Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
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Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
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Yanath Gorn

Le Luang 30 Agur 1510 à 00h57

 
*** A l’écoute des explications du chevaucheur, le semeur laisse échapper un rire franc.
***

Oui, bien entendu, les problèmes d’humeur liés aux femmes.

*** Yanath laisse mourir le rire puis quitte à nouveau son sourire de façade. Le visage n’est pas dur ou fermé pour autant, simplement il semble plus sérieux. ***


Chevaucheur, battez vous toujours aussi vite en retraite ? Mon expérience me pousse à croire que l’on n’aborde pas le sujet de notre vénérable Shaïm pour badiner au court d’une soirée mondaine…

Surtout avec son Oljad.

Vous l’avez noté votre transition laissait à désirer et était en tout cas bien insuffisante pour vous laisser le moindre espoir de me tirer les vers du nez. Maintenant vous avez donc deux choix, Jïrhe.

Soit vous me parlez honnêtement et sans rien omettre de vos questionnements et vous pouvez espérer de ma part une réponse honnête, soit nous faisons comme s’il ne s’agissait que de badinage et nous passons à autre chose…

Que choisissez-vous ?


*** De son coté, Oda n’a guère le temps de se demander comment se déroule la soirée.

Évitant deux coups de dagues vicieux à hauteur de la gorge du dénommé Gladius, il arrive contre toute attente à trouver la faille et à porter un coup peu académique qui envoie son adversaire au tapis. Ni une, ni deux, il dégaine la miséricorde qu’il cache sur lui et plonge sur le second individu. Ce dernier visiblement paniqué et ne disposant d’aucune arme en main, tente une esquive maladroite et reçoit une profonde estafilade au niveau du ventre.

Le tydale sait que sans soin rapide le poison devrait faire le reste assez rapidement.

L’homme recule en se tenant le ventre, laissant Oda espérer qu’il va enfin pouvoir respirer. Mais contre toute attente, avec l’énergie du désespoir le faux serviteur tente un ultime gambit pour s’échapper de cette situation catastrophique dans laquelle il se trouve. Puisant dans ses ultimes réserves de mana, il incante et lance son sort au jugé.

Étonnement il s’agit de la première incantation réussie du combat, le sort de chimère fuse. L’affrontement mentale ne dure qu’un infime instant et voit la victoire du malandrin qui poussé par la peur de mourir a mis toutes ses forces dans la bataille.

Pour Oda le monde explose au moment où le sort de Perturbation visuelle prend effet. Sa vision se trouble, tout devient flou, au-delà d’un mètre, les formes se mélangent en un kaléidoscope nauséeux.

Conscient qu’il n’aura pas d’autre chance, le sorcier, une main imbibée de sang sur le ventre tente de passer en courant à coté du Tydale et de forcer le passage pour fuir vers les quartiers des serviteurs il sait que c’est le dernier échappatoire possible.
***

Pt’ain, cela devait pas se passer ainsi !! laisse t’il échapper visiblement au comble de la peur

*** Gladius, quant à lui gémit en faisant référence à ses noix de façon assez peu intelligible. Il lui faudra encore quelques instants pour simplement espérer ouvrir les yeux.

Hector a les boules, Alfonse vient de lui passer un savon car ce crétin d’Alistair tarde à remonter les liqueurs, comme s’il y pouvait quelques choses. C’est donc en quatrième vitesse qu’il se rend en direction des caves pour généreusement redistribuer une partie des amabilités qu’il vient de recevoir.

Au détour d’un couloir il entend un cri, ***


… le serviteur c’est un Symbiosé !!! Butes le vite !

*** Intrigué, légèrement inquiet, il accélère le pas et arrive en vu du combat au moment où Oda perd la vue et que son adversaire tente de forcer le passage. Le spectacle de ces trois serviteurs se battant, l’un d’entre eux au sol, un autre armé et le dernier blessé lui glace le sang ! ***


Par la Dame, au secours !!! A l’assassin !

*** Hurles t’il avant de partir en courant en direction de la grande salle et des mercenaires qu’il sait être les plus proches !
***


 
Oda Nobunaga

Le Luang 30 Agur 1510 à 02h05

 
*** En plus de ne plus distinguer que des formes aux contours flous, je venais facilement de perdre quelques dixièmes à chaque oreilles. Qui avait hurlé comme ça ? Alfonse ? Nan, le timbre était trop aigüe.

Toujours était-il que toute menace était maintenant écartée, et je pouvais voir Gladius se trémousser au sol sous l'effet de la douleur. L'autre, lui, avait disparu.
Et pour autant, ce n'est pas ce qui allait empêcher la milice de débarquer d'une minute à l'autre.

Je décidais donc de ne pas aggraver mon cas -en m'enfonçant dans les quartiers privés, par exemple- et m'asseyais sur les marches. ***


C'est quand même un monde ça, pestais-je en direction du faux serviteur gisant à terre, j'te jure que si mon oeil à un problème, une connerie à la pupille, à la cornée ou que sais-je, en plus de vous facturer le dérangement, je vous arrache les membres un par un, tout en murmurant cela, je me levais et fis comprendre au bougre mon état de frustration en lui donnant quelques coups de pieds biens sentis dans le dos, puis je retournais m'asseoir. Et crois moi mon p'tit Gladius, l'autre perd rien pour attendre.

J'avais prévu de passer une soirée tranquille, et voilà que c'est le moment que toi et ton copain choisissez pour dévaliser le Semeur...
, soupirais-je.

*** Mais immédiatement, l'évidence revint dans mon esprit : les deux n'étaient pas juste au pied de cet escalier pour attendre un quelconque anonyme à assassiner, non, ils devaient faire le guet tandis que la rapine se déroulait à l'étage !

