Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Les périples d'un noiraud

balade en montagne
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Sujet lancé par Da'regh
Le 04-12-1510 à 13h08
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Posté par Da'regh,
Le 08-12-1510 à 13h20
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Da'regh

Le Sukra 4 Dasawar 1510 à 13h08

 
*** Le froid commençait à lui geler les veines
"Allez, se disait-il, encore un p'tit effort et on pourra faire une pause et s'réchauffer nos vieux os!"
Achevant son ascension, le lieutenant du Génie déposa brutalement ses paquages sur le sol, le temps de reprendre son souffle, avant d'en extirper sa pipe qu'il bourra sauvagement.
Après l'effort, le réconfort ***





*** Mais bon, ce n'était pas pour cela qu'il était venu.
Le cuir de solérenne se faisait rare et le soldat avait quelques trocs à faire en ville ***


At'Chüm dit :
Je préférais encore affronter ce Kiliarth...
Lui au moins il risquait pas de nous tuer, alors qu'ici, à chaque fois que tu lèves le bras pour attraper la pierre du dessus j'ai l'impression qu'on va s'empaler sur les rochers six mètres plus bas


Tu t'nais pas l'même discours tout à l'heure pourtant....
Mais si tu veux mon avis, j'préférais encore quand tu m'remerciais de t'avoir sauvé la vie!


*** Inhalant et soufflant d'épaisses voutes de fumée, le lieutenant sortie une meule de fromage qu'il coupa ***


Tu vois l'problème, c'est qu'ce Kiliarth il faisait p'tête pas grand mal, mais il avait pas de cuir de solérenne sur lui

*** S'inspirant une dernière fois de l'ambiance paisible des lieux -ça le changeait des combats contre les aberrations- il reprit ses affaires avant de partir vers les sentiers.
L'escalade des montagnes si c'était un raccourcis, c'était pas ce qu'il y avait de mieux quand on transportait une cotte de mailles, un canon comme le sien et dix kilos de munitions

A vraie dire, il ne savait même pas pourquoi il était allé longé les rives du Grand lac.
Il n'était même pas naturaliste alors qu'est-ce qui lui avait dit que c'était là qu'il risquait de trouver le plus grand nombre de serpents de mer?
Car des abominations, ça les montagnes en manquaient pas
Mais quant aux solérennes c'était une tout autre chose ***


At'Chüm dit :
M'est avis que si tu nous as amené ici, c'est plutôt que t'as envie de savoir si tu t'es pas ramolli depuis que ces scarabées géants ont failli te couper en deux et t'enlever les attributs faisant de toi un "homme", un vrai!


*** Elle appuyait là où sa faisait mal...
Mais au moment où il s'armait d'une ristourne qui renverrait la balle dans son camp, une floppée de chiroptère lui voila la lumière du jour, certaines le mordir même au passage
Sans prendre la peine de rélféchir, ses pas étant mus par l'adrénaline et l'instinct de survie, le noirraud dévala à vive allure les sentiers longeant le bord du lac et se cacha le temps qu'il fallait dans un alcôve abrité offrant un bon panorama sur les montagnes au Nord

Mais lui qui venait chercher l'endroit où les solérennes se reproduisaient découvrit plutôt un nid d'akrotykar.
Au moins il auraient des récit à raconter mais pour le moment il s'en moquait bien.
Il lui restait plus qu'à trouver le moyen de franchir le col peuplé d'abominations en tout genre.
***


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Da'regh

Le Dhiwara 5 Dasawar 1510 à 19h27

 
*** La nuit s'étendait sur Syfaria, et le lieutenant était toujours coincé dans son petit alcôve, guettant de ci et de là si un rejeton ne se risquait pas à venir.
Si la fatigue ne se faisait pas ressentir, ses blessures faites l'après-midi et celles datant de ses derniers affrontements le tracassaient.
Et ce qui était sur c'est qu'avec le sang qu'il laissait tôt ou tard il se ferait repérer.

Lançant un dernier sort d'Essencialis sur sa cuisse qui se portait déjà mieux, piétinant le sol sur lequel il s'était allongé et ré-endossant ses sacs le noiraud reprit la route.

L'astre s'annonçait dans le ciel... malheureusement pour lui il ne pourra pas compter sur la discrétion.
Empruntant un sentier escarpé le long du lac, il guettait les reflets à la surface de l'eau.
Lui venu chassé les solérennes n'en aura toujours vu aucune.... ***



At'Chüm dit :
Reste à espérer que demain sera une journée meilleure...
Mais m'est avis que nous devrions au plus vite quitter cette région, c'est que même le plus drogué des Neldas n'oserait s'y aventurer!


