Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Retour à Arameth

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Sujet lancé par Kalistara
Le 14-10-1510 à 12h41
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Posté par Takamaka,
Le 29-04-1511 à 17h25
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Kalistara

Le Julung 14 Otalir 1510 à 12h41

 
*** Son passage dans les limbes lui sembla long, froid, d’une austérité glaciale. L’instant d’avant elle était sur le champ de bataille, plus morte que vive, les cris de rage ou de douleur résonnaient encore à ses oreilles puis ce puits sans fond, froid, figé ou nulle émotion ne venait en perturber le silence…
***


*** La jeune mage émergea des limbes pour se réveiller à nouveau à la vie et rit , heureuse de pouvoir à nouveau sentir le soleil sur sa peau, et ouvrit son esprit aux pensées.
***


*** Préoccupée par le sort d’ Arameth, elle s’inquiétait pour ses habitants et tous ceux chers à son cœur. Elle suivit les évènements accrochée au fil des pensées et quand une pluie d’étoiles tomba, elle ressentit une crainte émerveillée. Des milliers de consciences se télescopèrent, se mêlèrent …tout était confusion. La cité des Perles était pour le moment sauvée mais l’inquiétude persistait, le mal n’avait pas complètement été éradiqué.
***


*** La jeune tydale commença à faire le chemin de retour vers sa cité, il serait long, gravement affaiblie à la suite de la bataille, l’attaque de monstres à la sortie du pilier malmenait sa progression. Cependant elle était soutenue en pensée par sa cousine Takamaka qui trouvait le moyen de s’inquiéter alors que cette dernière était à peine en meilleure forme qu’elle…sans oublier celui qui avait donné un nouveau sens à son existence.
***


Mage au Limonaire

 
Soma Valen

Le Matal 19 Otalir 1510 à 20h23

 
***
Partit directement après la fin des combats, Soma progressait en direction d’Oriandre. C’est là-bas qu’avait réapparut la tydale aux cheveux de feu. A peine sortie et déjà malmenée. Les rejetons n’ont vraiment aucune limite.

Le tydale n’était jamais parti aussi rapidement. Il n’avait pas été là au bon moment pour la soutenir sur le champ de bataille et elle l’avait payée. Dorénavant il ne la laisserait plus jamais tomber.
Il frôla à peine le village d’Eleudice, courant à vive allure. Il traversa une forêt sans rencontrer le moindre problème, puis se faufila entre les montagnes, prêt d’Oriandre. Plusieurs jours seraient nécessaires pour ce petit voyage. Il dormirait peu et se contenterait des provisions achetées aux très rares marchands sur les routes. Des diners modestes donc, de simple fruit sec suffiront.

Ce n’est qu’au niveau des remparts d’Oriandre qu’il constata le mal qui rongeait toujours les lieux. Il essuya plusieurs assauts d’effluves majeurs, d’une dangerosité maximale mais son bouclier magique tenu bon. Soma gagna ensuite le nord sans s’arrêter mais se heurta à un mur de rejeton. Comment pouvait-il y en avoir autant sur un si petit nombre de kilomètre ?

Il chargea ses mains de mana et eu une pensée pour Kalistara, l’espérant en sécurité. Les propulsions d’énergie sombre firent voler les loups et les fleurs de fiel et Soma se chargea de bruler ce qu’il en restait dans un nuage de cendre opaque. Les Jytryans, les Noosphages et les Démembreurs seraient une autre paire de manche.

Pas de temps à perdre ici malheureusement, le magicien continua donc vers le nord.
Ce n’est qu’au milieu d’une après midi plutôt fraiche qu’il arriva en vue du village de Motabe. Il n’était ni essoufflé, ni vraiment blessé, le sort de protection qui l’entourait faisait tout en même temps… c’était un réel bonheur. Elle était normalement ici et en bonne santé d’après sa dernière pensée. Mais tout change si rapidement…

Soma poussa les portes de l’auberge, le cœur battant lourdement contre sa poitrine.
***


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Kalistara

Le Matal 19 Otalir 1510 à 23h57

 
*** L’attaque multiple d’un loup malfaisant, celle aussi de deux Noosophages et pour finir celle d’un Jytryan déchu eurent raison des nerfs de la pauvre Kalistara, elle maudit le sort qui l’avait faite sortir du pilier pour subir ça. Elle sanglota à chaudes larmes mais pas bien longtemps… elle n’avait pas intérêt à trainer dans le coin ou elle allait avoir chaud aux miches, quoique c’était déjà le cas. ***


*** Se camoufler devint une priorité et pas une partie de plaisir…C’était la première fois que la jeune tydale se retrouvait hors de sa cité et seule. Après tout se dit elle, ça ne peut pas être pire qu’un Shryke et des Fouisseuses… Vite dit, mais sortir très affaiblie pour se faire attaquer de suite par des monstres ce n’est pas ce qu’avait en tête la jeune mage.
***


Vanyel dit :
Ben si j’avais su, on serait sortis par le pilier d’Arameth…Kali pourquoi t’as écouté ta cousine ?
Tu penses pas qu’on devrait partir en courant ?


