Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
[important]
Détails
Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
286 messages postés
Dernier message
Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
Voir
 
Hirvane Tuek

Le Julung 19 Agur 1510 à 12h28

 
Citation :
J’espère que nous pourrons trouver un peu de temps ce soir pour que vous puissiez me raconter l’histoire de cette fresque dans une atmosphère moins protocolaire, portez vous bien mon ami...


Avec joie. Derynn, nerhe Yanath Gorn.

L'apprenti regarda s'éloigner le Semeur des Vents et la favorite. La fresque fut emportée par les serviteurs. Tout s'était passé comme sur des roulettes. Aziadée avait sourit et son nerhe était satisfait.

Klathu dit :
On s'est enfin débarrassé de ce truc !!! Wééééééééééééééé !!!


Hirvane souffla et se dirigea vers les coupes et hors-d'oeuvres disposés ça et là. Il repensa aux taquineries d'Oda qui avaient failli le faire tourner de l'oeil devant Yanath Gorn ! Il le chercha d'ailleurs dans l'assistance, mais pas moyen de le voir malgré ses indications.

Il s'étonna que le Muet lui fasse autant confiance, jusqu'à en trahir sa présence. C'était quand même LE Muet de l'Equilibrium... ce qui l'impressionnait toujours un peu.


Je te trouve pas, mais laisse tomber. Je veux pas te causer des ennuis...


*** Il tomba ensuite sur le créateur Resam qu'il connaissait bien. ***

Om'shir mestre Resam ! Comment ça va ? Je reviens de Jypska... Votre casque a bien résisté sur la route. Sans lui j'aurais un vilaine balafre sur la joue, voire pire !

Quoi de neuf ?


*** Question bâteau, distrait qu'il était par le numéro des artistes. ***

Il reconnut Ariadne qu'il avait croisée dans la caravane, lorsqu'ils éclairaient le passage au Nord de la forêt Leste. C'était drôle de la voir sous ses atours de préstidigitatrice ce soir-là.

Lorsqu'elle lança des poignards dans le public, il fit un bond de côté et bouscula légèrement Resam, juste avant de s'apercevoir de la supercherie !


Klathu dit :
Wéééééééé ! Bravoooo ! Eh dis ! Eh dis, oh ! Oh ! Elle est forte la magicienne !


*** Hirvane hocha de la tête. ***


*** Le tour lui avait fait renverser un peu de kiarbat sur les bottes du parangon. ***


Klathu dit :
Eeeeh... Les bottes du parangon...
Bouhouhahahaha tu les as encore cradossées ! BOUHOUHAHAHAHAHA !!!


 
Enialix

Le Julung 19 Agur 1510 à 13h34

 
Enialix avait aprécié l'entrée de la favorite, il était beaucoup plus intéréssé par les Neldas, mais jamais il n'avait vu une aussi belle Tydale.

***
Soudain une personne s'approchât du Maitre de Caravane et lui glissa un message dans la main.
***

Ce message, provenant d'un marchand nommé Tolbias, lui demandais de venir s'entretenir avec lui. Le grand Nelda avait déjà entendu parlé de ce marchand et l'avait croisé une ou deux fois.

***
Il le cherchât donc dans la salle le plus discrètement possible en saluant les personnes qu'ils n'avait pas encore vu. C'est alors qu'il aperçut Tolbias, ce dernier le fixait. Enialix lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre de le suivre, puis allât dans un coin un peu plus tranquille.
***


S'il voulait parler d'une affaire devant aller aux oreilles du Semeur, il vallait mieux que cela reste confidentiel.


 
Yanath Gorn

Le Julung 19 Agur 1510 à 19h31

 
*** Effectivement Askook est bel et bien sur la liste des invités, c’est pour cela que quand les serviteurs aperçoivent l’étrange personnage se faufiler derrière des convives nul ne cherche à l’empêcher d’entrer.

Un garde trouve bien le bonhomme suspect mais après vérification au près d’Almarick, il le laisse passer.

Cela n’empêche pas les mercenaires de Yanath de garder le bonhomme à l’œil ce dernier étant l’une des rares personnes publiquement armée. Le Tchae s’approche du semeur ce qui provoque le resserrement du cordon de sécurité. Même Almarick, qui a pourtant reçu des ordres clairs de l’Oljad, est nerveux devant la proximité de l’énergumène qu’il trouve fort impudent.

Askook tend une coupe au semeur et opte pour une approche de camarade de taverne, pensant peut être à tord être ici en famille… Un instant passe et la coupe reste dans la main du pénitent.

Le visage du tydale se fait neutre, abandonnant un instant le sourire jovial qui l’illumine depuis le début des réjouissances.

D’une voix calme et sereine il répond au symbiosé qui vient de l’accoster. ***


Askook vous êtes stupide…

Je ne vous demandais pas grand-chose en retour de mon intervention pour lever votre pénitence. Je vous ai donné une première épreuve à laquelle vous avez échoué, beau joueur et parce que mes sources m’ont informé de réels efforts de votre part j’ai maintenu votre invitation en vous expliquant clairement qu’une apparition aimable et polie serait suffisante pour que je me penche sur votre cas. J’attendais juste que vous me montriez que vous êtes capable de faire quelques efforts pour satisfaire à votre supérieur en venant présenter vos hommages à celle qui a capturée mon souffle.

Non seulement, vous venez ici armer de vos poignards, vêtu tel un spadassin s’apprêtant à racketter un bordel mais en plus vous vous adressez à moi comme si nous avions gardé le même troupeau de braxat alors même que vous portez le sceau de la sentence de notre Shaïm.

Vous n’êtes pas un des miens Askook, vous êtes un pénitent qui vient solliciter une faveur …

*** La voix est calme et juste assez forte pour que quelques personnes proches qui seraient intéressées par la discussion puissent écouter. Le regard est neutre comme si l’affaire n’avait finalement que peu d’importance.
***

Vu que je suis de fort bonne humeur, je vais vous livrer une ultime leçon avant que nous ne nous séparions et j’espère pour vous que vous arriverez un jour à la mettre en pratique.

Parler librement en présence des puissants n’est pas un droit, surtout quand on est marqué du sceau de la pénitence, c’est un privilège et comme tous les privilèges il se mérite. Quand je rencontre notre Shaïm je ne m’adresse pas à elle comme j’en ai envie mais comme elle souhaite que je le fasse. Et je suis bien plus utile que vous à ma supérieure vous pouvez me croire sur parole…

Vous surestimez gravement votre utilité si vous pensez que vos services de commerçant vous offrent le droit de vous adresser à moi comme à l’un de vos compagnons de beuverie. Peu me chaut que ma branche comporte un marchand ou un grippe sous symbiosé de plus, surtout quand ce dernier n’est pas capable du moindre petit effort de comportement convaincu que chacun doit s’accommoder de sa nature et faire avec.

Hélas pour vous je ne l'accepte pas. Vous venez de rater une négociation importante mon cher et j’en suis navré pour vous… Trouvez-vous un autre Oljad pour plaider votre cause auprès de la Shaïm, personnellement je m’en désintéresse.


*** Sur ces paroles, il fait signe à Almarick d’approcher. L’intendant se met alors en mouvement suivi de quelques gardes visiblement soucieux de démontrer leur professionnalisme à leur employeur.
***

Almarick, veuillez ramener le pénitent Askook à l’entrée du palais en vous assurant par tous les moyens nécessaires qu’il ne crée pas de désagréments supplémentaires. Inutile de préciser que nous ne souhaitons pas qu’il remette les pieds ici…

Bonne soirée mon cher.


*** Le tydale récupère le verre que le tchae lui tendait et s’en va rejoindre Aziadée ainsi qu’un groupe de convives, son visage s'illumine à nouveau de son maintenant célèbre sourire.

Almarick salue le pénitent de façon courtoise et lui montre du bras la direction de la sortie. Derrière lui deux gardes se préparent à encadrer le Tchae jusqu’à la porte.
***

« Cela n’a rien de personnel vous vous en doutez… Si vous voulez bien vous donner la peine, je vous remercie d’avance de votre collaboration. »

*** En sus de cet intermède que certains auront peut être notés, la soirée continue. Nyrndî et Ariadne réussissent toutes deux de fortes belles prestations. La première remporte même un triomphe alors que la favorite se place au premier rang pour l’applaudir et se fend même d’une révérence gracieuse en direction de l’artiste à la conclusion de son spectacle.

Alors que la jeune tchae s’apprête à quitter la scène, Aziadée lui fait signe de la rejoindre pour discuter, il s’agit du premier moment de la soirée où le couple est séparé. C’est en effet au même instant que le semeur discute avec Askook.