Rester les bras croisés, alors que l'alerte venait d'être donnée, était le plus sûr moyen pour que quiconque qui se trouvait là-haut se fasse la malle. Et quitte à avoir troublé la fête, autant se rendre utile. ***


Chase dit :
Et qu'est-ce que tu vas faire s'ils sont plusieurs en haut ?


Un sort comme ça, tu sais, ça met pas hors-service, même si ça devient vite assez pénible. Et puis au moins une blessure me filerait un bon alibi pour qu'on me taxe pas d'être un voleur, tu saisis ? Héhé...

*** Je montais donc les marche prudemment -tomber à cause de ma vue troublée ferait assez tâche après tout- et me préparais à justifier avec conviction ce qui venait de se produire. ***



-Oda Nobunaga-

 
Enialix

Le Luang 30 Agur 1510 à 11h20

 
***
Marchant à coté de Tolbias, Enialix écoutât ses arguments avec beaucoup d'interêts.
***


Mon cher Tolbias, je ne doute pas que vous souhaitiez offrir un serviteur d'exception à notre faction, mais comprenez mon point de vue, je ne peux pas aller voir le Semeur pour lui recommander quelqu'un dont je n'ai jamais entendu parlé, que je n'ai jamais rencontré, seulement parcequ'un de ces proches me le demande, surtout à un poste comme celui ci.

Dans quelle ville votre cousin a-t-il travaillé? Zarlif? Et quel était son travail exact? Il serait peut être plus judicieux de le faire commencer par un poste un peu moins "risqué", il pourras toujours gravir les échellons plus tard, notre Semeur sait en effet récompenser les gens à leur juste valeur et n'hésiteras pas à lui donner plus de responsabilités s'il le mérite.


***
Enialix ralentît le pas lorsque Tolbias lui proposât d'investir de l'argent dans la prochaine Caravane.
***


Cela ressemblait fort à une tentative de corruption, mais le Maitre de Caravane ne s'étant jamais retrouvé dans une telle situation, il ne pouvait en être sûr.

Votre offre est généreuse, mais pour moi, le but d'une Caravane commerciale est d'épanouir le commerce de notre faction en vendant des richesses à l'étranger, nul besoin donc d'investissement, la Caravane se doit d'être autosuffisante et de produire des richesses. Si vous voulez servir cette cause, je vous propose de reverser cette somme pour nos artisans locaux, qui ont bien souvent du mal au départ à acheter les matériaux et recettes necessaires à leur travail.
Ecoutez, j'en toucherais deux mots au Semeur dans la soirée, rapellez moi le nom de votre cousin, je l'ai déjà oublié.


Puis arrivant vers la Nelda. Le Maitre de Caravane tente de rester impassible devant le charme de Jade.

Jade, quel magnifique prénom, et qui vous vas si bien. Il ne me semble pas vous avoir déjà croisé à Syrinth, venez vous d'ailleurs?



 
Fenrir

Le Luang 30 Agur 1510 à 16h27

 
Le semeur semblait être plus enclin à discuter sérieusement. Ce qui n'était pas pour déplaire au Chevaucheur. Cependant, il n'avait plus que deux options : considérer cette conversation comme nul et non avenue, ou au contraire abattre toutes les cartes. Des deux choix, seul un était véritablement envisageable pour le Nelda. Aussi prit-il lui également une air plus sérieux afin de correspondre au ton donné par Yanath Gorn.

« Nêrhe.
Avant toute chose, permettez moi de mettre en place le contexte.
Comme énoncé auparavant, après les événements dû à Sieur Flymeur, il m'a semblé noter un changement de ton dans la façon de s'exprimer de notre Shaïm. Mais je ne me suis guère fié à cette impression car je ne la connais personnellement que trop peu pour en juger. J'ai donc laissé cette question en suspend jusque très récemment.
Vous êtes probablement au courant pour riemto Syin, non ? Il se trouve que celui-ci à récemment exprimé ces doutes sur la Shaïm, et que celui-ci à finit par être exilé pour ses propos. Si je me souviens bien, celui-ci s'était exprimé quant aux propos de notre guide sur l'évacuation de Zarlif. Pour ma part, cela me semblait être des paroles pleines de sagesse comme ce que nous pouvons attendre de notre vénérable Shaïm, mais pour celui-ci il s'agissait d'une traitrise envers l'Équilibrium, et de prétendre que celle-ci n'était plus ou était corrompu, je ne suis plus trop sûr…
Quoiqu'il en soit, après la chute de Zarlif, et alors que je prenais la route vers Syrinth, je suis tombé sur Syin. Nous avons longuement discuté sur sa situation actuelle et ce qui l'y avait amené, puis, après quelques temps celui-ci m'a demandé de vous interroger. Il souhaite savoir si vous même, l'un de ses serviteurs les plus proche, aviez remarquez un quelconque changement dans les paroles, la façon d'être ou les agissements de notre Shaïm ?
La réponse à cette question semble lui être nécessaire pour surmonter la pente sur laquelle il glisse actuellement, et il se trouve justement que moi même je suis intéressé par la question pour des raisons précédemment évoqués.

Vous pouvez donc considérer que la question de ma part n'est que pur badinage d'un serviteur de l'Équilibrium s'inquiétant de la santé de celle qui nous guide tous. Je vous prie cependant de considérer le sérieux de cette même question dont l'avenir d'un Équilibrien qui s'est perdu peu dépendre.
»


*** Sur ces derniers mots, Fenrir courba légèrement la tête pour donner du poids à cette requête. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Tatsumasaf

Le Matal 31 Agur 1510 à 02h09

 
***
Pendant ce temps, Tatsumasaf continuais sa discussion avec sa collègue Nola :
***


« En y repensant il est vrai que je t'ai traité un peu injustement à l'époque en t'adressant des reproches. Je m'était exprimé sans te connaître et ta jeunesse explique sans doute que tu ne comprenne pas forcément tout aux négociation. Et j'avais été très déçu de voir qu'une négociation où nous avions tous les éléments en main pour obtenir presque tout ce qu'on peut souhaiter avais été gâché pour obtenir seulement ce que Drardon souhaitais.