*** Elle regarda pensivement son mou en hésitant fortement à ne pas lui étrangler le cou et elle décida de régler les comptes une fois qu’ils seraient saufs. ***


*** Ils prirent donc leurs jambes à leur cous, traversant un chemin serpentant les montagnes dont elle ne prit même pas le temps d’apprécier les charmes incertains, incarnés par des créatures perverties pour se retrouver enfin au village de Motabé où elle put enfin se reposer et surtout ne plus à redouter leur présence et se soigner… ***


*** Quand elle fut suffisamment remise de ses émotions elle eut une conversation très virulente avec son mou qui baissa la tête de honte… ***


Vanyel dit :
Pardon Kali mais c’est plus fort que moi .
Quand j’ai peur, je plaisante…pas très fin je l’avoue !



*** Elle ne pouvait pas très longtemps garder rancune envers Vanyel et ne put s’empêcher de sourire… ***


Je crains d’avoir perdu mon sens de l’humour moi aussi .

*** A son soulagement s’ajoutait le fait que Soma venait la rejoindre, le chemin de retour s’il ressemblait à celui qu’elle avait déjà fait n’était pas pour la rassurer, mais la présence du beau et rassurant tydale avait tout pour la réconforter. ***


*** Vanyel gloussa. ***


Vanyel dit :
Réconforter c’est pas le terme que j’aurai choisi !


*** La chamaillerie dura quelques minutes puis ils s’endormirent.
L’attente lui parut longue et s’étirer à ne pas en finir. Meublée de causeries avec Vanyel et de rêvasserie hmm…elle sursauta quand elle vit surgir un Soma Valen un peu haletant. ***


*** Elle faillit lui sauter au cou mais se retint au dernier moment. ***


*** C’est avec un sourire radieux et soulagé qu’elle lui prit les mains. ***


Je suis heureuse de vous revoir !
J’ai gardé un triste souvenir de notre dernière rencontre, le champ de bataille il est vrai, fut un lieu dont je crains de ne pas pouvoir en oblitérer le souvenir avant un long moment.



Mage au Limonaire

 
Soma Valen

Le Vayang 22 Otalir 1510 à 13h48

 
*** Il lui serra les mains visiblement tout aussi soulagé. ***


Vous êtes vivante…

Je suis ravie de vous retrouver. Le Tark’nal à été terrassé j’ai fais aussi vite que possible.
Comment vous sentez-vous ? Vous allez-bien ?

***
Il sentait qu’il s’emportait dans les questions et préféra s’arrêter pour le moment. Elle avait l’air en bonne forme, enfin plutôt entière c’était déjà ca. La mort laissait des marques, Kalistara le sentait sans doute mais c’était malheureusement invisible pour le mage en face d’elle.

Maintenant qu’il connaissait la route, un plan de retour prenait déjà forme dans sa tête mais avant de le mettre en place mieux valait prendre son temps, surtout que rien ne pressait dans l’immédiat. Elle était la en un seul morceau et vivante c’était son seul soucis immédiat.
***

Laissons là les questions, je suis désolé.
Je suppose que vous ne voulez pas trop vous attarder et regagner la Perle au plus vite.
Accordez-moi seulement quelques heures de repos et nous partirons.
Votre cousine doit être impatiente de vous voir.


***
Il avait des choses à lui demander concernant la mort et son déroulement mais ce serait un manque réel de tact que de s’exécuter ainsi dans l’immédiat. Dormir tout d’abord puis regagner Arameth avec la belle rousse en vie était maintenant ses priorités.
***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 17h46

 
***
Plus tard... bien plus tard...

Voila que hier seulement il était parti au galop depuis les portes d'Arameth.
Pour cause, Takamaka était venu voir Aldarin pour lui faire part de ses inquiétudes concernant sa cousine Kalistara.
Takamaka avait indiqué que sa cousine, mal en point, devait être non-loin de la mine de charbon près de Motabe, un petit village fraternel dans les montages d'Oriandre.
Aldarin n’hésita pas une seconde, se portant volontiers pour la mission de sauvetage: après tout, c'est son devoir.
Aujourd'hui donc, il chevauchait a travers la Foret qui chante...
***


***
Dans la haute végétation de cette foret guète un solitaire... son domaine est grand et le gibier y prolifère bien, mais pourtant la faim est tenace. Sur tout la faim de souffrance et la soif de sang. Il déambule dans la foret a la recherche de quelque chose a mutiler. Il patrouille le long de ce chemin forestier ou, souvent passe le grand gibier et parfois la plus savoureuse des délices, les êtres de poussière. Il passe de-ci, de-la marquant son territoire et reniflant les airs, quand d'un coups, il se raidit.
Le prédateur vient tout juste de sentir sa proie, toute jeune, toute fraîche et comble du bonheur... blessée.
Le loup malfaisant se fait déjà une joie dans la perspective de jouer avec ce nouveau intrus... il suit donc ses sens, il renifle l'air et commence a marcher a pas de velours... profil bas et oreilles attentives.
Sa proie semble vouloir être discrète... tss... "marinons la un peu" pense le vil animal...
***

