|
|
|
Le Julung 24 Manhur 1507 à 18h50
|
|
|
| *** E'len venait de quitter Salva il y a de cela quelque minutes. Marchant d'un pas rapide elle se dirigeai vers la caserne de la ville. La foule qui s'était rassemblée, s'était maintenant dispersée et l'on pouvait circuler librement dans les rues.
La jeune fille pressa le pas, elle voulait en finir avec cette affaire et plus tôt elle aurai donné ses ordres, plus tôt on aurai retrouvé les deux hommes disparus.
Au bout de quelques minutes de marche, elle arriva en vue de la caserne. Ce bâtiment fait principalement était entouré de commerce dont beaucoup étaient des forgerons ou des armuriers. Deux gardes avaient été positionnés à la porte, ils tenaient tout deux des lances dont la pointe leur arrivait au niveau de leur casque de métal. Voyant arriver la jeune fille, l'un des garde fit un mouvement pour s'avancer, mais reconnaissant le visage de la Maire, il repris sa place sans dire mot. E'len passa au niveau des deux gardes sans leur jeter un regard. Puis elle poussa la lourde porte de bois et entra dans la caserne.
A l'intérieur, la jeune fille arriva dans un couloir au mur de pierre. Sur chaque mur on pouvait voir trois portes. E'len était déjà venu ici dans le passé, et elle savait ou donner trois de ces portes. Elle marcha dans le couloir ou le bruit de ses pas résonner sur la pierre lisse. Elle dépassa la première porte, celle ci menait vers les cellules. Un imposant cadenas était visible sur la porte de fer. Elle continua à marcher et s'arrêta à la deuxième porte. Elle posa sa main sur la poignée et la tourna dans un bruit de métal rouillé.
Dans la pièce était visible quatre gardes. Deux d'entre eux joueur aux cartes alors qu'un autre aiguiser une épée courte. Le troisième dormait a même le sol sur un lit de couverture mêlait a de la paille. Lorsque les gardes virent entrer E'len, ils se mirent au garde a vous mais elle leur fit signe de rester assis. Les droits gardes avaient acquiesçait de la tête, le troisième lui n'avait pas bougé du sol. Il fut réveillé rapidement par l'un des ses camarades qui lui flanqua quelques coup de pied dans le dos. Il se réveille et s'assit après qu'E'len lui en ai donner l'autorisation. Elle avança d’un pas et pris la parole. ***
« - Qui est l’officier supérieur ici ? »
*** L’homme qui aiguisé son épée se leva. ***
« - C’est moi m’dame, mais je ne suis que le second. Notr’ lieutenant est absent et je…
- Ce n’ai pas grave, coupa E’len , vous ferez très bien l’affaire. J’ai besoin de vous quatre. E’len regarda les hommes a tour de rôle. Pour résumer, deux hommes sont portés disparus. Votre mission est claire, fouiller la ville à la recherche de ces deux hommes. Les rues, les murailles ainsi que les commerces, particulièrement les auberges et autres tavernes. Une fois cela fait vous viendrez me faire un rapport. Est-ce clair ? »
*** Les hommes se regardaient entre eux, l’un d’eux se gratta la tête avant de dire. ***
« - Qui sont nos deux hommes ?
-Deux hommes mariés qui ont disparus il y a déjà quelques jours. On ne sait pas ce qu’il on pu devenir et leurs femmes s’inquiètent. Si vous avez tout compris je vous conseille de vous mettre au travail messieurs.
*** Les quatre gardes répondirent d’une seule voix. ***
« - A vos ordres Madame… »
| |
|
|
|
|
|
Le Julung 24 Manhur 1507 à 23h51
|
|
|
| *** Rapidement, les gardes chargés de trouver les deux disparus se mirent à arpenter les rues, questionnant les gens et les passants, cherchant dans les endroits fréquentés de la ville, dans les commerces et dans les endroits où avaient tendance à se regrouper les citoyens en tout genre. Bref, dans les points névralgiques de la cité.
Mais les heures et les jours, les recherches et les questions avaient beau se succéder, rien n’y faisait. On n’avait pas vu les deux individus. Après tout, deux ouvriers disparus dans la masse populaire, cela passait relativement inaperçu….
