Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
[important]
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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
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Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
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Kvethan

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 19h06

 
Un sourire malicieux étira les lèvres du chef de troupe lorsque Silindë aborda la tenue de la favorite.

Ne t'en fais pas je demand'rai à Marguerite de faire la même pour l'encapuchonné, vous f'rez sensation dans les soirées....

Il partit dans un petit rire et ses yeux trahissaient la vision qui traversait son esprit, mais le rire ne fit pas long feu lorsque ses yeux se posèrent sur Ariadne, qu'il n'avait jusque là que vue atiffée à la garçonne.La bouche bée il regarda sa soupir avant de dire une chose qui restera dans le manuel des compliments les plus éloquents de syfaria.

Gnaaaa...

Dégageant son regard de la rousse toute de velour vêtue, il secoua la tête pour se reprendre, on ne tape pas dans ses soupirs mille diou!Opération évasion!Il fit quelques pas en crabe pour placer Silindë entre lui et la tydale aux doigts agiles avant de répondre à son compère comme si de rien était.

...hum...Sans doute mon loulou!

Il regarda Silindë dans les yeux en voyant que la même lueur animait leurs yeux.

C'est le premier arrivé qui gagne?

Lança-t-il sur le ton du défi amical.

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 20h47

 
[HRP] Pour ceux qui partiront lutter contre le Tark’Nal le post sera déplacé « Hors de toute région civilisée ou dans l’île de Syfaria afin que la soirée puisse continuer.[/HRP]

*** La salle est maintenant pleine, les derniers invités sont arrivés et les quelques retardataires cherchent à se glisser discrètement dans la salle de bal sans attirer l’attention. Chacun ne semble plus attendre qu’un évènement :

L’arrivée de la favorite dont chacun a tant entendu parler.

Alors que les premiers invités commencent à se lancer à l’assaut des buffets, que les serviteurs réalisent leur premières patrouillent parmi les convives les plateaux chargés de victuailles, un frémissement parcoure la pièce.

Il semble parti d’un escalier qui mène vers les étages et se répand telle une lame de fond à l’intérieur de l’immense salle de réception. Une tydale descend les marches, superbement vêtue d’une robe de velours rouge au décolleté plongeant, une magnifique parure de bijoux vient habiller un cou interminable et un visage que beaucoup qualifieraient de parfait.

Elle arbore un sourire modeste, humble, alors que le Semeur monte les marches pour l’accueillir, les convives les plus proches et les plus observateurs peuvent noter l’éclat de contentement qui brille dans son regard.
***


*** ***


*** Les marchands se mettent à rivaliser d’applaudissements pendant que des serviteurs lancent en l’air de petits ballons composés d’une membrane alchimique translucide qui se mettent à flotter dans la salle. Ces derniers explosent dès qu’ils atteignent quelques mètres de hauteur, libérant alors une multitude de pétales de fleurs qui redescendent vers les convives telles une pluie printanière.

Le semeur saisie la main de sa favorite, lui donne un baisemain puis se retourne vers l’assistance pour réclamer le silence.

En quelques instants les applaudissements se tarissent.

Yanath commence alors un discours d’une voix chaude, emprunt de ferveur et de conviction. ***


Derynn, Kielnos, Kielnas pour votre présence en ces murs ! Ne nous y trompons pas, nous vivons aujourd’hui un intermède entre deux tempêtes et dès demain certains d’entre vous repartirons pour la bataille…

Nous avons vécus de douloureuses épreuves et d’autres se profilent par delà l’éphémère joie de cette soirée ! C’est pourquoi j’ai tenu à ce que vous soyez ce soir mes hôtes, afin que je puisse vous honorer et me réjouir à vos cotés.


*** Quelques secondes s’écoulent dans un silence religieux. ***


La dame nous enseigne que la douleur ne peut exister sans joie. Nous avons souffert, aujourd’hui il est temps de se réjouir ! Ce soir nous allons honorer celle qui sut capturer mon souffle et oublier pendant quelques heures les combats que nous devront mener.

*** Le semeur se tourne alors vers sa favorite. ***


Nelma Aziadée, je t’offre cette soirée pour te témoigner mon affection et afin que tu puisses fêter ton anniversaire avec ceux dont j’ai la charge et qui sont chers à mon cœur.

*** Puis se retournant vers l’assistance. ***


Kielnos, Kielnas, je ne vous donnerai qu’un seul commandement ce soir, comme moi déposez le fardeau de votre tristesse et réjouissez vous !

*** La belle tydale se penche à l’oreille du semeur et lui délivre quelques paroles… un rire s’échappe alors de la bouche de l’oljad qui reprend. ***


Oui, l’on me fait remarquer qu’il se pourrait bien que je doive donner quelques autres commandements ce soir, malgré ma promesse, mais je suis certain que vous saurez me pardonner !!

*** Rire dans l’assistance… ***


Bon je vous promets malgré tout de faire des efforts et sachez que mon oreille est ce soir ouverte à chacune et chacun !

Des troupes d’artistes vont maintenant vous divertir, car je parle trop et vous attendez surement des spectacles plus intéressants que mes discours.

Que la fête commence !


*** Un tonnerre d’applaudissement emplie la salle, sincère, hypocrite ou forcé, chaque marchand présent a sans aucun doute ses raisons mais le vrombissement qui s’élève entre les murs donne le change et annonce véritablement le début de la soirée. ***



 
Aziadee

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 20h50

 
*** Alors que le semeur termine son discours et s’apprête à descendre les escaliers au coté de la jeune femme, celle-ci le retient délicatement par la main, plonge son regard émeraude dans le sien et prend la parole d’une voix cristalline. ***


Nelma, il me faut aujourd’hui te mettre publiquement en garde car tu t’égares…

*** Quelques secondes passent. ***


Je crains que tu ne vois plus belle et meilleure que je ne le suis pour m’offrir tant d’honneurs. Ce serait plutôt à moi de te remercier pour tes bienfaits et pour me faire partager ce moment au coté de tes proches.

*** Puis se tournant vers l’assistance. ***


Je ne connais que peu d’entre vous… Mais je sais n’être entourée que d’amis. Votre présence est pour moi le plus beau des présents. Merci.

*** Sur ces paroles la jeune femme se laisse entrainer par le semeur au sein de la foule. ***



 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 20h52

 
*** A peine, le couple finit il de descendre les escaliers qu’un manège subtil se met en place au sein de la grande salle. Là encore seul les plus observateurs peuvent apercevoir le ballet des serviteurs et des intendants qui commence. Les valets des grands marchands parcourent sans répits la salle et commencent à discrètement remettre missive et salutations. De subtils groupes aux intérêts convergeant se mettent en place, certains dans le commerce du Sel d’autres dans les domaines artistiques.

Un marchand du nom de Tolbias Nickem fait remettre au maitre des caravanes un message, lui indiquant sa gratitude éternelle s’il voulait bien s’entretenir avec lui d’une affaire afin de la porter aux oreilles du Semeur.