Ariadne reçoit elle aussi une belle ovation à la fin de son numéro, mais contrairement à sa collègue, elle sait que d’autres obligations l’attendent d’ici peu, surement moins agréable qu’une discussion avec la favorite…

De son coté Oda peut se féliciter d’avoir refourgué le nettoyage des fosses d’aisance au pauvre Alister qui n’avait rien demandé mais se dirige d’un pas résigné vers le lieu de sa punition. Soulagé le muet s’en retourne vers la grande salle prêt pour un nouvel affrontement avec sa Nemesis. Alors qu’il revient sur ses pas, à quelques mètres de la porte menant dans la salle de réception, il passe devant un escalier menant dans les étages supérieurs, ce dernier est bloqué par deux serviteurs qui semblent discuter d’un air conspirateur… Ils parlent à voix basse mais une bribe des paroles lui arrive.
***

« …bordel, qu’est ce qui fout… »
*** A peine aperçoivent ils notre cher muet que les deux comparses se murent dans un silence plus que suspect.

Dans la grande salle, Enialix et Tolbias cherchent « un endroit calme » pour mener leur discussion. Devant la complexité de la tache ils se contentent d’un espace un peu moins bondée, assez loin du Semeur, proche des portes menant à la partie du palais dédiée aux serviteurs.

Effectivement le maitre des caravanes connait bien le dénommé Tolbias, marchand à la réputation houleuse. L’individu possède une belle fortune mais une rumeur persistante lui prête des accointances avec le crime organisé. Il ne s’agit toutefois que d’une rumeur persistante qui n’a jamais pu être prouvée et dont Tolbias attribut l’existence à des concurrents peu scrupuleux. ***


Om’Shir maitre Enialix, je vous remercie de m’accorder ces quelques instants alors que la fête bat son plein. Je me doute bien que vous ne pensiez pas forcément discuter affaire ce soir mais comme l’on dit, c’est l’occasion qui fait le marchand.

*** Le tchae se frotte un instant avec les mains et semble chercher ses mots.
***

Voila, l’un de mes cousins est un intendant extrêmement compétent, il parle un Shairan absolument parfait et est un négociant de talent. Je lui cherche actuellement un poste et j’ai entendu de source sure que le semeur est à la recherche d’un poussiéreux pour gérer la bourse des échanges en matières premières de notre cité.

Nul doute que si vous parliez en faveur de mon parent, attestant ses qualités, sa candidature serait bien mieux reçu par notre Oljad. J’ai sur moi les lettres de recommandations venant de professeurs et de marchands qualifiés, bien que peu renommés, qui attestent que je ne vous mens pas et que le garçon est quelqu’un de qualité qui ne vous mettra pas dans l’embarras.

Il va s’en dire que ma reconnaissance pour un tel service serait déjà immense pour une simple intervention et sans limite s’il obtenait bel et bien le fameux poste…

Et pour me faire pardonner de vous avoir monopolisé dans un moment aussi important, laissez vous présenter la jeune nelda que vous apercevez là bas.


*** Le tchae montre alors une nelda fort ravissante qui semble attendre un peu en retrait de la soirée. ***


C’est ma pupille, à qui j’ouvre aujourd’hui les portes du grand monde. Je lui ai parlé de vous et je sais qu’elle attend impatiemment de faire votre connaissance…


 
Kvethan

Le Julung 19 Agur 1510 à 19h59

 
Pour une fois relègué au rang de spectateur, le chef de troupe regardait défiler le ballet de ses artistes et soupir d'un oeil brillant, S'ssarkh ce qu'il étaient bons!La troupe avait beau être la pire bande de trublion de l'équilibrium, elle n'en demeurait pas moins une sacré puissance artistique et créatrice, cette petite sôterie le rappellerait à tous.Après leurs dernières frasques ça ne ferait pas de mal.

Nyrndî, pour sa première vrai scène avait été parfaite, quoiqu'un tantinet trop hésitante sur les instrumentales selon lui, il retravaillerait ça avec elle, mais pas tout de suite, la voyant sortir de scène sur un nuage, il n'avait pas le coeur à cela.D'autant plus qu'elle avait bien le droit à ses vivas!Le tydale n'avait que peu entendu sa voix mais se promit de la lui faire travailler, un tel talent se cultivait.Mais pour le moment, il ovationnait sa soupir comme elle le méritait.

Durant un petit intermède, il parcouru la salle des yeux, la favorite semblait en grande discussion et il jugea qu'il était beaucoup trop tôt pour repartir à l'assaut.Le Semeur semblait rayonnant à ses côtés, l'homme qu'il n'avait connu que sous le jour du travail lui paraissait tout autre, plus dangereux à vrai dire.Un tête à tête était une chose, mais voir le requin dans la marre aux poissons en était une autre.Il haussa les épaules, si il avait survécu à son adolescence, il pouvait bien survivre au châtiment de son Nerhe.

En regardant l'attroupement autour du couple, il distinga une petite bouille connue et ravissante avec ça!La petite nelda s'était mise sur son trente et un voir même carrément sur le soixante deux, toutefois il y manquait quelque chose.Il chipa une rose blanche dans l'un des vases, sècha le surplus d'eau sur ses doigts et en coupa une grande partie de la tige, il ne fallait pas flanquer en l'air la tenue de sa nelda préférée!Une fois assuré qu'elle ne coulait plus, il s'approcha de la farfouilleuse et glissa délicatement la rose blanche au dessus de son oreille gauche en lui glissant:


Te voilà parfaite maintenant petite terreur!

Puis il sortit une petite bourse en cuir d'une de ses poches et la lui tendit avec un clin d'oeil malicieux.

Du vrai réglisse d'Ulmendya!A suçoter en jouant de la musique.

Il la laissa ensuite à son entrevue avec le semeur, en fendant la foule il repèra le père Oda, cette fois il n'était pas déguisé en femme mais il allait sans doute trouver le moyen de se plaindre, à coup sûr!un tour d'horizon, le gobsec avait l'air d'en prendre plein la musette, il aurait dû passer au théatre on lui aurait arrangé sa mise qui devait être rédibitoire pour le père Gorn.

Une annonce, Ariadne entrait en scène, elle ne le savait pas mais elle jouait son avancement sur ce coup là.Kvethan aimait mettre ses soupirs en mauvaise posture et voir comment ils s'en tiraient, un bon artiste est un artiste créatif.Les tours s'enchainaient les uns après les autres en un véritable festival pour les yeux, le chef de troupe était tel un enfant devant l'étal d'un magasin de jouet lachant des "ooooh" et des "aaaaah" quand il le fallait et finit par ovationner son artiste à grand coup de sifflet qui apparement n'était pas de bon ton dans le coin à en juger les faciès étonnés qui se retournaient vers lui....

S'esquivant de cette situation inconfortable, il se porta aux côté de Silindë qui malgré les apparences devait avoir le trouillomètre à zéro, le tydale était capable de parcourir la route la plus dangereuse de syfaria pratiquement nu sans problème mais se rongeait les sangs pour une pièce, chacun sa croix.Il lui posa une main rassurante sur l'épaule.


Respire vieux, tout va bien se passer, en plus regarde pas mais j'crois que tu as la côte avec un jeune éphèbe....

Une vois paternaliste et le tout assortit d'un clin d'oeil malicieux, pour un peu il y aurait cru lui même au coup du jeune éphèbe!Mais il fallait bien faire baisser la tension de la cocotte minute moyenne qu'il avait à ses côtés.

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Askook

Le Julung 19 Agur 1510 à 22h18

 

*** A l'entame de Yanath, le borgne laisse choir les deux coupes qui explosent à ses pieds. ***


Pourtant, s'il semble déçu ou désappointé, il n'en laisse rien paraître et son visage reste impassible.

A vrai dire, songe-t-il, voilà une épine de moins sous son pied, ce semeur là lui semble de plus en plus antipathique.
Un commerçant qui a oublié d'où il vient et se perd dans les fastes de son palais.

Dommage pour la favorite, à vrai dire, le pénitent aurait bien scellé le sort de sa pénitence en l'attirant dans une alcôve.
Comme dit le proverbe, ce que femme veut ...

Mais Askook ne se perd pas dans d'inutiles fantasmes, quittant le palais il a déjà oublié Aziadée, le semeur, le palais et cette insipide soirée à laquelle il vient d'être contraint de participer.

Bien, il est temps de reprendre les affaires, que le semeur continue de brasser du vent pendant que lui, il brasserait les hyalins.
Chacun son truc.



 
Silindë

Le Vayang 20 Agur 1510 à 01h37

 
*** La vie est belle hein, les oiseaux chantent, le soleil brille, tralala... Bon ok, il est en stress. Et alors? Ca arrive non? Ah ah.. Ah ah ah... Il entend son mou se ficher de lui. Non mais c'est pas drôle ahuri! Crétin de mou sans cervelle! Le tydale n'en a pas l'air il le sait mais il n'est pas tres loin de se transformer en pile électrique. Mais ça passera une fois sur scène. C'en est comique tient. Lui, Silinde, qui fait preuve d'un aplomb et d'une inconscience presque.. presque.. suicidaires... non okay, carrément suicidaire quand il s'agit de ballade, de rituels idiots ou de séances de dragues se retrouve à considérer cette scène comme un billot.. Par le Tableau! C'est franchement pas logique hein. Et pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il se produit et tout le tintouin, mais non, c'est aujourd'hui qu'il nous fait sa séance de "j'veeeuux paaass y'alleeeerrr". ***


Lowgli dit :

Et ce même si tu sait que tu sera comme un poisson dans l'eau une fois que t'aura commencé. Mon ptit poussiéreux adoré je t'ai déjà dit que t'était particulièrement tordu?


