Les Mémoires de Syfaria
Transe Onirique

Croix et chemins

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Sujet lancé par Bakean
Le 16-10-1510 à 06h23
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Le 16-10-1510 à 06h23
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Bakean

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 06h23

 
La Croix de l'inexpérience.
L'Archiviste, apprenti-rêveur.
Apprenti du Second monde profitait d'un moment d'accalmie pour retourner dans le Second monde.
Ce qu'il appelait le Second Monde.
Il le savait bien.
C'était trop réel, trop féérique, pour être les bonnes traces.
Un Imbécile qui dormait éveillé.
Souffrant de son incapacité à percevoir, comprendre, croiser le Second monde.
Il ne flottait pas. Il n'avançait pas.
Il n'était pas un Rêvant, il n'était pas pas un Haut-rêvant.
A peine un imbécile heureux qui croyait au rêve.
Au Second Monde. Au voile et à sa part de vérité.


Le chemin contradictoire.
Il était dans le Second monde.
Transi de froid, brûlant de sueur.
Il n'était plus rien, il était tout.
Il ne valait pas plus qu'un gravier et était aussi puissant qu'un éclair.
Attaché à la réalité. Moins de liens qu'auparavant.
L'envie de liberté. L'envie de se laisser dévorer.
L'horreur de la bataille. Bakean se laissait emporter par les vents.
Déchiré de son corps, moment d'extase. Déchiré en son âme, pur oubli de soi.
Apparition. Un Chemin. Une intersection.
Familier comme étranger. Pavé comme détruit.
Le chemin était mouvant.
L'intersection n'existait qu'à certain moments.
Il avançait.
Son corps bataillant, son coeur battant.
La curiosité le sauva de la mort. La curiosité le ramena à l'existence.
Mélopée lancinante.
Mélopée énervante. Qui protégeait son âme.
Tantrum du coeur. Tantrum de l'âme.
Il avançait.
Son âme chantaient. Ses pieds brûlaient.
Le chemin était brûlant. Le chemin était gelé.
Le chemin était contradiction.
Le destin de Bakean était en contradiction.


Chacun sa croix.
Et celle de l'Archiviste n'était pire ou mieux qu'un autre.
Il marchait sur un fil.
A la recherche de son destin.
Fil tenu et changeant.
Il y avait des rouages.
Il était des rouages.
Il marchait sur des rouages.
Tournants, vibrants, cliquetants. Bakean tournoyait.
Avançant sans Equilibre, avançant sans voir l'horizon.
Un horizon ?
Tout était blanc. Tout était noir.
Tout était changeant.
Le temps passait vite.
Nuit se transformait en jour, les rouages bougeaient toujours.
Redevenant chemin, Redevenant nuage.
Il retrouvait le chemin.


Lignes de vie, Chemin divers.
Trois intersections.
Trois possibilités.
Il Comprenait la suite des évènements.
Sur l'un des chemins, Bibliothèque de savoir, apprendre, apprendre toujours comprendre, prier prier toujours adorer.
Sur un autre, Taverne illuminée. Bordel aux milles vices. Et Bakean au coeur de la fête. Troubadour régalant de contes, dégustant alcools et autres saveurs plus charnelles, négociant instruments et chansons.
Sur un troisième, chaos et combats. Entropiste en première ligne, aucune retenue. Brûlant, explosant, riant du carnage. Feux et flammes, douleurs et drames. Mais pour une victoire, pour la sauvegarde, sa vie contre le monde.
Trois chemins parmi d'autres.
Mais ce symbole il le connaissait.
Trois existences en un seul être.
Trois aspirations pour une seule possibilité.
Bakean n'en avait choisit aucune Il avait fait son propre chemin.
Il avançait dans du vide.
Dans le rien autour des chemins.
Il flottait dans ce rien.
N'avançait plus.
Les fils du destin l'entourait.
Ses fils. Brulants, vibrants, tirés ou lâches.
Ils le traversaient, il l'entourait.

Chemins de croix
Milles chemins, milles choix.
Chaque chemin apportait de nouveaux choix.
Chaque choix de nouveaux chemins.
Un arbre des possibles.
Chaque branche, une voie, une décision.
Son destin se trouvait haut dans les branches.
Là où le soleil nourrit l'arbre.
où il se nourrit.
L'arbre des Rouages.
Rouages mécaniques, minuscules et imbriqués.
Difficile d'y monter, difficile de s'y déplacer.
Même en étant un rouage.
Il luttait contre les autres.
S'appuyant contre l'un d'eux, écrasant un autre, soulevant un troisième.
Rouage, Rouage que caches tu comme présage ?
Rouage, Rouage où est la vérité ?
Quelle vérité ?
Le bout du chemin s'illumine.
Quel intérêt ?
Aucun, courir jusqu'au bout du chemin ?
Pour avoir la vérité sans avoir compris son cheminement ?
Pour se libérer de sa croix sans le mériter ?
Quelle question ?
Aucune.

Et le Nelda s'éveilla.




Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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