Pire encore, alors que les hommes de la milice pataugeaient on leur apprit des nouvelles plus graves encore. Quelques hommes et femmes vinrent les voir, ayant entendu parler de leur enquête, mais non pas pour leur donner des informations mais pour les avertir que eux aussi, ils connaissaient des gens qui avaient mystérieusement disparus….Cela se comptait sur les doigts d’une main, mais cela n’en demeurait pas moins troublant….
Bien vite, les gardes fatigués se retrouvèrent submerger par les demandes et les impasses. Quelque fois on retrouvait un soi-disant disparu qui n’avait fait que s’égarer, d’autres fois néanmoins la personne s’était volatilisée, comme le mari de Salva Matèr et celui de sa cousine.
Si ces disparitions se poursuivaient et qu’on ne trouvait pas de réponse, la rumeur de la ville ne tarderait certainement pas à s’alourdir et à se répandre comme une traînée de poudre…
Finalement, le rapport qui atterit sur le bureau du maire n’avait rien de rassurant.
Aucune trace des deux disparus auquel venait s’ajouter 3 autres disparitions…Et cela dans des zones différentes bien que relativement proches, se situant toutes dans le quartier le plus pauvre de Farnya; ce qui ne facilitait pas les recherches. Dans un district aussi mal-famé la présence et les déplacements de la milice étaient peu appréciées.
Les hommes n’avaient fait qu’une brève enquête de routine, et visiblement cela n’avait guère suffit… ***
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 26 Manhur 1507 à 22h44
|
|
|
| *** Assise sur un muret en pierre, à contempler les différentes personnes passer, une Tchaë se repose.
Beaucoup d'animations en ville ... Elle ne se soucie même pas de l'origine des perturbations et ne daigne même pas écouter les cris étranglés de différents tchaë souhaitant vendre quelques bricoles ou se plaindre de certaines choses. ***
*** Et puis ... un Tchaë vient l'aborder, et lui demande si elle est bien du Clephte. Tandis qu'elle acquieçat il poursuivit en se demandant si elle savait quoique ce soit sur l'origine de l'animation en ville. ***
Euh... Hein ?
*** Elle contemple Iuconnu et se demande vraiment de quoi peut-il bien parler. Forcée à en entendre plus quelle ne le voulait, elle apprit que des disparitions affolait la ville. Ah.
Diable ! Elle ne se serait sûrement pas attendue à cela.
Dans un premier temps elle pensa à des règlements de compte entre personnes, qui animaient bien malhereusement les quartiers pauvres de la ville.
Et puis ... voilà maintenant que Dame E'len l'appelait, semblant la chercher. Pfiou. Jamais de sa vie elle n'avait été autant demandée.
Elle réprima un sourire ainsi qu'un léger signe de main à la Maîtresse de la ville et tandis qu'elle se dirigeait dans sa direction, elle se massa la nuque. ***
Bonjour Dame E'len. Quel bon vent vous amène ?
*** Question idiote puisque si elle était là c'était sûrement pour un truc en rapport avec les évènements actuels. Oui mais quoi ?
Au fur et à mesure qu'elle s'expliquait, Soleyä comprit ce qu'on attendait d'elle, et c'est non sans fierté qu'elle affirma que se fondre dans un pareil environnement était un jeu d'enfant.
Une autre personne l'accompagnerait. Qui ?
Elle n'avait vraiment pas envie de jouer la nounou et espérait avoir affaire à quelqu'un de discret et efficace.
En attendant, il allait falloir patienter et espérer la venue du futur associé dans les plus brefs délais si l'on en croyait l'urgence précisée par E'len ... *** | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 16h03
|
|
|
| *** Le matin ... Elle n'était pas vraiment matinale mais les circonstances actuelles imposaient un réveil plus tôt que la normale... Saleté de matin ... La veille elle n'avait su trouver le sommeil, pensant aux disparitions et aux moyens efficaces qu'elle devrait user pour arriver à ses fins. Elle allait s'en sortir. Elle devait s'en sortir ...
Poussant d'un grand coup de main les portes de l'auberge, la jeune Tchaë contempla d'un air indifférent les passants puis se faufila dans les ruelles sans même prendre la peine de fermer les portes, ignorant par la même occasion les grognements du tavernier qui s'empresserait de les refermer derrière elle.
