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Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 15h39
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En pratique si Tatsumasaf fut percuté de plein fouet, c'est aussi qu'il venais de s'arrêter en s'apercevant avoir oublié les provision d'istreen.
Et une seconde après avoir pensé cela il fut percuté.
Il se senti un peu responsable puisqu'il pensais la chute lié à son arrêt brutal aussi se précipita t il pour aider Istreen à se relever. Cependant elle fut plus rapide que lui et s'était déjà relevée lorsqu'il arriva, et était déjà passé au sujet suivant.
***
« Volontiers. Je doit même avoir assez pour payer l'addition. De l'hydromel si cela te va. »
***
Tatsumasaf voulais toujours s'excuser, mais n'avais pas envie de le dire explicitement puisqu'Istreen ne semblais pas lui en vouloir.
***
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 17h53
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| « Hé, quelle surprise, Da'regh.
Comment va tu ? Aussi curieux que cela paraisse, tu est le premier combattant que je rencontre depuis la fin de la bataille. Certes j'ai eu discuté un peu avec Thosen Noril, puisque je lui ai demandé l'autorisation d'accès mais je ne l'ai pas vu. »
***
Tatsumasaf pris alors place à la table la plus proche.
***
« Hé bien comme tu voit, je discutais avec Istreen et Fonkin Sheppen en attendant que tes dirigeants prennent une décision. D'ailleurs Istreen vient de m'annoncer que le général Krondor souhaite s'entretenir avec moi et devrait me faire mander d'ici peu.
Mais peut être aura tu le temps de me raconter la fin de la bataille ? Sait tu combien de symbiosés ont péris ? Du moins dans la fraternité ? Comment ça s'est terminé précisément, je n'ai entendu que quelques vagues rumeurs. »
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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Le Luang 25 Otalir 1510 à 16h14
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| *** Se renfrognant -c'était le genre de question qui sont toujours durs à évoqués, le lieutenant du Génie prit quelques gorgées avant de répondre ***
Côté symbiosés, ont péris mis à part toi, la soeur Aedrenith et le frère Bazoul...
Malheureusement, du côté de non symbiosés c'était pas la même chose...
Mais commençons par le commencement :
après que le Shrike soit apparu -et d'ailleurs grâce à ton sort on l'a rapidement éliminé, merci l'ami! des gouailleuses, des sortes de chauve-souris volantes sont apparues.
Ces saloperies t'empoisonnaient et avec leurs attaques magiques te blessait que tu sois tout nu ou vétu d'kilos de mailles... et faut aussi dire qu'elles annihilaient tout les sorts qui étaient appliqués sur toi : aura, régénération et j'en passe...
D'notre côté du désert on s'en sortait à peu près bien à ce stade... on était affaibli mais on en a éliminé pas mal puis on a réussi à se reformer en migrant un peu vers l'ouest.....
Et là, d'un coup, le Tarkn'al a surgit!
*** ajouta-t-il en frappant la table de ses deux poings, éclaboussant de bière l'entropiste par la même occasion.
Absorbé par son récit il ne remarqua même pas cet incident ***
Et là l'ami c'était pas la même chose...
Avec le colosse de mana sortirent des entrailles du désert, comme par magie d'un trou béant qui se r'ferma aussitôt, des sortes de scarabées géants!
C'étaient ses catalyseurs et j'peux dire que eux m'faisaient plus peur que le géant vert.... Des pinces à couper un deux une montagnes, un poison a terrassé un Vortex et elles annulaient également les sorts... C'était l'bordel.
D'autant qu'ils apparurent là où j'avais dit de se replier.
*** Marquant une pause, le teint livide il reprit ***
Foutu ordre à la con... c'est là qu'on a perdu la médecin en chef Aedrenith. Faut dire que moi aussi j'me suis fait surprendre et attaquer par ces charognards géant aussitôt qu'ils sortirent, mais j'crois qu'la pauvre à du s'faire terrasser par l'tarky...
