Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un instant de réjouissance au milieu de la tourmente

L'anniversaire de la favorite du semeur des vents.
[important]
Détails
Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 10-08-1510 à 01h18
286 messages postés
Dernier message
Posté par Fenrir,
Le 13-06-1511 à 11h10
Voir
 
Oda Nobunaga

Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 19h17

 
Les trente secondes les plus importantes de cette existence, tu veux dire, l'ami, souris-je en me relevant pour m'adosser au mur.

*** Commencer par titiller le cerbère en chef du Semeur n'était peut-être pas très futé, surtout en guise d'introduction. Et encore moins lorsque, en étant réaliste, je me disais qu'une patte lui suffirait pour me compresser n'importe quelle partie de l'anatomie.

Mais c'était bien là tout ce qui m'était venu à l'esprit, sur le coup.
***


Moi c'est Regilo, cher Monsieur Urguemand, et je suis un nouveau serviteur qui a été recruté pour la soirée , fis-je en lui tendant la main.

*** Même si la souffrance ne m'effrayait pas plus que ça -bon, plutôt pas mal en fait-, la perspective de subir des sévices ne me tentait malgré tout pas plus que ça. Mais au fond de moi j'avais une irrésistible envie de voir s'il était aussi froid qu'on le disait. ***


J'imagine que lui, demandais-je en indiquant le corps gisant en face, c'est celui que votre interrogatoire a achevé avant qu'il parle ?

Enfin, avant de vous dire ce que je sais
, repris-je en voyant qu'il ne me saisirait pas la pogne en guise de salutation, j'aimerais savoir ce que j'ai l'air de savoir... sans présomption aucune puisque de toute manière, si vous et vos hommes êtes trop occupés pour assurer la surveillance des zones sensibles, et encore plus pour rappliquer avant que le crime ne soit commis, et que, en outre, vous avez le temps de papoter avec moi alors qu'on a un fugitif dans la place qui est certainement en train de prendre la tangente, alors on a le temps de bavarder tranquillement.
Mais bien entendu, je dis ça, je dis rien, hein
, ajoutais-je en feignant d'être gêné.

Si je vous dit que je suis entré ici pour m'infiltrer dans la légendaire demeure de maitre Gorn afin de lui dérober de précieux trésors, avec des complices, mais que j'ai finalement été doublé par quelqu'un d'autre... vous me croyez, Monsieur ?

*** Quitte à passer un sale quart d'heure, autant le faire avec le sourire. De toute manière, si les choses tournaient mal j'aurais toujours le temps de contacter Yanath.
***


-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 19h38

 
Fenrir avait assisté à l'arrivé de l'intendant et avait plus ou moins entendu tout ce que celui-ci racontait. Des problèmes avaient eu lieu à l'étage, un intrusion d'après ce qu'il avait comprit. Ceci ne semblait pas vraiment le concerner, néanmoins, il écouta et attendit la réaction de Yanath Gorn. Celui-ci semblait avoir une missive pour Arameth, et il valait mieux attendre d'être congédié, plutôt que de partir sans demander son reste.
Alors que Fenrir s'interrogeait sur ce qui avait bien pu se passer, il sentit l'attention du Semeur sur lui. Allait-il le congédier ? Lui dirait-il à qui s'adresser pour récupérer la missive qu'il semblait vouloir faire porter ? Rien de tout cela… Celui-ci souhaitait que le Chevaucheur aille identifier l'individu découvert par les gardes. Le problème semblait dorénavant le concerner. D'abord, on pouvait lire la surprise sur le museau du Nelda, puis celui-ci redevint impassible, et Fenrir répondit en courbant la tête en signe d'acceptation et de salut.


« Cela sera fait Nêrhe. »


Et le Chevaucheur de l'éloigner du Semeur puis de se diriger sans se presser vers le buffet le plus proche de l'issue d'où semblait provenir les problèmes. Il récupéra un verre d'un alcool léger qu'il ne reconnu cependant pas, et entreprit de se diriger progressivement vers l'un des gardes qui surveillaient l'issue. Fenrir avait pris soin d'effacé sa présence pour se déplacer. Il s'agissait d'une des techniques qu'il utilisait alors qu'il tentait d'échapper aux aberrations, et cela avait la particularité d'empêcher l'attention d'une créature ou d'une personne de l'accrocher… Presque comme s'il était invisible sans pour autant l'être. Bien évidement, les aberrations étaient d'excellent traqueurs et le Chevaucheur devait combiner cette technique avec d'autres s'il souhaitait leur échapper. Mais présentement, il se trouvait dans un lieu emplit de Poussiéreux dont peu étaient habituer à traquer une proie. En un mot, il était une paille au milieu d'une botte de foin. Néanmoins, il espérait que son pas tranquille avec son verre qu'il sirotait de temps à autres, ainsi que les détours qu'il faisait entre les invités suffirait à écarter tout soupçon qu'il pourrait malgré tout éveiller à son égard.
Finalement, il arriva après deux minutes aux cotés du garde, qui ne prit conscience de la présence de Fenrir que quelques secondes après. Au garde surprit, Fenrir lui expliqua sa situation.


« Om'shir riemto, nêrhe Yanath Gorn m'envoie pour identifier l'individu que vous avez découvert. Pourriez vous me conduire à lui ? »


Le garde sembla un peu confus, se demandant s'il devait croire cet individu, puis il jeta un œil un son collège qui regarda quelque instant en direction de l'intendant à proximité du Semeur puis fit un signe de tête pour lui dire d'accepter.