***
Va crever!

Bon, la musique... très jolie hein. Même si lui question musique... comme l'a dit son nerhe.... Elle s'est franchement améliorée la Grenouille. Mais on fêtera son triomphe par cette séance shopping qu'il lui a promise. Hihihi...

Comme tout les autres c'est avec des étoiles dans les yeux qu'il admire les tours de leur prestidigitatrice. Trop...bien! C'est du rêve à l'état pur qu'elle leur offre. Oh bien sur des ptits tours avec des pièces et tout c'est habituel avec elle. Mais ce degré là. Bon sang! Il faut a.b.s.o.l.u.m.e.n.t qu'il sache comment elle fait son coup de la caisse! Et les colombes!! C'est beau les roses aussi. La classe. Cette fille a la classe. C'est a ce moment là aussi qu'une fille de la troupe lui fait remarquer qu'il ferait mieux de fermer la bouche s'il ne veut pas avoir l'air ridicule. Oups...

Oh S'sarkh, mais apres Ariadne c'est à.... Oh S'sarkh....

Une main sur son épaule.

Kve... C'est vrai que son ami n'avait aucun mal à voir à travers la fausse apparence d'assurance. Un livre ouvert. Y avait pas une citation à propos des grands esprits? Il lui adresse un sourire un peu crispé. Éphèbe? Oh c'est vrai? ***


Tres drole... En fait, tu me rajoute juste du stress tu le sait... sadique va... Éphèbe... mignon comment?



*** Quoique en terme de diversion.. s'il laissait son esprit fantasmer... Mmmm nan! D'ailleurs... Bon ben quand faut y aller... Y a vraiment pas moyen d'esquiver? Non? Et zut.

Une profonde inspiration et plongeant dans son rôle l'artiste monte à son tour en scène.

A le voir, on ne devinerait pas qu'il vient de passer les minutes precedentes a refouler une panique montante. ***


Kielnas, kielnos, nerhe, Dame Aziadée...

*** Il s'adresse directement à la Belle, et s'incline souplement. ***


Ce que nous vous présentons ce soir a été crée en hommage à tout ce qui fait de vous la reine de cette soire, et s'il est vrai que la beauté peut être sévère, j'espère que celle qui en est la vivante incarnation verra avec bonté la suite de notre représentation que nous lui dedions.

*** Et le tydale s'éclipse de la scène... ***

***
Et c'est en tant que Berger qu'il revient une fois le silence revenu..

Il semble observer quelque chose loin au dessus de lui et parle d'une voix qui porte loin malgré le fait qu'il ne fasse apparemment pas d'effort ***


Lune! Tu brille loin au dessus de moi et pourtant j'ai parfois l'impression que tu me connait plus que tout autre car c'est toi que je confie mes rêves et aspiration.

*** La voix se fait lasse, et un poil désabusée. ***


Douce Cajoleuse, la journée à venir sera t'elle comme celle passée? Que me réserves tu? Tu connais la longueur et la monotonie de ma vie. Il faut bien que quelqu'un garde les moutons je le sais bien, et c'est une existence paisible que celle au milieu de mes bêtes, mais la solitude est dure. Vois, c'est à toi que je me confie et non à une tendre présence féminine. Ô lune, quand viendra mon tour de rencontrer celle que j'aimerai et qui viendra égayer ma vie? Même toi tu n'est pas seule puisque chaque nuit tu croise et embrasse la Rouge Agonie. Fait moi un signe jolie Lune, montre moi qu'un autre destin m'attends.

*** Supplication qui apparemment n'a rien donné puisque l'acteur hausse les épaules. Un silence.. Puis, léger jeu de regard, Comme si quelque chose avait attiré son attention. ***


Oh, mais qu'est ce que c'est? Une lueur jaune à l'horizon. Comme celle d'un grand feu de camp. Allons donc voir.

*** Berger sortit de scène.

C'est au tour de plusieurs des danseuses menées par Atalante et sa sœur d'entrer en scène. Musique. Danse. Et chants.

Berger lui est a moitié accroupit dans un coin de l'estrade, comme quelqu'un qui observerait, caché.

Les filles évoluent sur des rythmes exotiques. Elles sont toutes nimbées d'une aura rouge qui souligne chacun de leurs mouvements. Elles rappellent des feu follets, gaies et joyeuses. Entrainante dans leur danse qui se veut l'expression de la joie de vivre et de l'insouciance. ***



Approche ô gentil voyageur
Oublie contraintes et malheurs
Retrouve en notre compagnie
Le goût des douces fééries.

Ce soir c'est l'espace d'un songe
Nulle place pour le mensonge.
Chacun se montre en vérité
Pas de masques ici à porter



Berger: Un rêve enchanteur. C'est la seule solution. Je suis tombé en plein milieu d'un rêve

Et a la danse on s'abandonne
Et la musique ici est bonne
Suivez nos circonvolutions
Beauté des fleurs en bouton

La grâce prête à éclore
Et à mourir avec l'aurore
Alors dépose tes soucis
Et danse tant que dure la nuit



Berger: Toutes rivalisent de beauté et de charmes, mais qui sont elles? Il me semble qu'elles chatoient et brillent à chacun de leurs mouvements.


*** Et puis c'est l'entrée de Tylshéa. Une tydale brune qui est l'une des plus jeunes de la troupe mais qui risque d'être l'une de leurs plus gracieuse danseuse. Elle est au bras d'un autre tydale, le Roi visiblement. Le maquillage le fait ressembler à Yanath. Lui est nimbé de l'aura rouge des danseuses, et plus encore. Il est le Roi. Et c'est pour lui qu'elles dansent. ***



Accueillons tous la préférée
Parmi nous la plus aimée
Charmes et beauté se sont unie
Pour ensemble lui donner la vie

Faisons honneur à notre roi
Réjouissons de notre voix
Répandons miel et douceurs
Plaisir des yeux et puis du cœur.



Berger: Parmi elles, une resplendit. Elle les éclipse toutes et nulle ne lui arrive à la cheville, et pourtant, aucune femme n'égale la beauté de la moindre d'entre elle. Déjà je sent mon cœur m'échapper. Il est trop tard. Elle me l'a volé.


Mon cœur est fait d'un diamant pur
Et mes yeux font pâlir l'azur
Nouvelle née parmi les miennes
Chantons la vie qui est ma reine.

Et à vous tous qui par hasard
Sortez le soir ou rentrez tard
Suivez le chant de la hulotte
Rêvez au bal des Loupiottes


*** Alors que les danseuses s'éclipsent comme si elles continuaient leur ronde plus loin Berger se redresse et semble réfléchir à voix haute.
***

Berger : Des loupiottes hein... Ma petite loupiotte adorée maintenant que j'ai croisé ton chemin je ne puis te laisser t'enfuir loin de moi. Si je cache son vêtement, elle ne pourra plus reprendre sa forme. Oui, c'est certainement ce qu'il y a de mieux à faire.

*** Le tydale s'empressa de cacher alors le vêtement: une tunique parmi celles qui attendaient à un coin de la scène.. Puis il retourna se « cacher », s'accroupissant dans un autre coin.

Les danseuses remontèrent en riant sur scène.

L'une d'entre elle s'exclama. ***



Nous voici là où nous avions laissé nos parures. Le premier soleil se lèvera bientôt et il est temps pour nous de reprendre notre apparence jusqu'à la prochaine nuit.

*** Toutes sauf Tylshéa qui jouait Loupiotte enfilèrent une des tuniques. ***


Mes sœurs, je ne trouve pas ma robe. Que dois je faire?

*** Ses sœurs répondirent pèle mêle ***



Cherche mieux petite sœur, tu as du l'égarer, petite sœur, le soleil s'apprête à se lever. Nous ne pouvons plus rester. Nous reviendrons demain.


*** Et puis, elles sortirent, laissant Loupiotte seule et désemparée. ***


Me voilà donc seule. Mais où est donc cette fichue parure. Elle était pourtant avec celle de mes ainées. Serait je condamnée à rester sous cette apparence. Mais non, il me faut la trouver pour rentrer chez moi.

*** C'est là que Berger se leva, se dévoilant aux regards de Loupiotte ***


"Jolie jeune fille que fait tu seule ici?"

"Ah jeune homme, je cherche ma robe d'argent, l'a tu vue? Il me la faut pour rentrer chez mon père."

"Belle enfant, j'ignore où elle est mais je t'offre ma maison le temps que tu la trouve."

"Je ne sais si.."

" Accepte, car en prime d'une demeure je t'offre un époux et mon cœur. Tu ne manquera de rien."