Les matriarches sont les premières depuis très longtemps à avoir un armurier qui a été capable d'apprendre la recette de l'armure presque légendaire appelée "armure de cuir liquide". Cela tu le sais déjà.
à l'époque j'avais déjà discuté avec Laelieth et j'avais appris que la nouvelle s'était répandue avant même que la négociation des larmes ait été faites et l'armurier en question avait déjà des commandes. Il était donc contraint de récupérer des larmes ou d'annuler ses commandes. C'était un premier point en notre faveur.

L'armure attirait beaucoup de monde, même si en me renseignant à la bibliothèque je ne lui voyais pas beaucoup d'intérêt puisqu'elle ne semble pas faire plus d'effet qu'un sort de régénération permanent. Mais peu importe, les objets n'ont pas de valeur en eux même, seulement le prix que les personnes les désirant sont près à mettre pour les acheter.
Je me suis renseigné la bibliothèque, et on peut y trouver la recette même si on ne trouve pas le mode opératoire. Et bien entendu le bénéfice que les matriarches réalisent à chaque vente d'une telle armure est énorme. Donc la marge sur laquelle on pouvais négocier aussi. C'était le 2éme point.

Enfin les larmes de la déesse peuvent être récupérée seulement de 2 façon :
par achat à Syrinth donc uniquement par un équilibrien ou en de très rares occasions par un invité de la Shaïm, ou directement dans le cloaque mais c'est un endroit dangereux où je ne connais pas grand monde qui ait essayé de s'y aventurer bien longtemps.

Nous avions donc tout ce qu'il faut pour négocier efficacement. à partir de là tu aurais pu soit négocier de manière altruiste une réduction quel que soit l'équilibrien qui cherche à en avoir une, soit de manière plus restreinte en obtenant pour toi même le droit d'en obtenir à prix réduit que tu aurais revendue avec un bénéfice tout en restant en dessous du prix du matriarcat. Mais au lieu de ça tu as simplement vendu des larmes pour un simple bénéfice immédiat sur les larmes en gâchant le potentiel de la négociation. Et maintenant qu'il y en a plusieurs en circulation ça limite considérablement les négociations futures.

La question n'est pas vraiment de satisfaire ou non les demandes, il s'agissait plutôt de faire rentrer de l'argent en équilibrium car ça permet d'augmenter les demandes pour toutes sortes d'objets que l'on se retient généralement d'acheter faute de moyen.

Mais tant pis, laissons cette vielle histoire de coté. à près tout la faute ne t'incombe pas vraiment. Tu n'est pas marchand et tu n'a donc pas eu à réfléchir à ce genre de considération auparavant.

Pour en revenir à la raison pour laquelle le semeur voudrais te voir, non je n'en ai aucune idée. J'ignorais même qu'il le souhaitais. Il m'a juste envoyé un de ses serviteur non symbiosé me demander de m'occuper de toi. Ce qui est un terme assez vague que j'ai inter prêté comme venir faire la conversation avec toi.
»


Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Kvethan

Le Matal 31 Agur 1510 à 20h13

 
Le jeune tydale se tape doucemement le front du plat de la main.

Vous avez raison, tout ébloui que j'étais, j'ai failli à tous mes d'voirs.

Il s'écarte légèrement et dévoile sa troupe de son bras.

Alors dans l'ordre d'apparition, nous avons la jeune Nyrndî, qui vous a charmé de sa voix cristalline, une jeune recrue prometteuse pour la troupe.Je préfère vous prévenir, elle dispose d'un certain....nombre de personnalité différente qui ne font qu'ajouté à sa complexité et à son charme.

Ensuite, la belle Ariadne, la vénus rousse de la troupe, un rien mutine mais adorable et c'est une prestidigitatrice de talent comme vous avez pu le voir.

Et voici le dramaturge de la troupe, Silindë, les mots se plient à sa volonté et avec eux les sentiments de son public.


Il continua la présentation avec les non symbiosés histoire de ne pas faire de jaloux, il fallait toujours ménager la sensibilité des artistes et surtout leurs égos.

Il fit ensuite un pas en arrière pour laisser le champ libre aux conversations, tout en prenant un verre de kiarbat sur le plateau d'un serviteur qui passait par là.


La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 00h31

 
*** Le semeur écoute Fenrir donner son explication. Durant tout son discours il conserve une expression neutre et ne marque aucun changement d’attitude à la mention de l’exilé. Toutefois quand il finit son discours et qu’il incline la tête, le nelda est certain qu’il a toute l’attention de son nêrhe.

Difficile par contre de savoir si Yanath croit la fable du nelda qui désire ramener dans le droit chemin un égaré car l’occasion c’est présenté ou s’il pense que Fenrir adhère aux idées de l’exilé.

Attrapant un nouveau verre sur un plateau qui passe, il boit une gorgée avant de répondre. ***


Le problème mon cher est que je ne pense pas pouvoir vous satisfaire. Quoi que je puisse vous dire croyez vous sincèrement que cela change la position de notre banni ?

Examinons le sujet froidement, Syin cherche une confirmation à sa théorie du complot, et à partir du moment où je vais nier il va m’inclure dans le lot des membres de la « conspiration » ou que sais je…

Au mieux il considérera que je suis également une victime inconsciente et ne tiendra pas compte de mon avis.

Notre Shaïm a la délicate mission de diriger notre faction en des heures extrêmement troubles. Nos bastions tombent les uns après les autres, le dénommé Flymeur viole les consensus engendrant des répercutions qui nous échappent à tous et que ont sans aucun doute un impact sur Syfaria, les Nemens sont en passe d’être exterminé et les Natifs choisissent ce moment pour régler leurs comptes quand bien même cela devrait tous nous jeter sur les routes sans foyer.