« Très bien suivez moi. »


Le Chevaucheur suivit le garde qui le conduisait.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Hirvane Tuek

Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 00h20

 
De son côté, Hirvane sirotait des cocktails maison dans la grande salle. D'habitude naturellement ouvert à la conversation, il ressentait le malaise d'être un parfait poisson rouge nageant dans les eaux tropicales de l'Equilibrium.

Pour ne pas paraître rustre, il se servait régulièrement au buffet avant d'admirer quelque oeuvre d'art disposée dans le coin, ne manquant pas de feindre une reflexion méthodique par des froncements de sourcils aigus.


*** Il était perdu. ***

Cherchant des yeux les gens avec qui il avait parlé ce soir là, il ne trouva ni son nêrhe Fenrir, ni Oda qui s'était déguisé, ni Resam.

Heureusement que les élans fédérateurs de l'alcool s'insinuaient en lui au fur et à mesure des coupes de coktail vidées. Il serait bientôt beaucoup plus joyeux mais peut-être qu'il aurait deux mains gauches.


*** à voir. ***


*** Cette soirée était inhabituelle. ***


 
Yanath Gorn

Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 23h47

 
Citation :
De toute manière, si les choses tournaient mal j'aurais toujours le temps de contacter Yanath.

*** Alors qu’il se fait cette réconfortante réflexion, le muet oublie étrangement qu’aucun symbiosé autre que lui-même n’est présent pour répercuter les ordres du Semeur… Cela laisse au nelda quelques minutes qui peuvent devenir fort longues dans certaines situations.

Miklaï écoute la réponse du tydale sans sourciller et ne répond pas aux provocations d’Oda. Il ne lui saisit pas la main et attend patiemment qu’il termine son explication.

Quelques secondes passent, puis enfin le nelda se décide à répondre.
***

Les trente secondes sont passés…

*** Le coup de botte ferrée part en direction de la rotule sans aucune forme d’avertissement, heureusement pour le Tydale, soit il n’est pas parfaitement appliqué soit dans un ultime geste de survie Oda arrive à légèrement déplacer sa jambe, le coup vient laisser une marque assez profonde dans le mur.

Elle ne fait qu’effleurer son objectif mais ce modeste contact est suffisant au Tydale pour se rendre compte que l'attaque a été donné pour briser.

Là il a juste la jambe ankylosée…

Le museau du Nelda devient sincèrement inquiétant. Il reprend sur un ton froid.
***

Vous les symbiosés vous avez tendance à oublier les réalités… Vous pensez que rien ne peut vous atteindre parce que vos capacités sont supérieures et que vous ne pouvez pas crever.

Peut être…

Tenez-le.

*** Les gardes qui n’avaient pas cessé de menacer le tydale le saisisse. Le mage se prépare à incanter un sort.
***

Tu sais il y a une chose sur laquelle tu as raison, il reste peut être certains de tes copains dans le palais et je te rassure nous les cherchons activement. Mais toi tu vas répondre à mes questions maintenant…

Je me suis toujours demandé un truc avec vous les symbiosés, si je te pète les deux genoux et que je laisse ton corps se ressouder lentement et naturellement, la prochaine fois que tu passeras par le pilier tu retrouveras ta mobilité ou alors tu sortiras dans l’état qui aura précédée ta mort c'est-à-dire boiteux.

Si un jour tu repasses par le pilier, tu me diras.

Je ne pose jamais mes questions deux fois, cela tue la crédibilité.

*** Le nelda s’approche avec la visible volonté de briser les deux genoux du symbiosé, dans son regard Oda peut juste lire une détermination froide, professionnelle, mécanique. Le genre de regard détaché propre à ceux qui sont totalement immunisés à la souffrance d’autrui.

C’est à ce moment que Fenrir arrive dans le couloir accompagné d’un autre garde. Il peut voir Oda fermement maintenu par quatre mercenaire et un nelda de deux mètres cinquante qu’il identifie comme le capitaine de la garde qui semble sur le point de se servir de lui comme sac d’entrainement.

Dans la salle, le semeur plonge à nouveau dans le ballet des invités, son attitude ne laisse rien paraitre des évènements qui se déroulent dans les étages. Il envoie une pensées à Kvethan, Ariadne et Tatsumasaf afin de les convier à la discussion qu’ils redoutent depuis le début des festivités.
***


 
Tatsumasaf

Le Julung 9 Saptawarar 1510 à 11h50

 
***
Tatsumasaf reçu la pensée du semeur... En Shaïran, langue qu'il ne connaissait pas.
Il lui demanda donc ce qu'il souhaitais. Il s'agissait de venir le rejoindre pour l'entretient prévu depuis le début.
Sans s'affoler, Tatsumasaf salua donc aimablement Nola :
***


hé bien je ne peut pas rester plus longtemps chère Nola,
le semeur m'attend, mais pas pour me faire plaisir. Il s'agit d'une convocation en rapport avec le jugement du gardien.
Cependant si tu pense que le semeur souhaite te voir, c'est sans doute le bon moment.
D'ailleurs je préférerais que tu vienne, au cas où le serviteur m'ayant demandé de m'occuper de toi souhaitais que je t'y emmène, mais c'est à toi de décider si tu me suit ou non.


