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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 11h09
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| Kaliss répondit au témoin Diaspar qui lui demandait ce qui allait être tenté pour sauver Utrynia de la corruption
Je vois que vous avez cerné rapidement la situation, Diaspar : votre aide nous sera probablement précieuse.
Je vous livre donc notre plan de la dernière chance, que je vais baptiser le plan "sauver willy".
Nos diverses recherches et connaissances sur les relations entre corruption et nemens nous ont amené à savoir que tous les nemens sont relié entre eux et que tous souffrent et s'affaiblissent de par la corruption de l'un d'entre eux.
Notre but premier est donc de faire un rituel, grâce à nos érudites, pour isoler l'âme de la citée du reste de la trame. Malheureusement ce rituel ne pourra être que de courte durée.
Il nous faut donc attaquer la corruption durant ce rituel.
Pour sauver Willy, il nous faudra donc donc localiser le reste de l'âme de la citée, l'isoler avec le rituel et attaquer la créature de corruption qui la gangrène grâce à une arme confectionnée par notre maitresse artisane Shyama et boostée par nos érudites.
De par le danger d'une telle action, qui comme vous l'avez découvert, peut accélérer le processus de destruction, nous faisons évacuer Utrynia un peu avant le terme fatidique, pour avoir la liberté d'agir.
En tant que témoin utilisant les arcanes, votre aide peut nous être précieuse : vous ne voyez les choses comme nous, peut être vous pourrez ressentir quelque chose qui nous échapperait ?
Si vous acceptez les risques bien entendu.
En disant cela, Kaliss se retourna vers Matroshka, embêtée. Son aide aurait été précieuse aussi. Mais l'ancienne Mestre érudite était plongée dans ses problèmes.
Vivre ou mourir...à toi de choisir
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Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 00h23
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| Le Témoin garda le silence quelques instants, tout à ses réflexions.
C'est un projet ambitieux et d'une extrême dangerosité.
Mais qui est, en théorie, d'une grande intelligence. Par contre...
J'ignore en quoi consiste exactement l'arme de votre artisane Shyama, mais c'est sur le terrain essentiellement métaphysique, impalpable et spirituel que se joue le problème et donc, le coeur de votre rituel.
Je ne vois pas quel arme pourrait venir à bout d'un concept aussi abstrait que la corruption qui ronge votre ville.
Et si il y a une "créature" ou une quelconque entité derrière cet ignoble cancer, je suppose fortement que c'est avec nos esprits seuls, rassemblés en une puissante volonté commune, que nous pourrons l'attaquer et l'éloigner.
Quant à localiser l'âme de votre cité, c'est assez simple si j'ose dire. Elle est partout.
Dans ses murs, ses maisons, ses rues. C'est âme est partout et elle est en tout point touché par ce mal.
L'isoler de la trame est une initiative intéressante, mais deux choses : j'ai du mal à imaginer comment vous compter faire exactement, car c'est un terrain au-delà de toutes nos expertises. Ensuite, avancer à l'aveuglette engendre souvent d'autres problèmes, quelquefois plus grands et plus insolubles que ceux que l'on voulait régler de prime abord.
Nous sommes incapables d'en mesurer les conséquences réelles.
Et surtout, si l'isoler de la trame pourrait bien la sauver de ses maux, cela ne signifie pas qu'elle serait de nouveau vivable pour autant. Le fait d'être liée à la trame, si c'est sa faiblesse aujourd'hui, était la raison de sa puissance autrefois. C'est le fait d'être lié à la trame qui la rendait vivable, inattaquable par les rejetons.
Mais au-delà de cela, cela n'en reste pas moins une démarche passionnante.
Nous pourrions apprendre beaucoup, peut-être même accomplir un peu.
Il faut néanmoins garder en tête que nous pourrions aussi perdre tout.
La ville, définitivement, mais nos têtes et nos âmes au passage.
Ce genre d'affaires réclame une prudence réelle.