C'était une sâle journée qui s'annonçait. Comme toutes les autres depuis que son mari n'avait plus son Mou. Il ne perdait rien pour attendre...
Le rendez-vous était fixé aux côtés de la forge.
Alors que la silhouette, agile, évitait de se faire remarquer, courait dans les passages sombres, elle s'arrêta devant la forge pour reprendre son souffle.
Personne. Personne mis à part cette jeune Tchaë assise sur le muret qui la regardait d'un air soupçonneux. C'était sûrement E'len ... Oui mais pourquoi avait-elle pris la peine de modifier son apparence ? Se pouvait-il que ... Soleyä ne préféra pas réfléchir.
" Ca fout la migraine inutilement " répétait-elle.
Alors qu'elle prit place à côté d'E'len elle sourit un moment.
Oui. Elle aussi s'était adaptée aux circonstances. Une nouvelle tenue notamment qui favorisait sans aucun doute ses formes. Le charme est une excellente arme dans ces milieux ... ***
Bonjour Dame E'len.
*** Elle se passa une main dans les cheveux. ***
Je suis prête ...
*** Tandis qu'elle attendait l'heure du départ, elle fit travailler ses doigts qui se révélaient être son plus précieux outil de travail ... *** | |
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 16h50
|
|
|
| *** E’len avait aperçu Soleyä qui se dirigeai vers la forge en courant. Elle s’était arrêter pour reprendre son souffle et E’len remarqua alors sa nouvelle tenue qui mettait en valeur ses formes. La Maire ne comprenait pas pourquoi elle s’était habillée ainsi. Si elles devaient passer inaperçu, ce n’était pas vraiment le genre de tenue à adopter. Tout les mâles se retourneraient sur leur passage. Mais E’len ne se posa pas plus de question, Soleyä connaissait ces milieux et elle savait sûrement ce qu’elle faisait.
Soleyä s’approcha du muret ou E’len était assise et la salua. Elle lui rendit son salut puis sauta sur ses jambes en replaçant sa cape qui avait légèrement glissée. Soleyä décidément très belle, passa une main dans ses cheveux. ***
« -Je suis prête … »
*** E’len sourit a la remarque de la jeune fille et elle examina de plus prêt sa tenue. ***
« -Charmante, vraiment… dit E’len avec le même sourire. Si j’avais su j’aurai mis de quoi être plus présentable.
Bien puisque vous êtes là, je vais vous résumer la situation. Nous devons effectuer des recherches dans les quartiers pauvres de la ville. Ces quartiers ne sont pas très coopératifs avec les membres des autorités, autorités que je représente en tant que Maire de Farnya. Il vaut mieux donc éviter de prononcer mon nom, car même si peu de personne ici connaît mon visage, mon nom c’est autre chose. Tant que nous serons dans ces quartiers ou en présence d’un individu pouvant servir à l’enquête vous m’appellerez « Idril ».
Essayer ensuite, d’obtenir des informations sur les disparitions le plus discrètement possible. Il vaut mieux ne pas trop nous faire remarquer. »
*** E’len s’interrompis quelques secondes avant de reprendre. ***
« -Connaissez vous un endroit ou nous pourrions commencer nos recherches dame Soleyä ? »
*** E’len était sur le point de partir, elle n’attendait que la réponse de Soleyä.
*** | |
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 17h40
|
|
|
| *** Soleyä écouta attentivement E'len, découvrant avec étonnement, qu'elle allait l'accompagner dans sa mission. Une agréable surprise. En fin de compte, la journée n'allait pas être si mauvaise que ça. ***
Bien ... Idril.
*** Elle sourit un moment puis adressa un clin d'oeil à Dame E'len.
Puis, une fois s'être rendu compte qu'elle était prêtre, elle adressa un signe de la main à E'len en lui désignant les quartiers malfamés. ***
Nous commençeront bien sûr par la vieille taverne miteuse, où se rencontrent bon nombre de personnes douteuses, et où l'on discute de tout ...
Mais je dois vous prévenir. Les personnes que l'on trouvera là-bas n'ont aucune conscience et certaines peuvent être agressives par simple paranoïa.
Il va falloir réfléchir chaque geste, chaque parole.
