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Le Dhiwara 26 Saptawarar 1510 à 10h41
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| Le néant est tout autour
Mais le désert est en dedans
Rassurant pour toujours
Qui est né dans ses tourments
Libéré de ses entraves
L’âme vole vers les étoiles
Mais le cœur beaucoup moins brave
Demeure ancré au fond du voile
*** ***
*** Le rêvant était de retour dans le désert. Seul… Eternellement seul… Au plus profond de ce désert qui l’avait vu naître. Désert de sable, désert de vent. ***
Que veux-tu ? demanda le désert
Je ne sais pas. répondit le rêvant
Où vas-tu ? demanda le désert
Je ne sais pas. répondit le rêvant
Alors que fais-tu ? demanda le désert
J’attends. répondit le rêvant
Et le murmure s’épaissit
Le vent mena la danse
Venu du fin fond de la nuit
Peut-être était-ce sa chance
Quand sur les monts dansent les sables
Et dessinent de larges volutes
Venu des astres vénérables
On devinait le son… d’une flûte
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 10h11
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| Et qu'attends-tu? dit le désert
J'attends la suite. dit le rêvant
Mais la suite doit suivre un commencement. dit le désert
Non. Elle suivra juste le présent. dit le rêvant
*** Les volutes de poussière captaient les rayons lunaires et les renvoyaient en une brillance mouvante et ondulante. La mélodie aiguë accompagnait cette danse céleste. ***
*** Plusieurs sons se mêlaient, formant une symphonie étrange et d'une grande beauté. Parfois simple murmure, parfois embrasement de sons. ***
Quand la lumière se mêle au son
Quand la poussière se fond dans l'air
La vibration est émotion
Et la poussière devient lumière
Si la matière devient lumière
Et si elle suit la symphonie
Si la lumière fuit la chimère
Alors le fou brisera la nuit
La poussière est à moi. dit le désert
Oui, mais le vent appartient au ciel. dit le rêvant. Et le ciel n'a pas de frontière
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 15h30
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Le chant de l'artiste du Luth fut sa première inspiration en cette nuit de Songe,
Ensuite, s'éveilla Furm, ouverture de la conscience a l'harmonie nouvelle de la poussière,
Suivit d'Asha, lien de la transmission, au delà des langages et des différences,
Puis Grior...L'éternité abyssale dont la continuité se jouait, peut-être, en ces instants terribles,
Et enfin, Toh, l'Ordre implacable, l'incommensurable "Tout" ou le Rêve...leur Rêve devrait trouver sa juste place.
Sirilius s'imprégna longuement de ces pensées auxquelles semblèrent se joindre les notes... d'une flûte.
Impression ou révélation?
Le sentiment, furtif, d'union des Songeurs lui fit entrevoir une clef,
***
*** La force de la musique du Rêve... ***
***
Un torrent s’élance à travers les fentes des rochers et vient avec le fracas du tonnerre.
Des montagnes en débris suivent son cours, et la violence de ses eaux déracine des chênes : le voyageur étonné entend ce bruit avec un frémissement qui n’est pas sans plaisir ;
il écoute les flots mugir en tombant du rocher, mais il ignore d’où ils viennent.
Ainsi l’harmonie se précipite à grands flots, sans qu’on puisse reconnaitre les sources d’où elle découle.
Le poète est l’allié des êtres terribles qui tiennent en main les fils de notre vie : qui donc pourrait rompre ses nœuds magiques et résister à ses accents ?
Il possède la carte des chemins du Haut Dôme, et s’en sert pour guider les âmes : tantôt il les conduit dans le royaume des morts ;
tantôt il les élève, étonnées, vers le Rêve, et les suspend, entre la joie et la tristesse, sur l’échelle fragile des sensations.
Lorsqu’au milieu d’un cercle où règne la gaité, s’avance tout à coup, et tel qu’un fantôme, l’impitoyable destin : alors tous les grands de Syfaria s’inclinent devant cet inconnu qui vient d’un autre monde ;
tout le vain tumulte de la fête s’abat, les masques tombent, et les œuvres du mensonge s’évanouissent devant le triomphe de la vérité.
De même, quand le poète prélude, chacun jette soudain le fardeau qu’il s’est imposé, le Nelda s’élève au rang des esprits et se sent transporté jusqu’aux voutes du Songe : alors il appartient tout aux Quatre, rien du mensonge n’ose l’approcher, et toute autre puissance est contrainte à se taire.