La cause de l’Equilibre ne semble guère prospérer actuellement, je dirais même que tout est en passe de s’écrouler.

Il y a peut être là effectivement des raisons d’être plus sombre qu’habituellement ne croyez vous pas ?

Maintenant pour répondre à votre question, car je sais que vous attendez cette réponse avec impatience, non la Shaïm n’a pas changée, en tout cas je n’ai rien noté même si je pense que sa charge pèse de plus en plus lourd et qu’elle n’est pas suffisamment épaulée.


*** Le tydale se tait un instant. Quand il reprend sa voix est ferme.
***

La prochaine fois que vous verrez votre ami Syin Lothar, dîtes lui qu’il devrait utiliser son énergie à autre chose que semer la dissension dans notre faction en calomniant sa dirigeante.

Si j’étais féru de vérité comme il le prétend je noterais surement que l’équilibre est en passe d’être rompu et que notre faction a un rôle essentiel à jouer en cet instant qui n’est surement pas de mettre en cause celle qui nous a guidés toutes ces années…

Mais se sont là des sujets religieux dans lesquels ma sagesse n’est que limitée j’en conviens tout à fait.

*** Demi-sourire. ***


Mais revenons à vous chevaucheur, et j’apprécierais que vous me répondiez sans langue de bois et sans les précautions oratoires dont vous avez assez mal enrobé votre dernière intervention.

Qu’est ce qui vous a interpelé dans le discours de Syin Lothar jusqu’à vous faire accepter de devenir le messager de cette mauvaise farce ?

*** Le ton n’est pas menaçant ni agressif mais il est clair que la discussion n’est pas au badinage.
***

*** Du coté d’Enialix et Tolbias, les discussions vont bon train et une charmante rencontre semble laisser augurer une fin de soirée mémorable. S’il a eu l’air dépité au début de la réponse du maitre des caravanes, le marchand est redevenu tout sourire au moment où le Nelda a accepté de toucher un mot à son supérieur concernant son protégé.
***

Nêrhe je vous remercie grandement, mon cousin fut pendant des années mon courtier sur le marché des matières premières. Peu de gens le savent car il ne travaillait qu’en directement à l’hôtel des matières premières mais c’est sur ses conseils que j’ai pu prospérer et aujourd’hui je pense sincèrement qu’il ferait un garçon fort qualifié comme ces modestes lettres de recommandations l’atteste.

Mais cessons de discuter travail, il me plait de vous présenter ma charmante pupille. Enfin charmante, c’est ce que la rumeur prétend car pour ma part je ne suis guère compétent pour juger de la beauté physique de ceux de votre espèce.

*** Tolbias fait un petit signe de tête à Jade qui enchaine immédiatement. ***


Om’Shir Maitre Enialix, je suis honoré de faire votre connaissance. En fait j’ai effectivement vécu à Syrinth toute mon existence mais comme j’ai suivi une éducation extrêmement rigoureuse je n’ai guère l’habitude de ce genre de soirées, cela explique surement pourquoi nous ne nous sommes jamais croisés.

*** Elle jette alors un regard enflammé au maitre des caravanes et lui murmure d’une voix modeste et réservée mais qui sonne un peu faux…
***

Peut être pourriez vous m’accompagner ce soir et me faire profiter de votre expérience ?

*** A coté du couple, Tolbias semble avoir la mine des jours heureux.

Comme quoi on peut participer à une même soirée et avoir une perception radicalement différente des évènements !!

C’est sans aucun doute le cas pour Alistair qui est actuellement en train de nettoyer les fosses d’aisance, Gladius qui pense qu’il ne sera plus jamais un tydale à part entière et souffre le martyr avec 2 cotes cassées et Hector qui pénètre dans la salle de bal paniqué.

Ce dernier évite toutefois d’entrer en hurlant comme un possédé vestige de son conditionnement de serviteur qui fait honneur au travail d’Almarick. Il interpelle toutefois les deux gardes qui se trouvent non loin et leur raconte à voix basse les évènements en montrant de façon stressée le couloir qu’il vient de parcourir. Les gardes se précipitent, sortant leurs épées dès le palier de la salle de bal franchit. Quelques convives proches de la porte à cet instant ne manquent pas de remarquer l’étrange manège et semblent s’interroger.

Immédiatement après, Hector cherche et informe Almarick ainsi que le capitaine de la garde du Semeur, un terrible Nelda nommé Miklaï Urguemand. Ces derniers semblent ne pas vouloir alarmer Yanath pour l’instant mais un observateur attentif peut remarquer que les gardes s’agitent. 4 d’entre eux montent rapidement l’escalier par lequel est arrivé la favorite tandis que Miklaï et 4 autres hommes partent par le couloir d’où est arrivé Hector.

Oda quand à lui arrive au sommet de l’escalier de service menant à l’aile du bâtiment réservée aux appartements du semeur. L’endroit serait totalement calme, s’il n’apercevait pas floue une silhouette affalée sur une chaise. Cette dernière produit un ronflement sonore. En s’approchant le tydale aperçoit une écuelle de nourriture renversée.

Toute tentative pour réveiller l’individu semble vaine ce qui confirme qu’il ne s’agit pas d’un sommeil naturel. Le couloir se divise en plusieurs embranchements menant surement vers différents appartements du l’Oljad. Alors qu’il s’interroge sur la direction à prendre, un bruit attire son attention vers le couloir de gauche. Une porte s’ouvre à une dizaine de mètres, incapable de voir si loin il entend toutefois quelqu’un sortir.

Une voix d’homme pousse un juron. ***


P’tain de merde !

*** Et semble s'enfuir dans la direction opposée…

A peut prêt au même moment il semble au Tydale entendre d'autres voix en bas de l’escalier.