Oda de son coté n’a que peu de temps pour respirer tant on se presse à sa table pour venir déguster liqueurs et spiritueux. Il ne manque pas à cette occasion d’entendre les discussions fortes intéressantes menées par plusieurs marchands. ***


« Vous avez entendu la rumeur, Arameth pourrait bien être la prochaine cible… Croyez moi, achetons tout le sel que nous pourrons trouver au Fundeq avant que les prix ne s’envolent !! »

« Mon ami, une fois de plus votre bon sens est guidé par la dame elle-même, je donnerai ce soir même les instructions à mon intendant. »


*** Un peu plus loin deux autres notables s’entretiennent en Shaïran d'un air conspirateur. ***


« Alors qu’a donné votre enquête ? Savez vous où notre semeur a déniché sa perle ? »

« Mon cher, vu ses manières je dirais Arameth, mais pour tout vous dire je n’en sais absolument rien, mes gens ont beau avoir remué ciel et terre personne ne sait rien hormis qu’elle fut éduquée à Zarlif par les meilleurs précepteurs, mais concernant son patronage rien n’a filtré ! »

« Regardez comme il l’a dévore des yeux ! Cela s’appelle la passion vous pouvez me croire !!».

« Mon cher, je connais le semeur depuis des années et si je dois retenir une seule chose de ces années c’est qu’il est presque impossible de savoir ce que pense réellement notre Oljad. Souvenez vous de la façon dont son prédécesseur a du s’incliner quand la Shaïm lui a ordonné de céder la place. Lui aussi pensait connaitre le personnage et n’a rien vu arriver ! »

*** Dans le même temps, Almarick, impressionnant d’efficacité se met en branle écartant les courtisans obséquieux et créant un subtil mur de serviteurs autour du couple. Nul n’approche le semeur et sa promise sans d’abord avoir eu son aval. Visiblement Yanath a laissé des instructions spéciales pour ce que ses symbiosés puissent franchir le rempart érigé par le Tchae mais aucun d’entre eux n’échappe à son attention.

Virevoltant il semble diriger au bas mot, 20 à 30 serviteurs qui ne cessent d’arpenter la pièce pour porter messages et instructions.

C’est ainsi que notre chef de troupe est accosté par le même Alfonse qui fit si forte impression sur notre ami Muet.
***

Om’Shir maitre Kvethan, le semeur vous fait dire que vous pouvez commencer vos représentations dès que vous le voulez, l’estrade sur la gauche de la salle vous est ouverte. Il vous transmet d’avance ses remerciements pour ce spectacle de qualité et de bon gout.

Par la suite il souhaite vous vous présentiez à lui avec la soupir Ariadne pour discuter d’une petite contrariété, il préfère le faire après la représentation pour être certain d’être dans le meilleur état d’esprit possible.


*** Le dénommé Alfonse salue alors le maitre de troupe et se dirige vers Tatsumasaf pour lui délivrer un message. ***


Om’Shir Chineur, après les représentations, le Semeur souhaite que vous veniez vous présenter à lui en compagnie du maitre de troupe Kvethan et d’une de ses soupirs, il vous charge d’ici là de vous occuper d’une jeune chineuse chère à son cœur du nom de Nola Kesil, ses désirs sont vos ordres, tels sont ses termes.

*** …
Quelques étages plus haut, Gaspard, l'un des mercenaires de la maison, pousse un soupir, la soirée s’annonce interminable. Il a perdu aux dès contre Lorphyr et doit maintenant faire le planton dans cet endroit sombre pendant que ce dernier matte les plus belles femmes de Syrinth en faction dans la grande salle de bal.

Un instant il semble entendre un bruit, il jette un coup d’œil à gauche, à droite…

Rien, encore l’un des murmures de la fête qui arrive à se frayer un chemin jusqu’à lui.

Il reprend son poste quand une main se pose sur sa bouche, étouffant le cri de surprise qu’il tente de pousser.

Une douleur fulgurante au niveau des reins, puis le néant !

Son capitaine lui avait bien dit que les dés finiraient par lui attirer des ennuis…
***


 
Hirvane Tuek

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 22h07

 
*** Alors qu'il conversait avec Fenrir, l'apprenti fut interrompu par l'apparition de la favorite. ***

Ah regardez, elle arrive !

Il avait longtemps négligé son désir éprouvé pour les femmes, blasé par les expériences amoureuses peu concluantes qu'il avait vécues à Fergon. Mais il lui fallait admettre que l'élue du Semeur était ravissante, qu'elle éveillait dans son coeur des sentiments réprimés...

*** ...qu'il réprima à nouveau. ***

Se mettant au diapason de l'assistance soudain silencieuse, il écouta le discours de Yanath Gorn avec ferveur. Il songea à la bataille d'Arameth qui se profilait déjà à l'horizon, à la route du lendemain qui balayerait ces quelques instants de répit.


*** Son coeur battait de plus en plus fort... ***

...car il était venu l'heure d'immortaliser cette soirée, de faire en sorte qu'il en reste un souvenir tangible. Il était temps de faire un offrande, comme un voeu de bonheur pour le couple qui était à l'honneur.


*** Il applaudit le discours au milieu de la foule compacte... ***


*** ...puis quitta Fenrir pour progresser en direction du Semeur. ***


L'exercice n'était pas aisé. Des tas de groupes louvoyaient du côté du couple. Tant bien que mal, avec son coffrage dans le dos, il arriva enfin devant Almarick. Les symbiosés avaient visiblement plus de facilités pour approcher le Semeur, si bien qu'il put déposer le coffrage au sol et saluer les amants.

Om'shir nerhe Yanath Gorn. Oms'hir Dame Aziadée.


*** Quelle formule utiliser ? Vite vite vite... ***

Permettez que je vous offre un présent, en gage de bonheur pour vous. Je m'appelle Hirvane Tuek, je suis apprenti chevaucheur et je reviens de Jypska...

Klathu dit :
Yosh ! Bien joué Hirvane ! Depuis le temps qu'on se TRAINE ce machin, on va enfin pouvoir s'en débarrasser !!! C'est pas TROP TOT !!!


***

Sur ces mots, il déploya devant eux la fresque des Hauts-Rêvants.



Neira, gardienne des préceptes
Syndal, songeur
Ligerio Dhuri, démystifieur
Hirvane Tuek, apprenti chevaucheur


Les murs de l'Etoile rêvent encore.

***


... C'est euh... la reproduction d'un fresque peinte sur les murs de Korsyne. Ces quelques rêvants m'ont... euh... soufflé (?) l'idée de vous offrir cette part de rêve. Ils savent qu'ils ne sont pas seuls dans la tourmente. Nous non plus ne sommes pas seuls. Acceptez ce présent comme un signe d'espoir pour l'avenir.