***
Aldarin avançait rapidement sur les routes forestières, qui lui rappelaient un peu ceux de l'Hatoshal. Il se sentait bien plus a l'aise sous le feuillage des grands arbres que dans ces dunes désertiques d'Amody. Un peu plus tôt il reçu une pensée que Kalistara est sortie de montagnes et est probablement dans la foret. le parangon réfléchissait, tout en galopant, quel bout de chemin la jeune tydale pouvaient bien parcourir, quand un hurlement lupin déchira la quiétude de la foret... instinctivement, le tydale tira sur les rennes de son cheval et parti au triple galop dans cette direction.
***


 
Kalistara

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 19h28

 
*** La nuit fut courte et ils se mirent en route dés l’aube, après un petit déjeuner frugal.
La présence de Soma lui réchauffait le cœur, la comblait d’aise. La dernière fois qu’elle l’avait vu, la situation était critique, il était gravement blessé et elle n’avait pu lui faire ses adieux … ***


*** Qu’il se soit précipité pour la secourir, la mettait en émoi et elle dut faire des efforts pour cacher son trouble. Le chemin qu’ils empruntaient était tout sauf monotone, des montagnes à perte de vue, d’une beauté rare mais elle ne put pas très longtemps profiter du paysage. Il y avait un nombre inimaginable de créatures perverties au km2. Elle ne les connaissait pas toutes mais prit un cours accéléré en peu de temps. Les attaques se multipliaient et même se soigner devenait dangereux. ***


*** Sa cousine Takamaka qui était comme une sœur, suivait sa progression en pensée, unies comme elles l’étaient, Kalistara n’avait pas pu s’empêcher de hurler télépathiquement sa peur quand elle faillit à nouveau succomber à ses blessures. La perte de son armure, les coups multiples de deux monstres alors qu’elle était affaiblie, l’incapacité de se lancer un sort de soin…Tak comme à l’habitude prit les choses en main. Elle lui fit savoir qu’elle dépêchait auprès d’eux un ami très cher contacté par le biais de Frekk et un autre qui partait d’Arameth.
***


*** Elle s’était laissée distancée par Soma, il s’en rendit compte, il la soigna et elle le mit au courant. ***



Mage au Limonaire

 
Soma Valen

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 20h02

 
***
Le tydale avait pas mal voyagé dans sa courte vie, et jamais il n’avait vue autant de rejetons en même temps. La pluie d’étoile qu’il avait observée sur le champ de bataille trainait toujours dans son esprit. Si elle avait modifiée quelques choses était-ce possible que cette prolifération en soit une des conséquences ? Trop tôt pour le dire, mais il faudrait approfondir les choses une fois de retour au Limonaire.

Kalistara derrière lui, Soma marchait dans la forêt. Les barrières de protections tenaient le coup mais faisaient quand même la grimace. Sans la magie, les deux poussiéreux auraient été mal en point c’est certain. Des halos d’une énergie bleutée se voyaient propulsées des bras du magicien, faire fuir quelques rejetons gênant était plutôt aisé. Il suffisait de connaître à quelle race de monstre ils appartenaient, repousser un Jytryan était par exemple complètement à exclure.

Il marchait en projetant toujours de soudaines vagues d’énergie sur les potentiels ennemis lorsqu’un petit cri lui fit faire volte face.
***


Kalistara ?
***
Il l’avait distancé de quelques mètres, quelques mètres de trop. Et malheur, les rejetons s’acharnaient toujours sur les plus faibles. Soma s’élança au secours de la rousse. Il apposa ses mains sur les blessures de la tydale et une lumière blanche illumina ces paumes refermant ses plaies.
***

Ça devrait aller mieux.


***
Il prit le visage de la consoeur avec sa main gauche et essuya doucement de son pouce une tâche de sang persistante sur sa joue.
***

Essayons de rester côte à côte, dîtes le moi si je vais trop vite pour vous...


***
Il avait bien entendu ce qu’elle venait de lui dire à propos des Equilibriens. Le maudit leva la tête, comme pour écouter autour de lui puis il revint sur sa belle.
***


Très bien. Nous ne sommes jamais de trop.
Nous croiserons vos amis bien assez tôt.
Faisons une halte quelques minutes avant de reprendre la route.


***
Le tydale lui tendit sa gourde, les sens aux aguets et toussa plusieurs fois tout en décrochant son sac. Il remarqua aussi son armure foutue et s’en débarrassa aussitôt.
***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Kalistara

Le Luang 25 Otalir 1510 à 00h18

 
*** Kalistara avait jusqu’à maintenant tu ses inquiétudes pour Soma mais leur périple à Kryg, ses toux régulières là bas et ici n’étaient pas sans la laisser angoissée.
***


*** Elle devinait un obscur secret qui lui faisait faire de sombres rêves, cauchemars qui la laissait haletante, en sueur et la laissait le cœur battant d’un rythme frénétique. Une question lui brûlait les lèvres mais n’osait jamais les franchir. ***


*** Cette peur omniprésente, qui l’assaillait comme celles des rejetons alentours, lui mit la rage au cœur et c’est armée de désespoir mais d’une émotion extrêmement violente qu’elle accompagna celui qui à présent représentait bien plus que sa vie. ***


*** Elle se demandait juste si celui-ci oserait un jour lui livrer le mal dont il souffrait mais dont elle n’avait cure. Sa présence lui suffisait, la mort ne pourrait les séparer, alors le reste n’était que futilité…
***


Mage au Limonaire

 
Silindë

Le Matal 26 Otalir 1510 à 11h04

 
*** Premiere erreur, il n'aurait jamais du entamer cette discussion avec Frekk. Et lui dire où il se trouvait avait été sa seconde erreur. Parce que s'il ne l'avait pas fait, le tydale ne se serait pas retrouvé dans cette position.

