Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Certaines blessures ne cicatrisent pas

Oriandre toujours meurtrie
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Sujet lancé par Da'regh
Le 16-10-1510 à 20h42
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Posté par Da'regh,
Le 19-10-1510 à 12h18
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Da'regh

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 20h42

 
*** Il s'en revenait de ce foutu désert qui avait vu s'enchaîner les cris des poussiéreux emplie de joie -sans doute était-ce là le fruit d'un abus du vin du pays- et les hurlements de souffrance avec une rapidité surprenante.
Da'regh, écœuré par la Confrérie et leur attitude mégalomane n'avait voulu rester plus longtemps après la mort du Tarkn'al et voulait retrouver ses fières montagnes et ses Frères qui les habitait.
Mais comme bien d'autres de ses frères d'armes de la délégation diplomatique de la Fraternité, venu dans le désert d'Amody pour négocier avec le Tarkn'al avant que celui-ci ne rende son dernier souffle, quelque chose le tracassait.
Après tout les efforts que leur avait suscité ce combat, après toutes les pertes qu'il avait engendré et toute la destruction qu'il avait amené, le lieutenant du génie espérait au moins qu'une telle bataille -une de celle qui modèle Syfaria et laisse des marques bien souvent indélébiles- pouvait aussi engendrer un peu de réconfort.
Savoir qu'il pouvait dormir tranquillement dans sa petite bâtisse sans avoir à craindre l'arrivée à tout moment du Tark'nal ne lui suffisait pas.
En effet, il espérait sincèrement qu'il pourrait un jour remettre les pieds dans Oriandre sans prendre le risque de croiser une effluve corruptrice bien terrifiante...

Empruntant le long chemin sinueux et tortueux menant à l'ancien bastion Tchaë, ville de la bulle Noire et réputée imprenable, Da'regh eut un pincement au coeur. ***


At'Chüm dit :
Ca rappelle des souvenirs tout ça...


*** Le tchaë hocha la tête et sortit sa pipe qu'il bourra de tabac, ajoutant une pointe de carnine -ce qu'il y avait de mieux dans ces moments là ***


At'Chüm dit :
Peu de temps après qu'on... se rencontre, on a emprunté ce même chemin...
Puis t'es allé là bas sans dire mot à ta famille que t'avais abandonné, et puis tu t'es enrôle... Quel fier artilleur tu faisais


*** Regardant la route qu'il lui restait à parcourir, le noireaud tourna la tête.
C'était qu'il s'en était passé des choses depuis... cet événement. Mais certaines blessures ne cicatrisent pas.

Réprimant les larmes qui lui montaient aux yeux, il continua son périple, tête basse et souvenirs en tête.
Heureusement, la vue du commandant artilleur l'ayant dépassé plus tôt dans la journée le ramena à la réalité.
Quelle dure réalité...
Faisant face à l'ancienne citadelle les deux tchaë apercevait l'effluve incarnée dans l'enceinte de la ville ***



Malheureusement je crois que certaines choses ne peuvent guérir l'ami... dit-il à l'attention de Toufic

N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Toufic

Le Dhiwara 17 Otalir 1510 à 13h06

 
Après que Tarky ai enfin l'idée de ne plus importuner les poussiéreux en se transformant en mégalithe de cristal, Toufic se mit en route pour rejoindre les terres de la Fraternité.
L'attitude hautaine et cynique des dirigeants d'Arameth envers les autres factions l'avait écoeuré. Il avait eu donc qu'une envie, après la fin de la bataille : ne pas rester un instant de plus dans les environs de cette ville !
Heureusement tous les confrères ne s'étaient pas comportés de cette manière, certains étaient même très bien. Mais leurs dirigeants en ayant refusé l'accès d'Arameth aux combattants venus la défendre, étaient tombés très bas dans l'estime du commandant.

Aussi, après avoir participé aux soins des blessés, c'est d'un pas vif et plein de colère, qu'il se dépêcha de quitter les terres des Confrères.

Arrivé à la hauteur du transport nemen, il décida de passer par Oriandre. Il avait envie de voir si la mort du Tark'nal avait libérée la ville de ses effluves corruptrices. Cet espoir le soutint jusqu'aux portes de la ville. Le trajet lui parût long, mais en fait, il s'écoula très vite.

Arrivé devant les portes d'Oriandre, son espoir fût immédiatement déçu. Juste devant l'entrée de la ville, une effluve incarnée semblait monter la garde. Le message paraissait clair : ville interdite sous peine de mort.
L'effluve incarnée essaya d'attaquer Toufic, mais il réussit à l'éviter.


Hélàs oui, la ville est toujours corrompue, la mort du Tark'nal n'a pas mit fin à cette corruption. La ville nous est toujours interdite. Contournons là par le nord.

Toufic se remit en route en passant par les montagnes au nord de la cité. Il dépassa les arènes en les laissant au sud. Mais les montagnes étaient devenus dangereuses en l'absence des tchaës. Il esquiva à deux reprises la charge d'un braxat sans lui porter plus d'attention. La route ouest était barrée par un Akrotykar Pestiféré, un Jytryan Déchu et un Condomignon. Sachant que ce dernier était un formidable adversaire, il décida de passer entre l'Akrotykar et le Jytryan.

C'est à ce moment là que le Jytryan le chargea, mais le commandant réussit à esquiver son attaque empoisonnée. La charge du Jytryan laissa un espace vers l'ouest. Toufic l'emprunta. Mais, devant passer entre ses deux adversaires, il n'était pas encore tiré d'affaire.



CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Da'regh

Le Matal 19 Otalir 1510 à 12h18

 
*** Séjournant dans les montagnes à l'est de la ville, la nuit Da'regh constata rapidement l'ampleur qu'avait eu la corruption du Tark'nal sur Oriandre et les alentours...
Occupés par un jytryan, akrotykar, et autres nosophage ou braxat, les tchaës n'avait eu d'autres choix que de lever le camp le plus rapidement, au risque de se faire réveiller en pleine nuit par une troupe d'aberration.

Le coin avait drôlement changé, et alors qu'avant la balade dans ce secteur ne réservait presque aucune surprise, ici on pouvait même trouver des condomgions.
Si la Fraternité avait été amputé d'un de ses plus belles villes qui servait maintenant de nid aux créatures du P'Khen'S'Sarkh, il en était de même pour un bon nombre...
Les poussiéreux étaient affaiblis, mais peut-être encore plus résolu qu'avant.

Grimpant sur la monture que sa soeur n'avait pas pus emprunté avec elle dans le pilier, il se dirigea à vive allure vers la route menant à Farnya.
Mieux valait ne pas trop traîner... ***


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

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