"Soit, j'accepte et le logis et l'époux mais je repartirait lorsque je retrouverait ma robe."


*** Les deux tydales sortirent de scène au bras l'un de l'autre.

Ouais bon... C'est sur... Silinde ne se leurrait pas sur l'originalité extrême de sa pièce. Mais bon... Ce n'était pas ça qui était important. Ce qui comptait c'était la chaleur créée le temps d'une danse, de chants. L'histoire n'était là que pour guider la poésie et non l'inverse. C'était une joie simple, éphémère mais non moins précieuse pour cela. Le plaisir d'oublier le reste un instant.

Les chants reprirent.

Tylshéa-Loupiotte remonta seule sur scène. Il y avait de la grâce et de l'innocence dans cette jeune brunette. Le meilleur choix possible, désolé 'Riadne. Danseuse éthérée. Puis Silinde la rejoignit au troisième couplet et en silence ils font ce que raconte l'histoire. ***


Déjà sept années de passées
Deux jolis enfants leurs sont nés
Mais Loupiotte n'a pas renoncée
A un jour ses sœurs retrouver.

Même si l'amour n'est pas un leurre
Tout comme ces années de bonheur
Toujours en elle brule le désir
Vers les siens un jour revenir

Mais berger n'y a pas pensé
Et ses paroles a oublié
Bien trop confiant en ses baisers
Pour penser qu'elle le quitterait.

Or donc un soir pauvre insouciant
Songeant à la robe d'argent
Il en révéla la cachette
A sa belle épouse coquette

Sitôt le secret dévoilé
Sur la lande claire s'est échappée
Et sa robe est allée passer
Rejoignant celles qui l'attendaient

Et lorsque Loupiotte s'est enfuie
Le berger lui à bien compris
Qu'a jamais elle était partie
Et le rêve évanouit


*** La tydale a fuit portant entre ses bras la tunique. Et sur scène Berger s'est effondré. Il a entouré ses genoux de ses bras. Prostré. Il semble s'endormir.. C'est a ce moment là que sur la pointe des pieds Loupiotte revient et touche du bout du doigts la tête du tydale qui ouvre les yeux et la regarde... ***


Ah mon esprit a décidément chaviré. Voilà même que les rêves que je fait de toi me semblent plus vrais que la réalité. Douce apparition, où donc est mon aimée?

*** La danseuse sourit en le regardant ***
.

Je suis là mon tendre époux. Et te visite en ton sommeil.

*** Il questionne, de la douleur dans la voix ***
.

Hélas, ne m'aimait tu assez pour rester auprès de moi?

*** Et elle se met à rire. Son léger et cristallin. ***


Je t'aimais, mais j'aime encore plus ma liberté car elles est mon mon essence même. Je suis de chaleur et de lumière, de joie et d'insouciance. Tu es de poussière et flétrissable. Et pourtant mon cœur restera toujours a tes cotés mais tu ne pouvait me retenir. Pas plus qu'on n'arrête l'eau courante même si parfois elle se repose quelques temps.
Je te confie nos deux enfants qui sont une partie de moi et m'en retourne danser sous les étoiles parmi mes sœurs et auprès de mon Roi. Adieu mon époux.


*** Et, sans le moindre regret ou remord la danseuse s'eclipse une ultime fois. Laissant seul le tydale.

Silence.

L'entropiste se releve, rejoint par sa compagne. Ils saluent. Avant de redescendre parmi les leurs...

C'est fini? Ca y est? ***



Jusqu'au bout...

 
Oda Nobunaga

Le Vayang 20 Agur 1510 à 02h20

 
*** Lorsqu'on avait passé pas mal de temps au milieu de voleurs ou autres coupe-jarrets étant jeune, on ne faisait guère plus attention aux messes basses qui s'interrompaient subitement lorsque des oreilles indésirables étaient dans le coin.

Mais quand ce comportement se passait dans la résidence d'un ponte hiérarchique, le soir d'une fête importante, et qu'il prenait sa source en la personne de deux serviteurs, en plein milieu d'une volée de marche qui, me semblait-il, menaient droit vers les lieux de vie du gratin de la branche du Semeur des vents, eh bien ça faisait tiquer.

Un mauvais réflexe qui ne mènerait sûrement à rien, mais ne pas prendre en compte cette sensation latente créerait une obsession qui m'envahirait pour tout le reste de la soirée...

M'arrêtant brusquement, je faisais maintenant face aux deux serviteurs : ***


Oh les gars, vous tombez bien, fis-je, visiblement soulagé.C'est la galère derrière, Almarick est dans une sacré panade, c'est le cas de le dire, et Maitre Gorn a pas l'air heureux non plus. Apparemment les fosses ont un sacré problème, et... l'odeur pourrait gâcher la fête, si vous voyez ce que j'veux dire.

Du coup il a chargé un peu tout le monde de faire passer le message à ceux qui sont pas occupés de passer prendre des essences parfumées à la cave, et tout ce qui pourrait masquer l'éventuelle odeur, et de se précipiter là-bas pour enrayer la menace.

Puis, après un instant d'hésitation, je repris à voix plus basse en m'approchant :
Bon, c'est parce que c'est vous, mais Yanath Gorn a promis à ceux qui s'en occuperaient un sacré paquet de Hyalins... et vous savez comme il est généreux.

Ah
, ajoutais-je, dépité, tandis que les deux se regardaient, j'aurais bien aimé y aller moi-même, mais je suis de corvée de service, j'peux pas y couper.

*** La perspective de voir les étages supérieurs devenait de plus en plus séduisante... là-encore, une obsession venait de naître. ***


-Oda Nobunaga-

 
Enialix

Le Vayang 20 Agur 1510 à 09h31

 
*** Enialix écouta Tolbias, l'air impassible, comportement d'un sérieux qui ne lui ressemblais que lors de négociations importantes.
***


Om'shir Tolbias,

Un cousin dites vous? Pour gérer la bourse des échanges en matières premières? Et bien cela pourrait faire l'affaire du Semeur si ce cousin est aussi compétent que vous le dites.


Enialix restait méfiant, la réputation du marchand le précédait, ne tentait il pas d'introduire le crime au sein même de la branche du Semeur?
***
Le grand Nelda ouvrît les lettres de recommandation que lui tendait Tolbias.
***

Il y en avait en effet plusieurs, toutes écrites par des personnes peu connues, était-ce de vrais lettres ou des contrefaçons?

Est-ce qu'une ou plusieurs des auteurs de ces lettres sont présent ce soir? J'aimerais leur parler de votre cousin en personne.

Le Maitre de Caravane voulait absolument être certain de la qualité morale et de travail du prétendu cousin avant de le balancer dans les pates de Yanath.

Il serait aussi bénéfique que je rencontre votre cousin, quel est son nom? Je doit normalement partir pour Jypska dans quelques jours, j'aimerais assez qu'il m'accompagne pour tester moi même ses talents de marchand et de négociateurs en conditions réelles. Vous comprenez bien qu'avant de plaider en sa faveur à notre vénérable Oljad, je doit d'abord être convaincu qu'il serait un atout.

***
Puis Enialix se tournât vers la Nelda.
***

Il n'était pas spécialement parti pour faire une rencontre ce soir, mais la vue sublime que lui présentait sa congénère ne le laissât pas de marbre. Après tout Yanath avait demandé à tout le monde de s'amuser, et si cette charmante personne tentait de lui monter la tête en faveur de Tolbias, cela ne fonctionnerais pas, Enialix en était convaicu.

Et bien je vous en pris Tolbias, présentez moi cette personne.


 
Fenrir

Le Sukra 21 Agur 1510 à 13h16

 
Fenrir avait surpris une partie de la « discussion » entre le Pénitent et le Semeur des vents. Visiblement, Yanath Gorn n'avait que peu aprécié les manières d'Askook… Le Chevaucheur trouva étrange que la présence d'une dague puisse ainsi mettre en émoi tout le personnel de la sécurité alors que lui même, à défaut de porter une arme, ce trouvait en être une… Mais il est vrai qu'une arme, contrairement à une main, était destiné avant tout à tuer. Le Nelda remarqua qu'une certaine distance séparait désormais la Tydale de la soirée de son Tydale de Nerhê. Là était l'occasion d'intercepter le Semeur et de discuter avec.