Pourtant, Silinde savait pertinement que si le choix lui était redonné c'est sans la moindre hessitations qu'il agirait de nouveau de la meme maniere. La vie était trop injuste parfois pour les tydales dévoués.

Silinde était en train de voyager vers le puit quand on lui avait annoncé qu'un joli ptit lot avait besoin d'être sauvé à quelques heures à peine de lui. N'écoutant que son grand coeur il avait donc abbandonné Alciria et s'était dirigé vers les montagnes.

Tant que cela n'avait été que la foret.. Ok... les années equilibriennes de l'entropiste et les longues randonnées dans l'Hatoshal lui avait permis de s'y sentir chez lui. Mais les montagnes....

Il aurait du se mefier. Low le lui avait pourtant signalé ce gryott. Signe toujours d'ennuis pour Silinde. Mais non, l'artiste avait ignoré cet avertissement.

Voila. Et il se retrouvait là avec une tunique ruinée. Completement fichue. Trop rouge pour qu'il la porte plus longtemps. Le rouge sang sur du beige c'était quand même un peu trop voyant. Sans compter que ça faisait un mal de gambol. Et le pire étant qu'il ne pouvait s'empecher d'apprecier l'ironie de la chose. Parti sauver une damoiselle en detresse, c'est lui qui se retrouvait en facheuse posture. Il en aurait rit si cela ne lui avait pas fait mal aux cotes.
L'entropie s'attardait deja à soigner ça... theoriquement.

Du mouvement! Oh, serait il malgré tout parvenu à trouver la... ha non les.... Jolie jolie la tydale. Silinde savait reconnaitre une beauté quand il en voyait une et là... il devait s'incliner. Total respect à la Dame pour cette création. Elle avait parfaitement réussit son oeuvre avec Kalistara.

L'oeuil exercé du tydale à vérifié que son état de santé ne lui faisait courir aucun dangers immediat.

S'incliner à demi devant elle en souriant. Et la saluer.

Comme s'ils étaient dans un salon de thé.

Apres tout, à quelques details pres c'est le cas non? Pourquoi se formaliser pour si peu... ***







Jusqu'au bout...

 
Kalistara

Le Matal 26 Otalir 1510 à 15h25

 
*** La jeune rousse n’en menait pas large, au détour d’un virage de ce maudit chemin de montagne, ils rencontrèrent un énième rejeton, Soma prit les choses en main et elle prit de l’avance pour ne pas le gêner ni subir l’assaut de la créature. C’est ainsi qu’elle fit la rencontre de Silinde. Il avait visiblement subit plusieurs attaques et ses blessures étaient assez graves. Elle le soigna. Un beau tydale se tenait devant elle, malgré son état de santé qui laissait à désirer, l’humour pétillait dans ses yeux et un sourire égayait son visage, un sourire auquel on ne pouvait résister. ***


*** Ils devisèrent sur leurs connaissances communes tout en avançant , l’œil aux aguets. Leur conversation fut brève mais elle put mieux comprendre le personnage, il était très séduisant et rarement compliment ne fut aussi doux à ses oreilles mais elle se rappelait ce que Takamaka lui avait dit sur Silinde, très galant poète, doux comme le miel . Tak avait eu connaissance de la réputation de l’équilibrien et avait toujours su gardé ses distances avec celui-ci. Il était devenu un ami très cher mais un peu trop entreprenant à son goût. Kalistara n’en avait cure car son cœur n’était plus à prendre…
***


*** Ils formaient une file indienne, son doux Soma à l’arrière à quelques distances de la jeune tydale et à égale distance à l’avant Silinde qui surveillait également les alentours. Ce premier lui causait quelques inquiétudes car il avait l’air de vouloir décimer tous les monstres environnants. ***


*** Tout avait effectivement bien changé depuis cette pluie d’étoiles, malgré leur formation Kalistara ne put rien faire contre l’attaque d’autres monstres et cette fois çi ce fut au tour de l’équilibrien au charme certain de la soigner. La jeune mage n’avait aucune connaissance en entropie mais put par la suite goûter à ses aspects positifs et négatifs.
***


*** Ils approchaient de la forêt car elle commençait à entrevoir les taches vertes de leur superbe ramure, ils se rapprochaient d’Arameth se dit elle avec un soulagement qui fut de courte durée car malheureusement Soma en avait profité pour régler quelques comptes avec ses assaillants.
***


Mage au Limonaire

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 22h39

 
*** Aldarin chevauchait en s'orientant dans cette végétation avec aisance, mais les hurlements de loup venaient de se combiner a présent avec ceux venant d'une gorge de jeune femme.
Le Parangon n'avait pas besoin d'avantage de raisons pour lancer son destrier a pleine vitesse, conscient du risque que son cheval pourrait se prendre le sabot dans une racine ou un terrier de renard, mais il n'avait cure.
Il savait que la vitesse était essentiel et puis il avait confiance, a juste raison, en son destrier.