Du coté de la favorite, la discussion suit son cours, Kvethan présentant à peu prêt au même moment sa troupe.
***


 
Fenrir

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 14h36

 
Les supputations du Semeur correspondait avec l'avis que Fenrir en avait : si la Shaïm avait montré quelques signes de changement dans sa façons de s'exprimer, cela pouvait très bien s'expliquer par l'importance des événements passés et présents et de leur inévitable effets sur l'humeur d'une personne. Néanmoins, il n'avait pour sa part rien remarqué d'inhabituel. Visiblement, la théorie de Syin avait du plomb dans l'aile, mais d'une certaine façon c'est aussi ce qu'il recherchait.

« Nêrhe, je comprends très bien vos doutes, car moi même je les aie levé. Si cela avait été le même Syin que lorsqu'il a été excommunié, je ne doute pas que vos paroles aient aussi peu d'effet que vous le dites. Cependant, il me semble vouloir tirer un trait sur tout cela et passer à autre chose. Je pense sincèrement qu'il comprend qu'il était tombé dans une logique perverse de « complot » où tous étaient plus ou moins mêlé, plus ou moins consciemment. D'où sa question visant à lui offrir une nouvelle base de départ qui effacerait tout ce qui l'avait amené à finir ainsi. A moins bien sûr qu'il eusse réussi à me berner pleinement sur ses véritable intentions…
Quant à savoir le pourquoi de mon implication dans cette « mauvaise farce », sachez avant tout Nêrhe que cette « farce », n'avait que pour but d'éviter de vous influencer dans vos réponses. J'en conviens que je n'ai pas été à la hauteur, et je crains de vous avoir malheureusement influencé par la même occasion en plus d'avoir gâché une partie de votre soirée. Soyez assuré que je le regrette amèrement… Pour mon implication, je vous répondrais avec uniquement deux mots : Le doute. Le doute car chacun d'entre nous y est soumis. Et parce que nous pouvons tous le ressentir, nous sommes tous susceptible de tomber dans le même travers que Syin. Comme toute chose en Syfaria, le doute fait partie de l'équilibre, et son excès est aussi mauvais que son absence. En cela, je n'avais d'autre choix que de tenter de comprendre afin d'éviter la même déconvenue, mais également pour l'aider à surmonter sa nouvelle situation.
»


Le Chevaucheur s'interrompit quelques instant laissant le soin à Yanath Gorn de digérer ses paroles, et observa quelques instant l'étrange manège auquel semblaient se prêter les gardes. Quelque chose devait être en train se passer derrière la scène de la fête, mais le Nelda ne se sentait pas vraiment concerné pour le moment, et sa curiosité était plutôt au repos. Fenrir concentra à nouveau son intention sur le Semeur, puis reprit la parole avec sur le visage un sourire mi-figue mi-raisin.

« Sur ce Nêrhe, je vais profiter encore un peu de votre soirée, et vous laisser avec des convives probablement plus agréable que moi même. Je pars demain pour Arameth, et il serait sage que je ne m'attarde trop afin de profiter de quelques heures de sommeil. Si jamais vous avez un document à porter à un membre de la Confrérie des Six, n'hésitez pas à me contacter : mon déplacement ne s'en montrera qu'encore plus utile. »


*** Le Chevaucheur baissa la tête en signe de salut, et s'apprêtait à se retirer. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 17h34

 
*** Décidément, la garde n'avait pas tardé à rappliquer, si bien que les soldats allaient très certainement débarquer ici d'une minute à l'autre.

Maintenant que l'autre larron avait pris la poudre d'escampette, et avec une vision troublée digne de feu Asgarh, je n'aurais aucune chance de la rattraper. Aussi, je décidais de m'arrêter là.
La Maison serait certainement bouclée par la milice et, au pire, puisque Gladius allait être emmené au frais pendant un moment, il existerait toujours un moyen de le faire parler.

L'adrénaline s'estompant, je ressentais comme une grosse claque, très certainement due à la surprise et à l'improvisation entrainées par les évènements de la soirée.
J'enviais presque ce pauvre bougre affalé et comateux.

S'adosser à la porte qu'il gardait était un soulagement sans fin.
Et il allait au moins falloir ça pour se préparer à l'arrivée de la cavalerie et à la batterie de question qu'elle déploierait.

Fermer les yeux un moment. Oui, rien qu'un moment... ***


-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 18h18

 
*** Les choses vont très vite à partir du moment où le muet décide d’abandonner la poursuite. Il se cale contre le mur, entend l’aigrefin s’éloigner dans le couloir et parcourir une vingtaine de mètres pour enfin ouvrir une porte.

Quelques instants plus tard, cette même voix qui laissait échapper un juron en apercevant le tydale pousse un cri. ***


NON PITIE !!

*** Un bruit de lutte extrêmement rapide, puis plus rien.

En bas des escaliers les voix discutent toujours.
***


 
Oda Nobunaga

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 18h29

 
Salaud, pestais-je vivement en ouvrant les yeux.

*** J'avais à peine pu les fermer qu'un vacarme de tous les Fifrelins éclata.
Visiblement il s'était passé un truc, derrière la porte. Avait-il déjà été intercepté ?

C'est ce que je décidais de vérifier en me levant et en fonçant vers la porte -en ligne droite et sur un sol plat, se mouvoir rapidement passait encore.
Je marchais maintenant dans les pas de la silhouette floue, et j'ouvrais enfin la porte derrière laquelle le cri avait été poussé, Miséricorde en main et à l'affût. ***



-Oda Nobunaga-

 
Ariadne

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 18h47

 
*** La tydale n'avait pas pris la peine de se changer. Elle était bien plus à l'aise ainsi. Lorsque Kvethan la présenta, elle approcha la favorite pour la saluer. Elle nota l'intéret de celle-ci pour les talents de Nyrndi. Elle lui avait littéralement tapée dans l'oeil ! Trop occupée à revoir le tour qu'elle n'aurait pas dû jouer, l'illusionniste n'avait pas eut le temps d'admirer les artistes passés avant elle. Mais elle avait entendu l'ovation qu'avait reçue la tchaé deux minutes avant que celle-ci ne rejoigne les coulisses. Finalement elle avait un certain don. ***


Chapeau l'artiste. lui murmura t'elle tout sourire.