*** Le regard vide rivé sur sa choppe , il lui fallut un bref instant avant de reprendre, tâchant de masquer tant bien que mal les remords qui le hantaient ***
Du coup panique générale, trou dans la disposition, agitation de la masse de poussiéreux : mouvement des troupes vers l'est, pour rester hors de portée de ces saloperies ou sinon on aurait même pas pu revoir le soleil se lever, avant de remettre en ordre la machine tchaë.
Et crois moi qu’on a failli tous périr, ca s’est joué à peu d’choses !
Et là on commence la reconquista du désert… nos formations sapées par les gouailleuses se reforment , celles-ci tombant les unes après les autres sous le coups de nos balles et des éruptions de mana.
*** Mimant la scène, il fit apparaître une boule de feu dans sa main… le lieutenant narrait le combat comme s’il y était ***
Et puis d’un coup, le reste des chauves souris, mais coriaces et vicieuses qu’elles étaient : l’akrotykar était préférable ! disparurent..
Le méta sort de la sœur Baër’lupis appuyé par Thanakis –une des premières sorties mais bon, tu dois la connaître- et de la propage Nelle avait renvoyé ces saloperies… Et puis à ce moment, le rituel mené par la Nemën commençait à faire son effet : le géant vert était certes vulnérable, mais plus puissant… et le choc que ça lui fit lui obligea à pomper l’énergie dans un de ses catalyseurs qui explosa en mille morceaux, BOUM !
A ce moment vois-tu, les faubourgs encore entiers quelques heures auparavant commençaient à se dégrader…. Fallait agir vite !
Alors concertations, réflexions et discussion télépathique avec les autres chefs de groupe puis la décision est prise d’attaquer les catalyseurs qui étaient maintenant au nombre de trois…
*** Se rafraîchissant la gorge et commandant par la même occasion une autre bière, il reprit ***
Alors mon gars, d’là où nous étions on commence à bombarder ces trucs effroyables… j’m’y suis tenté et bien si mon arme avait été conçue par un demeuré il aura rien senti le minou… mais dans tout les cas moi j’aurais morflé… ca fait mal c’te truc j’te dis !
Mais vois-tu ils étaient trop forts, trop résistants et se régénéraient trop vite et la ville commençait à se lézarder…
Alors concertations et la décision est prise cette fois d’attaquer notre vrai ennemi…
On s’regroupe plus au nord ceci dit il s’amusa à mouvoir les choppes vites et les fioles traînant sur la table pour mimer la scène
Et là assaut général… c’était impressionnant…
Entrée en jeu de la batterie tchaë de Stennar qui donna le signal, c’était parti.
Tant de courage, de valeur… et de morts.
C’était une charge épique, les Neldas fonçant comme des monstres, les tydales dansant autour du colosse et la Fraternité canardant l’tarky en faisant abstraction des scarabées… L’union dans la lutte de tout ces poussiéreux qui ne se connaissaient pas, s’aidant mutuellement malgré leurs haines oubliées l’espace d’un instant… émouvant l’ami, émouvant.
Et pis BAM !
Un scarabée c’était fait comme détruire par le tark’nal pour résister à la violence des coups… son action se ralentissait.
Mais le bougre voulait pas mourir : on continuait à l’attaquer, il aurait du trépasser depuis longtemps mais il tissait un lien avec l’effluve de corruption qui apparaissait dans la ville… On l’attaquait sachant quoi faire, prenant en retour une décharge pure de mana qui au début de ma symbiose aurait pu me tuer sur place…
Du coup en attendant de pouvoir l’éliminer de sa présence dans la trame grâce à la Nemen on s’attaque aux catalyseurs, affaibli, et on en élimina un sur les deux.
Et je ne sais comment, les poussiéreux en charge du rituel réussirent à nous prévenir du lien que le géant liait, et nous dirent qu’il fallait le couper avant qu’il ne trouve le moyen de s’échapper…. Puis quelques instants après sans que je sache comment c’était fait :
gisait dans le désert un monolithe de roche étrange à l’instant même où se tenait le Tark’nal, et les scarabées disparurent.
Mais bon j’ai pas su exactement comment, et personne d’ailleurs, car le ciel fut envahi d’étoiles parcourant les cieux à une vitesse incroyable….
On avait sauvé Syfaria l’ami, on l’avait enfin fait !