*** Da'regh acquiesça les dires de sa mou.
Avec ce qu'il avait vu là, il aurait volontiers vu à la hausse le cours du cuir des serpents de mer.
D'autant qu'au détour du sentier s'annonça un loup ***


Bordel, le mâle!
S'il m'choppe j'aurais toute la meute au derch'!


*** Ni une ni deux, le noiraud se précipita vers les rochers le surplombant, commençant avec réticence à les escalader.
Ses blessures lui arrachaient quelques gémissements, et son inattention faillit le ramener auprès de ses ancêtres.
Heureusement pour lui, la bête se contenta de regarder impuissamment son garde-manger gagner les hauteurs, hurlant puis criant à la rage et au désespoir. ***


At'Chüm dit :
Pauvre bête, si seulement elle savait que les tchaës ont plus de bières dans leur ventre que de chair sur les os...


*** Affichant un sourire, Da'regh se rempourpra.
A peine eut-il le temps de poser ses pieds sur le sol qu'il regretta son geste.
Du haut de ses nombreux mètres et avec l'autorité d'un gambol affamé le toisait un akrotykar d'agonie

Mais dans quel bordel j'me suis fourré

Tentant tant bien que mal d'esquiver la frappe qu'armait le rejeton, le lieutenant ne put hélàs éviter une belle torgnole qui le fit dégringoler quelques mètres plus bas.
Là où maintenant tout sourire -ou plutôt tout croc- se tenait la féroce bête qu'il pensait avoir évité
La chute l'ayant salement amoché, c'était dans ses instants là que l'instinct de survie prenait le relais.
Les mains à sa ceinture, le soldat y tira une création tchaë de toute ingéniosité, qu'il dégoupilla
Les grenades fumigènes qu'il se trimballait depuis belle lurette pourraient désormais faire parti de ses récits de taverne

Profitant ainsi de l'incompréhension de la créature qui visiblement appelait les siens, le soldat prit également une potion d'invisibilité.
Son troc avec la soeur Bertille lui fut salutaire...

Estropié et dans un sale étant le soldat du Génie rebroussait chemin en direction de la mine et de la route menant à Verkitt.... Avec ce qu'il avait vu, ce qu'il avait pris et ce qu'il avait cru remarquer avant de se prendre une belle baffe d'un akrotykar -à savoir Jytryan, amas de lamentation et akrotykar abject- ce n'était pas ici qu'il voulait chercher les solérennes ***



At'Chüm dit :
Par Shamgre...
Bien joué quand même




N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Da'regh

Le Merakih 8 Dasawar 1510 à 13h20

 
*** Le soleil de venait de dépasser la chaîne de montagnes, déposant ses flamboyants rayons sur le visage du tchaë qui, paisiblement, dormait.
Se tirant de sa torpeur, Da'regh fit quelques gestes avant d'arracher un cri de douleur.
La mémoire lui revint sur ce qu'il avait fait durant la nuit en vue de ses nombreux hématomes et de ses membres endoloris.
A sa dernière question, à savoir par quel miracle avait-il réussi à survivre, sa mou lui donna la réponse en lui montrant la potion d'habitude attaché à sa ceinture, qui avait désormais disparu.
Faisant appel à sa magie le lieutenant se soigna, et il allait déjà visiblement mieux.
Se dressant sur ses deux jambes encore tremblantes, il s'aida d'un bout de bois qu'il coupa à sa hauteur.
L'aventure pouvait reprendre

Le paysage était désert ce qui d'une certaine manière l'arrangeait, mais par Shamgre il ne voyait toujours aucune solérenne dans le lac...
Quittant les montagnes le temps de rejoindre la route Verkiit-Jgallyl, le noiraud voulait voir ce qu'il en était dans la grande mer...
Au pris de quelques souffrances et de quelques heures, il put voir à son immense déception, que les créatures hantant d'habitude les littoraux étaient absentes....

Dépité, il fit une pause, contemplant le magnifique paysage s'offrant à lui ***





*** Ca ne valait certes pas ce qu'il avait enduré, mais force était de constater que sortir de sa ville avait du bon
Mais il n'avait pas entrepris tant de risque pour musarder paisiblement dans ses montagnes, si bien qu'il se remit en marche et retraversant la route qui jadis était constamment utilisé par les caravanes marchandes, et misa ses chances sur le Grand Lac, se disant que la côté est serait plus peuplée que celle où il avait failli périr ***


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

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