Le malheur n’a plus d’empire sur lui ; tant que dure la magique harmonie, son front cesse de porter les rides que la douleur y a creusées.
Et comme après de longs désirs inaccomplis, après une séparation long-temps mouillée de larmes, un fils se jette enfin dans le sein de sa mère, en le baignant des pleurs du repentir ;
ainsi l’harmonie ramène toujours au toit de ses premiers jours, au bonheur pur de l’innocence, le fugitif qu’avaient égaré des illusions étrangères, elle le rend à la nature, qui lui tend les bras pour réchauffer son génie glacé par la contrainte des règles.
(librement inspiré de "Die Macht des Gesanges") ***
L'inconscience est un venin...
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Le Merakih 29 Saptawarar 1510 à 23h43
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| Les rêveurs flottent. En eux mêmes.
Ils cherchent à se rejoindre. A voir. A entrevoir.
Ils ont un but. Aider. Sauver.
Ils utilisent des focus. La musique. Un langage.
Ils veulent affecter le monde. Celui de leur corps. Leur chair.
Les rêveurs flottent. En eux mêmes.
Parfois ils se joignent. Ils voient. Entrevoient.
Souvent ils réussissent. Aident. Sauvent.
Toujours ils savent l'utilité de leurs actes. Savent. Certitude.
Ils ont un lien au monde. Parole. Impatience.
Les rêveurs flottent. En eux mêmes....
Le temps s'écoule, et les pensées peuvent se joindre.
Les pensées. Aléas de leur télépathie ? Effets secondaires de leur symbiose ?
Cela arrive. Les rêves s'animent de leur volonté sous-jacente.
Alors en cette volonté commune de bien faire, une même pensée se fait jour en eux.
Pas un rêve.
Le rêve est un passage. La retranscription est obligée. Complexe. Longue et incertaine.
Le rêve est doute permanent.
Le rêve, par dessus tout, est le risque par excellence.
Non pas celui de mourir. Mais celui d'échouer.
De se mettre à croire. Ne plus plonger, ne plus s'ancrer sur les limites.
Une vieille retranscription apparait devant eux, en lettres de feu.
Rêve, télépathie ou frôlement du second monde, ils ne peuvent que ressentir un frisson intense.
Ils connaissent ces mots. Ils ne savent pas pourquoi.
La guerre est la paix.
Tout est passage.
Sans franchir le pas, la surface reste muette.
La liberté est l'esclavage.
Tout est stase.
Sans s'arrêter, la surface se délite.
L'ignorance est la force.
Tout est réel.
Sans oublier, la surface se fait mortelle.
Leur rêve se fait soudain tumultueux.
Exacerbé par d'intenses fluctuations.
Ils sentent leur âme ballotée comme une brindille dans un torrent furieux.
Le rêve est perdition autant qu'ascension.
L'ascension ne se fera pas sans heurts.
L'ascension ne se fera pas si les chemins sont tracés.
Vouloir rêver n'est pas rêver.
Rêver, comprennent-ils avec une vigueur jamais atteinte, c'est faire abstraction.
Le monde du rêve est concret.
Paradoxalement concret.
Mais uniquement pour ceux qui empruntent les chemins de traverse.
Les chemins de la stase, du dynanisme, du néant et du paradoxe.
Le second monde est un passage vers l'inconnu.
Le lire demande de comprendre vers où il mène.
Et c'est là toute l'ambiguïté.
Ceux qui ne la saisissent pas en restent toujours à la frontière, et les générations s'écoulent en écoutant leurs songes si vivants...
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Le Julung 30 Saptawarar 1510 à 12h58
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| Car seul le fou bat la mesure
Seul le fou peut traverser
Et ses actions contre nature
Derrière le voile le diriger
*** Quand dans le ciel les astres s’assemblèrent pour dessiner les runes anciennes, le rêvant se souvint de la cité céleste. Souvenir d’un ancien voyage. Souvenir d’une destination perdue. ***
*** Le message semblait complexe et le premier réflexe était l’analyse. Mais l’expérience lui avait appris que seule une âme simple pouvait pénétrer les secrets gardés au fond des songes. ***
Que cherches-tu ? dit le vent
Je cherche la paix. dit le rêvant
Alors retourne au désert ! hurla le vent
*** Et le vent se mit à gronder avec une force destructrice ***
Et s’il se perd dans le tumulte
Il renaîtra transfiguré
Si au chaos il voue un culte
Il trouvera la vérité
Et si je ris dans la tempête ? dit le rêvant
Alors tu n’es ni fort, ni brave, ni courageux. dit le vent
Tu es fou et tu m’appartiens *
*** Porté par la tempête, entrainé par la musique, le rêvant se mit à danser, danser, danser… ***
(* inspiré de « Gadel le fou » de Marc N’Guessan)
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Julung 30 Saptawarar 1510 à 20h37
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Les sensations initiales volent en éclats de poussières insignifiantes.