*** Retournant à la plus tendre vérité, le noiraud toisa l'entropiste, sirotant tranquillement son verre ***
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
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Le Matal 26 Otalir 1510 à 15h31
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| Mouais, il n'en reste pas moins que je n'ai pas fait le bon choix en maudissant le shrike. Certes il a été tué rapidement, mais je l'avais maudit en me persuadant que c'était un catalyseur et vu que ça n'en était pas un l'utilité principale du sort a été nulle. Par contre ça m'a consommé du mana qui aurait pu me servir plus tard.
Les gouailleuses je les ai bien senti aussi. D'ailleurs à part le shrike qui m'a touché violemment mais sans me tuer ce sont elles qui se sont chargées de la suite. Je n'ai pas réussi à les fuir suite à plusieurs erreurs, probablement dues à mon inexpériences des combats. J'ai tout de même tenu jusqu'à voir au loin le tark'nal et ses morts fouisseuses ou quelque chose comme ça. Au moment où elles sont apparues j'étais aussi en train de me diriger vers la zone, j'ai été obligé de dévier ma route, mais de ce fait je suis resté trop proche d'une gouailleuse qui m'a achevée au moment où je pensais être enfin sorti d'affaire.
Je suppose que soeur Aedrenith est morte à peu près en même temps que moi, car quelques minutes avant ma mort elle m'avais proposé de me purger de mon poison je crois, cependant je ne me suis pas arrêté car ça n'aurais servi à rien en étant encore si proche des gouailleuses. Et je croyais vraiment réussir à m'en sortir seul donc que son soin n'aurait été qu'une perte d'énergie inutile puisque je n'aurais pas pour autant été capable de continuer le combat.
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Tatsumasaf réfléchi sans émotions apparente alors qu'il repensais à un événement ayant entrainé sa mort.
Ceux qui le voyait en le sachant pouvaient donc penser qu'il était fou puisque la mort est souvent perçue comme traumatisante.
***
« Mais dis moi, tu a initialement indiqué qu'il n'en était pas de même chez les non symbiosés. Les confrères n'ont donc pas pris le temps de faire rentrer les habitants des faubourgs en ville ? Ou toute la ville est tombée ? De plus je n'ai pas bien compris, tu semble parler d'une effluve en ville, alors que pour les villes précédentes dès que la ville était corrompue c'est de nombreuses effluves qui apparaissaient dans toute la ville et pas seulement une.
Que dois-je comprendre ?
Par ailleurs tu as parlé de Thanakis comme l'une des premières sorties. Serait-ce l'érudite ?
Je suppose cela puisqu'il n'avais été question que d'une personnalité importante lorsque nous avions discuté dans la taverne avant les combats, l'érudite, mais sans mentionner son nom. »
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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Le Matal 26 Otalir 1510 à 16h16
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| Rassure toi l'ami, les faubourgs avaient été évacués mais vois-tu, la ville s'est faite aussi envahir par les gouailleuses à ce que j'ai cru comprendre...
Je faisais simplement allusion aux pertes des régiments qu'on a envoyé, après la Confrérie peut s'estimer heureuse des dégâts qu'elle a eue....
Ses dirigeants auraient mérités bien plus pour leur arrogance et leur folie.
M'enfin c'est une autre histoire....
*** Se grattant la barbe un instant, il réfléchit un instant puis reprit ***
Maintenant que tu le dis c'est étrange en effet, mais il m'semble que y'avait bien qu'une effluve... mais elle était bizarre.. elle était inoffensive celle-ci, alors que les autres...
Mais bon j'ai pas pris soin de m'attarder dans c'te foutu coin alors j'suis pas sur non plus qu'il y en ait qu'une, mais ma foi c'est ce que j'avais entendu.
*** Avisant un sourire, le noiraud ajouta ***
Et oui, la soeur Thanakis est l'Erudite, la première sortie en charge de la Bulle Bleue qui regroupe tout les penseurs, chercheurs et tout les autres qui ne s'occupent pas du commerce ou de l'armée.... c'est assez vaste comme truc!
Mais bon, on a toujours un point qui nous y relie : l'art, la magie, la contestation, l'exploration, la connaissance du monde et bien d'autres l'ami!