Ne jamais les contrarier, mais s'imposer pour ne pas sombrer.
Cependant, je ne doute pas de vos capacités...
Ensuite nous aviseront.
*** Elle contempla un moment son interlocutrice, et, quand elle fut sûre qu'elle ait bien compris tout ce qu'elle venait de lui dire, s'engouffra dans une ruelle discrètement, prenant soin de vérifier si E'len la suivait. ***
Suivez-moi bien ! On se perd très facilement ! | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 19h42
|
|
|
| *** Se faufilant dans de nombreuses ruelles, prenant soin de ne pas éveiller l'attention de passants, Soleyä prenait le chemin le plus court pour rejoindre la Taverne.
***Quelques ruelles plus loin ...***
Soleyä se retourne et constate qu'E'len n'a pas trop de mal à la suivre et la voilà maintenant qui la rejoint à ses côtés.
De tout part, des hommes s'échangent des choses sous le manteau, d'autres bousculent bien étrangement les uns, tandis que les autres cherchent désespérément près des boutiques la moindre pièce tombée ou l'objet de valeur égaré. Ils semblent à peine se soucier de leur arrivée.
Le Tchaë adresse un sourire à E'len puis marche droit vers la Taverne. Tandis qu'elle pousse en grand les portes, le vacarme des discussions, les bagarres improvisées et l'odeur prenante de l'alcool plongent peu à peu les deux Tchaë dans l'ambiance.
Elle s'avance alors vers le comptoir, et tandis qu'elle se sent dévisagée entièrement, elle ignore le tout et enfourche un tabouret.
Devant elle, un homme crasseux et de forte corpulence les regarde. ***
Deux bières mon gars !
*** Elle invite E'len à s'asseoir à côté d'elle, et déjà elle observe les personnes, commençant à prendre ses marques. ***
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 22h07
|
|
|
| *** Soleyä adressa un clin d'oeil à l'attention du tavernier, et tandis qu'elle empoignait sa bière de vive main, elle se mit à boire la moitié de son verre. Puis, dès qu'elle vit l'homme échanger quelques mots avec un autre, elle se baissa discrètement et cracha le tout, sans en avoir avalé une seule goutte.
Se redressant rapidement elle jeta un coup d'oeil vers E'len pour s'assurer qu'elle tenait le coup et que son attitude ne les trahirai pas puis rassurée elle se tourna vers le tavernier.
Se penchant plus en avant, de manière à s'approcher de l'homme, elle déposa sa main sur la grasse joue de celui-ci et d'un bref mouvement de bas en haut, imitant celle d'une caresse, elle ajouta. ***
Peut-être ...
Dis moi ... As-tu vu de nouvelles personnes rôder dans le quartier, voir içi ces derniers temps ? Pas du genre gardes ou autre non.
Des personnes plus ... douteuses, tu vois ce que je veux dire.
*** Elle passa sa main dans la chevelure de l'homme et lui sourit pour le mettre en confiance. ***
Des clients à moi, rien de plus normal ... | |
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 22h42
|
|
|
| *** Déjà teinté de belles couleurs roses et rouges, le visage de l’homme devint davantage cramoisi qu’autre chose, étouffant avec difficulté d’impérieuses bouffées de chaleurs. ***
Euh…des…gens, rôder dans le quartier ?…Euh…des…des personnes douteuses, des nouveaux ?
*** Malgré le spectacle qu’on lui offrait le tavernier ferma un instant les yeux pour se concentrer et réfléchir tant bien que mal. Il rouvrit ses yeux noirs et poursuivi le dialogue ***
J’ai beaucoup de clients mais j’ai pas de nouveau qui ont débarqués non, pas récemment en tout cas. C’est toujours les mêmes habitués…
*** Ajouta-t-il avec un petit mouvement de tête en direction de l’assemblée. Il posa de nouveau son regard sur le visage de Soleyä ***
De toute manière même si mon établissement est l’un des plus fréquentés j’ai pas des yeux partout ma p’tite…Le quartier est tellement vivant et peuplé que je pourrais même pas reconnaître qui est qui. Ils ont même abandonné l’idée d’un recensement, c’est dire….