*** Po-pom ***


*** Po-pom ***


*** Po-pom ***


 
Fenrir

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 22h34

 
*** Alors que Hirvane et Fenrir discuté de Jypska et de ses habitants, l'apparition de la Favorite stoppa net la conversation et retient toute l'attention de l'Apprentie. D'après la réactior du Tydale à ses côtés et de quelques autres Tydales dans la salle, Fenrir comprit que la Demoiselle devait être particulièrement ravissante. Le Chevaucheur ne savait pas si les autres races éprouvaient quelques difficultés à jauger de la beauté d'un membre d'une race différente de la leur, mais il par contre il connaissait la réponse le concernant. Il avait affreusement du mal à accomplir correctement cette tâche… Dans un coin de son esprit, il nota l'apparence de la Tydale comme exemple de « leur » beauté au féminin. Peut-être aura-t-il un jour l'occasion d'user de cette connaissance ?

Quelques instant plus tard, Hirvane s'éloigna en direction du couple. Fenrir de son côté commença à préparer son plan pour avoir l'occasion de discuter de la Shaïm avec le Semeur des vents. Il envoya également un message télépathique à celui qui fut déchu pour le prévenir de ce qui se préparait à Arameth. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Luang 16 Agur 1510 à 19h12

 
*** Ce qui était certain, c'était que Gorn était un fieffé coquin avec un sacré goût en matière de poulette.
Sa favorite était un sacré lot, et le Semeur venait de faire un bond dans mon estime ; il ne payait pas de mine, mais il s'en sortait bien, le bougre.
Le temps, qui avait semblé se figer lorsqu'elle était arrivée, venait de reprendre semblait-il pour tous les convives, et la charmante soirée reprenait.

Je retournais donc à mon rôle et mes méditations, qui tournaient autour de mon talent exceptionnel pour la servitude. Lorsque je ne versais pas de liquide, avec une habileté parfaite il fallait le dire, de-ci de-là aux invités, j'allais aider à droite à gauche les pauvres serviteurs débordés qui s'occupaient de la nourriture aux tables voisines. Toujours avec le sourire.

Zélé comme une soubrette dont le seul but dans la vie est de satisfaire ses supérieurs pour un jour occuper leur place, je me tuais à la tâche -qui, après avoir participé à la défense de Zarlif, était plutôt plaisante et absolument pas traumatisante.
J'allais rabattre son caquet à Alfonse et il serait fier de...

Alfonse ?!

Ce sale roquet qui m'avait piqué sa crise d'autorité ? Ainsi, je m'étais pris au jeu.
Il fallait avouer que la vie d'un serviteur était tout ce qu'il y avait de plaisante : on suivait les directives sans avoir besoin de discuter ni réfléchir puisque l'autre le faisait pour nous ; on était intégré à un groupe constitué plus au moins d'individus de même rang et aux mêmes origines ; on était nourri, logé, et même payé sous certaines conditions...
Quoi de plus confortable, après tout ?

Non, c'était impossible, vivre une vie comme ça ne me bottait pas, réalisais-je après un questionnement intérieur. Ce qui me bottait par contre, c'était de profiter des discussions mercantiles afin de trouver un ou deux filons à exploiter pour glaner du Hyalin.
Et si les deux hommes qui baragouinaient, là-bas, un charabia inintelligible dans leur coin n'étaient pas très intéressants, ces deux marchands aux papilles... raffinées, qui se tenaient devant ma table, venaient de me donner une idée fabuleuse, et crapuleuse.

Après un message télépathique à une canaille borgne de premier ordre pour lui proposer d'aller obtenir du sel ça et là, je n'avais pu m'empêcher de contacter Hirvane, qui venait de déplier un gros morceau de tissu devant le Semeur. ***


Ta grand-mère pourrait-elle me tricoter le même dépliant ? Il me faudrait une nouvelle nappe de table pour les soirs où je suis seul... elle pourrait la faire pour homme, aussi ?

*** Taquiner le Tydale était un délice, et j'avais honte de vouloir le déstabiliser devant son chef... mais jamais on ne pourrait lui en tenir rigueur, tant il était gentil !

Reprenant mon poste, je constatais que, mine de rien, les convives avaient une sacré descente, tant les réserves de ma table avaient été sifflées. Lorsqu'Alfonse, inspecteur des travaux finis en chef, le verrait, il m'enverrait très sûrement chercher de quoi les remplir... coup de pied aux fesses en prime. ***


-Oda Nobunaga-

 
Resam

Le Luang 16 Agur 1510 à 19h44

 
Voyant la favorite arriver, Resam commença à marcher en sa direction avant de lui offrir à son tour un modeste présent.

Om'shir dame Aziadée, je me nomme Resam je suis créateur armurier...Voila pour vous un petit quelque chose fait maison...J'espère que cela vous plaira.
***
Remettant donc le circlet du guide bien emballé dans les mains de la favorite, Resam s'inclina légèrement devant le Semeur.Il fit demi-tour et retourna voir les nombreux invités en cherchant des yeux Hirvane Tuek.
***



Sam dit :
Dit...Le Semeur des vents n'a pas trouvé la moins belle des femmes !



Chut...t'a pas tord mais quand même c'est la favorite!




Resam, Créateur Armurier de l'Equillibrium.

Fil de pensé de la boutique

 
Kvethan

Le Luang 16 Agur 1510 à 19h54

 
Le chef de troupe se lança discrètement un sort d'oeil de l'aigle, l'évolution avait tout un tas d'avantage lui avait dit le Vioc' et il avait bien raison le décati!Le jeune tydale détailla la belle de la pointe de son impressionnante parure de bijoux jusqu'à ses yeux noisette dans lesquels on devait avoir plaisir à se perdre.

Sa contemplation fut interrompue par le dénommé Alfonse et ses paroles firent aparaître un sourire radieux sur son visage.Il savait bien que le Semeur le laisserait entrer sur scène et faire ce pour quoi il vivait!Il n'eut pas le temps de remercier le serviteur qu'il s'était déjà engouffrer dans la foule.Un haussement d'épaule plus tard, il fit signe à Tel', diminutif d'un nom nelda imprononçable sans babine, et à Nyrndî de se diriger vers la scène non sans gliser à la tchaë.


Vous êtes superbes les filles ce soir.

Puis il adressa un clin d'oeil à sa soupir assortit d'un sourire confiant.

Ne t'en fait pas, détends toi et tout se passera bien.

La, ou était-ce les, tchaë n'avait encore jamais joué devant un publique si large et si raffiné, il fallait la mettre un brin en confiance.Tous trois se dirigèrent vers la scène, l'ambiance qu'imposait le Semeur semblait printanière pour le moment, aussi s'adapta-t-il et donna deux des partitions archi répétées l'ors de ses derniers jours à ses accolytes.Le tohu bohu qui règnait dans la salle ne se prêtait pas à l'interprétation de ses artistes aussi prit-il sa sitar en main et glissa quelques mots à ses deux artistes, inutile de crier lorsqu'on peut en mettre plein les oreilles autrement.Ils se lancèrent donc dans une mélodie à trois sitar reprenant un air matriarcale au rythme totalement revu à l'araméthéenne, la musique, chaude et entrainante, se mariait à merveille avec le fond printanier.