*** Fenrir l'approcha donc silencieusement manquant de surprendre celui-ci : des années de Chevauche sur les chemins de Syfaria lui avait donné ce pli. Surtout lorsqu'il n'était pas pas complètement rassuré, et il se trouvait que la foule ne le rassurait guère… ***


Loki dit :
Cet agoraphobie latente finira par t'avoir tu sais ? Tu devrais peut-être passer plus de temps dans les Cités pour t'y habituer…


*** Fenrir laissa le mou parler, puis ouvrit la conversation avec Yanath Gorn. ***


« Excusez moi Nerhê, je ne n'avais nullement l'intention de tenter de vous surprendre. »


*** Fit le Chevaucheur, courbant la tête en signe d'excuse. ***


« Je souhaite seulement vous féliciter, vous et Riemta Aziadee. Par le regard que portent nombre de Tydales mâles sur celle-ci, j'en déduis qu'elle est des plus agréable à regarder. Malheureusement, la nature ne semble pas m'avoir offert la possibilité d'apprécier la beauté de votre « Aimée » à sa juste tonalité… Mais je vous promet de conserver son image pour jauger de la beauté des Femmes de votre race. »


*** Fit Fenrir avec un sourire dans lequel semblait poindre un léger regret. Celui-ci lança un coup d'œil en direction de la Favorite, trop loin normalement pour avoir pu entendre le flot de ses compliments. Mais, les femmes pouvait faire preuve d'une telle acuité auditive par certaines occasion que le Chevaucheur ne préférait pas y mettre sa mains à couper. ***


Loki dit :
Psssss… Oublies pas ce qui traîne dans ta sacoche…


« Oh ! J'oubliais ! »


*** Fenrir ouvrit son sac et en sortit un paquet qu'il commença à déballer devant le Semeur des vents. ***


« Je tenais à vous offrir un modeste cadeau. À défaut d'avoir une grande valeur, il a celui que nous acceptons de lui prêter. »


Le cadeau en question se trouvait être la sculpture d'un cerf placé sur une coupole en bois emplit de terre et duquel poussait un fin gazon que le cervidé aux bois de chêne semblait paître. À ses côtés, un saule pleureur emplissait le reste de la scène. Son feuillage était fait une fine plante dont, si nous y regardions de plus près, poussait dans de petit sillon creusés le long des quelques branches qui formaient l'architecture véritable de l'arbre sculpté. Le tout donnait un paysage respirant la sérénité.

« J'espère que vous appréciez. »


*** Le Nelda sembla alors regarder de droite à gauche à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. ***


« Mais au fait ? N'avez vous pas convié notre vénérable Shaïm à votre soirée ? J'ai l'impression que ces derniers temps lui sont bien pénible, et peut-être cette soirée aurait pu lui offrir la détente dont elle aurait besoin… Depuis cette histoire avec Sieur Flymeur, elle me donne l'impression d'avoir changé… Comme préoccupée… Ne trouvez vous pas ? »


*** Sur la scène se déroulait l'histoire d'un berger ayant tenté de garder à ses côtés un être dont la destinée était tout autre. Cette fable semblait familière au Nelda, mais il s'en désintéressa presque aussi tôt. Préférant se concentrer sur ce que le Semeur répondrait à cette dernière question que se posait Syin. La réponse se trouverait-elle dans l'idée plus traumatique que s'en faisait le Chevaucheur, ou dans l'idée plus noir que s'en faisais le Tydale excommunié ? Peut-être une autre vérité sortirait-elle de tout ceci ? Une vérité qui briserait la spirale infernal dans laquelle l'excommunié se perdait et offrirait à celui-ci la possibilité de racheter sa place au sein de L'Équilibrium.
Ou nul information… Car la possibilité existait également que le Semeur n'en sache pas plus que les deux symbiosés. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Kvethan

Le Luang 23 Agur 1510 à 20h29

 
Magnifique fut ce qui lui venait à l'esprit lorsqu'il vit Tylshéa, la jeune tydale avait sacrément poussé depuis son engagement dans la troupe.Elle avait littéralement sublimé la pièce de ce bon vieux Sil, le larron avait choisi judicieusement et le chef de troupe sentait déjà les regards des jumelles se durcirent lorsqu'elles regardaient leur rivale.Il allait devoir déqamorcer ça un jour ou l'autre au risque d'assister à un match de catch dans le théâtre.

Il applaudit chaleureusement le tydale et se glissa prêt de lui lorsqu'il quitta la scène.


Et bin tu vois vieux, ça s'est passé comme dans un conte de fée!'Va falloir que t'apprennes à plus baliser comme ça, d'autant que la pièce était bien écrite et interprêtée avec brio.D'ailleurs à ce sujet, occupe toi de la petite et essais de ne pas la laisser en tête à tête avec les jumelles...

Il pointa du doigt les deux tydales déjà en costume pour le final, il n'était pas besoin d'être devin pour voir qu'elles n'étaient pas particulièrement jouasses.

Bon sur ce la scène m'appelle et j'n'ai jamais aimé faire attendre ma plus belle maitresse!

Aussitôt dit, aussitôt fait!Le tydale grimpa sur scène où l'attendaient déjà les percussionnistes neldas avec leurs atabaques de toute dimension, il leur glissa un mot à chacun puis il s'entretint brièvement avec un tchaë de petite taille même selon les standars de sa race.Enfin, il posa son instrument et prit la sitar enchantée réalisé de fraîche date par maître Fatus, meilleur enchanteur de Syrinth, sa première scène était arrivée!Une fois s'être assuré que sa keirnine chimérique pendait à son flanc droit, il fit signe à Basile, grand nelda dont l'attitude manièré et la mise trahissait sa haute naissance.

Le nelda roux s'avança vers le devant de la scène tandis que les tambours roulèrent comme mille tonnerres, il s'arrêta à son bord, les atabaques cesserent de battre.


Kielnos et kielnas, oyez je vous prie cette histoire musicale en quatre actes, vous y verrez les affres de l'amour, sa déchéance et sa beauté.

La belle et jeune Mina, à peine éclose quitta le girond familial en petite pousse indisciplinée qu'elle était.Sous les frondaison de l'Hatoshal, elle rencontra un homme grand, beau et plein de fines promesses.....


Tandis que le nelda sortait de scène, Atalante y fit son entré en robe vert pâle finement drappée, les tambours raisonnèrent chaleureusement et sur ces notes elle entama une chorégraphie pétillante.Elle allait et venait sur scène tel un enfant qui découvre le monde, avec une grâce féline.Puis ce fut l'entrée de l'homme, un tydale ressemblant étrangement au Muet, les atabaques se turent et la sitar enchantée prit le relais....

Eté

La mélodie était lente et suave, bientôt reprise par les atabaques tandis que les deux amants se regardaient et commencèrent à se tourner autour.Pause dans la danse, le danseur s'incline et un halo de flamme l'entoura soudain.Telle un papillon de nuit irresistiblement attiré par la lumière d'une chandelle, la belle se rapproche et la danse devint plus sensuelle sur les notes métaliques de la sitar.La danseuse semble hypnotisée et au fur et à mesure les deux amants en vinrent à danser au même rythme.Des flammes commencèrent à magnifier les mouvements de la belle et lorsqu'enfin ils s'étreinrent, elle s'embrasa tandis qu'il s'évanouissait.

La mélodie cesse et le nelda revint sur le devant de la scène.


L'amour l'avait consumé et elle cèda aux avances du bellâtre, croyant à ses promesses d'amour éternel.

Le petit tchaë entra sur scène, les tambours commencèrent à raisonner sur un rythme lent, Clio, la jumelle d'Atalante entra en scène, oui il valait mieux ne pas s'alièner une des jumelles.Sa robe verte semble avoir perdue de son éclat.De l'autre côté de la scène, le bellâtre trône au milieu de quatre admiratrices.

Automne

La mélodie commença, lente et triste, la belle restait prostrée tandis que de l'autre côté le ballet des cinq se faisait de plus en plus proche.La voix du tchaë retentit, rugueuse, aigü et puissante dans la salle, de minuscules gouttes scintillantes tombaient sur la belle telle des larmes sans fin.La chanson avançant, le groupe disparu et ne resta plus que la jeune fille dansant entre les larmes, la mélodie s'envolait lentement mais inexorablement jusqu'à se taire totalement.

Nouvelle apparition du nelda.


Dupée et rejetée, elle sombra dans un chagrin indicible que rien ne semblait pouvoir consoler....

Atalante entra sur scène, sa robe bien qu'en lambeau ne laissait rien voir de sa pudeur, avec elle entrèrent des musiciens, un orchestre au complet à dire vrai.La sitar commença à gémir lentement....

hivers

Suivant le tempo de la sitar, l'orchestre se mit en branle, la mélodie commença doucement comme une bise fraiche et gonfla au fil du temps pour devenir tornade.La danseuse suivit le rythme en une dance chaotique représentant la douleur et le chagrin.La scène entière était enveloppée d'une sorte de fumée chimèrique qui s'arrêta à hauteur de cheville, la fumée bleutée tantôt magnifiait les pas de la belle, tantôt les fixait en formant une réplique de sa silhouette immobile.Le bellâtre sous l'effet d'un sort de lapalah apparaissait et disparaissait de la scène tel un fantôme hantant son ancienne amante.Enfin la bourrasque se fit murmure et la danseuse tomba à genou hors d'haleine.