L'inspiration seule lui sembla laisser un fil de lumière finissant.
Les lettres de feu allument en son esprit de curieux souvenirs,
Du temps de l'innocence perdue, de la foi spontanée en un Rêve... réel.
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La guerre est la paix.
Rien ne doit jamais interrompre le Rêve.
Tout est passage.
Sans franchir le pas, la surface reste muette.
La question, posée, se doit d'être, en soi, une ébauche de la réponse du Songe.
La liberté est l'esclavage.
L'œuvre des arpenteurs du Rêve est, par essence, une servitude librement consentie.
Tout est stase.
Sans s'arrêter, la surface se délite.
L'impermanence du songeur n'existe que par la permanence des principes qui l'ont construit.
L'ignorance est la force.
Que notre seule certitude soit le fruit de la culture du doute.
Tout est réel.
Sans oublier, la surface se fait mortelle.
Le monde vrai n'existe pas, ce qui existe est un monde a découvrir.
La vérité "est", la définir revient a la détruire.
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La réponse, musicale autant que spontanée, s'évanouit dans un tumulte spirituel, laissant se dessiner les chemins des possibles.
A gauche la voie des origines, des savoirs cultivés et retransmis, ouverte par leurs pères.
A droite la voie de ses désirs, sculptée par une volonté pugnace et inflexible.
Ni l'un ni l'autre. Dans un paradoxal élan d'esprit Sirilius s'élança vers l'impossible, se laissant envahir par le frisson de l'inconnu.
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L'inconscience est un venin...
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Le Julung 30 Saptawarar 1510 à 21h48
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Le chant et la danse s'arrête soudain. Neira s'alarme, elle se sent vaciller. Elle voit les lettres de feu, les lit, les reconnait.
La Gardienne réfléchit longtemps, un clignement de paupière.
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L'ignorance est la force .... Ne pas contraindre le Rêve à sa propre volonté. Ne pas venir pour trouver mais pour chercher. Le Rêve n'est pas le Mensonge, il lui est parallèle.
La liberté est l'esclavage ... Devenir esclave de l'immensité du Second Monde, se perdre dans la liberté qu'il offre. Avoir la liberté de choisir de se perdre définitivement.
La guerre est la paix ....
*** Voilà qui pose problème à la Gardienne. Une nouvelle pensée émerge. ***
Accepter le chaos pour voir régner l'ordre. Accepter de ne pas contrôler le Second Monde pour être acceptée de lui.
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Neira décide alors de ne plus penser. Que la toile du Rêve ne soit plus la projection de ce qu'elle voudrait voir mais que lui soit montré ce qui est.
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Le Luang 4 Otalir 1510 à 13h30
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| *** Porté par le vent, le rêvant s’élevait et quittait le sol chaud et rassurant du désert. Entrainé par ses pas, suivant le son venu de nulle part, il dansait sur les nuages. ***
*** Parfois, il sentait la peur qui tentait de s’installer dans son esprit. Alors, il accélérait encore le rythme de la danse jusqu’à brouiller son esprit. ***
*** Emporté par le vent, il était son prisonnier. Bien incapable de décider de son sort, il s’abandonnait dans l’immensité. ***
Ne lutte pas. lui dit le vent.
Pourquoi lutterais-je ? dit le rêvant.
Parce que c’est ta nature. répondit le vent.
La poussière toujours retombe
Lorsque le souffle l’abandonne
Et au lendemain de l’hécatombe
Dans la nuée elle s’époumone
Ah si seulement à ses semblables
Qui sur les ondes s’émancipent
Si de tous ces grains de sable
Elle pouvait faire une équipe
Peut-être serait-il possible
Espoir doux, espoir flou
De se soustraire, invincible
A l’attraction du monde fou
*** Musique et danse ***
*** Vague et vent ***
*** Terre et ciel ***
*** Musique ***
*** Danse ***
*** Vent ***
*** Va ***
*** Va, vois et trouve. ***
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Matal 5 Otalir 1510 à 15h25
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| *** Le poète est un fou. Le poète est un barde *** .