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
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Le Matal 26 Otalir 1510 à 17h20
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| « ha, heu, effectivement je ne pensais plus que vous aviez envoyé des non symbiosés sur place. à vrai dire je ne les avaient pas remarqué, soit parce que je n'ai pas fait attention pendant le combat soit parce qu'ils se battaient à un autre endroit. »
*** Après un instant de réflexion il ajouta : ***
« Hum, je me demandais quelle phrase ajouter pour rendre leur rendre hommage selon vos croyances. D'ailleurs personne ne m'a parlé de ce en quoi vous croyez. Je suppose que les croyances n'ont pas un rôle majeure dans votre société de ce fait, cependant ça ne signifie pas que vous n'en ayez pas.
En ce qui concerne les dirigeants confrères, même si je ne peut que reconnaitre leur arrogance et leur manque de courtoisie. Cependant je n'arrive pas à imaginer de quel façon j'aurais souhaité que la bataille se déroule pour les punir. Car avant de les toucher, il aurait fallu que le combat affecte profondément la population donc ça n'aurais pas touché que les dirigeants.
Et je ne pense pas que les non symbiosés aient besoin de d'avantage de tourments qu'ils en ont déjà.
On a paré à la menace la plus urgente et c'est déjà ça. Cela dit, je me demande comment la situation va évoluer, car à ma connaissance celui qui a corrompu le Nemen au tark'nal n'a pas été vaincu pour autant.
Certes on peut espérer avoir déjouer son plan, si plan il y avais, cependant il est probable qu'il trouve rapidement moyen de profiter de l'affaiblissement des Nemens. Je suppose qu'ils ne vont pas se remettre de cette attaque en peu de temps, d'ailleurs sinon ils auraient commencé à annuler la corruption dans les villes touchées.
Je me demande à quel point il avais prévu ce qui allait se passer et dans combien de temps nous auront à nouveau une menace à déjouer.
Enfin, déjà le tark'nal étant vaincu on peut espérer une période de calme quelques mois je suppose. »
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Le Matal 26 Otalir 1510 à 21h45
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Aktarion avait suivi le groupe en direction des rues animées de la ville. Il irait travailler dans la montagne un peu plus tard. A force de papoter, il commençait à se faire tard et il aurait été imprudent de s'aventurer hors de la ville à cette heure-là. Après tout, il n'était pas à une journée près.
Tiens, salut Da'regh ! fit-il au noiraud lorsque celui-ci les croisa. Alors, ce retour du front s'est bien passé ? Au fait, félicitations pour votre victoire là-bas. Il en fallait des couilles pour pas s'barrer en courant devant un tel truc ! J'ai entendu quelques échos de la bataille via le consensus, mais j'aurais plaisir à t'entendre nous raconter tout ça plus en détails.
Lorsqu'ils entrèrent dans la taverne, il s'installa donc en compagnie des autres sur un tabouret autour de la table et commanda un bon jus de Sykramen.
Il écouta avec plaisir le récit de Da'regh, sursautant lorsque celui-ci haussait le ton et tapait la table. Il s'y croyait presque, il ne manquait plus que l'odeur du sable... et de la poudre ! Il imaginait les unités Fraternelles marcher en rangs serrés et envoyer leurs salves destructrices dans un fracas de tonnerre et de fumées. Il les voyait se coordonner avec les unités étrangères de tout Syfaria, dans une attaque commune comme le continent avait rarement dû en connaître par le passé.
Il écouta également avec attention les répliques de Tatsumasaf, se contentant de siroter son verre sans rien dire. Il ne savait rien de tous ces événements, et était bien heureux d'en apprendre autant.
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 12h46
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| Biens vois tu l'ami, chez nous on est pas du genre à faire des rituels que je qualifierais.. d'absurde vois-tu?
Nan, on reconnait plutôt des sortes de Patron, qui nous inspirent, des ancêtres brillants et dont leurs apports ont été bénéfiques et servent d'exemple... Des sortes de modèles qu'on veut atteindre dans des domaines particuliers.
