à cet instant précis. Ou alors l’individu est totalement indétectable et son camouflage arrive même à donner le change avec les multiples lampes qui illuminent le lieu.

Le semeur écoute ses deux subordonnés et ne peut retenir une grimace contrariée quand Oda confirme que de son point de vue il est entré en possession du document sur un coup de chance… Si toutefois se faire planter une lame de 20 centimètres dans le ventre peut être considéré comme tel !


Bien, bien, je suis d’accord avec vous deux, je pense que nous sommes dans une impasse actuellement et que la soirée n’apportera plus aucune révélation concernant cette affaire. Mes ennemis ont réalisés un coup presque sans faute et je n’espère guère qu’ils nous accordent une revanche ce soir.

Se tournant vers son intendant, l’Oljad continue.

Almarick, vous allez faire surveiller discrètement les faits et gestes de dame Aziadée, Assurez vous toutefois que cette surveillance n’est pas trop présente si voyante. De plus dès demain vous lancerez mes gens sur la piste du fabriquant de cette fameuse Cape.

Je suis d’accord avec le chevaucheur Fenrir, il s’agit peut être d’un moyen pour nous de remonter à l’individu qui a pénétré chez nous ce soir.

Dans les deux cas de figure, Intendant, si vous apprenez quoi que ce soit d’intéressant, vous m’informerez et j’enverrai une pensée au Muet et à nos deux chevaucheurs pour leur transmettre l’information discrètement.

Riemto Fenrir, Hirvane, je suis navré de ce que je vais devoir vous infliger mais vous allez officiellement être raccompagnés manu militari aux portes du palais. Officiellement vous êtes en disgrâce à mes yeux pour avoir manqué de respect à ma favorite. Officieusement, sachez que je vous conserve ma confiance mais si nous voulons que nos adversaires commettent une erreur, il est nécessaire qu’ils pensent que ceux qui ont enquêté sont relevés de l’affaire.

Si d’aventure la suite de l’enquête ne donne rien, je ferai en sorte que l’on oublie cette disgrâce une fois un délai raisonnable passé, je vous en donne ma parole.


Puis se tournant vers Oda.

Vous concernant Muet, je note que vous avez assez astucieusement esquivé ma question concernant les preuves qui vous ont menés dans la demeure ce soir et j’avoue que cela m’agace passablement…

Aussi avant que nous ne clôturions cette rencontre et que je demande à mon capitaine de raccompagner nos deux amis hors de ces murs de façon visible et bruyante, j’aimerais sans que vous tourniez autour du pot, que vous répondiez à cette question simple qui me semble justifiée…

Quels sont les éléments qui vous ont conduits à penser qu’il allait se passer un évènement de cette nature dans mon palais ce soir, et qu’est ce qui vous a motivé à infiltrer ma maison sans prévenir mon personnel, ce qui aurait peut être pu permettre que nous arrêtions le voleur au moment où il commettait son larcin ?

J’avoue que c’est actuellement l’un des éléments les plus nébuleux de cette affaire et j’aimerais bien que vous leviez le mystère.



 
Fenrir

Le Matal 31 Manhur 1511 à 21h54

 
Yanath Gorn a dit :
… raccompagnés manu militari aux portes du palais…


A l'audition de cette simple phrase, Fenrir ne pu s'empêcher d'éprouver quelques sueurs froides… Si c'était le même traitement que pour Lucian, cela risquait d'être très déplaisant… Mais il n'était pas dit que le Chevaucheur se laissasse mener trop « manu militari »…

Alors que Fenrir se faisait un sang d'encre quant à savoir avec quelle brutalité ils seraient sorti du Palais et comment il devait réagir à tout ceci, ses réflexions cessèrent lorsque le Semeur demanda une n-ième fois à Oda le pourquoi de sa présence en ce lieu. Le Nelda ne pu s'empêcher de donner une nouvelle fois au muet une recommandation mental.


Une fois encore, je te recommande d'être prudent et d'éviter de trafiquer la vérité…

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Merakih 1 Jayar 1511 à 11h16

 
Sachez que si je vous ai offensé en ne vous répondant pas, là n'était pas mon intention, dis-je le plus solennellement possible.

*** Il allait falloir être vigilant sur le lexique, puisque le Gorn semblait prêt à exploser à la moindre erreur.
Remerciant Fenrir, je me lançais. ***


Je note que votre question est en fait composée de deux parties : comment ai-je su ; pourquoi n'ai-je rien dit. Afin de ne pas vous énerver derechef, je vais vous répondre du mieux que je le puis.

*** Bon, ça commençait mal, et je n'avais pas pu m'empêcher d'être sarcastique. Je repris, sérieusement cette fois : ***


Une fête comme celle-là est, avant tout, une bonne occasion de s'infiltrer ici en dupant la vigilance de tout le monde. En outre, étant qui vous êtes, vous devez évidemment savoir un tas de choses sur ce qui se passe dans la ville, et posséder un beau patrimoine.
Voilà ce qui a éveillé en moi la fibre de l'investigation. Mais bien sûr, cela devait être une lubie, et je vous avoue avoir lâché l'affaire peu après.

En revanche, alors que je rencontrais deux... "amis" dans les bas-fonds, une rumeur leur était parvenue comme quoi quelque chose de sensible allait se dérouler le jour J.
Voilà pour le pourquoi : un faisceau d'intuitions, et un rendez-vous d'indic'.

Maintenant, si je suis venu tout seul, c'est avec l'idée que pour faire correctement ce travail, il ne me fallait personne dans les pattes ; je devais me camoufler seul. Ainsi, lorsque je duperais votre la maison, je duperais aussi les éventuels malfaiteurs. Et pour le coup, ça a pas trop mal fonctionné, si on excepte la fin de l'histoire.
Je ne vous cache pas que je craignais aussi qu'un des voleurs n'ait eu vent du fait que nous avions une piste à propos d'un hypothétique larcin.