Et je l'ai senti tout à l'heure, c'est extrêmement sensible.
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Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 18h44
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| L'âme de la citée est certes partout, mais elle se focalise en un coeur qui lui se déplace constamment.
C'est ce que nous avons observé : ces observations ont été faites après corruption de la ville par le Tark'nal, donc je ne sais pas si c'est son fonctionnement normal ou si c'est une mesure de défense de la citée contre la corruption.
Pour l'isoler, nos érudites vont faire un rituel, mais du fait de la complexité de la chose, cela ne durera qu'un temps assez court, j'ignore la durée exacte, ainsi probablement que les érudites.
L'arme a été conçu pour attaquer le Tark'nal à l'origine, lui même en dehors de la trame, mais son fonctionnement a été modifié en cours de route, de façon à, c'est du moins ce que l'on a demandé à notre maitresse artisane ainsi qu'aux érudites, pouvoir ré-harmoniser la trame pervertie par la corruption....ou quelque chose s'en approchant, excusez moi de ne pas rentrer dans les détails ésotériques.
Elle a un support physique il est vrai, sinon nous ne pourrions l'employer, mais elle devrait avoir une action, hum, magique du fait des harmoniques produites par les tuyaux d'orgue propulsant les plutitrons.
De plus, la faucheuse Nemès a déjà perçu la créature de corruption qui attaque la citée, au cours d'une exploration de la trame, et je vous conseille la plus grande prudence dans vos expériences sur la citée : cette créature est d'une dangerosité absolu, surtout qu'elle s'est renforcée depuis.
Nous souhaitons isoler le coeur et la créature dans une zone très restreinte de la cité grâce au rituel, et du fait même de cette zone restreinte, créer ainsi une zone physique bien défini dans laquelle sera la créature, et pointer l'arme et déchainer notre courroux. La concentration de tous les esprits présents sera bien sur un plus dans notre tentative.
Avez vous des idées pour améliorer notre plan ?
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 18h57
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| Diaspar ne savait pas trop quoi penser de tout cela. A première vue, la théorie lui avait semblé intéressante, pertinente en certains points, bien que très probablement suicidaire. Maintenant qu'il avait un peu de précisions, il craignait le pire...
Ou alors les matriarcales possédaient un savoir inaccessible et savaient pertinemment où elles allaient, ou bien elles étaient complètement folles et avaient l'audace de sacrifier toutes leurs cartes, y compris les plus hasardeuses.
Dans le même temps, il n'arrivait toujours pas à savoir en quoi consistait ce rituel "d'isolement" sur lequel Kaliss ne lui avait toujours pas donné de détails. Car à sa connaissance, il n'existait aucune once de preuve en faveur de l'idée qu'on puisse ainsi isoler quoique ce soit de la trame (surtout une telle entité) et, éventuellement, le "matérialiser" pour pouvoir l'abattre.
Il devait absolument parler à une de leurs érudites au centre du processus.
Il était vital de se faire une idée définitive sur cette entreprise.
Les matriarcales risquaient gros.
Excusez-moi, mais vous avez bien dit...des tuyaux d'orgue propulsant des....plutitrons ?
Je suis relativement érudit en matière de sorcellerie, d'affaires mystiques et de biologie syfarienne.
Mais je n'ai jamais entendu parler de...plutitrons. Qu'est-ce donc ?
Par ailleurs, j'aimerai beaucoup rencontrer celle ou celles qui sont au coeur de votre rituel.
J'aimerai avoir le plus de précisions possibles pour pouvoir comprendre au mieux ce que vous entreprenez.
Disons que les idées véhiculées sont assez claires et j'en saisi la teneur, mais c'est comment vous comptez les mettre en pratique et les mécanismes réelles auxquels vous comptez faire appel qui m'inquiètent.
Puis-je voir la machine et discuter avec vos érudites ?
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 22h31
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| Kaliss leva un sourcil en écoutant les propos de Diaspar : bien sur le la tentative était risquée, que croyait il ? Qu'elle ne le savait pas.