Pas de pause cette fois ci, la brume chimérique s'éleva et se regroupa pour former une petite lune.Tandis que les spectateurs regardaient la formation de la lune, Clio remplaça sa soeur, vêtue d'un drappé blanc et un tydale ressemblant au Semeur entra sur scène.Kvethan chercha le chanteur tchae et le découvrit ivre sur les marches de la scène, ça allait être pratique...Il fallait commencer aussi quitta-t-il l'abri de l'orchestre pour rallier le devant de la scène avec sa sitar en jouant les premières notes de la mélodie.


Printemps

La mélodie était cette fois aussi douce que pétillante, Kvethan avait une voix chaude et puissante qui se posait sur elle tel un souffle rassurant.Le faux semeur approcha la demoiselle en un ballet gracieux sous les reflets pâles de la lune.D'abord réticente, la belle finit par s'abandonner et tous deux ne firent plus qu'un, les deux danseurs se déplaçaient à l'unisson et finirent la mélodie l'un dans les bras de l'autre.Une fois la dernière note envolée, la lune se scinda en deux et deux papillons bleutés voletèrent, l'un vers le Semeur et l'autre vers la favorite, et se posèrent délicatement sur leur épaule avant de disparaître en un léger chatoiment.

L'amour vainc toujours la tourmenteajouta le nelda.

La dernière phrase le fit pester mentalement, il jouait pour l'équipe adverse là!Mais comment aurait il pu sa voir que la favorite serait aussi divine.Puis il présenta tous les musiciens et danseurs et sortit de scène en nage.

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Aziadee

Le Vayang 27 Agur 1510 à 01h02

 
*** La reine de la soirée est véritablement sous le charme des différents spectacles qui lui sont offerts, son visage s’illumine à chaque nouveau numéro. On la voit applaudir au rythme des convives avec un enthousiasme non dissimulé. Tandis que le Semeur parcoure la salle et répond aux sollicitations, Aziadée écoute tour à tour chacun des artistes de la troupe.

Et quel spectacle !! Ariadne et Nyrndî sont excellentes, Silindë et Kvethan terminent le spectacle en apothéose. ***


Citation :
L'amour vainc toujours la tourmente…


*** Le maitre de troupe ne manque pas de remarquer le regard pétillant et légèrement méprisant que lui jette la favorite au moment de son final.

Ainsi il est possible de domestiquer un loup… semble t’elle lui murmurer.

Les artistes se retirent épuisés mais satisfait de leur prestation, l’ovation du public ne laisse guère de doute sur le ressenti de la salle quant à leur prestation. Alors qu’ils descendent de la scène, Aziadée se dirige d’un pas gracieux vers eux. ***


Om’Shir Liendes, je tiens personnellement à vous remercier pour le spectacle que vous venez de jouer. Un profond sentiment d’humilité me saisit quand je repense à ce que vous venez de m’offrir, j’ai bien du mal à imaginer avoir pu inspirer tel spectacle !

*** Le ton est humble mais la voix chaude et sensuelle, la favorite semble réellement touchée. Malgré leur expérience du spectacle et du jeu de scène les artistes sont bien en mal d’affirmer si elle est sincère ou mérite sa place parmi eux…

Se tournant tour à tour vers chacun des artistes. ***


Je suis votre obligée. Si je puis faire quoique ce soit pour vous rendre une partie du fabuleux présent si généreusement offert, vous apaiseriez ma conscience ! Je ne suis guère habitué à recevoir tant et n’avoir rien à payer en retour.

*** Puis sur un ton plus intime elle reprend,
***

Laissez moi au moins exprimer tout le bien que je pense de vous à mon aimé, cela apaisera un peu mon tourment…

*** Elle termine cette dernière phrase sur le ton de la confidence, comme si elle confiait un secret à de vieux amis. Son regard rencontre celui de chaque artiste mais semble s’attarder quelques instants supplémentaires sur Ariadne et Kvethan. ***



 
Yanath Gorn

Le Vayang 27 Agur 1510 à 01h14

 
*** Pendant ce temps la soirée suit son court. Tolbias ne peut retenir une moue de déception à la réponse du maitre de caravane. Alors qu’il l’accompagne vers sa « pupille » il continue à plaider sa cause. ***


Hélas mon cher, le malheur qui frappe notre faction m’empêche de vous présenter les professeurs qui recommandent mon cousin ! En effet ils sont actuellement dispersés sur les routes ou dans le flot des réfugiés… Il en est de même pour le jeune homme à qui je souhaite si ardemment offrir l’espoir d’un meilleur poste, puisqu’il s’occupe à l’instant où je vous parle de loger des familles de nécessiteux en dépensant une partie des fonds de notre famille…

Il estime qu’il s’agit là de son devoir et je ne peux qu’être fier de son choix. Je sais que je vous demande beaucoup mais le poste sera donné dans deux jours, et je doute que les occasions de toucher un mot au semeur se représentent d’ici là.


*** Le marchand pousse un long soupir, il semble au désespoir.
***

Que puis-je faire pour vous prouver ma bonne foi et mon unique désir d’offrir au semeur un serviteur d’exception ?

*** Il semble réfléchir quelques instants alors que la jolie nelda n’est plus qu’à quelques pas et termine dans un murmure. ***


Est-ce qu’un investissement de 350 Hyalins dans votre prochaine caravane pourrait démontrer mon sérieux ?

*** Les deux convives arrivent alors devant la charmante nelda et Tolbias reprend un ton normal pour faire les présentations. ***


Maitre des Caravanes Enialix laissez moi vous présenter ma pupille… Jade…

*** Effectivement c’est une superbe nelda aux yeux vert qui se retourne vers le symbiosé et qui lui adresse un sourire des plus…. Explicite !! ***


*** Le semeur tourne lentement la tête vers Fenrir et ne montre aucune surprise au moment où le nelda l’aborde. L’a-t-il senti venir cela semble toutefois peu probable. ***


Nul mal mon ami, les occasions que j’ai de rencontrer mes chevaucheurs sont bien trop rares et je me réjouis donc que vous ayez décidé de m’aborder pour échanger quelques mots.

*** Il écoute Fenrir honorer de façon habile la beauté de sa favorite et semble visiblement surpris de se voir offrir un présent. Yanath en est encore à examiner et à apprécier la nature de l’objet quand le nelda dévoile son jeu avec moins de finesse qu’il n’en avait démontré jusque là.
***

Citation :
Mais au fait…


Ben voyons…

Tout d’abord laissez moi vous remerciez pour le présent même si je vous avoue que je suis un peu gêné de devoir accepter un cadeau durant l’anniversaire de celle qui illumine mes nuits !

Un présent n’a effectivement de sens qu’à partir du moment où on en comprend et savoure toute la signification. Soyez rassuré Kielno je l’apprécie à sa juste valeur.


*** Le semeur prend alors quelques secondes, semble réfléchir fronçant légèrement le front. ***


Humm concernant votre question sur la Shaïm…

Ma foi, vous devez mieux la connaitre que moi pour la trouver changer, en quoi vous semble-t-elle si différente ?

*** Il baisse un peu le ton et reprend. ***


Comprenez bien, je suis l’un de ses plus fidèles serviteurs et vos paroles m’inquiètent. Vous faites naitre en moi la crainte d’avoir raté quelques choses d’important concernant notre guide et du coup vous vous doutez bien que je ne puis vous laisser partir avant de tout savoir !!

*** Si le visage est toujours jovial, le regard presque naïf mais clairement interrogateur. Le semeur semble attendre impatiemment la réponse à sa question ? ***


*** Dans un couloir à quelques pas de la grande salle une autre pièce est en train de se jouer.
***

Citation :
…j'aurais bien aimé y aller moi-même, mais je suis de corvée de service, j'peux pas y couper.

*** Les deux serviteurs se jettent un regard dubitatif. Puis celui de gauche se passe une main dans les cheveux visiblement gêné. Il semble chercher sa réponse. ***


C’est sur que c’est ennuyeux, on fera passer le message, nous nous sommes de garde devant l’escalier des serviteurs afin de s’assurer que personne ne déambule dans les étages durant la soirée et tu te doutes bien que si on quitte notre poste pour se faire quelques pièces, Almarick nous fera la peau !!!

*** Il tente un sourire amical, à moins que cela ne soit une grimace inquiétante et termine. ***


Mais t’inquiètes, on fera passer le mot t’peux être sur !!

*** Alors que le serviteur termine sa réponse, le muet note deux choses intrigantes.

Premièrement celui de droite qui a gardé le silence porte à la main un anneau de quintessence.

Ensuite alors que le premier redescend la main de sa tignasse assez longue et négligée, Oda peut voir furtivement apparaitre à la lisière de la manche de sa chemise le bout d’un bracelet de cuir typique de ceux auxquels on fixe une lame dissimulée.
***


 
Oda Nobunaga

Le Vayang 27 Agur 1510 à 03h48

 
*** Quelle était la probabilité pour que, pendant une grande soirée bondée, un délit, voire même un crime, ne soit en train d'être commis dans le quartier VIP ? Elle était énorme, à vrai dire, et si j'avais pu entrer en préparant un minimum mon coup, d'autres avaient très bien pu faire de même.