La sensation de vitesse, de danger imminent et des gros battements de son cœur pompant l'adrénaline dans ses veines étaient une combinaison très enivrante. C'est a des moments comme ceux la qu'il se sentait réellement vivant.

Les bruits s'intensifiait, il était tout proche... et c'est alors qu'il la vit.
Une jeune tydale rousse que le Parangon reconnue sans peine, ce qu'il reconnu une fraction de seconde plus trad, était un horrible loup malfaisant a ses trousses. Mais quelle bête abominable!!
La crête de l'aberration était hérissée de cristaux noirs comme le tydale n'en a jamais vu.
Et malheurs! Aldarin voit soudainement Kalistara se prendre les pieds et chuter par terre, faisant virevolter les feuilles mortes.
Immédiatement il guida sa monture droit sur le prédateur. Il dégaina sa flamberge et en sautant par dessus un tronc il fendit l'air et la chaire sur le dos du diable. Le loup couina de douleur, mais sauta avec habilité hors de porté du cavalier.

Aldarin tira sur les rennes et arrêta Fekett de sorte a s'interposer entre la belle tydale et le malfaisant.
***

- N'ayez crainte damoiselle Kalisara, Takamaka m'envoie et je suis venu vous sauver. , dit-il rapidement a la jouvencelle alors que celle ci se relève.
Il pense a sauter de la selle pour lui aider, il y a du sang sur ses robes en haillons et une méchante morsure sur sa cuisse. Mais le grondement du malfaisant lui rappelle que c'en est pas encore fini de lui.
Ce loups est ancien et corrompu jusqu’à la moelle. Il n'abandonne pas ce qu'il a une fois décidé d'avoir.
Cela est bien, car le Parangon est dans un sens pareillement déterminé. Ce monstre est une plaie vivante et le tydale aura sa tête...

D'une main, Aldarin décroche une fiole depuis un sac de la selle et la tends a la jeune tydale.


- Tenez, c'est un élixir qui vous soignera le corps. Buvez le. ,se tournant vers le loup malfaisant, Il donna un coups de ses étriers. HYYYYYYYAAAAAAAA!!!
***
Le destrier hennit et se dresse sur ses arrières, il déteste les loups comme tout les chevaux et les malfaisants d'autant plus. Mais il est aussi fière et contrairement a ses semblables, il aime faire face a la menace. Il se dresse donc et bats l'air de ses sabot d'avant en direction du loup.
Ce dernier sembla accepter le défis, car dés que les quatre fers de Fekett retombèrent au sol, le loup charge.
Aldarin n'a même pas a fouetter des rennes et le cheval part au galop contre son adversaire,
soulevant des nuages de feuilles mortes avec ses sabots ferrés.
Le tydale fixe les yeux du loup alors qu'ils se rapprochent, il peut y distinguer une abîme de noirceur animé par une rage terrible et au même temps une joie malsaine du défis.
De son point de vu, le loup pouvait voir juste cette joie presque zélé de l’apôtre-guerrier, un mélange de haine et de compassion du boucher. Cela les confortait tout les deux, ils savaient qu'ils ne reculeront pas avant la fin.

Les premiers coups tombèrent et instantanément le loup compris sa bêtise, son orgueil venait de le tuer.
Ses crocs et ses griffes claquaient vers le tydale, mais la seule chose qu'il mordit était l'acier tranchant.
De quelques coups puissant, Aldarin occis le loup malfaisant en lui faisant tomber la tête.

S'en était terminé du combat.
Aldarin retourna vers Kalisara et descendit de cheval.
Il enleva son heaume cornu pour se libérer le visage ruisselant de sueur.
***

- Vous allez bien Kalistara? Il n'y a plus de danger a présent... , le tydale voulait sans doute continuer, mais quand il regarda maintenant mieux la jeune femme, il remarqua que ses "robes" ne méritaient plus du tout un tel nom.
Baissant honteusement les yeux, il dégrafa dans le même temps sa belle cape grise décoré de nombreuses arabesques et symboles équilibriens. Il la passa autour des épaules de Kalistara et une fois la tydale couverte, il la regarda de nouveau.


- Je m'excuse de n’être arrivé plus tôt, mais prenez cette cape. Elle vous apportera la bénédictin de la Dame Grise et aidera a rétablir votre beau corps. Reposez vous un peu, il n'y plus rien a craindre maintenant que je suis la. Je m'occupe de tout.