Qu'est ce que tu attends? vas-y, c'est le moment.
*** Elle la poussa légèrement en direction de la tydale. Celle-ci se retrouva nez à nez... ou plutôt nez à poitrine vu la différence de taille... avec Aziadée. ***


Plus d'échappatoire possible.

*** Elle s'écarta innocemment des jeunes femmes et laissa son regard vagabonder dans la grande salle. Yanath Gorn semblait encore occupé à bavarder. Tant mieux, la "punition" devra attendre. Son attention fut captée par l'étrange ballet des gardes dans la grande salle. Plusieurs d'entre eux se dirigèrent à l'étage. Quelque chose se tramait ... ***

***
Alors que, poussée par la curiosité, Ariadne se dirigeait vers les escalier, elle remarqua Tatsumasaf accompagnée d'une jeune Nelda qui ne lui semblait pas inconnue. Elle l'avait croisée à Lerth, une gentille gamine, pleine de vie. La pauvre, elle méritait pas d'être coincée avec ce nabot grincheux. Il fallait agir non ? Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la Soupir. Elle se fraya un chemin en direction du couple. ***


Hey! Om'shir! Nola, Tatsumasaf!

Vous avez aimé le spectacle ?


*** Elle observa plus attentivement le tchae, un petit détail semblait la troubler. ***

Tatsumasaf...
Vous êtes...

*** Elle le jaugea, perplexe. ***


Vous n'auriez pas perdu quelques centimètres ? C'est drôle, vous semblez plus petit...

Comme ratatiné sur vous-même... C'est l'angoisse de la corvée à venir qui vous ronge ?

Je serai vous, je serai inquiet. Je reviens justement d'une petite conversation avec la Favorite.


*** Elle le regarda, l'air grave. ***


Vous ne lui avez pas offert de cadeau...


 
Tatsumasaf

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 20h38

 
***
Tatsumasaf fut surpris par les dernières paroles d'Ariadne. Certes il n'avais pas amené de cadeau, mais il n'était pas le seul et de loin. Par ailleurs il serait surpris que la favorite l'ai remarqué.
Il réfléchi un instant - peut être 3 secondes - à ceci, et en déduisit que ça sentait une embrouille d'Ariadne.
Cela dit il la félicita intérieurement pour son sens de l'observation.
Et se demanda aussi ce qu'elle a à gagner de le faire remarquer.

Enfin il se demanda comment lui retourner ses "compliments" avec un air innocent.
***


« Om'shir Ariadne,
comment va tu?
Je suis surpris que tu te sente si à l'aise ici. à près tout l'endroit est bien différent de ce dont tu doit avoir l'habitude d'après les informations révélée par le gardien lors de notre audience.
Quoi qu'on puisse penser que tu as déjà visité ce genre d'endroit.
»


*** Il fit mine de réfléchir. ***


« Non, tu te trompe, j'ai toujours la même taille.
Peut être que l'adolescence dure plus longtemps chez les tydales et c'est toi qui a grandi? Je n'ai pas un sens de l'observation aussi poussé que toi. Méfie toi tout de même, tes mains risque de ne plus être à la hauteur dont tu as l'habitude.

Quand au spectacle, oui j'ai beaucoup aimé. La musique de Nyrndî était superbe, je ne l'aurais pas cru de tels progrès.
»


***
Une très courte pause après.
***


« Quand à Silindë, en dépit de mes à priori contre lui, je doit lui reconnaître un certain talent.

Par contre j'ai moins aimé la partie de Kvethan que je trouve un peu lourde et qui montre que sa conception de l'amour est bien différente de la mienne. Mais peu importe mon avis, c'est celui du semeur et de la favorite qui compte, n'est ce pas?
»


***
Sa question n'appelais pas de réponse.
***


« Oh, et en ce qui concerne les cadeaux, ne va pas croire que je n'y ai pas pensé. Mais je suis plus subtil que toi sur ce point, et tu ne saura pas ce que j'ai prévu.
Mais je pense que la favorite sais mieux se tenir que toi, et si elle a aussi remarqué que je ne lui en ai pas fait je suis persuadé qu'elle saura faire preuve de convenance en ne le faisant remarquer à personne. Mais je comprend que dans la société d'où tu vient on n'ai pas les même manière et je ne t'en veut pas de le faire remarquer à tout le monde.
»


***
Après avoir terminé de parler, Tatsumasaf se tourna vers un serviteur qui passais pour prendre une flute d'un vin pétillant. Il sentait - à moins que ça ne soit que son imagination? - qu'Ariadne devait être furieuse et ne tarderais pas à réagir. "Par la parole ou par le geste?" se demandais simplement Tatsumasaf.
***


Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Ariadne

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 18h32

 
*** Ariadne tenta de se concentrer sur les paroles du tchae mais rien n'y fit. Les longs monologues, la voix monocorde... Voilà déjà la Soupir, comme sous l'emprise d'un puissant narcotique. L'effet Tatsumasaf dirons nous. La voix du tchae devint un vague bourdonnement à ses oreilles. Complètement perdue dans ses pensées, elle percuta toutefois quelles mots au passage. ***


"Gardien".

*** LE Gardien.. Le vieux Nelda avait un sacré dossier la concernant. Elle s'était fait prendre plusieurs fois pour quelques babioles, mais sûrement pas de quoi remplir à ce point la pochette en cuir du Gardien... Avait-elle fait preuve d'imprudence lors de ses "missions"? Est ce qu'on l'aurait vendue ? Si c'est le cas c'est surement ce sale petit fouineur de Garak. ***


Si je l'attrape celui-là... Il va voir.