***
Après avoir prononcé ces mots à Nola, Tatsumasaf se dirigea donc vers le semeur sans ni précipitation ni perte de temps inutile.
***


Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Fenrir

Le Julung 9 Saptawarar 1510 à 14h07

 
Alors que Fenrir arrivait dans le couloir accompagné du garde, il pu voir à l'autre bout un groupe de garde qui maintenait fermement un Tydale qu'un Nelda s'apprêtait visiblement à le violenter. Immédiatement, il reconnu Oda le Muet, et à la vue de ce que portait le Nelda, il comprit qu'il devait s'agir du Capitaine de la garde. Bien que la présence du Muet puisse se poser, la violence ne semblait pas au Chevaucheur la meilleur des options pour obtenir des réponses. Et la violence gratuite était une des choses que détestait le plus Fenrir, aussi sentit-il son sang ne faire qu'un tour alors que le Capitaine de la garde commençait à lever sa jambe. Fenrir vociféra un ordre.

« Stop !!! »


Tout les poussiéreux présents se figèrent à l'ordre plein de colère qui leur arrivèrent aux oreilles, puis se retournèrent vers Fenrir. Celui-ci avança à grandes enjambées vers le Capitaine de la garde. Arrivé à sa hauteur, le Chevaucheur pu constater que celui-ci devait bien faire deux têtes de plus que lui. Sans se décontenancer Fenrir expliqua sa présence au Capitaine.

« Je suis ici suivant les directives de nêrhe Yanath Gorn pour identifier le Symbiosé que vous avez capturer. Et si je puis me permettre, il ne me semble pas que votre façons de poser les questions soit des plus efficace. »


Une courte pose s'en suivit, durant laquelle le Chevaucheur contacta par télépathie le Semeur des vents.

Nêrhe, j'ai identifié le Symbiosé. Il s'agit de Oda Nobunaga le Muet.

La tension était palpable entre les deux Neldas. Mais avant de laisser le temps au Capitaine de réagir, Fenrir fixa le muet dans les yeux.

« Riemto Oda, je vous suggèrent de nous annoncer la raison de votre présence en ce lieu. »


Du coin de l'œil, Fenrir aperçu le cadavre d'un individu.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Julung 9 Saptawarar 1510 à 17h43

 
*** J'avais eu chaud. Très chaud, même.
Je m'étais moi aussi souvent demandé jusqu'où pouvait aller la capacité de régénération offerte par la Symbiose, mais jamais je n'avais osé aller plus loin.
***


Fenrir !

*** Par la Déesse, il tombait à pic, le Chevaucheur, et il semblait aussi partager mes réticences pour la violence... envers moi seulement, bien sûr. Comme j'étais content de le voir ! ***


Ok, ok, commençais-je en m'épongeant le front dans la manche de ma robe, je constate que vous n'avez pas volé votre place à la tête de la garde, cher Miklaï.

Malheureusement aujourd'hui vous venez de faire une légère erreur en arrêtant le mauvais gars.


*** Mon rythme cardiaque stabilisé, je repris : ***


Les gars avec qui j'ai été surpris par l'autre, en bas dans le feu de l'action, avaient visiblement pour tâche de monter la garde tandis qu'en haut, une autre équipe -de combien d'homme, je ne saurais le dire- commettait ses méfaits. Je suppose qu'ils sont venus ici pour trouver quelque chose, et je suis arrivé un peu trop tard puisque j'ai vu quelqu'un s'enfuir d'une des pièces.

Enfin, c'est quand j'ai essayé de le rattraper que je me suis fait avoir par je-ne-sais-qui... peut-être même une tierce-personne qui a doublé le voleur, j'en sais rien.
Toujours est-il qu'on a deux gars en fuite : le magicien qui montait la garde, et celui qui m'a amoché.

Dites
, fis-je ensuite, vous pouvez dire à vos gardes de me lâcher ?

-Oda Nobunaga-

 
Ariadne

Le Julung 9 Saptawarar 1510 à 22h55

 
*** La mine déterminée des deux gardes devant l'escalier ne laissait place à aucun doute. Ils ne laisseraient passer personne. Elle jeta un rapide coup d'oeil dans la salle pour constater que toutes les entrées étaient maintenant sécurisées. ***


Ouuh ça sent le roussi...

*** Voyant tous ces gardes déployés, elle ne se sentait pas tranquille, un peu comme une enfant qui vient de faire une bêtise et qui s'attend d'une minute à l'autre à se faire réprimander. L'habitude surement... Car elle n'avait rien fait de (trop) répréhensibles ces derniers temps. ***


*** Mais le message incompréhensible de l'Oljad, qu'elle reçut à ce moment précis ... bizarrement ne la réconfortait pas. ***


Pas de panique, il veut sûrement juste me voir pour cette histoire avec Tatsu.
D'ailleurs....