Voilà, Maître Gorn, vous en savez autant que moi désormais
, concluais-je.

-Oda Nobunaga-

 
Yanath Gorn

Le Vayang 3 Jayar 1511 à 02h21

 
Merci Muet pour tant d’honnêteté, me voilà donc parfaitement rassuré…

Difficile de savoir si l’oljad pense sérieusement ces mots au moment où il les prononce mais Oda n’est peut être pas le seul à pratiquer le sarcasme à l’occasion.

Maintenant permettez moi une toute petite précision afin qu’il n’y est aucun malentendu entre nous à l’avenir. C’est la dernière fois que vous pénétrez dans ma demeure sans m’en informer, à moins, bien entendu que vous n’en ayez reçu l’ordre express du gardien de l’équilibre ou de la Shaïm elle-même.

Dans tous les autres cas, si j’apprends que vous me rejouez un tour de ce genre, disons que je me pencherai très sérieusement sur l’avenir de votre carrière.

Mais bon, pour l’instant l’affaire est close, passons à la suite.


Sur ces paroles, le semeur semble se désintéresser du Tydale et appelle son capitaine de la garde. Quelques instants plus tard le redoutable Miklaï fait à nouveau son entrée dans le bureau.

Capitaine, ces trois personnes ne sont plus les bienvenues dans ma demeure, veuillez les escorter avec plusieurs hommes fermement mais poliment vers la sortie. Assurez-vous qu’ils sortent par la porte principale et qu’on leur rende les présents qu’ils ont offerts ce soir si c’est nécessaire.

Jusqu’à nouvel ordre, ils sont persona non grata dans mon palais.

Fidèle à son habitude d’obéissance aveugle Miklaï adresse un sourire mauvais aux trois poussiéreux avant de leur indiquer la porte.

« Après vous… » Dit il en retenant un sourire carnassier.

Afin d’aider Oda et Fenrir à passer la porte, la brute leur adresse une « légère » poussette d’encouragement au niveau de l’épaule. L’occasion pour les deux poussiéreux de constater une fois de plus la force colossale de la brute…
Seul Hirvane échappe à la touche amicale, ne récoltant qu’un sourire méprisant.

« Je les accompagne Nêrhe » rajoute Almarick alors qu’il sort à la suite des trois symbiosés.

C’est donc encadré de 6 gardes et de Miklaï que les trois poussiéreux sont raccompagnés vers la sortie, toute tentative de résistance, de ralentir ou de s’écarter du chemin défini se solde immanquablement par un appel à la violence et une expulsion douloureuse en règle.

Bien entendu pour sortir par la porte principale du palais, les trois poussiéreux sont obligés de rejoindre le grand hall, ce dernier donnant sur la grande salle de bal dont les portes sont encore grandes ouvertes. Du coup, l’évènement ne passe pas inaperçu et plusieurs invités encore présents ou en partance notent la sortie plutôt étrange des trois poussiéreux.

Alors qu’ils sont sur le parvis du palais, un garde arrive en courant à la hauteur de l’escorte. Il tient la fresque que Hirvane a offerte à Aziadée en début de soirée. Juste avant que Miklaï ne s’en empare pour sans aucun doute la jeter généreusement à la gueule de son propriétaire, Almarick s’en empare et s’approche des trois symbiosés pour leur remettre.

Il profite de l’occasion pour leur murmurer.


« Je vous tiendrai informer, je vais la garder sous surveillance… »

Puis il tend l’œuvre d’art à l’apprenti chevaucheur avant de rejoindre le palais.

De son coté Miklaï soucieux de démontrer qu'il est l'un des plus grands esprits de l'Equilibrium leur lance un dernier mot d’adieu à la cantonade.


« Vous avez entendu notre Nêrhe, si je vous recroise ici, nous aurons l’occasion de discuter entre amis héhéhéhéhé…Bon vent !»


 
Fenrir

Le Luang 13 Jayar 1511 à 11h10

 
Il devait admettre que le capitaine méritait une fois de plus sa place au regard de la force qu'il possédait. Rien d'insurmontable au regard de son entraînement et de sa propre carrure, mais tout de même, mieux valait obtempérer.

L'extraction des symbiosés avait tout de même été moins brutal que ce qu'avait crains Fenrir. Les gardes se « contentant » de les regrouper et de les faire avancer vers la sortie avec plus ou moins de bousculades.
Alors qu'ils arrivaient dans la salle où tout le monde pouvait les voir, Fenrir chercha du coin de l'œil l'ex (?) favorite histoire de lui jeter un regard des plus noir regroupant toute son animosité de devoir se retrouver dans cette déshonorante posture.

Vint ensuite le temps des retours de cadeaux. Mais étrangement, seul Hirvane pu revoir le sien… Le fait que Fenrir ne l'avait pas offert à Aziadee y était-il pour quelque chose ? Avaient-ils oublié qu'il en avait amené un puis l'avait donné au Semeur des Vents ?

« Bah » pensa Fenrir, « ils me le retourneront par colis ». Il n'avait pas spécialement envie de réclamer le sien du fait de la situation actuelle. Étant donné son travail, il n'était d'ailleurs peut-être pas aberrant de considérer qu'il doivent se le remettre à lui même dans quelques jours…

Enfin, ils étaient dehors, le Chevaucheur eu envie d'ironiser sur les derniers mots de Miklaï, mais se retient : Oda allait très sûrement le faire à sa place. Se retournant vers Hirvane.


« Hirvane, demain départ pour Arameth en début d'après midi.
Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit à tout les deux. Je commence à être fatigué pour ma part avec toutes ses émotions.
»


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

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