Mais la possibilité de sauver la citée de sa corruption était tout ce qui comptait pour la Mestre.
Ne vous excusez pas, c'est tout naturel...eh bien non, je n'ai pas dit glutitron, mais plutitron.
Vous allez me dire que cela ne change pas grand chose vu que vous ne savez pas ce que c'est.
Je vais vous le dire, enfin en partie, car c'est un des éléments secret de notre arme.
Eh bien, le plutitron est ce que notre maitresse artisane a trouvé comme projectile le plus adéquat à utiliser pour une arme innovante de ce type.
Je sais bien que cela ne vous satisfera qu'à moitié, mais vous le découvrirez bien le moment venu.
Quand à papoter avec nos érudites, pas de souci, plus il y a de cerveaux réfléchissant à ce projet, plus les chances de réussir augmentent....enfin, en principe.
Venez, elles sont encore dans la ville.
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Le Vayang 10 Saptawarar 1510 à 01h17
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| Diaspar observa les érudites regroupées sur la place principale, inquiet, et prêta l'oreille.
Comme il en avait eu l'intuition, le départ de la population était centrale dans le processus.
Les habitants étaient la force, l'énergie et la vie d'une cité. C'était aussi sa raison d'être.
Sans eux, il ne restait plus rien. Une âme faible et des belles pierres vides.
C'était encore une fois un principe qu'on retrouvait, à une échelle différente, chez un fou atteint par les effluves.
Il prit note de la chose, s'alarmant aussi du manque de temps. Discuter, affiner, convaincre n'était plus à l'ordre du jour.
Alors tout ce qu'il lui restait pour essayer de sauvegarder des vies et des esprits, c'était de participer à cette folie.
Par ce biais et avec son savoir, il arriverait peut-être à les aider et à les aiguiller, un peu.
Après tout, même si il n'avait jamais été confronté à ce cas de figure, la corruption était un sujet qu'il maîtrisait.
L'appartenance aux Témoins, les années d'étude et de pratique dans le Socle de la Transcience, son expérience générale sur le sujet, au travers de la théorie et du vécu, la Tour du Concile et son travail de Contemplateur...
Cela pourrait peut-être s'avérer utile. Il l'espérait, en tout cas.
Il ne préféra rien dire, demeurant silencieux.
Il attendrait que la Mestre le présente.
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Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 00h05
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| *** Shyama paraissait plus éreintée que jamais. Son teint était encore plus gris qu'à l'habitude, de grosses cernes sous les yeux, cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'était pas sortie de chez elle, et elle dormait même dans sa forge.
Elle regarda Kaliss d'un air éteint, avant de disparaître dans son atelier.
Et de revenir quelques instants plus tard avec une grosse pièce de menuiserie qu'elle posa devant elle avec un "han" d'effort.
Elle recommença sont manège une dizaine de fois jusqu'à ce qu'un amoncellement de pièces hétéroclites (mais toutes ornées de volutes des plus élégantes) soient posées en tas au milieu de la boutique. ***
Voilà. Le Nuage présente l'Aka's Kenara 47.
La première lanceuse de projectiles en kit. La chanteuse. La siffleuse de mort.
Il n'y a plus qu'à lui faire escalader les cailloux empilés, et lui donner sa forme. Avec deux mains pleine de doigts de Petites Mains, cela ne devrait pas prendre plus d'une heure. Tout est pensé. Il n'y a plus qu'à assembler.
*** Elle tendit un parchemin et un sachet à la Mestre de Ville. Sur le premier, le schéma de l'ouvrage une fois terminé, et les instructions d'assemblage. L'engin ne ressemblait à rien de connu. Deux énormes soufflets au milieu d'une élégante carcasse de bois ornementée montée sur roues, et dix-huit tuyaux de différentes longueurs sur l'avant de l'appareil.
Dans le sachet, une collection de noyaux de cerises.