Trio

Une fois le silence établit, il mit la sitar sur son épaule et s'inclina en une gracieuse réverence.

Kielnas, kielnos et nerhes de tout poil bonsoir!La troupe jouera tout au long de cette soirée en l'honneur d'une des plus ravissantes femme de notre faction.

Nous commencerons par une interprétation musicale de Nyrndî et Tel, puis Ariadne vous ébahira de ses tours à couper le souffle.Après tant de charme, Silindë vous divertira d'une pièce encore inédite en équilibrium et nous finirons en beauté par un spectacle musique et magie accompagné de nos superbes danseuses.


Lançant un oeillade au Semeur.

Rassurez vous Nerhe, nos danseuses n'éclipseront pas ce que même le coucher de Silith ne peut.Dit en posant ses yeux sur la favorite.

Il s'inclina une nouvelle fois, montra de la main Tel et Nyrndî avant de sortir de scène pour les laisser officier tandis qu'il passait en revue ses artistes et leurs tours.Dans le spectacle on a toujours plus à faire que prévu c'était bien connu!


La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Silindë

Le Luang 16 Agur 1510 à 20h42

 
Le sourire s'approfondit encore. Lui et Kvethan ont bien la même idée en tête.Il reponds sur le même ton.

Tenu. Que l'meilleur gagne et tous les coups sont permis.

La chasse était ouverte.
Et quelle chasse! Quelle donzelle! Il ne peut qu'articuler silencieusement un wouah alors que le couple fait son apparition descendant les escalier. De la pointe du cheveux à l'ourlet de la robe, pour ce qu'il en voit, elle est parfaite. Les gouts du semeur ne souffrent d'aucune contestation. Mazette. Quelle classe, quelle elegance. Sa bouche est un petit fruit rouge qui dois être delicieux à croquer et ses baisers ont peut etre le gout de la fraise des bois. Il aime bien les fraises des bois. Le tydale envie un instant ceux qui sont en hauteur et doivent avoir une vue plongeante sur le déco.. heu la scene bien sur.
Charmant petit couple vraiment.

Lui n'est pas dérangé par le tchae et peut poursuivre son matage tranquillement. Yanath a bien de la chance! Enfin, il est certain (ou presque) qu'avec un maquillage mettant en valeurs ses traits Ariadne serait aussi belle. Il en a la preuve pas loin de lui d'ailleurs.

Mmmm le spectacle? Ah oui le spectacle..

Kve prenait l'avantage avec son spetch. Normal quoi.

Certe, Ariadne, Tel et Grenouillent passent avant sa partie mais... il y a toujours des details à mettre au points à la derniere minute, des riens, des arrangements à confirmer, des encouragements à donner et des confiances à reassurer. La sienne par exemple non? Non. Ah bon... Chuchottements, hochements de tête...


Jusqu'au bout...

 
Fenrir

Le Matal 17 Agur 1510 à 21h57

 
*** Le spectacle commença, et déjà moins de monde rôdait autour du Semeur des vents. Tous avaient tourné leur attention vers la scène guettant les performances des artistes. Fenrir sentait que le moment approchait pour aller interroger Yanath Gorn. Il n'était pas sûr de savoir comment aborder le sujet, mais il devait le faire, à la fois par curiosité, mais aussi pour venir en aide à un Équilibrien perdu. Le sujet devait être amené sans que le Tydale ne se mettent sur la défensive. L'ambiance actuel semblait plutôt être du côté du Chevaucheur sur ce point là. Peut-être devait-il également le complimenter sur sa Favorite ? « Non… » pensa le Nelda, il devait être plus… Mal assuré ? Amusant ? Une idée germait dans sa tête, et il commençait à entrevoir comment questionner son Nêhre.

Yanath Gorn ne serait pas facile : celui-ci lui avait déjà démontré ses talents pour lire entre les lignes. Mais étrangement, ce n'était pas lui que redoutait Fenrir, mais plutôt Aziadee. Celle-ci lui faisait une drôle d'impression… Comme… Une ombre ? Il ressentait une grande capacité de manipulation de la part de la femme. Pas que cela soit surprenant, car comme chacun le sait, ce sont les femmes qui dirigent les hommes et non l'inverse comme nombre de mâle tendent à le penser. Mais… Celle-ci lui semblait particulièrement doué. Au point que son intuition lui criait que s'il venait à voir ses véritables intentions démasquées, ce serait par elle et non par le Semeur des vents. ***


Verrai-je trop loin ?

*** S'interrogea oralement le Chevaucheur ? En tout cas, il ne pu s'empêcher de se demander : « Qui avait choisi qui ? » Était-ce Yanath Gorn qui avait choisi Aziadee ? Ou était l'inverse ? Le Nelda mit en sommeil ses interrogations sur les deux Tydale, et se décida à progresser vers son Nêrhe. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Tatsumasaf

Le Matal 17 Agur 1510 à 22h47

 
*** Au moment des applaudissement Tatsumasaf applaudit surtout par politesse car la foule et sa petite taille ne lui permettent pas de tout voir.

Puis lorsque Alfonse vient lui parler il obéi aussitôt et chercha Nola du regard, bien qu'il soit surpris de la phrase "ses désirs sont des ordres" mais il attribua la phrase au dit Alphonse.
Heureusement que la symbiose facilite les choses et en ne faisant que l'apercevoir dans la foule il la reconnu et su donc vers où se diriger. ***


« Om'shir Nola,
comment va tu?
J'ignore quelle impression tu as faite au semeur, mais il t'a suffisament remarqué pour me demander de venir te voir.
Mais du peu que je connais de toi ça peut être en bien ou en mal. La dernière fois qu'on s'était parlé c'était au sujet de la négociation des larmes de la déesse et tu m'avais fait mauvaise impression au moment, mais depuis j'ai entendu aussi que tu est plutôt efficace pour aller récolter des ingrédients.

D'ailleurs à ce sujet je me demandais si tu as prévu de livrer bientôt Resam. J'hésite à lui faire une commande, mais si il n'a pas de turquoises la question ne se pose même pas.
»





Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Askook

Le Matal 17 Agur 1510 à 23h13

 


Le va et vient des carrosses dans la cour de la propriété de Yanath Gorn facilita l'entrée d'Askook qui préférait se faire discrêt.
S'il pouvait éviter d'être annoncé, on ne saurait pas qu'il avait pris du retard.



dit :

Quel plan S'sarkholique !
Ah ah ah !




Tais-toi, imbécile, tu vas nous faire repérer ! Chuchotta le borgne à son mou.

dit :

Toi seul peut m'entendre, tu sais ...


C'est ce qu'on raconte, ouais mais je n'suis pas tombé de la dernière pluie !
J'me méfie des petits vampires dans ton genre !


Sans doute vexé; qui peut savoir ce qu'il se passe dans l'esprit d'un mou; Vermoulian se téléporte hors de vue d'Askook.