Bref, pour te répondre, nan j’ai vu rien de tel récemment, après pourrait très bien y en avoir que j’en saurais pas forcément qu’qu’chose vu que je suis pas la maître icitte, je dois bien l'avouer.
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 28 Manhur 1507 à 13h05
|
|
|
| *** Bien ... Ce gros tas est vraiment difficile se dit-elle ...
Soleyä allait presque pouvoir enfin tirer quelque chose du tavernier mais bien entendu il demanda de l'argent en échange d'informations. Généralement, c'était elle qui prélevait l'argent, elle n'avait pas l'habitude d'en donner ...
Et puis, elle approcha sa bouche de son oreille et lui murmura. ***
Bien ...
Disons que ... J'ai eu vent des disparitions qui sévissent dans les quartiers et à vrai dire je rechercherai quelqu'un qui pourrai m'en dire plus ou m'orienter vers les auteurs ... J'ai quelques propositions en or qu'ils ne pourraient refuser ...
Mais bien sûr, cela doit rester confidentiel, comme tout ce qui se trame içi d'ailleurs ...
*** Elle sourit puis se pencha un peu plus sur le comptoir, laissant entrevoir son décolleté, et glissa doucement sa main sur le torse de l'homme, descendant progressivement ... ***
Un fort gaillard comme toi, aussi beau et qui attire tant les femmes, n'aura aucun mal à me faire un petit prix n'est-ce pas ?
| |
|
|
|
|
|
Le Matal 29 Manhur 1507 à 19h21
|
|
|
| Un p’tit prix…héhé…disons un ptit prix pour la demoiselle alors…
Pour ces histoires de disparitions et bien je crois que tu t’lances dans des recherches difficiles ma cocotte, personne ne sait vraiment qui, que quoi dont où si tu vois le genre.
Mais je crois savoir qui pourrait t’renseigner…mais le gars est difficile d’accès et encore une fois faudra qu’tu débourse si tu veux pas qu’on détrousse….Je sais pas si il pourra te diriger vers le ou les auteurs mais pourra certainement t’en dire plus sur les évènements…
*** Il regarde un instant autour de lui, méfiant, puis s’approche un peu plus près de la demoiselle, lui faisant profiter de son haleine aromatisée à la bière. ***
Le mec dirige une sorte de Syndicat libre, un regroupement de Travailleurs un peu spéciaux…Le quartier est tellement pauvre que même les vagabonds et les clochards sont assez nombreux et soudés pour avoir créé leur propre groupe. J’sais pas si leur truc a l’aval des autorités, mais en pratique ils ont autant de pouvoir qu’un Syndicat officiel.
Et comme tu le sais, les pauvres mendient et d’une certaine manière – c’est leur boulot. Mais surtout ils sont un peu partout dans ce quartier et voient des choses que les gens voient pas forcément, ils savent se faire discret et se faire oublié…Et là –hop- ils peuvent faire profiter les autres de leurs informations moyennant finance…
Si quelqu’un a pu voir qu’quechose, c’est sûrement un de ces gus, mais comme tu pourras jamais savoir lequel c’est parmi leur nombre, il faut aller voir leur boss – c’est de tout façon lui qui se charge de toutes les transactions de ce genre : pour protéger et garder l’anonymat de ces « syndiqués ».
Bref, leur chef se fait appeler le Chat de Gouttière, un vieux borgne dit-on, mais qui voit mieux que personne de son œil valide et qui y verrait en pleine nuit comme en plein jour. C’est une sorte de légende dans le quartier, y paraît qu’on a souvent tenté de le tuer, mais comme qui dirait : il a ses 9 vies, bien qu’aujourd’hui doit lui en rester un peu moins héhé...
Le plus étrange avec ce gars là c’est qu’il est relativement honnête à ce qu’on dit, il veut pas traîner avec les criminels et les petits potentats du quartier, il ordonne à tous ses hommes de respecter la loi et le pouvoir du Maire de la ville. Je crois qu’il a un sacré soucis de neutralité si tu vois…
Mais si tu veux que jte dise où le trouver, va falloir avancer la monnaie maintenant…
5 Giarsols et jte dis ce qu’il faut savoir.
*** Main tendue vers Soleyä, le sourire en coin et les yeux moqueur, le gras tavernier attendait son paiement ***
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|