| Après que Tarky ai enfin l'idée de ne plus importuner les poussiéreux en se transformant en mégalithe de cristal, Toufic se mit en route pour rejoindre les terres de la Fraternité.
L'attitude hautaine et cynique des dirigeants d'Arameth envers les autres factions l'avait écoeuré. Il avait eu donc qu'une envie, après la fin de la bataille : ne pas rester un instant de plus dans les environs de cette ville !
Heureusement tous les confrères ne s'étaient pas comportés de cette manière, certains étaient même très bien. Mais leurs dirigeants en ayant refusé l'accès d'Arameth aux combattants venus la défendre, étaient tombés très bas dans l'estime du commandant.
Aussi, après avoir participé aux soins des blessés, c'est d'un pas vif et plein de colère, qu'il se dépêcha de quitter les terres des Confrères.
Arrivé à la hauteur du transport nemen, il décida de passer par Oriandre. Il avait envie de voir si la mort du Tark'nal avait libérée la ville de ses effluves corruptrices. Cet espoir le soutint jusqu'aux portes de la ville. Le trajet lui parût long, mais en fait, il s'écoula très vite.
Arrivé devant les portes d'Oriandre, son espoir fût immédiatement déçu. Juste devant l'entrée de la ville, une effluve incarnée semblait monter la garde. Le message paraissait clair : ville interdite sous peine de mort.
L'effluve incarnée essaya d'attaquer Toufic, mais il réussit à l'éviter.
Hélàs oui, la ville est toujours corrompue, la mort du Tark'nal n'a pas mit fin à cette corruption. La ville nous est toujours interdite. Contournons là par le nord.
Toufic se remit en route en passant par les montagnes au nord de la cité. Il dépassa les arènes en les laissant au sud. Mais les montagnes étaient devenus dangereuses en l'absence des tchaës. Il esquiva à deux reprises la charge d'un braxat sans lui porter plus d'attention. La route ouest était barrée par un Akrotykar Pestiféré, un Jytryan Déchu et un Condomignon. Sachant que ce dernier était un formidable adversaire, il décida de passer entre l'Akrotykar et le Jytryan.
C'est à ce moment là que le Jytryan le chargea, mais le commandant réussit à esquiver son attaque empoisonnée. La charge du Jytryan laissa un espace vers l'ouest. Toufic l'emprunta. Mais, devant passer entre ses deux adversaires, il n'était pas encore tiré d'affaire.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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