Alors cela posé, lorsqu'une paire de serviteur apparemment peu renseignée sur la hiérarchie préfère ignorer un ordre de Gorn pour suivre une directive d'Almarick, et ne saute, de surcroît, pas sur une récompense substantielle, alors il y avait un problème quelque part.

Et quand l'un d'eux porte un anneau de quintessence, ce petit bijoux qui n'est tout de même pas donné pour n'importe quel larbin... ***


Chase dit :
Toi aussi tu en portes un.


*** ...
Et que son acolyte, lui, semble équipé d'une lame rétractable -pour garder un escalier-, impossible de ne pas penser qu'il y a vraiment anguille sous roche.

Pas moyen, les coïncidences étaient bien trop grosses. ***


C'est vous qui voyez les gars, fis-je désinvolte, en avançant.

*** Inutile d'insister, ils ne bougeraient pas d'eux-même. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot ! ***


Dites, fis-je ensuite soudainement en m'arrêtant, j'peux vous laisser mes bouteilles là, le temps que j'aille en chercher d'autres à la cave ? Puisque vous êtes coincés là, vous pourrez garder un oeil dessus pour éviter qu'on ne m'les siffle. Puis, sans attendre de réponse, je déposais mes deux jarres à quelques pas de la porte, dans le couloir, avant de revenir sur mes pas, et plus précisément à l'intersection qui menait aux deux larrons.

*** Quelques secondes après, sortant de l'un des contenants, un Mou couronné, mais aussi imbibé, vint se poser sur l'épaule du probable assassin, et lui décocha son plus beau sourire.
Et dans une situation pareille, où l'on était sur les nerfs, il était impossible de ne pas être surpris par un tel contact, si bien que la diversion fonctionna à merveille.

Placé à bonne distance désormais, j'incantais sans mal un sort de tremblement sur le perchoir de Chase.

Le plan était simple : si le sort passait, il serait hors-course, me permettant d'approcher celui à l'anneau avec un air affolé pour son ami, pris de spasmes incontrôlables. De là, un sort de débilité mentale me permettrait de court-circuiter le second, et les assommer serait alors un jeu d'enfant, ce qui me permettrait de les monter et de les soustraire à la vue de quiconque.
Peu subtil, en effet, et je regrettais de ne pas savoir utiliser la Chimère, mais faute de cela, il fallait bien s'adapter ; d'autant que mon plan était soumis aux aléas de la magie, et ne marcherait pas à tous les coups, j'en étais conscient.

Toutefois j'étais désormais certain que ces deux-là n'étaient pas des serviteurs normaux, mais bel et bien des truands, ce qui me laissait les coudées franches, à moi, représentant intègre de la Justice, si quelque chose tournait mal et que ma couverture sautait. ***










-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Vayang 27 Agur 1510 à 17h34

 
*** Le destin sait se montrer capricieux pour les pires salauds mais également dans certains cas plus rares pour les représentants intègres de la justice. Alors que le mou se matérialise, le serviteur sursaute et laisse un échapper un : ***


P’tain, c’est quoi ça !

*** Oda saisit le moment et se rue vers l’avant. Il incante le premier sort de décrépitude de son plan espérant que tout se déroule correctement…

Hélas le sort ne part pas, le muet commettant une erreur grossière dans la manipulation du mana.

Toutefois le mouvement est enclenché et il prépare déjà le second sort de débilité mentale et ne peut plus reculer. Une fraction de seconde passe tandis que le premier larron comprend qu’il a affaire à un mou. Celui de droite beaucoup plus vif d’esprit, fait immédiatement le lien avec le tydale qui vient de poser les jarres et se rapproche d’eux à toute vitesse et la bestiole qui s'est matérialisé. ***


Gladius, le serviteur c’est un Symbiosé !!! Butes le vite !

*** La panique emplie sa voix.

Une lame de dague jaillit de la manche du chevelu qui part à l’assaut.

Surpris de son échec initial, peut être légèrement déstabilisé, le muet incante malgré tout le sort de débilité mental mais ne connait pas une meilleure réussite.

Décidément le mana semble fort capricieux dans la zone… Gladius engage le combat à l’instant où son comparse incante un sort de silence en riposte.

Heureusement pour le muet, ce qui lui fut refusé à deux reprises l’est également à son adversaire.

La situation est donc maintenant fort périlleuse, Oda se retrouve au contact face à un individu armé et visiblement motivé à l’étriper le plus vite possible, et ce dernier possède un « mage » en soutien. Alors qu'il aurait du être en train d'assommer deux individus neutralisés.
***


 
Fenrir

Le Vayang 27 Agur 1510 à 20h03

 
*** Fenrir ne savait pas si le Semeur l'avait fait exprès ou si cela avait été un mouvement inconscient, mais le Chevaucheur avait très nettement perçu un « tic » du sourcille alors qu'il amorçait sa transition. Puis, la réponse de Yanath ne se fit pas attendre, et il su que celui-ci avait compris son intention.

Une petite analyse télépathique de la situation s'imposait donc à Fenrir et Loki. ***


Loki dit :
Outch… Échec critique mon brave compagnon…


Je l'admets… J'ai travaillé l'avant, j'ai travaillé l'après, mais j'ai oublié de travailler la transition entre les deux… Et ça sa pardonne pas…

Loki dit :
Joues moins et soit plus directe. C'est plus dans ta nature de toutes façons.


*** Après ce très court interlude mentale, le Chevaucheur remarqua le manège du Semeur. La ficelle était aussi grosse que celle de sa mauvaise transition de sujet, pensa tout d'abord le Nelda. Mais un doute s'éleva et après quelques instant de réflexion, il dû finalement admettre que sa transition était vraiment mauvaise, et que le sourire baigné de naïveté avec une pointe d'impatience du Semeur ( qui ne lui allait vraiment pas du tout suivant l'avis du Chevaucheur ) été d'une bien meilleur qualité. Le symbiote de Loki avait subitement envie d'entrer dans le jeu du compagnon d'Aziadee. Il sourit à Yanath Gorn, puis sur un ton de même intensité que celui-ci, lui répondit. ***


« Oh, je crains de ne point la connaître aussi bien que vous Nêrhe. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis venu jusqu'à vous. Car voyez vous, depuis quelques temps, je lui trouve plus d'humeur dans ses paroles, alors que je m'étais habitué à plus de douceur dans celles-ci. Aussi je m'interrogeais sur les raisons de cette impression de changement. Vous remarquerez qu'il y a malheureusement beaucoup de raisons de ne point être de bonne humeur ces temps ci… Et il en est également spécifique au femme. Mais… Si vous même vous n'avez rien remarqué, alors il me faut admettre que tout cela n'est que le fruit de mon imagination. »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Kvethan

Le Vayang 27 Agur 1510 à 20h36

 
Le jeune tydale boit littéralement les paroles de la favorite, il mit quelques instants avant de décrocher son attention de ses lèvres.Il se fendit en une gracieuse révérence sans lacher des yeux la belle.

Mais nous vous en prions, la grâce de pouvoir ne serait ce que vous regarder valait bien ceci et même plus...

Regard sincère et sourire charmeur, après la troupe de l'équilibrium, la compagnie "j'en fais des tonnes" vous présente: droit dans l'mur Kvethan.

....nous n'avons que peu de mérite, votre beauté rayonnante a sublimé nos maigres talents kielna.

Voix de miel et sourire malicieux pour fignoler le tableau.Devait il lui offrir son cadeau maintenant?....Non, ça lui donnerait une autre opportunité pour lui parler, pas fou le merle!D'autant plus que si il ne lui plaisait pas, son humeur s'en ressentirait, les femmes et leurs humeurs versatiles....Mais où serait le jeu si il n'en était pas ainsi!

L'évocation du Semeur le ramena à la réalité, si il le voyait minauder avec sa belle vu sa réputation de coureur ça allait être sa fête!D'un autre côté, c'était déjà sa fête alors un peu plus ou un peu moins....


Derynn, si l'on dit le silence d'or, un mot de vous doit être de diamant aux oreilles de notre Nehre.

Pas de petits effets cette fois, une simple inclination du buste en signe de remerciement, c'est qu'il faut savoir laisser son public sur sa faim!

En parlant du Semeur, il allait devoir le trouver pour sa petite "surprise", un petit mystère commandé par Shurguy chéri ça ne se refuse pas, en revanche ça allait être un peu diffèrer pour cause de drague lourde en terrain glissant.


P'tit truc dit :
Bin dis donc j't'avais jamais entendu baraguiner comme ça!
Mentalisa son symbiote.

Il faut être adaptable pour le jeu de l'amour la patate rose.Lui répondit l'intéressé de la même façon.