 
Kalistara

Le Julung 28 Otalir 1510 à 19h36

 
*** Kalistara aurait pu en rire si la situation s’y prêtait…Soma la pensait en sécurité avec Silinde et ce dernier la même chose concernant son confrère. Le bel équilibrien avait fait un détour pour venir lui prêter main forte mais il avait du repartir très rapidement. Cela devenait une habitude maintenant pour la jeune fille de subir l’attaque d’un rejeton, enfin habitude vite dit. ***


*** L’apparence de la jeune tydale laissait à désirer, ses vêtements en lambeaux, sales, défraichis ne déparaient pas avec sa somptueuse chevelure ébouriffée, hirsute et ses traits probablement maculés de poussière.
Il faut dire qu’elle aurait eu du mal à ressortir du pilier avec une valisette contenant des effets personnels tels qu’une robe, un peigne …La perte de son armure n’avait jamais été envisagée et ses vêtements n’étaient pas faits pour subir l’attaque en tout genre de créatures perverties. ***


*** Ses nerfs commencèrent à lâcher quand elle fut pourchassée une fois de plus par un loup malfaisant particulièrement féroce. Soudain elle entendit un bruit de galop et se retrouva en face d’un équilibrien qui ne pouvait être qu’Aldarin que sa cousine Takamaka avait dépêché auprès d’elle. Son soulagement fut tel qu’elle en aurait pleuré de joie. Ce dernier fit preuve d’une dextérité qu’elle avait rarement vue , nulle peur se lisait sur ses traits, une détermination et une envie de tuer aussi sauvage que celle du loup. Le combat ne dura pas longtemps. Comme il fallait s’en douter, le tydale en sortit vainqueur. ***


*** Jamais elle ne se sentit aussi gênée et cramoisie lorsque son sauveur lui offrit pudiquement sa cape. Pourtant elle lui fut extrêmement reconnaissante quand elle réalisât l’ampleur des dégâts, un peu plus et elle était nue…
***


*** Maintenant qu’elle était beaucoup plus présentable, la jeune mage fit connaissance avec le jeune symbiosé, il était d’une extrême délicatesse et très protecteur. ***


Avih Aldarin, vôtre générosité et gentillesse me touchent énormément.
Sachez que je n’oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi. Je serai vôtre éternelle obligée.


*** Il ne la quitta plus d’une semelle jusqu’à l’arrivée de Soma. ***



Mage au Limonaire

 
Soma Valen

Le Julung 28 Otalir 1510 à 20h36

 
***
Il suivait Kalistara des yeux. Cette dernière toujours devant lui à bonne distance, demeurait silencieuse. Pourquoi n’était-elle pas juste a coté de lui ? Bonne question. Elle suivait davantage l’Equilibrien aux cheveux blonds, celui qui s’était lancé à leur secours. Soma ne pouvait s’empêcher de croire que ces deux symbiosés étaient de trop. Takamaka en avait un peu trop fait, après tout leur situation n’était pas si précaire. Un Amas de lamentation sur sa droite. Une créature moche, très moche et qui s’approche d’un peu trop prêt. Sans attendre son reste le magicien allume ses paumes et noie sa victime sous un déluge de feu avec une réactivité impressionnante. Qu’il brule, ca lui fera les pieds.

Mais Kalistara est tout d’un coup bien plus loin qu’il y a quelques secondes. Un loup la poursuit dirait-on, malheur. Elle a au moins le mérite de plaire au genre canin… Trêve de plaisanteries, le magicien s’élance une nouvelle fois au secours de la rousse malchanceuse, propulsant ses jambes à la vitesse de l’Evolution. Rydia lui signale alors que c’est le cavalier Aldarin qui capture sa belle et qui l’emmène sur son destrier...

Le maudit s’arrête soudain, il n’y a apparemment plus besoin de se presser, l’équilibrien s’occupe de sa consœur convenablement. Quand à lui, il n’est vraiment pas fait pour protéger quelqu’un finalement. Kalistara aurait eu le temps de mourir au moins cinq fois depuis le début du voyage. Toujours à l’arrêt le tydale soupir alors, se rendant compte de plusieurs choses. De son esprit il décide de toucher celui de Silindë apparemment à l’avant ? Enfin peut importe sa position il s’infiltre dans sa tête.
***

« Ou es-tu donc Silindë? Ton camarade Equilibrien vient de nous rejoindre. Ils sont vers le gros chêne noir et ouvert en son centre non loin du sentier. »

***
Les mains du tydale regagnent ses poches et il avance d’un pas lent en direction des deux poussiéreux.
***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 29 Otalir 1510 à 19h16

 
Aldarin regarde la jeune femme avec bienveillance.

- Ce n'est rien...
Le seul savoir que vous allez bien est une récompense qui me comble. Après tout, ce n'est que grâce a votre cousine que je suis la. Elle tient beaucoup a vous.
,répondit-il calmement.

*** Après un moment pour que tout deux soufflent un peu, Aldarin se releva, car il était temps d'avancer.
Il aide Kalistara a se relever aussi et dans le mouvement, il la prend par les hanches et la fait monter a dos de son destrier. ***


- Je pense que vous vous êtes foulé la cheville en tombant. Marcher ne vous serait pas très agréable... , dit-il.
Kurrare dit :
Aldi, on a de la compagnie. Un Soma Valen de son nom dans ton dos. Un autre confrère... tsss...

*** Aldarin se retourne et voit effectivement le personnage avancer lentement vers eux, comme un voyageur qui prend son temps. Son visage jeune contraste assez avec sa chevelure blanche des vieillards. Aldarin fixe cette chevelure un temps un peu trop long avant de se reprendre.
***

- Bonjour voyageur! Quel bon vent vous pousse sur pareil chemin?