Autant de gagné en discrétion, songea le borgne en s'accrochant à un carrosse qui s'engageait dans l'allée, juste devant la propriété.
Par chance, il n'y avait pas de groom derrière le carrosse et celui-ci ne disposait pas non plus de fenêtre arrière, rendant le passager clandestin invisible aux véritables passagers du véhicule.

Lorsque le carrosse fit halte, Askook mit à profit l'effervescence qui régnait dans la propriété pour se faufiler à l'intérieur de la demeure.
Se gardant bien de croiser le regard d'aucun des serviteurs, Askook put franchir les marches sans encombre derrière un petit groupe.

Lorsqu'il arriva dans le hall, un murmure d'étonnement monta de la salle de réception, attirant l'attention des serviteurs, une fois encore.
L'arrivée d'Askook coïncidait avec celle d'Aziadee

A présent, le maître des lieux prenait la parole.
Se faufilant, le borgne se dirigea vers la buvette, une fois qu'il serait servi, personne ne pourrait soupçonner qu'il venait juste d'arriver.


*** Passant derrière une colonne afin d'atteindre son premier objectif, Askook bouscula un serviteur qui observait la favorite à la dérobée. ***


« Hé, ce n'est pas un serviteur, c'est ... »
*** Songea-t-il en s'arrêtant net devant le muet. ***


Askook avait failli trahir la présence d'Oda Nobunaga, il contacta celui-ci illico par télépathie.

Hum ... C'est une partie de ton plan ?
Qu'est-ce que tu fais là en livrée de serviteur ?
T'en pince pour la favorite ?



 
Ariadne

Le Matal 17 Agur 1510 à 23h52

 
*** Les joues encore rose du compliment de son Chef, Ariadne applaudit à son tour le couple.
Un nombre impressionnant d'invités convergeait déjà vers celui-ci. Sa petite taille lui permettait à peine de distinguer le sommet du crâne de l'oljad. Elle resta au milieux de la foule un verre de liqueur à la main, généreusement distribué par l'un des serviables valets du palais. Elle but une gorgée observant avec plus d'attention les choses qui l'entouraient. La fête venait seulement de commencer mais la Soupir semblait préoccupée. C'est sûr elle en avait pris plein la vue et Aziadée était magnifique, mais tout ce luxe, cet argent étalé alors que d'autres tentent de survivre avec si peu. Rien que la coupe de liqueur qu'elle tenait devait valoir au moins le repas de toute une famille.
Avait-elle oublié ce pourquoi elle défiait la justice et risquait sa vie jour après jour ? Sa seule présence ici, en tant que simple invité, était une trahison. Mais elle n'avait pas eu le choix sur ce coup là ... Rien ne devait être tenté ce soir, elle avait déjà crée assez de problèmes à son chef et à la Troupe. ***


*** L'annonce de Kvethan la tira de ses mornes pensées. Avait-elle bien entendu ? Elle devrait finalement éxécuter un tour. Pointe de stress. Avec toute cette histoire, elle n'avait pas pris la peine de s'entrainer correctement à ses tours de prestidigitation. Mais au moins c'était une bonne nouvelle, après tout, l'Oljad avait peut être décidé de passer l'éponge ? Sa partie avait intéret à être nickel. Il valait mieux qu'elle s'y mette tout de suite. ***


*** Alors qu'elle rejoignit la Troupe qui commençait d'ores et déjà à se préparer pour le grand show, elle passa près de Sili et lui chuchota.
***

Pense à bien vérifier le bouclage de ta ceinture avant d'entrer sur scène. Ce serait dommage de rater une si belle occasion de séduire la belle.

*** Elle lui adressa un clin d'oeil amusé avant de s'éclipser. ***


 
Nyrndî

Le Merakih 18 Agur 1510 à 00h32

 
*** Ambiance ***


Moë dit :
Alors… Trac finalement ?


Moë se vengeait gentiment de sa symbiote, consciente que si le calme le plus total avait habité leurs esprits un poil plus tôt… Les choses commençaient a méchamment se corser… Déjà… Bon… Y’a du peuple. Et première fois qu’elles jouent devant un pareil publique… La rue… ça a rien a voir tout de même… Les gens sont là… Ils passent… Ceux qui désirent s’arrêter le font… Les autres passent leur chemin… De temps a autre on écope d’un coup ou deux… D’un seau d’eau bien glacée… Mais aussi de quelques pierres…

* Bon… Allez ma grande ! Il a raison Kve… Pis t’est pas toute seule…

* Bheu…

* C’est pas moi qui était sensée être stressée ?

* Maisheuuuu et si j’ai un problème ?

* Quoi comme problème ? Le début est simple… Suit Kve… La suite… Comme d’hab. Te triture pas.

* Si une corde me lâche… Si je suis mal accordée ?

* Arrête !! Les cordes sont neuves. Et t’as accordé le tout avant de venir… Comme tout le monde.

* Hum… Ok. Le gaboulet est là ?

* Evidement.


Elle adressa un sourire incertain a Kvethan, ravie de son compliment et de son soutient… Mais pas certaine de les mériter… A sa suite elle s’assit et pris son sitar… Tout allait bien se passer… Oui…

Puis elle commença a jouer. Immédiatement la foule disparut. Jouer aux côtés de Kvethan et Tel était tout simplement… Parfait. Délicieux. Elle n’avait qu’a se laisser porter… Jouer comme ça venait… Ces morceaux elle les connaissait parfaitement… Et devait bien avouer qu’elle était reconnaissante a Kvethan de commencer par ça… ça la mettait en confiance…

Et puis voilà. Ça avait pris fin. Il se levait… Faisait un speech… Et c’était a elle. A elle et Tel' de jouer… Bon. Ils avaient convenu de tout… Les choses ne seraient pas trop compliquées… Le début était assez simple : elle laissait Tel’ guider… toujours tous deux au sitar… Lentement le rythme se faisait plus doux… au printemps… a la naissance de la vie succédait l’été dans toute sa splendeur… La voix de Nyrdî s’éleva… pure… étrange… éthérée au dessus des mélodies…

L’ensemble évoquait le vent chaud… les cigales… La douce odeur des pins réchauffés par le soleil… Et lentement Nyrndî s’effaça… elle ne jouait plus… chantait seulement… accompagnant de ses vocalises le jeu de plus en plus rythmé de Tel'… Jusqu'à disparition. De son côté le Nelda enchainait percutions et corde avec une maitrise incontestable… Et de son côté… Nyrndî prenait l’instrument qu’Ariadne lui avait laissé…

De l’étrange flute jaillit un son… Inattendu. Pareil a un éclair au milieu de l’orage… Et lentement la brume s’installa… Gagnant lentement l’estrade… dissimulant finement les deux musiciens alors que la musique devenait plus douce, plus claire… Plus triste aussi… évoquant la pluie… l’automne… Après les orages clôturant la belle saison… Galoubet et Ttun-ttun évoquaient le chant des oiseaux… Le sitar les diamants de la pluie tombant sur les feuilles rougies…