La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Nyrndî

Le Dhiwara 29 Agur 1510 à 01h01

 
En descendant de scène Nyrndî sentit la fatigue, le trac qui, pendant qu’elle était sur scène avait semblé s’envoler revint a la charge… Sous la forme d’un soulagement immense… Les applaudissements du publique… Les tonnerre des applaudissements… Ils agissaient sur elle comme la plus efficace des magie… Mieux que le meilleur des alcools… Elle se sentait… revigorée… euphorique… Mais plus encore… Le signe… Le simple signe que lui avait adressé la favorite…
Comment ne pas se sentir flattée par ce geste ? Visiblement… Les mots avec lesquels elle avait clôturé sa prestation avaient été appréciés… Et… et quelque chose. Impossible, pour l’heure, de savoir quoi. Il n’y avait qu’une chose a faire : obéir et se rapprocher de la favorite…

Lentement les applaudissement cessèrent pour laisser place a ce silence si caractéristique des débuts de numéros… Sans doute l’instant ou la tentions est a son comble… Les quelques secondes avant que l’artiste de se lance… N’abandonne le monde réel pour se couler dans son numéro…

La tchaë était presque arrivée au niveau d’Aziadee lorsque débuta le numéro d’Ariadne… Par respect pour cette dernière, Nyrndî se contenta de se glisser derrière la courtisane sans prononcer un seul mot… Observant les prouesses de son amie.

* Elle est incroyable.

* Mouep !!

* Comment elle a pu se débrouiller pour ce machin ?

* Faudrait qu’on participe a une ou deux répet’… nan ?

* Y’a de l’idée… y’a de l’idée…

* Ce serait dommage non ? Tu perdrait de la magie au spectacle…

* Vi. La connaissant y’a pas grand chose de franchement magique là dedans…

* N’empêche que ça rend… bien. Très bien.


Alors qu’elle joignait ses applaudissements a ceux de reste de la salle elle salua brièvement la dame de la soirée :

- Om’shir dame Aziadee… Vous… désiriez me…

Mais déjà Silindë se préparait pour la pièce… Dans les souvenirs de Nyrndî Kvethan aurait du passer avant… Non ? Ou… Oh… Tant pis. Elle avait du s’embrouiller…

- Heu… Je… Excusez moi. J’avais oublié que… Je… Après la fin du…

Une petite révérence mettant un terme a ses bafouillages et la voilà qui s’esquive pour venir s’asseoir auprès des autres musiciens pour le temps de la pièce… Cette fois elle ne rencontra aucune difficulté majeure. Elle ne jouait pas seule… Et n’avait pas une partition bien compliquée. Elle se laissa donc guider… ravie comme les spectateurs par la prestation donnée sur scène même si elle l’avait, pour sa part, déjà vue lors des multiples répétitions…

Mais finalement, dans un nouveau tonner d’applaudissement, la pièce pris fin… Puis vint le tour des autres musiciens… Difficile de faire quoi que ce soit d’autre qu’écouter, béate d’admiration, la musique qu’ils tiraient de leurs instruments… Il lui restait tant a apprendre…

Mais finalement le tout pris fin… Le spectacle était terminé… Et Aziadee les remerciaient tous chaleureusement… Rougissant sous le compliment elle s’inclina légèrement lorsque le regard de la dame se posa sur elle. Elle n’avait pas oublié qu’on lui avait demandé de s’approcher… Sans doute pour parler. Elle attendait simplement que la dame ai un instant a lui consacrer. Pour l’heure… Kvethan parlait. Et elle ne serait pas celle qui interfèrerait.


 
Nola Kesil

Le Dhiwara 29 Agur 1510 à 11h10

 
Les conversations vont bon train et le spectacle de LA Troupe éblouit ceux qui y jettent un œil. ils sont forts ceux là tout de même. Sans opportunité pour accoter le Semeur, la neldouille patiente et se demande si elle ne va pas aller faire un tour pour visiter avant de revenir. C'est à ce moment que Tatsu l'aborde.

Un peu surprise par ses paroles un temps soit peu directes, elle se remet de sa surprise et écoute avec attention son collègue.


Hihi, je vais bien merci et il est prévu que je livre ceux qui le voudront en turquoises. Otome ne semble pas pressée et Resam est le prochain sur la liste. Je ne comprends toujours pas quelle problème tu as avec ma négociation avec Drardon. elle est des plus simple en plus et toutes vos demandes ont été concrétisées. Enfin bon, il me faudra bientôt repartir pour récupérer de ces fameuses armures justement. Dis, tu sais pourquoi le Semeur veut me voir, une raison particulière ou alors il en fait la demande à tous les symbiosés ?

Elle regarde derrière elle, le couple de la soirée est toujours en prise, pourquoi le père Yanath voudrait que mister T vienne la voir? Elle le saura bien assez tôt après tout...


Et toi alors, ça va ?


Pure politesse et puis ça lui fera passer le temps avant de causer à tydale de Nêrhe.

Un chineur sachant chiner doit savoir chiner sans rechigner !
Ce que j'ai en stock

 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 29 Agur 1510 à 15h51

 
*** Il fallait croire qu'à force de s'entrainer dans son coin aux arts magiques, on n'était pas aussi performant qu'on pouvait le penser dans une situation réelle. Et mes heures de maitrise de la Décrépitude ne m'avaient pas aidées à réussir mes sorts aujourd'hui.

Maintenant j'étais... grillé. Agir vite serait indispensable, et même si la fête semblait battre son plein là-bas, j'étais un peu trop près des festivités à mon goût. Mais ce qui valait pour moi était certainement correct pour les deux imposteurs, qui ne voudraient certainement pas attirer l'attention.
Profitant de ce que Gladius me jaugeait, j'envoyais un bref message à une personne de confiance, qui allait peut-être pouvoir m'aider.

Les deux sorts avaient consumé toute ma réserve magique, si bien qu'il ne me restait plus énormément d'option, et que je me maudissais d'avoir tout de même lancé le second alors que le premier avait échoué. Oh, j'avais toujours ma Miséricorde dissimulée sur la partie intérieure de la cuisse, et son poison aurait sûrement tôt fait de venir à bout de la volonté des deux larrons mieux valait ne tâcher les murs qu'en dernier recours.

Il me fallait aussi, et surtout, atteindre le mage et le sortir du jeu en premier, ou bien sa Chimère me pourrirait la vie ; j'avais eu un coup de chance avec le ratage de son sort de Silence, il fallait que ça continue.

Combattre dans un espace exigüe n'était absolument pas mon fort, et j'aurais tant aimé, à ce moment précis, être aussi doué que Fenrir...
Mais puisque ce n'était pas le cas, j'allais devoir compter sur mes expériences de jeunesse en matière de bataille d'ivrogne, ou seule comptait l'intention de faire le plus de mal, sans élégance aucune.

Sans plus attendre, je décochais un coup de genoux du plus bel effet dans les parties de ce pauvre Gladius, qui ne devait pas être habitué à ce qu'on lui résiste. Si l'appui que j'avais pris était plutôt instable, j'étais parvenu à atteindre mon but, et l'homme semblait particulièrement choqué de cette manoeuvre sournoise lorsqu'il s'affala, les mains sur l'attribut.

Dégainant ma lame dans un mouvement fort peu élégant, je me trouvais désormais à bonne distance du mage, et je parvins à l'atteindre au ventre après une feinte qui ne rata pas.
Lui, il allait sentir passer le poison tant vanté de la petite dague.

Je disposais maintenant d'un peu de temps pour reprendre mon souffle, et je comptais bien en profiter.

***


-Oda Nobunaga-

 
Aziadee

Le Luang 30 Agur 1510 à 00h54

 
*** Aziadée laisse échapper un rire cristallin en réponse aux compliments fort habiles du maitre de troupe.
***

Ainsi donc ce que l’on dit sur vous est vrai, de votre bouche jaillit un puissant narcotique qui enivre toutes les femmes. Vous êtes bel et bien un charmant charmeur maitre Kvethan, je suis certain que vous devez faire beaucoup d’heureuses, enfin jusqu’à ce que vous les délaissiez et que vos conquêtes sombres dans le désespoir.

*** La favorite ne le quitte pas des yeux durant toute sa tirade, son regard exprime l’amusement et une réelle compréhension voir connivence…
***

Nous irons donc discuter ensemble avec mon seigneur après cet entretien, afin que je puisse lui dire tout le bien que je pense de votre personne et de votre troupe.

*** Aziadée, parcourt les membres de la troupe du regard avant de reprendre.
***

A ce sujet, pourriez vous faire les présentations, mon cher, il semble que tout absorbé à délivrer vos doux murmures vous ayez négligé d’introduire convenablement vos artistes.

*** La favorite se tourne alors vers Nyrndî.
***

En particulier cette jeune musicienne et poétesse.

J’ai été très impressionné par votre prestation musicale, je joue moi-même de plusieurs instruments à mes heures et je recherche une jeune artiste de talent pour m’accompagner dans quelques récitals privés qu’il m’arrive de donner pour le semeur et ses amis les plus proches.

Je serais honoré si vous acceptiez de considérer sérieusement cette proposition ?


Vous pouvez juste lire ce sujet...