 
Soma Valen

Le Vayang 29 Otalir 1510 à 19h56

 
***
Alors qu’il approche il a le temps de dévisager le tydale en armure. Il lui semble l’avoir entraperçu sur le champ de bataille, peut être même qu’il a du lui lancer deux ou trois sorts de soutien. Dans tout les cas c’est un guerrier, et ses intentions doivent rejoindre celle de Silindë… sur tous les points.
***

Ce qui m’amène sur pareil chemin ? Souffla t-il sans la moindre hausse de ton.

J’accompagnais et escortais cette jeune tydale avant que vous ne veniez l'enlever sous mes yeux.
***
Il garde ensuite le silence et continue de regarder l’Equilibrien. Il en profite aussi pour observer Kalistara qui est entourée d’une drôle de cape. Le confrère décide de se déplacer vers celle-ci et reprend la parole toujours pour le cavalier.
***

Je suppose que vous venez de lui sauver la vie… vous avez certes ma gratitude.

***
Le mage reste assez froid, il est plutôt en colère. Il se retient de sermonner la rousse pour avoir tendance à s’éloigner de lui. En fin de compte les renforts ne sont pas de trop, la cousine de sa consœur devait se douter de la tendance de cette dernière à s’attirer des ennuis.

Mais même s’il ne l’a pas encore atteint il tend le bras vers Kalistara et un halo de lumière vive vient l’entourer. Bouclier, soins et armure sont de rigueur.
***


Votre compatriote Silindë était aussi avec nous, mais j’ignore sa position actuelle, nous avons du être séparés par les rejetons ou par quelques autres raisons. Ferez-vous la route avec nous jusqu’à Arameth ?


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 29 Otalir 1510 à 22h42

 
*** Lorsque le tydale au cheveux blanc parla en shai, Aldarin haussa un sourcil marquant sa surprise, mais parallèlement a cela son visage se durcit. Il ne comprenait pas sur le coup pour quelle raison le confrère lui parlait avec un tel froid dans la voix, cependant quand le regard de Soma se posa sur Kalistara assise sur le cheval, il perçu une vague mimique sur son visage, comme un court semblant de dégèle avant que l'hiver de ses traits ne reviens sur les devants.
Se pourrait-il que... ohoo...
***

- Je n'ai pas vu la demoiselle accompagné et personne ne m'a fait savoir votre présence. Je m'excuse avih Valen de vous enlever votre promise sous votre nez. Veuillez bien croire que ce ne fut pas mon intention première.

*** Lorsque Soma marche vers Kalistara et remercie le Parangon de son intervention,
Aldarin se permet juste de remarquer. ***

- Je n'ai fait que ce que j'ai du en te pareilles circonstances. Je suis certain que vous auriez fait de même si vous étiez... présent.
***
Pour le reste, il est bien content de voir les blessures de la jeune femme soigné de bien meilleur manière qu'il serait jamais capable de faire. Pourtant quelque chose lui cloche dans tout ça. Comme de l'embrouille dans l'air...
***

- Silindë? Ici? , le tydale en fut réellement surprit, il pensait son ami bien loin d'ici, C'est pour moi une nouvelle. Je me doutais qu'il aime roder autour des plus belles femmes, mais je ne pensais vraiment pas qu'il allait mesurer le chemin jusque la! ,le tydale fit une pose et regarda Kalistara, il finit par ne rien dire, gardant ses pensées sur la justesse de jugement de Kiril bien pour lui.
En guise de diversion il finit par lâcher avec un sourire exagéré,

- Demoiselle Kalistara a... avait, puisque vous venez j'imagine la guérir, une cheville foulé. Il n’empêche que ce serait égoïste que je lui demande de descendre pour marcher a pied, quand j'ai un cheval qui veut bien la porter. , comme si Fekett comprit qu'on parlait de lui, il hennis et agita plusieurs fois la tête. Donc oui, je compte rentrer avec la demoiselle et visiblement vous aussi a Arameth. Si rien ne nous en empêche, nous pouvons même se mettre en route. Qu'en dites vous?

 
Soma Valen

Le Dhiwara 31 Otalir 1510 à 15h10

 
***
Sa promise ? Il serait égoïste de sa part de la nommer lui même ainsi mais le Valen ne reprend pas le cavalier, il peut bien le croire et ce n’est pas pour lui déplaire de toute manière. Il fronce légèrement les sourcils lorsqu’il l’entend parler de Silindë par son camarade. Finalement il n'avait vraiment pas changé depuis le temps, beau parleur et coureur de jupon. Par contre le cavalier n’a pas l’air de pouvoir se placer dans le même sac. Difficile à dire si ses intentions sont nobles aux premiers abords, mais la décision de rester sur le destrier revient belle et bien à la tydale elle-même.
***

Je n’imposerais rien à Kalistara, le choix lui appartient.
***
Rien ne sert d’éveiller les soupçons de l’Equilibrien qui pourrait par une réaction des plus normales, se voir indigné par un tel manque de confiance. Soma se contente donc de dialoguer avec la rousse par phrases télépathiques.
***

« Faites ce qui vous parait le plus juste, je ne connais pas ce tydale… »

*** Puis il revient sur Aldarin. ***

Voyez si vous pouvez contacter Silindë, il ne me répond pas...
Doit-on s’attendre à voir débarquer d’autres Equilibriens ? Ou vous êtes les seuls ?