*** Contrariée, elle s'empara distraitement d'un toast offert sur un plateau par un laquet du palais. Elle n'en fit qu'une bouchée. Mmmh, un délice. Alors qu'elle cherchait un autre porteur de toast, son regard croisa celui de Tatsumasaf. Il la regardait comme s'il attendait une quelconque réaction de sa part. Pourtant.. Ah, oui... L'ennuyeux bourdonnement à se oreilles avait cessé. ***


Hum...Oui.. Certes. Enfin, moi je dis ça, je dis rien...

*** D'un signe de tête elle désigna la coupe de vin du chineur. ***

Mais tu fais bien de boire un coup. Quoi qu'on en dise l'alcool ça aide parfois.

*** Elle le gratifia d'un clin d'oeil taquin, salua Nola et s'éclipsa dans la foule, direction les escaliers. ***


 
Tatsumasaf

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 21h27

 
***
Voyant Ariadne disparaitre précipitamment, le premier réflexe de Tatsumasaf fut de vérifier ses poches. Comme il ne manquais rien il regarda vers où elle avais disparu. Malheureusement, il ne la vit plus dans la foule mais remarqua l'absence des gardes devant la porte du couloir.

Que se passait il?

Qu'il eu l'air perplexe se remarqua sans doute car il resta plusieurs seconde le regard ainsi tourné à se poser la question.
***


Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Nyrndî

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 22h13

 
La manière dont Kvethan la présenta ne manqua pas d’arracher un sourire amusé a Nyrndî… Mais accentua la rougeur de ses joues déjà rosies par l’excitation et le plaisir de plaire au publique qui n’étaient pas encore retombés… Si on continuait a la complimenter elle finirais par ne plus savoir ou se mettre…

Enfin… Elle se fendit d’une légère révérence que plus d’un aurait assimilé a une simple inclinaison du buste assortie d’un regard respectueux…

- J’espère que ma modeste intervention vous aura plu…

Quand a dire ce qu’elle pensait vraiment… Dire qu’elle doutait d’avoir pu apporter a ses spectateurs une infime partie de plaisir qu’elle avait retiré de ce temps passé sur scène… Elle attendrait. Et puis dans la même veine… Il y avait quelques petites choses qu’elle devrait dire a Kvethan… Mais cela attendrait sans peine la fin de cette soirée…

Une chose simplement a vérifier : son poème. Si elle avait son mot a dire elle ne laisserait pas ces quelques vers tomber dans l’oubli… C’est pourquoi elle avait pris un morceau de parchemin pour les y écrire de sa plus belle écriture… Bon. Evidement ce n’était pas ça… Et l’orthographe laissait a désirer… Mais bon. Voilà.

- Je… J’aurais aimé prendre le temps de faire appel a un enlumineur de tallent… mais je n’ai su me décider sur les derniers mots qu’il y a quelques heures… bref… Je me permet de vous faire don de ces quelques lignes qui ne vous rendent qu’un maigre éloge…




 
Yanath Gorn

Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 01h26

 
*** Oda approche de la salle dans laquelle retentit le cri. Avec milles précautions, les sens en alerte malgré sa vue diminuée, il arrive à l’entrebâillement de la porte dans laquelle l’individu s’est engouffré.

A l’intérieur de la pièce il lui semble voir un corps flou allongé au sol. L’homme n’est visiblement pas encore tout à fait mort mais semble s’étouffer dans son sang. Toujours à la recherche de qui ou quoi a pu provoquer ces blessures, le muet tente de localiser la menace.

C’est alors qu’il ressent une violente douleur caractéristique. On vient de lui enfoncer une lame courte au niveau du ventre, il baisse les yeux et aperçoit quelques instants une lame qui redisparait presque instantanément !!

Indétectabilité.

Le muet est repoussé vers l’extérieur de la pièce par quelqu’un de puissant et heurte lourdement le mur du couloir. Une ombre franchit le seuil et passe devant lui, tantôt légèrement visible tantôt complètement invisible. Le sort de dissimulation ajouté au sort d’aveuglement ne laisse au Tydale aucune chance de percevoir correctement son adversaire.

L’ombre semble marquer un moment d’hésitation comme pour finir le travail mais des bruits de voix appartenant aux gardes se font maintenant entendre à l’étage ce qui déclenche sa fuite.

Oda appuie sur sa blessure au ventre, elle est grave, une brulure au niveau des chairs lui fait dire qu’il n’est pas le seul à utiliser des poisons.

Un instant passe, et deux silhouettes floues surgissent au bout du couloir. ***


Par ici !! Et vous ne bougez plus, lâchez votre arme !!

*** Dans la salle de bal, le semeur termine sa discussion avec Fenrir, l’oljad semble satisfait de la réponse de son chevaucheur. ***


Mon cher, puissiez vous le ramener sur la voie de la raison. Un déplacement à Arameth, effectivement je pourrais bien avoir une missive à vous remettre…

*** C’est à ce moment que le Semeur est interrompu par Almarick qui semble fort nerveux.
***

Nêrhe, je m’excuse de vous interrompre mais il semble que nous ayons un problème de sécurité dans les étages, quelqu’un semble avoir profité de la soirée pour s’introduire dans vos appartements !

*** Le semeur adresse un sourire carnassier à son intendant. ***


Comme ceci est mal élevé…

*** Les invités qui ont remarqué le manège des gardes peuvent voir que plusieurs d’entre eux ont rejoint les étages.

Quand Ariadne arrive prêt des escaliers, elle peut voir que deux gardes à l’entre palier en bloque le passage. Un coup d’œil rapide lui permet également de noter que la sécurité est en train d’être renforcé à toutes les entrées de la salle.
***


 
Aziadee

Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 01h27

 
*** De son coté la favorite semble ravie de découvrir la troupe de Kvethan et complimente poliment chacun des artistes les uns après les autres. Elle accepte d’un geste gracieux le poème de Nyrndî et se fait aucune remarque concernant l’orthographe du document. ***


Ma chère, je le garderai précieusement en souvenir de cette exquise soirée. Mais vous n’avez pas encore répondu à ma question, acceptez vous ma proposition ?