Shyama s'assit, ou plutôt se laissa tomber au sol. ***
Elles ne devraient plus tarder. Les Mains. Pour tout transporter et tout monter.
La Sombre les attend.
Est-ce que Celle au Fouet a une préférence pour le lieu de montage ? L'aka's 47 a des roues orientables et peut être déplacée, mais est très encombrante. Cela sera plus simple si ce n'est pas trop loin du lieu d'utilisation....
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 16h09
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| Kaliss regarda le pauvre Nuage, tout étiolé, comme balayé par une tempête. Elle n'avait pas compté ses heures pour le Matriarcat, et le moment était venu de la remercier.
Dhanya pour ta peine Shyama. Surement la plus étrange chose qui soit sortie des forges du Nuage !
Je ne sais malheureusement pas ou on va circonscrire la bataille. Je ne peux que me fier à mon instinct.
Et celui ci me dit que c'est en le lieu qui cristallise le plus tout ce pour quoi nous vivons, tout ce qui représente le plus le Matriarcat, nos soeurs, vers quoi se tourne nos coeurs.....
J'ai donc pensé à la ruche....ou bien à la taverne. Mais après de mures réflexions, après avoir longuement pesé le pour et le contre, j'opte pour la t--kof kof la Ruche, bien sur .
Nous assembleront donc l'aka's 47 devant la ruche, du coté le plus près de la porte Sud Ouest d'Utrynia, pour évacuer le plus vite en cas de nécessité.
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Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 17h06
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| Diaspar s'était mis à discuter avec une érudite, qui lui avait résumé la situation et les grandes lignes du projet.
Au fur et à mesure, le Témoin savait de moins en moins quoi penser de tout cela. Comme il l'avait senti dés le premier échange avec Kaliss, il y a avait à la fois du génie et de la folie dans cette entreprise. Surtout concernant cet étrange machine de guerre à musique qui envoyait des noyaux de cerise enchantés...
C'était...inattendu. Le Matriarcat était réellement surprenant.
L'idée, aussi saugrenue qu'elle puisse sembler, était en vérité d'une fine intelligence.
D'abord parce qu'elle faisait de la musique, et que la musique était un élément essentiel dans cette équation.
Ensuite parce que les cerises étaient de la matière vivante. Cela pouvait peut-être changer la donne...
Néanmoins, il y avait encore des zones d'ombre que le Contemplateur ne saisissait pas.
Et, éventuellement, des conseils qu'il pourrait prodiguer pour perfectionner tout ça.
Après un silence de réflexion, il reprit sa conversation avec l'érudite :
Mon interrogation essentielle, parmi certaines, comme j'en ai fait par à votre Mestre est assez simple :
Comment comptez-vous réellement isoler le coeur de la corruption ?
C'est un problème qui me travaille, car celle-ci, non contente d'être tentaculaire, me semble bien ancrée dans la réalité de la cité et le fil de la Trame. Nous n'avons rien accompli de tel dans notre histoire et ne possédons pas l'expertise ou les forces pour l'en détacher. La musique et nos volontés pourront contribuer au succès de ce projet, mais ça ne suffira pas.
Nous risquons à tout instant, non seulement de succomber à la puissance écrasante de la chose, mais aussi de créer des effets d'équilibrage paradoxaux, à trop manipuler - avec la brutalité qui est la notre - cette trame complexe.
Tout ceci me semble extrêmement hasardeux et je crains pour les vies de vos soeurs.
Il va falloir éviter violence, imprudence, aveuglement...
Bref, j'aimerai, si possible, connaître votre rituel en détail.
Et y apporter ma pierre, connaissant le mal qui ronge votre cité.
