| Il avançait s'sarkhement vite ce Ligerio et le froid qui me glaçait les babines... Mais bon j'ai quand même finit par le rattrapé, faut dire que Farnya, adossée à la montagne ne paraissait pas particulièrement accueillante. A moins que ce ne soit le ciel de plomb ou le sentiment général d'insécurité qui avait suivit les attaques des cités de poussières. N'empêche, maintenant qu'on était là, au pied du mur avec le tydale, on hésitait un peu. Remarquez, du haut de sa monture, Ligerio avait l'air un peu plus sûr de lui. Pour ma part depuis que j'avais posé le pied à terre j'étais sur mes gardes. Pas question de me faire dépouiller comme la dernière fois que j'avais croisé un tchaë. Pas question non plus de planquer mon fusil, on sait jamais.
Nous on était venue pour discuter armes à poudres avec ceux du désordres qui avaient la réputation d'être expert en la matière. Je pris donc contact avec un type du nom de Stennar, un commandant, sans doute quelqu'un d'important avec qui j'avais déjà eut l'occasion d'échanger quelques brèves télépathiques. Il m'avait l'air sympathique ce bougre, on allait bien voir.
En attendant la réponse diplomatique, l'autorisation de libre circulation ou je ne sais quelle officialisation d'attestation d'administration j'en profitais pour observer le paysage.
Face à nous la montagne se dissimulait dans la brume, un mineur aventureux l'aurait très certainement trouvé irrésistible, moi pas. Je me suis toujours sentis mieux dans les plaines, et je dois dire que quand on tourne le dos à la ville, la campagne qui entoure Farnya est assez agréable. Finalement ça me rappelait un peu chez moi, le Shoumië en moins. Et puis la saison était belle, peu être un peu fraiche. En voyant tout ça je finit par me sentir un peu moins loin de chez nous. Petit à petit je commençais à me détendre.
| |