Et le tout dans une brume fine… Profitant d’un moment d’accalmie dans son jeu, Nyrndî déposa l’instrument pour tracer dans les airs des glyphes bien connus… Une aura rouge entoura Tel'… dansante dans la brume au rythme de son jeu… Les feuilles rougies de l’automne…

De son côté Nyrndî reprenait son instrument de prédilection alors que Tel' cessait de jouer…

Un silence… Quelques instants… La brume tombait… l’aura rougeoyante se dissipait…

Puis les rythmes que le Nelda tirait d’un tambourin jaillirent alors qu’on croyait tout terminé… La voix de la Tchaë suivit… aigue… glaciale… accompagnée de quelques rares notes… L’hivers été venu… La neige tombait… Silencieuse… Blanche… Le vent soufflait… violent…

Puis, lentement revint un thème bien connu… Alors que le rythme sourd du tambourin disparaissait… Le thème principal de ce qui avait ouvert ce spectacle… Le printemps revenait…

Cette fois Nyrndî laissa Tel prendre totalement contrôle de la musique… Elle n’était là qu’en accord au reste… simple fond sonore sur lequel l’artiste brodait… A chaque nouvelle phrase une fleur s’épanouissait… A chaque nouvelle mesure un oiseau gazouillait… fêtait l’arrivée du printemps…

Et finalement il n’y eu plus qu’un petit murmure…

* C’est maintenant…

* Ouai je sais…

*Allez on se lève…

* Si ça ne plait pas…


Moë dit :
Mais ça vas plaire allez !!!! Regarde donc… elle est par là…


Suivant l’indication mentale de sa moue, Nyrdnî se leva et se tourna vers la dame du jour… La favorite a qui était dédié ce spectacle… D’une voix claire la soupire commença a parler… Fini les hésitations… A présent elle s’était lancée… Après avoir tellement joué… soutenue par sa moue… Elle récita le petit poème qu’elle avait composé pour l’occasion :

- Délicieuse mélodie de la soie glissant au réveil sur la peau satinée…
Musique enchanteresse de milles mots à la douceur exquise murmurés par des lèvres rosées…
Offrande sans cesse renouvelée d’une beauté habilement dissimulée…
Chant d’une voix pure s’élevant vers les cieux, volant sans cesse plus haut, portant avec elle l’être aimé…
Volupté d’une vie dédiée a la beauté.


Une brève attente… Avant d’effectuer un petit salut et d’achever :

- A vous, Aziadee reine de cette soirée.

Voilà. Elle avait fini. Elle avait remplit son rôle… Le reste… Elle ne serrait plus au premier rang… Aux effets spéciaux… A la technique… Mais pas plus.


 
Yanath Gorn

Le Merakih 18 Agur 1510 à 00h58

 
*** La fête commence donc et le couple déambule dans la grande salle à la rencontre des convives les plus chanceux. Se succèdent alors une série de rencontres et d’hommages.

Le premier à se présenter devant le couple est un jeune chevaucheur du nom d’Hirvane Tuek.

Yanath semble égal à lui-même joyeux et avenant. A ses cotés, souriante, irradiant un charme presque surnaturel, la jeune femme adresse au symbiosé un sourire qui se veut « modeste »…

Le genre de sourire « modeste » qui distillé par une femme telle que la favorite fait baisser les yeux et rougir les joues de la majorité de ces messieurs. Le jeune tydale déroule la toile et pendant un court instant chacun dans les alentours semble guetter la réaction du couple devant un tel présent.

Les secondes s’égrainent, Aziadée se penche légèrement en avant pour admirer les détails de l’œuvre puis rend un verdict sans appel. ***


« Sublime… tout simplement sublime, vous me faites là un présent merveilleux Hirvane Tuek. »

*** Le semeur légèrement en retrait lance un regard satisfait en direction de son apprenti chevaucheur avant de prendre un ton faussement courroucé.
***

Mon cher, je crains qu’il me faille vous détester pour avoir rendu mes présents à venir si communs… Mais, il me faut être beau joueur du moment que celle qui illumine la soirée est ravie.

Toutes mes félicitations !

*** La favorite se recule, pendant que deux serviteurs d’Almarick récupèrent délicatement la toile. Elle reprend alors.
***

« J’espère que nous pourrons trouver un peu de temps ce soir pour que vous puissiez me raconter l’histoire de cette fresque dans une atmosphère moins protocolaire, portez vous bien mon ami…»

*** Quelques minutes plus tard, c’est au tour du créateur Resam d’offrir son présent.

Le couple regarde le nelda avancer d’un pas digne, offrir son circlet du guide puis repartir aussi vite qu’il est venu. Chacun peut sentir que le présent laisse la favorite de marbre… C’est d’autant plus étrange qu’elle le remercie poliment arborant son sublime sourire mais derrière cette façade via un « je ne sais quoi » s’affiche bel et bien la déception.

Alors que le créateur s’éloigne il entend la jeune femme marmonner au semeur.
***

Mon seigneur, comment dois je le prendre, vous êtes vous plaint que je n’arrivais pas à trouver le chemin de votre chambre ?

*** La remarque arrache un rire au semeur qui adresse malgré tout un salut à Resam avant qu’il ne se retire.
***

Je crains qu’il ne vous faille encore un peu de pratique pour lire dans le cœur des femmes créateur mais sachez que l’intention est appréciée à sa juste valeur par l’artisan que je suis.

*** Quelques instants plus tard alors que les invités d’honneurs de la soirée se sont déplacés prêt de la scène, le maitre de troupe et deux de ses compagnons entament un superbe morceau de sitar, le spectacle semble au gout des invités qui ne manquent pas d’applaudir chaleureusement la prestation, tout comme le semeur qui lui aussi semble avoir particulièrement apprécié.

Kvethan peut noter qu’Aziadée a elle aussi aimée la prestation en tout cas c’est l’impression qu’elle a donné tout au long du concert mais quand arrive le moment de saluer l’artiste cette dernière est en grande discussion avec une notable qui se trouve à ses cotés et oublie singulièrement de se joindre aux louanges.
***

Citation :
…Rassurez vous Nerhe, nos danseuses n'éclipseront pas ce que même le coucher de Silith ne peut.

*** Alors qu’il plonge son regard vers la favorite, cette dernière interrompt sa discussion et tourne subrepticement la tête vers le chef de troupe. Leurs regards se croisent, s’accrochent et le tydale peut lire dans les yeux émeraude une certaine condescendance, doublée d’une pointe de défi.

Le genre de regard qu’un expert dans la nature féminine pourrait décrypter par un :
Mon pauvre ami, je suis hors de ta portée, mais ce soir je t’autorise à rêver…

L’instant passe et la fête continue.

Dans un autre lieu de la salle, à peu prêt au même moment, Oda se demande s’il n’a pas des dons d’invocation. En effet c’est la seconde fois qu’il pense à Alfonse et comme par miracle ce dernier vient de se matérialiser devant lui. Ce qu’il y a de bien avec les petits tyrans c’est qu’ils n’ont pas besoins de raisons pour être désagréables et qu’ils perçoivent de façon inconsciente la fausse soumission. C’est en tout cas le cas d’Alfonse qui pour une raison qu’il ignore a immédiatement pris en grippe ce nouveau venu qui commence son service dans la demeure du Semeur en se pavanant dans l’une des plus belles soirées de l’année.