*** Elle sonda la foule et repéra Yanath Gorn. Le Nelda avec qui il discutaillait un peu plus tôt l'avait quitté, comme elle le suspectait. Un peu plus loin elle cru voir le sommet du crâne de ce cher Tatsu qui se dirigeait vers l'Oljad. Kvethan, lui, était en très bonne compagnie. Et même de là où elle se tenait, Ariadne pouvait apercevoir la petite étincelle lubrique dans les yeux du Chef de troupe.
Elle laissa échapper un soupir résigné. Espérons qu'il n'aggrave pas trop leur cas... ***



*** Avant de rejoindre à son tour le maitre de la soirée, l'illusionniste fit un détour à l'endroit où les affaires des artistes étaient entreposées et récupéra trois fioles cachées au fond d'une malle. Elle les glissa dans l'une des nombreuses poches dissimulées de sa tunique de spectacle. Elle passa ensuite une main au niveau de sa cheville. Une fine doublure avait été cousue à son pantalon. Elle sentit la forme réconfortante d'un objet similaire à un couteau sans manche. Mieux valait prévenir que guérir... ***


 
Yanath Gorn

Le Sukra 11 Saptawarar 1510 à 01h17

 
*** L’intervention de Fenrir arrête le capitaine de la garde juste avant qu’il ne passe à l’acte. Effectivement le muet l’a échappé belle …

Pendant un court instant les deux neldas se jaugent, une tension s’installe. C’est heureusement le moment choisit par Oda pour raconter son histoire.

Long soupir du capitaine.

S’adressant d’abord à Fenrir.
***

Pas sur que vous puissiez vous permettre riemto, vous êtes ici pour identifier ce gars, commencez par me dire de qui il s’agit avant que je m’énerve véritablement et là nous pourrons peut être parler courtoisement…

*** Puis se répondant à Oda. ***


Tu sembles un peu trop sur de toi depuis l’arrivée de ton copain et cette version pue la vérité. J’en déduis hélas que je vais devoir revoir mes projets concernant tes genoux mais avec tout le respect que je vais bientôt te devoir, POURRAIS JE AVOIR TA PUTAIN D'IDENTITE !!!!

Sachant que si tu avais commencé par la vérité au lieu de faire le malin nous n’aurions pas perdu de temps.


*** Le capitaine s’adresse alors à ses gardes. ***


Bon lâchez …, notre invité pour l’instant, il va me dire qui il est et ensuite nous verrons ce qu’il convient de faire.


*** Au même instant, une série d’échange télépathique a lieu entre les deux symbiosés et l’oljad. Quelques instants après que Fenrir ait envoyé sa pensée une réponse arrive aux deux symbiosés qui n’a pas l’air spécialement amicale.
***

Om’Shir Muet Nobunaga. Je souhaiterais tout d’abord savoir pourquoi vous menez une enquête à l’intérieur de mon palais sans me prévenir ni informer ma garde, d’autant plus que l’on m’a informé qu’il y a eu des morts dans ma maisonnée… Si une affaire a requis votre présence en ces murs il aurait fallu m'en avertir...

N’hésitez pas à me donner autant de détails que nécessaire car pour être tout à fait franc avec vous si l’explication ne me convient guère vous allez devoir rendre quelques comptes…

Chevaucheur Fenrir, dîtes à mon capitaine de libérer le muet, et que vous serez mon miroir dans cette affaire. C’est cela lui confirmera que vous parlez en mon nom. Je vous charge de l’assister dans ses recherches ainsi que notre cher muet si d’aventure son explication me convient, vous serez mon relais.


*** Dans la salle de bal, Ariadne et Tatsumasaf se dirige vers le semeur, Nola ne semble pas avoir encore pris sa décision quant à Kvethan, il semble encore en discussion avec la favorite et ne les a pas encore rejoint.

Les symbiosés s’approchent du maitre de cérémonie de la soirée qui semble les attendre calmement. Ils notent qu’il n’arbore guère le sourire charmeur dont il s’est paré durant toute la première partie de la soirée.

A leur approche il jette à chacun d’eux un regard neutre et leur laisse l’initiative de la discussion.
***


 
Tatsumasaf

Le Sukra 11 Saptawarar 1510 à 12h12

 
***
Alors que Tatsumasaf arrive auprès du semeur et voit qu'il a l'initiative - Ariadne n'ayant pas encore parlé - il choisit de la prendre pour éviter que la remarque que cette dernière ne puisse lui faire du tord.
Il s'incline légèrement en signe de respect - pas la peine de se pencher beaucoup pour avoir sa tête en dessous de celle du semeur, même debout il l'a - puis prend la parole :
***


« Mes respects Nêhre,
je présume que vous nous convoquez pour nous expliquer ce que l'on peut attendre de nous comme vous me l'aviez dit en début de soirée?

Sachez tout d'abord que je m'excuse de ne rien avoir apporté encore comme cadeau à votre favorite, je n'avais aucune idée qui puisse convenir à toutes les femmes bien que j'en ai plusieurs qui puisse convenir à certaines et pas à d'autre en conséquence de quoi j'ai jugé préférable d'attendre de la voir et de négocier au marché pour qu'il soit encore ouvert si vous me permettez de m'absenter pour aller y acheter quelque chose.
Par ailleurs après avoir vu votre favorite j'ai d'autres idées pour des occasions futures, mais n'ai malheureusement pas le temps de faire un aller retour en ville étrangère pour mes autres idées.
»


***
Tatsumasaf se tait alors en attendant une réaction soit du Semeur soit d'Ariadne qui est déjà là.
***


Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Fenrir

Le Sukra 11 Saptawarar 1510 à 13h00

 
Alors que les paroles du Semeur résonnaient encore dans la tête du Chevaucheur, Fenrir se tourna à nouveau vers le capitaine.