*** Le barde est un mouch'tin. Le mouch'tin est doux. ***
*** le mouch'tin est fou, le mouch'tin est innocent *** .
*** Le poète est chanteur, le poète est danseur. ***
*** Il est libre et ignorant. Il est fort et esclave. ***
*** Il ne connaît ni la guerre ni la paix et se rit de la fin du monde. ***
*** Le rêvant dansait dans le ciel en s'élevant vers la lune. Et tout en dansant, il mêla sa voix grave aux sons qui le guidaient. Comme un appel sans mots. Les harmonies s'enchevêtraient, se liaient et se déliaient avec le même naturel, la même force tranquille que le vent et la poussière. ***
*** Maintenant, il pouvait suivre un chemin. Ses yeux voyaient la lumière. Ses oreilles entendaient le son. Son pelage frissonnait au passage de la poussière. Toutes ces sensations le guidaient dans le ciel étoilé. ***
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Matal 5 Otalir 1510 à 21h21
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| *** Etoile parmi les étoiles, le rêvant alluma une torche. La flamme rugit dans le vent. ***
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*** L'étoile dansante traversait la voute, s'avançait dans le néant. ***
*** Elle dessinait sur le ciel obscure une ligne imparfaite ***
*** Elle écrivait un message pour qui saurait le lire ***
*** Un message sans mot ***
Et le vent se tut.
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Matal 5 Otalir 1510 à 22h20
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Le chant de Neira était partout et nulle part. Elle se souvenait de l'air qu'elle avait chanté à Jypska "Rêve Neira, Rêve ...".
Sans but la Gardienne se laissait bercer, elle entrevoyait quantité de chose sans en saisir le sens. Image brouillée de rêves d'un autre. Ce qu'elle voulait retrouver, c'était la sensation qu'elle avait eu enfant ... Etre de nouveau un moush'tin ....
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"Vous êtes bien abusés quand vos yeux sont ouverts. On ne voit le Haut Dôme que les yeux grands fermés".
***
Cette maxime de Thécléote, elle avait essayé de la faire sienne. Neira ferme les yeux. Redevenir un moush'tin ... Comment ?
***
"Le moush'tin sait qu'il ne sait rien ..."
***
Une autre maxime, celle de Liam cette fois-ci. Les Haut-Rêvants sont un ensemble où chacun peut aider le Rêvant. Alors la Gardienne oublie tout sauf qu'elle ne sait rien. Elle s'abandonne au Rêve sans restriction, comme une feuille qui se laisse porter par le vent.
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Le Vayang 8 Otalir 1510 à 15h19
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Une lueur apparut.
Une flamme connue, reconnue, flamme dansante, Dangraal...
Les sons nouveaux s'unissaient autour de cette lumière,
L'harmonie de leur Rêve, enfin, naissait,
Rythme envoutant, peu a peu libéré de ses chaines,
Quatre Rêves, Rêve des Quatre, les voila qui, ensemble, dessinaient,
Dans l'interstice magnifié la Force de l'Ordre des Hauts Rêvants.
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L'inconscience est un venin...
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Le Vayang 8 Otalir 1510 à 16h20
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| Et quand le vent se tut
L'univers se déchira
Le charme disparut
Et la poussière retomba
*** Entrainé dans une chute sans fin, le rêvant se débattait. Il n'acceptait pas sa perte et luttait pour reprendre pied.
Tombant toujours, il se rendit compte qu'il n'avait pas cessé de chanter.
Sans doute un peu plus vite.
Sans doute un peu plus fort. ***
*** Et à son chant s'était unie une harmonie faite de songe et de douceur.
Il s'y rattrapa comme à une corde, mêlant son chant aux notes fluides.
Il ne voyait pas d'où venait ce son, mais reconnaissait la profondeur du chant onirique qui l'avait déjà accompagné par le passé. ***
*** Sirilius était proche ***
*** Sa chute ralentit, mais il tombait toujours.
Et autour de lui, son rêve semblait se disloquer.
Le voile se tordait et il risquait de s'y perdre. ***
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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