De son point de vue et par soucis de « justice » vis-à-vis de tous les serviteurs qui ont du se battre pour obtenir le privilège d’être là ce soir, ce dernier mérite une bonne leçon.

Du coup il se dirige droit vers Oda et un sourire vicieux aux lèvres et délivre sa sentence.
***

Arlistair va te remplacer au service, il arrive avec de nouvelles bouteilles, quand à toi, j’ai une mission de confiance pour toi… Les fosses d’aisances ont besoin d’être nettoyées et je te charge de cette mission. Fait attention à ta tenue car il est hors de question que tu charries une odeur de merde au prêt des invités !!

Dépêches toi.


*** Ce petit moment de pure fraternité arrive quelques minutes avant que Askook ne butte dans Oda dans des conditions encore troubles… ***


 
Oda Nobunaga

Le Merakih 18 Agur 1510 à 03h37

 
*** Mon oeil droit venait de sauter nerveusement. ***


Les... fosses, répétais-je en essayant de rester le plus calme possible, tandis que je tentais de réprimer une envie de planter une dague dans la poitrine de l'odieux bonhomme.
Très bien, je m'y rends de pas, déclarais-je enfin avec un sourire crispé.

*** Comme si tout n'allait pas suffisamment mal, après un spectacle du tonnerre donné par des virtuoses, c'est Askook qui me percuta peu de temps après. M'excusant platement avant de reprendre ma route, je répondis à son message : ***


Je suis pas insensible aux charmes de cette reine, certes, mais c'est surtout pour Yanath que je suis là... enfin, pas pour lui spécialement, ne vas pas t'imaginer des trucs, mais pour sa sauterie ségrégationniste. La tenue c'est tout ce que j'ai trouvé pour entrer, en fait.

Je suis curieux de savoir comment t'as fait pour entrer, toi...


*** Tout en papotant, je me rendis en quatrième vitesse vers les caves. Ce bon vieux Arlistair était en effet en train de remonter les bouteilles.
Ayant attendu qu'il passe à la jonction d'un couloir, je le heurtais de plein fouet. Le résultat était là : il avait chut en arrière, renversant dans le même temps son précieux chargement qui gisait désormais au sol. ***


Par La Déesse, excuse-moi l'ami je t'avais pas vu, m'excusais-je en l'aidant à se relever.

*** Puisqu'il était affilié à la même équipe que moi, j'avais déjà eu l'occasion d'échanger quelques mots avec le petit Tchaë joufflu, et il m'avait semblé être un bon gars.

Je me sentais donc un peu coupable de le voir affolé,essayant de ramasser les bouteilles cassées à une main, tandis que de l'autre il s'épongeait en vain une poitrine couverte de liquide rougeâtre. ***


C'est pas de chance ça, ce que je suis maladroit... dans cet état t'auras aucun moyen de servir là-haut, tu vas te faire tuer par le teigneux, fis-je sur un ton compatissant à l'homme qui, visiblement, ne savait plus quoi faire.
Ecoute, je vais m'en occuper, je vais aller lui dire que c'est moi qui ai cassé tout ça, puis je continuerais le service, ok ?

*** Visiblement soulagé, il me remercia. ***


Oh j'y pense, je l'ai entendu pester que les fosses avaient besoin d'un coup de neuf... il avait l'air salement énervé d'ailleurs, le Alfonse. Tu pourrais p't'être prendre le Braxat par les cornes et t'en charger ?

*** Si la perspective de finir dans les latrines n'enchantait apparemment pas ce bon Arl', celle de surprendre le patron en faisant preuve d'initiative et en ne reculant pas devant une tâche ingrate avait eu tôt fait de le convaincre qu'il avait là une sacré opportunité à saisir. ***


Avec un peu de chance ce salaud acceptera peut-être d'augmenter un peu ma solde... je pourrais enfin payer à la gamine la Citole qu'elle crève d'envie d'avoir depuis un moment, me dit-il -certainement pour s'en convaincre-, visiblement rasséréné avant de prendre la direction des fosses d'aisance.

Sacré Arl', va, marmonnais-je en essuyant à la va-vite la scène du crime.

*** Comme il était bien entendu hors de question de dire à Alfonse que j'avais cassé quoi que ce soit, je trouvais un recoin sombre et oublié par le temps -et les techniciennes de surface- pour y jeter les débris. Lorsque j'eus pris d'autres bouteilles dans la cave, je remontais à la buvette, bien décidé à me faire plus petit car, c'était certain, cette engeance du Fifrelin allait se pointer tôt ou tard.

Et quand il allait me voir, le Alfonse, il allait pas être jouasse. ***


-Oda Nobunaga-

 
Askook

Le Merakih 18 Agur 1510 à 11h11

 




Je suis ... invité ... qu'est-ce que tu crois ?
C'est pas pour mon plaisir que je viens me mêler aux huiles de Syrinth !
Répond-t-il télépathiquement à Oda Nobunaga.

Le borgne n'est pas habitué à frayer dans "le grand monde", c'est le moins que l'on puisse dire et d'ailleurs, il porte sa tenue de spadassin qu'il enfile afin d'impressionner les truands de la ville basse.

Une rangée de poignards glissée sous sa ceinture par dessus un vêtement en cuir clouté font de lui une caricature parfaite de pirate ou de coquin de la pire espèce.

Entre les donzelles en détresse qu'il faut sauver ...


dit :

Ou achever plutôt !


Oh, toi, écrase, tu veux ? Réplique-t-il tout haut à son mou.

Et les Preux qui me cherchent des poux ... Si seulement j'avais su que la vie à Syrinth était si mouvementée, j'aurais peut-être un peu moins cherché l'aventure dans l'hatoshal.

Portant un plateau chargé de coupes en cristal, un serviteur tente d'esquiver "l'épouvantail" qui se dresse devant lui mais Askook est plus rapide et parvient à en happer deux au passage avant de se "fondre" autant que possible dans la foule.


*** Avisant Yanath Gorn esseulé à quelques mètres, Askook s'approche et tend l'une des coupes au maître de maison. ***


C'est une bien belle réception, je m'étonne d'y être invité, entame-t-il de façon fort cavalière en abordant le semeur par la droite.

Je dois admettre que le spectacle vaut le détour mais j'imagine que ce n'est pas pour le plaisir que je suis ici.

Le franc-parler est l'un des pires défauts du borgne, ou peut-être sa plus grande qualité et il ne le quitte qu'en affaires ou en de très rares occasions.
Là, on est en "famille" se dit-il en esquissant un demi sourire.





 
Nola Kesil

Le Merakih 18 Agur 1510 à 19h28

 
hrp : RP précédent modifié.