*** La tydale semble réfléchir un moment puis reprend. ***


Excusez moi, ceci est peut être trop soudain, profitez de la soirée, vous l’avez bien mérité, et je vous propose que vous me donniez une réponse avant votre départ.

*** C’est alors qu’Aziadée s’approche de Kvethan et lui saisit le bras d’un air amical, ce contact, le parfum délicat de la tydale serait apte à enlever leurs moyens à la majorité des hommes, bien qu’il y ait peu de chance que notre artiste fasse partie de ce groupe-ci.

D’une voix charmante, presque joyeuse elle lui dit.
***

Venez mon cher, je crois qu’il est tant que vous affrontiez votre Nêrhe, Nous allons faire quérir votre soupir et Tatsumasaf afin qu’ils vous rejoignent et je vais honorer ma promesse en plaidant votre cause à vos cotés.


 
Oda Nobunaga

Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 00h11

 
*** "Un sort comme ça. C'est un sort comme ça qu'il me faut !"

C'était à peu de choses près ce que je m'étais dit lorsque la lame se retira de la plaie que je couvrais avec mes mains. Et pour cause, un sort qui ne devait pas se confronter à l'esprit d'une cible, mais s'avérait tout aussi mortel entre des mains expertes.

Mais pour l'heure, j'avais une furieuse envie de fermer les yeux et de me reposer un peu... rien qu'un peu.

Pourtant, avec l'arrivée de la cavalerie, je pouvais faire une croix sur une sieste. Mais pas sur la douleur caractéristique du poison qui me vrillait désormais les entrailles.

Levant une main vers les silhouettes, je voulais accompagner mon geste par une tirade bien sentie, mais aucun son ne voulait sortir. J'avais comme le souffle coupé.

Quoiqu'il en était, l'heure des explications allait sonner. Et j'espérais tout de même qu'elle ait lieu après celle du rafistolage. ***


-Oda Nobunaga-

 
Yanath Gorn

Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 18h17

 
*** Oda entend les gardes avancer précautionneusement dans sa direction, le muet a déjà subis des blessures et certaines sans aucun doute plus grave que celle-ci mais dans un instant de lucidité il est surpris de constater la vitesse à laquelle le poison semble saper ses forces…

Un produit de professionnel à n’en pas douter.

Les sons deviennent distants, il sent qu’on écarte son arme de sa main…

Puis le vide…

Quand il reprend conscience, il est toujours dans le couloir au sol, visiblement peu de temps s’est écoulé. Un tchae portant une toge de sorcier aux couleurs de Yanath est penché sur lui et retire ses mains de l’emplacement de la blessure.
***

Capitaine, j’ai refermé la plaie et guérie la blessure, le sort a également purgé un vilain poison, on a de la chance qu’il soit sacrément résistant.

Je me suis également assuré qu’il n’ait plus aucun enchantement actif sur lui afin d’éviter les surprises. Visiblement il est grimé…

*** La dissipation des enchantements ne devrait pas trop gêner le muet qui pour le coup récupère enfin une parfaite maitrise de sa vue.

Une voix grave répond.
***

Saloperie de symbiosé, pas moyen de l’interroger et de l’empêcher en même temps d’envoyer des pensées… Enfin au moins nous aurons son nom bien assez tôt.

*** En plus du mage, Oda constate qu’il est entouré de quatre gardes armés et amurés portant la livrée du semeur qui le regarde d’un œil suspect ainsi que d’un nelda à l’allure peu commode. Le muet reconnait un personnage assez célèbre de la maisonnée, le capitaine de la garde, Miklaï Urguemand.

Ce dernier porte son armure de plaque et la muselière ferrée qu’il affectionne tant. Il n’a pas l’air extrêmement joyeux. Le tydale connait la réputation du poussiéreux qui est non seulement connu pour être une redoutable machine à tuer mais également un nelda doté un solide sens pratique et d’une dévotion sans faille envers son Oljad. ***





*** Ce dernier attend que l’ancien blessé reprenne ses esprits avant de lui adresser la parole d’une voix grave.
***

J’espère que tu es bien remis car tu arrives aux trente secondes les plus importantes de ton existence. Soit tu me dis qui tu es et ce que tu fais ici et tout ce que tu sais de ce bordel, soit je te brise les deux genoux avant de demander à mon mage de les ressouder afin que je recommence.

Ah et comme on a vu ta sale bestiole, n’espère pas qu’on fasse la connerie de te tuer, t’es avec nous pour un bon petit moment mon gars…

*** Terminant son inspection de la scène Oda voit un corps allongé recouvert d’une tenture dans la pièce d’en face.

Dans la grande salle, Fenrir qui a assisté à l’irruption de l’intendant et a entendu le début du message, voit ce dernier se rapprocher du Semeur et lui murmurer la suite.

Le semeur fronce les sourcils un court instant avant de s’adresser au Nelda.
***

Chevaucheur Fenrir, j’ai une mission un peu inhabituelle à vous confier qui requière votre discrétion. Comme vous l’avez entendu il semble que des indélicats se soient introduits en ma demeure durant les festivités. La situation est encore un peu confuse mais les gardes ont appréhendés trois intrus dont un symbiosé, je ne peux pas m’absenter actuellement aussi je voudrais que vous vous rendiez avec un garde discrètement à l’étage afin d’identifier le symbiosé…

Inutile de vous dire que j’aimerais que l’affaire ne vienne pas perturber le reste de la soirée. Envoyez-moi une pensée dès que vous l’aurez identifié afin que nous décidions de la marche à suivre.


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