« Vous avez raison Capitaine, et je vous prie de m'excuser d'avoir omis de vous le présenter.
Cet individu se nomme Oda Nobunaga, il officie en tant que Muet au sein de l'Équilibrium. Quant à moi, je me nomme Fenrir et suis Chevaucheur de mon état.
»


Bien qu'il ne désirait pas particulièrement être courtois avec un individu qui usait de la violence pour obtenir ce qu'il souhaitait, Fenrir courba néanmoins la tête en signe de salutation. Puis le Nelda reprit la parole.

« Nêrhe Yanath Gorn souhaite que je vous dise que je serais « son miroir dans cette affaire », et il souhaite que je vous assiste. »


Puis se tourna cette fois vers le Muet qui présentait une grande trace de sang sur le ventre.

« Riemto, je constate que vous aviez subit de graves blessures. Serait-il possible que vous nous expliquiez comment ils s'y sont pris pour vous avoir ainsi ? Vous ne me donnait guère l'impression d'être sans défense, aussi suis-je surpris que vous vous soyez ainsi fait avoir. »


Il profita de cette courte pose pour répondre au Semeur des vents.

A vos ordres Nêrhe.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Sukra 11 Saptawarar 1510 à 17h32

 
Voilà, voilà, je suis Oda Nobunaga, et j'officie en tant que muet au sein de l'Equilibrium, fis-je au capitaine en prenant grand soin de répéter mot pour mot les paroles de Fenrir, comme pour provoquer Miklaï. Oh, et on a déjà perdu du temps de toute manière, alors voilà pourquoi je me permet de tailler une bavette avec vous-même, très cher.

*** Puis, à Fenrir, je répondis : ***


Si tu savais à quel point je suis heureux de ton timing parfait... bref, je me suis fait avoir par un gars qui semblait s'y connaitre en magie -je dirais la Chimère et son sort d'indétectabilité, mais je ne suis pas expert-, qui sait comment ne pas faire de bruit et se déplacer souplement, et qui avait l'air d'être familier avec une dague. Un vrai pro, quoi.

Dites
, fis-je au capitaine, vous n'auriez pas, par hasard, mis la main sur un serviteur étrange avec un anneau de quintessence à la main ? C'était le compère de celui à la lame, en bas, que j'ai pu neutraliser.

*** Si la situation était devenue moins épineuse ici, le message de Yanath ne laissait rien augurer de bon. Malgré son ton et son phrasé plutôt compréhensif, il valait mieux ne pas trop jouer au malin avec lui : ***


Avant tout cher Maître Gorn, commençais-je mentalement avec prudence, je suis sincèrement peiné d'avoir dû troubler votre soirée, et si Fenrir est là, j'imagine que d'autres sont susceptibles d'être au courant.

Tout d'abord, c'est par souci de confidentialité que j'ai souhaité que personne ne soit au courant de ma présence. Ainsi j'étais sûr qu'aucune fuite n'ait pu entraver le déroulement des évènements, et je suis aussi parvenu à me mettre en état d'alerte constant de cette manière.

Il y a en effet eu de la casse ce soir, et je n'ai pu constater qu'un seul décès -sans compter que ma propre vie a failli s'achever aussi. Mais ce qui m'inquiète plus, c'est qu'il y a une personne qui est parvenue à s'échapper, et je ne pense pas qu'elle soit partie les mains vides.

Mais pour vous répondre sur la raison de ma présence, et bien j'ai eu vent qu'une... opération allait être montée lors de votre soirée, où la liesse émousserait très certainement votre milice. Bon, je ne vous cache pas non plus que si je vous ai caché ma venue, c'était pour essayer d'accomplir l'exploit d'entrer dans votre Palais sans invitation, mais c'est plus un détail, je dirais... héhé.


*** Mentir au Semeur n'était pas non plus une bonne idée, mais je ne pouvais pas lui dire que si je m'étais pointé, c'était exclusivement pour atténuer la blessure de mon ego de n'avoir pas été invité, mais après tout, je m'étais finalement trouvé au bon moment au bon endroit, et exploiter cela n'était pas un crime, dans le fond. ***









-Oda Nobunaga-

 
Ariadne

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 17h09

 
*** La Soupir , l'oeil larmoyant et les lèvres serrées dans une tentative désespérée de se retenir d'exploser de rire, détourna le regard. Sacré Tatsu. Heureusement qu'il était là pour détendre l'atmosphère. Finalement ses mots avaient touchés le chineur plus qu'elle ne le pensait. La tentation était grande d'ajouter un petit quelque chose, mais elle se retint, s'efforçant de prendre un air plus sérieux. L'heure était grave, ils allaient discuter de leur punition et le moment était sûrement mal choisit. ***


Om'shir Nêrhe. J'espère que le spectacle de la Troupe vous a plu. En tout cas Nyrndî semble avoir tapé dans l'oeil de votre Favorite.

*** Elle laissa passer un court instant avant d'ajouter. ***


Elle est sacrément chouette votre fête. J'ai été contente de pouvoir y participer en tant qu'invitée.