*** Nola tout à son excitation et voyant des symbiosés connus, se jette dans la foule. Tout le monde est bien habillé et elle réfrène difficilement de furieuses envies de modification de titre de propriété. C'est la fête de son nêrhe +2 alors pas de ça ce soir... enfin pas trop.

Suivie de prêt par ses deux compagnons de soirée, ils ont déjà réalisé le tour de la salle quand Aziadée fait son apparition.
Plusieurs constatations à ce niveau de la soirée : tout d'abord, le nombre de pièces, il est innombrable; ensuite, la qualité du décor : elle avait entendu dire que la soirée aurait du avoir lieu à Zarlif, inaginer que suite aux derniers évènements, tout ait été déménagé tient de l'exploit pur et simple et Yanath monte encore plus haut dans l'estime de la chineuse; enfin, le nombre de convives est juste hallucinant. Il a tout ce monde là sous ses ordres le tydale ?

Suite à ces quelques tours de cervelle, la jeune nelda se demande si ils ont vraiment eu le temps de tout remettre en place... il doit bien y avoir un débarras pour tout ce qui n'a pas encore trouvé sa place non ?

Forte de ses réflexions, elle s'en ouvre à ses camarades; elle est interrompue par une vague de "hoooo" douce et unie; rien de telle qu'une foule hypnotisée... euh enfin ce doit être le clou de la soirée ! Aziadée !
Ils se précipitent tous 3 au devant de l'escalier, là où la vue est la plus dégagée pour trois petits gabarits comme eux.

Magnifique ! Absolument magistrale entrée de la Favorite. Un régal pour les yeux et les autres sens aussi avec les pétales qui volettent un peu partout désormais. La princesse qui sommeille en Nola se réveille et se met à rêver.

Mais déjà le chahut reviens et elle se fais bousculer par des serviteurs désormais pressés.

Tour du côté du buffet, déjà les poussiéreux apportent des cadeaux à la tydale, Nola attend le bon moment, le cadeau n'est pas le seul élément à prendre en compte et elle le sait ! Une fin de chanson ou de spectacle sera parfaite. Et justement la nouvelle bande à Baril entre en scène ! Kve, cet âne et Silindichou, ce fou sont sur les planches avec les nouvelles, ça va donner !

Nola s'approche donc du Semeur et de sa belle, en attendant une opportunité qui ne saurait tarder selon elle. ***


Un chineur sachant chiner doit savoir chiner sans rechigner !
Ce que j'ai en stock

 
Ariadne

Le Merakih 18 Agur 1510 à 23h17

 
*** Nyrndî venait de sortir de scène sous un tonnerre d'applaudissement. Une pointe d'apréhension. C'était son tour maintenant. Elle s'était changée pour l'occasion et avait revêtu des vêtements plus confortables. On l'annonçait déjà. Elle se lança.
***

Elle arrive sur scène à grand renfort d'acrobaties gracieuses et spectaculaires, accompagnée d'une musique énergique et pétillante. Dans une dernière pirouette, elle retombe sur ses pieds et salue la foule d'invités.

Elle claque des doigts. Son assistant, un nelda, arrive au pas de course transportant une grosse malle. Dans sa précipitation, il trébuche, s'aplatissant de tout son long sur le sol, le contenu de la malle échouant sur le pauvre Nelda. De toute évidence, la maladresse du nelda faisait partit du spectacle.

Quel empoté ! allez relèves-toi !

Sous les quelques rires moqueurs, le nelda se relève prestement, ramasse les étoffes et objets divers déversés sur le sol et positionne correctement la malle sur la scène. Il place ensuite sur les épaules de la tydale une cape noire satinée et se tient debout, bien droit à quelques pas de celle-ci.

Bien.

La Soupir tend la main vers le Nelda. Celui-ci, tout sourire approche et pose une patte sur sa main. Elle lève les yeux au ciel puis observe son public, l'air consterné.

Sombre idiot! Elle pointe du doigt la malle.

L'assistant se confond en excuse et se précipite à nouveau sur la malle pour en ressortir trois épées courtes qu'il tend à la prestidigitatrice.

Une, deux, puis trois épées en l'air. La soupir Jongle avec agilité, flirtant parfois avec le danger. La musique change. Lorsqu'une épée passe entre ses mains, celle-ci laisse place à trois redoutables poignards. Bientôt il n'y a plus trois épées en l'air mais neuf poignards tournoyant de plus en plus vite à mesure que la musique d'ambiance se fait pressante.

Puis tout à coup, elle lance les poignards au dessus de la foule. Quelques cris d'effrois retentissent, mais avant même que les armes mortelles ne touche le moindre des invités, celles-ci laissent place à ce qui ressemble à de magnifiques oiseaux argentés qui volent quelques secondes au dessus de la foule avant d'exploser en une pluie de plumes scintillantes.


Satisfaite de son tour. Elle tend à nouveau la main, s'attendant à ce que son assistant lui donne le prochain accessoire, mais rien ne vint. Elle se retourne, impatiente et contrariée. Personne. Elle se gratte la tête, observe son public, embarrassée.
La malle bouge. Feignant la surprise, Ariadne fait un bon de coté. Le coffre s'agite d'autant plus, comme un mimic furieux.
Elle s'approche doucement du coffre, déverrouille précautionneusement les deux cadenas, et ouvre. Plus aucun accessoires, seulement son assistant qui git au fond de la malle, solidement saucissonné dans des chaines cadenassées. Elle se tourne théâtralement vers le public, l'air déprimée.


Cet assistant est vraiment un fardeau...

Quelques secondes plus tard, l'assistant parvient à se relever avec l'aide de la Soupir qui présente au public à quel point les chaines sont solides et que le pauvre Nelda n'a aucune chance de s'en délivrer sans les clés. Ceci fait, l'assistant réintègre la malle tandis que l'illusionniste monte sur cette dernière.

Elle défait le noeud de sa cape et la tend devant elle de telle sorte que l'étoffe sombre la dissimule tout entière.

*** Roulement de tambours. ***


1, 2, 3 secondes plus tard. La cape tombe dévoilant le Nelda assistant à la place de la tydale. Celui-ci descend et ouvre en grand la malle. Rien.

Pendant ce temps, dans la foule, un murmure se répand. Quelques personnes s'écartent laissant passer une silhouette qui n'est autre que la Soupir. L'illusionniste se fraye un chemin et rejoint la scène. Elle s'incline devant la foule et sort de sa poche une étoffe rouge et or.


Elle pli le tissu scintillant, l'emprisonne un moment dans sa main puis desserre le poings. Sous les yeux des invités une rose rouge et or fleurit au creux de sa paume. Elle place délicatement une main sur la fleur de velours et se tourne vers la Dame de la soirée.

A un être de poussière qui nous a tous enchanté.
Une rose pour son charme et sa volupté.


Elle s'incline et tends ses mains, paumes vers le ciel, vides.

D'un signe, elle encourage la Favorite à jeter un oeil dans la poche que dissimule les plis de sa robe de velours.


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