Sham'gre vois tu était un grand combattant, mais sa parole servait aussi à empêcher les conflits quand ceux-ci n'avaient pas lieu d'être.... un grand tchaë, c'est moi qui t'le dit. se grattant la barbe
Alors si on pouvait dire quelque chose pour ceux morts là-bas, qu'ils reposent en paix au pieds d'la forge de Shamgre, et que son fourneau par toujours illumine le courage dont ils ont fait preuve et la manière dont il sauvé Syfaria!
*** levant son verre en hommage, il reprit ***
Pour revenir à ta question... Pour ma part j'pense aussi que Syfaria est une entité à elle seule, pas dans le sens où elle est vivante, plutôt parce qu'elle influe sur chacun de nous depuis qu'on est arrivé sur cette ile : tu vois, avant dans ma famille on était plutôt du genre à bricoler, et j'pense que si j'suis maintenant dans la Bulle Noire c'est par nécessité, en vue du danger qu'nous offre l'continent... m'enfin c'est compliqué même pour moi, alors de là à te décrire exactement ma vision d'la chose...
Puis au final, est-ce que ma perception n'est pas bornée, voire trop simpliste et subjective?
*** Marquant une pause, il réfléchit sur ses propos avant d'ajouter ***
Mais toi Aktarion p'têtre que tu pourras compléter ma réponse... comment qualifierais tu notre part de... spiritualisme?
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
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Le Julung 28 Otalir 1510 à 21h49
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Aktarion avala un trait de son jus de Sykramen avant de répondre au Lieutenant.
Spiritualisme, hmm. J'parlerais pas vraiment d'spiritualisme. Pour moi, l'spiritualisme, ça s'rapporte aux dieux, aux esprits, à toutes ces sornettes quoi... Comment peut-on croire à d'telles choses, ha ha ! C'est d'un absurde, j'trouve ! Non non, ça tient pas debout toutes ces fables, y a pas d'logique là dedans.
Il se tourna vers Tatsumasaf.
Et nous, on est un peuple pragmatique, vois-tu. Comme t'l'as dit Da'regh, on s'réfère plutôt à nos Patrons quand y a besoin. Des grandes figures d'notre Histoire ! Quand j'dis on s'réfère, j'devrais plutôt dire qu'on les cite un peu à tout va dans diverses circonstances. Référer, ça voudrait plutôt dire qu'on leur envoie une prière ou un truc comme ça. Mais c'est pas du tout l'cas ! Mais attention !!! Faut surtout pas dire du mal d'un Patron, ça porte malheur !!!
Tout en disant cela, Aktarion avait saisi machinalement la salière sur la table et envoya une pincée de sel par-dessus son épaule. Il semblait ne s'être même pas rendu compte de son geste lorsqu'il la reposa, tout aussi machinalement.
C'est comme briser un miroir, ça porte la poisse, tu comprends !
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Le Matal 2 Nohanur 1510 à 17h21
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| - Quel fabuleux récit frère lieutenant, tout en détail et accessible pour un esprit comme le mien si peu habile à comprendre les stratégies militaires.
Bien que la mort de nombreux frères et sœurs au combat m'attriste, le résultat est là et nous promet un peu de répit et de paix; pourvu qu'il dure le plus longtemps possible ...
La tchaë s'adressa cette fois-ci à sa Mou ...
- Kahtla, tu peux aller jeter un coup d'œil dehors? Les gardes du général auraient du être ici depuis un petit moment, j'm'impatiente pas mais ... je suis curieuse de savoir ce qui peut bien les retenir.
Kahtla dit : A vos ordres, chef' ! C'est l'histoire de quelques secondes !
Virevoltant, la Mou passa la porte sans aucune difficulté puis elle alla errer dans les rues, à toute vitesse, sans se soucier de l'animation de la ville, cherchant seulement du regard une petite troupe de soldats qui prendraient la direction de la taverne.
A peine une minute plus tard, elle fut de retour devant sa chérie, à qui elle répondit :
Kahtla dit :C'est l'histoire d'une minute ou deux, tout au plus, on peut pas les louper ... L'est temps de faire vos affaires jeunes Tatsu !
Turlututu chapeau pointu | |
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