*** La question sous-jacente était claire. L'heure de la corvée avait sonné. ***


 
Fenrir

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 17h09

 
Une personne capable d'utiliser le sort d'indétectabilité ?! Le cadavre non loin semblait lui aussi avoir subit le tranchant d'une dague… Cela ne présagea rien de bon au Chevaucheur. Cette personne pouvait certes être un voleur, mais pourquoi diable tuer un « collège » alors qu'il semble à mène d'utiliser un tel sortilège ?!
Au yeux de Fenrir, un seul scénario pouvait coller aux données qu'il avait recueilli. L'individu qui avait failli tuer le Muet ne pouvait être qu'un assassin… Il devait attendre dans la pièce alors que le type au sol y entrait, puis l'avait assassiné. Ensuite ce fut le tour d'Oda…


*** Se tournant vers le Capitaine. ***


« Capitaine Miklaï, c'était le prénom utilisé par Oda pour désigner celui-ci, seriez vous en mesure de m'indiquer à qui cette pièce est désigné ? »


Cela pouvait peut-être aider à éclaircir le tout. Et, si tentative d'assassinat il y avait, connaître la personne potentiellement visée.

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 18h25

 
*** Pour qui connait bien les neldas, il est notable que Miklaï Urguemand laisse échapper une moue embarrassée fort compréhensible.

Avoir voulu « péter » les deux genoux du Muet de l’Equilibrium n’est guère propice à une carrière longue et glorieuse…

C’est pourquoi quand il reprend la parole, le capitaine semble déterminer à mettre de l’eau dans son vin.
***

Je… je vous pris de m’excuser Nêrhe…

*** Bon certes c’est court mais quand on connait le personnage cela vaut toutes les excuses de la terre !!

Ce tournant vers Fenrir. ***


Je me place donc sous vos ordres, chevaucheur, puisque vous parlez au nom de mon maitre.

La pièce en question est le cabinet de travail du semeur.

*** Désireux de montrer qu’il ne s’est pas tourné les pouces le nelda continue.
***

Voici ce que nous savons actuellement. Nous avons arrêté deux individus, celui que vous avez laissé en bas de l’escalier Muet et un « serviteur » tentant de fuir la demeure par une porte arrière. Il était salement amoché au ventre et n’a pas pu échapper aux gardes. Je ne sais pas s’il portait un anneau de quintessence.

Il a été mis au frais jusqu’à ce que je… l’interroge…

Actuellement mes hommes fouillent les étages à la recherche d’autres intrus dont celui auquel vous venez de faire allusion et qui serait responsable de votre blessure.

*** Le nelda désigne le cadavre, ***


Ce pauvre gars est le seul cadavre que nous avons pour l’instant, j’ai aussi deux gardes drogués et endormis visiblement via leur nourriture. Nous avons constaté que la victime a été tuée avec une arme blanche faible taille, d’une forme assez proche de la votre Muet.

Un coup net à la gorge donné par un professionnel.

Nous pensons que le mort s’est accroché à son agresseur durant un rapide combat car il tenait ceci fermement.

*** Le nelda fait alors signe à l’un de ses hommes qui sort deux choses. Un garde déplie alors un mouchoir dans lequel se trouve une bien étrange matière. Il s’agit peut être d’un petit morceau d’étoffe ou d’un cuir très fin mais rien n’est sur…

Quand le garde le place sur sa main les spectateurs ont la surprise de voir celle-ci pratiquement disparaitre, en fait ce n’est pas tout à fait exact mais c’est comme si la lumière alentour était absorbée par le tissu donnant une impression de miroir.

Le capitaine regarde les deux poussiéreux d’un œil interrogateur.
***

Personnellement je ne sais pas ce que sait.

En fait il semblerait que la victime ait arraché ce bout de tissu ainsi que la bourse de son agresseur en s’accrochant à lui en tombant. Dans cette dernière nous avons trouvé ceci.


*** Le capitaine fait signe aux deux poussiéreux de le suivre dans le cabinet. Il s’approche du bureau et déroule deux parchemins froissés. Les deux documents ne sont visiblement pas écrits sur le même type de support. La calligraphie des deux documents est également différente et a été réalisée de façon certaine par deux personnes.
***


Premier document



Second document



Enfin notre cadavre avait sur lui ceci dans une poche intérieure de sa veste. Le nelda déroule alors une autre série de plans.

A priori se sont des schémas de la demeure mais ils sont complètement erronés à partir du premier étage….Le rez-de-chaussée est correct mais c’est tout.

*** Dans le même temps, miracle de la symbiose les échanges télépathiques continuent entre le semeur et les deux symbiosés.

Le semeur prend un instant de réflexion à l’issue de la réponse d’Oda comme s’il cherchait à peser le vrai du faux puis reprend de façon juste assez froide pour sous entendre la menace.
***

Muet, je ne pense pas être le premier quidam de Syrinth, quand on a vent d’une affaire concernant ma demeure j’ose espérer que l’on m’en parle, à moins que l’enquête ne me concerne directement…

Permettez-moi de ne point gouter votre envie de tester mes mesures de sécurité pour vous faire la main et vous garder en alerte… Cela me donne juste envie d’essayer de vous faire nommer pénitent pour voir si moi aussi j’ai gardé la main !

Nous allons devoir avoir une petite discussion tous les deux à l’issue de cette affaire pour tirer vos motivations au clair.

*** Quelques instants passent. ***


Toutefois d’après le peu que je comprenne actuellement il semble que vous soyez en partie responsable de l’échec de la tentative… Enfin échec cela reste encore à voir. J’attends donc que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour éclaircir cette affaire et m’apporter des réponses quant à ce qui se passe dans ma demeure en ce jour important.