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Kalistara

Le Luang 1 Nohanur 1510 à 20h27

 
*** Les soins et la magie de Soma arrivèrent à point. Elle prenait enfin pleinement conscience des blessures infligées par le loup, maintenant que la peur l’avait quittée. Elle n’eut pas le temps de le remercier qu’il s’adressa à nouveau à Aladarin. ***


*** Vanyel en aparté. ***


Vanyel dit :
Dis donc qu’est ce qu’il a raconté à Aldarin, Soma ? J’ai rien pigé.
Il faudrait que t’améliores ton shaï car vraiment c’est pas marrant du tout qu’ils se parlent et qu’on comprenne rien.
Et d’ailleurs pourquoi il parle pas en tylade Soma ?


*** Kalistara s’était posée la même question et que son mou enfonce le couteau dans la plaie n’était pas du tout à son goût, elle le lui fit comprendre …
***

*** Néanmoins l’attitude de son acolyte envers l’équilibrien était tout sauf chaleureuse, c’était le moins qu’on puisse en dire alors qu’elle venait d’échapper à la mort.
***

*** Vanyel se mit soudain à glousser et elle dut le cacher dans sa chevelure heureusement somptueuse par sa densité car ils avaient partagé les mêmes pensées. ***


Tais toi et pas un mot ou je t’étrangle.

*** Tout en tentant de cacher les mouvements sporadiques de son mou, Kalistara observait le tydale et le cavalier. Ils discutaient, visiblement oublieux de sa présence par moments comme si elle n’était qu’une vulgaire pièce de viande.
Elle ne savait pas si elle devait en rire ou en pleurer. Son cœur avait depuis longtemps fait son choix, elle ne comprenait pas comment Soma pouvait encore douter de ses sentiments. Une déclaration ?
***


*** Jamais ! Elle n’avait pas envie de se ridiculiser… ***


*** Elle devait maintenant ménager les susceptibilités de l’un et de l’autre. L’équilibrien avait une nature très noble et elle ne voulait pas paraître ingrate. Comment ménager la chèvre et le chou ? ***


*** Vanyel lui chuchota. ***


Vanyel dit :
Tu montes sur le cheval en prétextant que ta cheville te fait toujours mal mais tu en descendras au bout d’un certain temps en disant que tu vas vraiment mieux et tu as envie de gambader.


Gambader ?
***
Kalistara faillit s’esclaffer mais se retint et applaudit mentalement à cette idée de son mou qui lui ôtait une épine du pied. ***


*** Elle s’adressa à ses deux compagnons pour leur raconter ce pieux mensonge en priant le ciel qu’elle était assez convaincante. Ils se mirent en route … ***




Mage au Limonaire

 
Soma Valen

Le Sukra 6 Nohanur 1510 à 12h36

 
***
Avant de repartir, tourné vers Kalistara, un sourire en coin balaya son visage. Elle se sentait surement coincée entre deux feux, autant mettre les choses au point et tempérer ses dernières phrases à son encontre.
***


Je suis du même avis, commençe t-il pour Aldarin
Procédons comme cela, si vous voulez bien la conduire. Ce sera moins fatiguant pour elle, plus rapide et elle sera surement plus en sécurité…
***
D’un geste il balaye sa cape et tapote sa tunique pour enlever quelques brindilles figées dans les maillons du vêtement. Pour le cavalier en aparté…
***

« Kalistara restera surement sur votre destrier jusqu’à Arameth quoi qu’elle en dise. Si j’ose compter sur vous, au moindre sérieux pépin filez jusqu’à la ville ou le village le plus sur. »

*** Un léger signe de tête. ***


Bien mettons-nous en route...


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 6 Nohanur 1510 à 18h24

 
Aldarin hoche de la tête en signe d'approbation a Soma.

- Fort bien, vous pouvez compter sur moi. J'ai fait une promesse a Takamaka de lui ramener Kalistara en toute sûreté jusqu’à Arameth et c'est cela que je vais faire. Rien de plus, sauf si l'on me le demande, rassurez-vous donc avih Valen. ,répond-t-il avec révérence. Nul trace d'ironie ou tromperie ne se filtrait dans la voix, car il n'y en avait pas.
***
Le Parangon comprit assez bien que le confrère par sa froideur protégeait Kalistara a sa manière. Les raisons du pourquoi étant aussi plutôt évidente, il décida donc de ne plus creuser d'avantage la question. D'une part cela évitera d'irriter le "blanchis" et au même temps d’embarrasser visiblement la belle rousse.

Sans plus de mots, ils se mirent en route. Aldarin marchait un peu au devant de Fekett pour lui tenir les brides et ainsi donner le pas. Kalistara pouvait donc tranquillement se reposer, observer le paysage ou faire ce que bon lui semblait, quand a Soma, Aldarin supposa bien qu'il marcherait a hauteur de sa compagne.
Les premières lieues passèrent dans le silence, le parangon attendait de voir, qui,
si quelqu'un, voudra en premier briser ce silence.
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