(quoique sous des aspects forts différents)
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Le Dhiwara 12 Saptawarar 1510 à 23h44
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| "Je ne peux pas vous révéler notre manière exacte de procéder." Diaspar tiqua. Ne voulait-elle rien lui dire, pour d'obscures raisons, ou ne pouvait-elle pas, simplement parce qu'elle et ses soeurs oeuvraient à l'aveuglette et se retrouvaient en pleine improvisation ? Dans un cas comme dans l'autre, ce n'était pas vraiment pour le rassurer mais au contraire, l'inquiéter davantage. Quoiqu'il arrive, il n'en saurait probablement pas plus. Qu'importe, il poursuivit et acheva son propos dans la foulée.
Bien. Bon. Ecoutez, je pense que vous l'avez observé aussi et que je ne vous apprendrais rien. Mais...
Mes observations m'ont porté à croire que cela pouvait très mal se passer pour deux raisons principales :
L'une, parce que nous n'aurions pas la force d'âme et la résistance adéquate à nous confronter à cette horreur.
Deux, parce que notre intervention pourrait détourner l'attention de la cité dans la lutte qu'elle est entrain de mener et donc, par cette diversion, pourrait accélérer le processus de corruption et tout détruire.
Maintenant, d'expérience et par ce que j'ai pu percevoir dans ce cas précis, il y a un élément essentiel qui pourrait beaucoup aider. C'est une façon de faire propre aux Témoins, qui est ancrée au plus profond de notre philosophie et dont nous usons en permanence, y compris pour les cas désespérés de corrompus en phase terminale, violents et haineux.
Je doute que ce soit l'usage chez les Matriarcales, mais je peux vous garantir que cela marche.
Pas toujours, mais cela peut beaucoup aider et cela en a aidé plus d'un.
C'est...la compassion.
C'est l'une des meilleures médecines contre tous les maux.
En éprouver, l'exprimer et la véhiculer pourrait grandement soutenir le combat acharné de la cité contre son mal.
Cela lui donnerait des forces, de la santé et de la robustesse dans ce moment difficile.
Et c'est également la meilleure arme contre les horreurs les plus sombres.
Après tout, la chaleureuse lumière chasse les froides ténèbres.
Je vous supplie de ne pas prendre ces mots à la légère. Et d'y penser.
Ce sera d'autant plus facile dans cette situation pour vous, que le sujet en est votre cité.
Une entité qui vous a protégé, vu grandir, que vous avez apprécié et aimé à sa juste valeur.
Nous avons tous beaucoup d'affection pour les lieux qui nous ont vu naître et vieillir.
Alliée à la volonté, la miséricorde est une suprême rédemption.
C'est ce dont a besoin cet endroit...
Liadha, je veux vous aider, autant que je veux comprendre et détruire ce mal.
Dites-moi ce que je peux faire et je me joindrais volontiers à vos efforts ésotériques.
Je veux participer à ce "rituel", à ce procédé que vous voulez mettre en oeuvre.
Peu importe les lésions et la souffrance. Elles sont, elles aussi, rédemptrices.
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Le Luang 13 Saptawarar 1510 à 22h47
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| L'érudite cracha par terre, geste pour le moins inattendu !
Durant quelques infimes moments, Diaspar ne peut savoir s'il est insulté ou... insulté.
En réalité, l'érudite part d'un rire franc !
Bien parlé !
La compassion, nous l'exprimons autrement mais nous avions la même intention.
Notre compassion est notre combattivité, notre volonté irréductible de défendre notre cité, notre faction !
Nous sommes au service du Matriarcat, mourir ou souffrir n'est rien.
Seul le Tableau compte.
Vous êtes le bienvenu.
Et ne vous inquiétez pas trop : de toute façon, il est trop tard pour reculer ou changer quoi que ce fut.
Nous allons être obligées d'agir vite.
Une journée tout au plus...
Elle désigne les murs tout proches.
Les entailles de corruption s'intensifient de manière visible, et au fil des heures la cité toute entière exprime sa rage et sa souffrance.
Bientôt, elle deviendra invivable...
Encart HRP (autodestructible) : celles et ceux qui participeront à ce RP doivent dorénavant se trouver dans Utrynia.
En cas de souci, contactez moi rapidement sur DEV 1. ;)
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