De votre réussite dépendra peut être votre carrière…

Chevaucheur Fenrir, je sens que cette triste farce n’est guère encore terminée et que je ne suis qu’au début de mes surprises. Si vous pensez que quelques uns des symbiosés présents à la soirée sont de toute confiance et peuvent apporter quelques choses dans une enquête de ce type, je vous laisse juge de les impliquer tout en leur signifiant qu’ils sont tout comme vous sous le sceau du secret.

Par contre je n’attends pas que vous invitiez en mon palais tous les symbiosés de Syrinth et que l’affaire fasse le tour de la ville. Faites avec ce que vous avez sous la main ou ne faites pas !

J’attends un rapport détaillé dès que vous en saurez plus, d’ici là excusez moi mais j’ai une soirée à gérer et un anniversaire à fêter. Je vais envoyer Almarick vous rejoindre afin qu’il vérifie deux trois choses dans mes affaires personnelles, je vous remercie d’avance de la collaboration que vous pourrez lui apporter tous les deux et de ne pas lui poser de questions auxquels il ne désire répondre.

*** Tatsumasaf peut voir que le semeur a une absence durant leur début de discussion, il semble échanger plusieurs pensées qui monopolisent toute son attention. Enfin après quelques instants son regard redevient expressif et il reprend d’une voix qui se veut amicale mais qui n’arrive pas totalement à cacher une certaine préoccupation.
***

Hum, oui, oui, passons, vous n’avez rien apporté il faudra faire avec….

*** Quelques secondes de plus s’écoulent et le tydale remarque l’arrivée d’Ariadne. Ses félicitations et la mention de la soirée semblent enfin ramener totalement le semeur à l’instant présent, il abandonne alors une mine préoccupée pour revenir aux deux symbiosés.
***

Jeune soupir je vous remercie, effectivement il semble que votre troupe ait enthousiasmée toute notre assemblée à ma plus grande satisfaction et il est normal que vous deux ayez été mes invités ce soir. Hélas les meilleures choses ont une fin et il faut maintenant discuter d’un sujet plus gênant dont le gardien de l’Equilibre m’a déjà un peu entretenu.

Vous savez ce que je trouve le plus navrant dans cette affaire ?

Elle oppose trois de mes Jïrhes qui s’accusent mutuellement de vol et d’autres amabilités, elle remonte jusqu’au gardien qui sous entend que je ne sais pas gérer mes subordonnées et je me retrouve à devoir m’occuper de ceci durant la soirée d’anniversaire de celle à qui je désire me dédier entièrement ce soir.

C’est très agaçant…

Car vous êtes bien conscient que vos actes qu’ils soient bons ou mauvais engagent ma personne et entachent mon honneur ?

Pour moi l’affaire s’arrête au moment où vous quittez mon service mais tant que vous êtes sous mes ordres, j’attends de vous un comportement légèrement différent de ce que vous avez démontré jusqu’à maintenant.

Je vais vous poser à tous deux une question par pensée, et je ne vous demande pas de répondre à voix haute, vous pourrez répondre également mentalement. Je vous jure que ceci restera entre vous et moi et que ma décision concernant ce qui va se passer ne s’en trouvera pas affectée. Il s’agit par contre d’une occasion unique de gagner ma confiance.


Le semeur envoie alors deux pensées courtes et très claires à chaque fois il plonge son regard dans celui de son vis-à-vis afin de bien examiner son regard au moment de la réponse.

Kielno Tatsumasaf pensez vous inventé cette histoire pour nuire à Ariadne et sinon comptez vous venger ?

Kielna Ariadne avez-vous volé cette bourse et si oui pourquoi ?


 
Tatsumasaf

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 21h39

 
***
Tatsumasaf répondit assez rapidement, mais en prenant tout de même le temps de réfléchir sur ce qu'il ressentait au fond de lui afin de répondre le plus honnêtement possible.
***



Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.

 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 22h07

 
Aïe, soufflais-je après le message de Gorn.
*** Décidément, il avait l'air plutôt embêté. Et ce sentiment m'avait contaminé, si bien qu'il occultait la satisfaction que j'aurais pu tirer du revirement d'attitude du capitaine. Même la perspective de l'enguirlander pour me faire lécher les bottes, qui ne me tentait déjà pas d'habitude, ne faisait qu'aggraver mon malaise. D'autant plus qu'il ne semblait pas judicieux de répondre au Semeur.
Mais pourtant j'avais peut-être encore une chance de ma rattraper. ***

Bon, fis-je en fronçant les sourcils après avoir fixé les deux bouts de papier un petit moment, euh... on tient indéniablement une pièce du puzzle, hein Fenrir ?
Mais j'ai séché mes cours de décryptage.

Par contre ce truc
, dis-je, pensif, en prenant l'étrange morceau d'étoffe, ça me botte plus, et je vais le garder un moment... pour l'enquête.
Et à ce propos Capitaine, vous pourriez nous faire amener les deux hommes que vous avez arrêté ? Je suis sûr qu'ensemble on pourrait arriver à quelque chose.

Pendant ce temps là, d'ailleurs
, repris-je en regardant autour de moi, je serais d'avis que nous allions jeter un oeil dans le pièce d'où j'ai vu sortir l'un des intrus, histoire de voir si rien n'a été forcé.
Avant de se mettre sérieusement à analyser la situation, il faut s'assurer qu'aucune pièce ne manque, hein ?


*** Même si ma vision n'était pas très nette lorsque l'ombre avait déboulée dans le couloir, retrouver de quelle pièce elle était sortie ne devrait pas être compliqué... ***



-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 22h45

 
Finalement, ce capitaine faisait plutôt bien son boulot. Du moins, si on oubliait sa nature un peu violente quant aux interrogatoires. Fenrir observa donc chaque indice avec la plus grande attention et écouta chaque détail.
Tout d'abord, il fut confirmé ce qu'il pensait : le cadavre à côté avait été très probablement tué par la même personne qui avait attenté à la vie d'Oda. Fenrir apprit qu'il y avait un minimum de quatre protagoniste, dont un mort et deux sous les verrous. Le dernier étant encore en fuite…
Vint le tour du tissu qui pouvait devenir invisible. Finalement, ce n'était pas un sorcier qui avait agressé le Muet, mais plutôt quelqu'un disposant d'une excellente tenu de camouflage…
Ce fut ensuite le tour de deux documents qui, bien que de mains différentes, semblaient être lié. Le Chevaucheur reconnu immédiatement un message chiffré et l'outil permettant de le déchiffrer. Tout cela semblait bien trop travaillé pour de vulgaires voleurs…
Enfin, le capitaine leur montra un carte totalement inutile. Le groupe de voleurs s'était-il fait piéger ? Ou avait-il bêtement acheté une fausse carte à un marchand douteux ?
Ayant porté son attention à chacun des éléments, Fenrir se décida à réagir.


« Pour ce qui est de ce bout de tissu, je vous avouerais que je n'en ai moi même aucune idée de ce que cela peut-être… En tout cas cela semble être en mesure de rendre son porteur invisible… J'ai entendu parler de cape de noosphage, peut-être cela a t-il un rapport ? Quoiqu'il en soit, nous savons maintenant que notre meurtrier ne s'est pas servi de sortilège pour vous prendre par derrière Oda. »


Après une courte pose, le Nelda repris son analyse de la situation.

« Nous avons ensuite un document chiffré et un document qui permet de le déchiffrer. Notre joyeux compagnon, le cadavre, nous a offert un joli cadeau avant de rejoindre l'autre côté. Je pense que je pourrais le déchiffrer pour savoir de quoi il en retourne… Mais passons d'abord à cette fausse carte. Pour ma part, j'en comprends que soit ils se sont fait rouler en achetant ce qu'ils croyaient être une vrai carte de ce Palais. Soit ils ont été piégé… Mais je ne vois vraiment pas pourquoi…

Sur ce, permettait moi d'étudier ce message chiffré… Dans mon travail, il arrive parfois que je sois amené à voir des messages chiffrés. A force de curiosité, j'ai fini par étudier un peu tout cela, et il se trouve que j'ai justement étudié un cas similaire… Il s'agirait d'un chiffrement par substitution sur plusieurs lettres…
»


*** Fenrir prit les deux documents, posa le tout sur le bureau du cabinet du Semeur des vents et entreprit de déchiffrer le tout. ***


« "Vent"… A priori ce doit être la clef… »


*** Le Chevaucheur réécrit le message chiffré sur un bout de papier le message a déchiffrer, puis commença à écrire de façons répété le mot « vent » faisant correspondre les lettres du message avec ceux de la clef. ***


Citation :
GI PHAJEX ZWG NI XVKJME VCMZXMMDNZ WRVMIG YGEAV BEHVCI QN WYEXVY
VE NTVENT VEN TV ENTVEN TVENTVENTV ENTVEN TVENT VENTVE NT VENTVE


« Bon… Maintenant le travail le plus ennuyant… Faire correspondre chaque lettre de ce message avec la lettre de la clef en dessous pour retrouver la lettre d'origine… Heureusement pour nous, il a gardé la grille avec le message.
Alors… J'ai un "V" suivant la colonne et je dois trouver un "G" dans celle-ci… Voilà… Je remonte la ligne et j'obtiens un "L"…
»


*** Le Chevaucheur continua ainsi pendant cinq minutes jusqu'à déchiffrer l'ensemble du message. Puis revint présenter celui-ci au Capitaine et au Muet. ***


Citation :
GI PHAJEX ZWG NI XVKJME VCMZXMMDNZ WRVMIG YGEAV BEHVCI QN WYEXVY
VE NTVENT VEN TV ENTVEN TVENTVENTV ENTVEN TVENT VENTVE NT VENTVE
LE COFFRE EST UN TIROIR CHIMERIQUE SECRET FLANC GAUCHE DU BUREAU


« Il semblerait que j'eusse travaillé sur l'objet de ce message… Nêrhe Yanath Gorn nous envoie justement un dénommé Almarick pour vérifier si rien de lui manque. Ce sera l'occasion de savoir si le voleur à eu le loisir d'accomplir l'objectif de ce message… »


HRP : pour les curieux, Le chiffre de Vigenere

*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 22h50

 
*** Impressionné par la perspicacité de Fenrir, je n'étais parvenu qu'à émettre un sifflement d'admiration. Il venait de faire un sacré bon travail, sur ce coup. ***


-Oda Nobunaga-

 
Ariadne

Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 22h12

 
*** La jeune Soupir fronce légèrement les sourcils. Elle répond à voix haute sans détourner le regard. ***

J'ai effectivement eu entre les mains la bourse de Tatsumasaf, mais non, je ne la lui ai pas volée.

*** Les bras croisés, elle attend de voir la suite des évènements. ***


Vous pouvez juste lire ce sujet...