Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

bazoul aux portes de Farnya

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Sujet lancé par Jeaneudon
Le 13-12-1510 à 00h12
63 messages postés
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Posté par Bazoul kus,
Le 05-02-1511 à 19h32
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Bazoul kus

Le Merakih 29 Dasawar 1510 à 19h46

 
Les question fusent.
Bizarre l'interrogatoire.
Bazoul ne s'empêche pas de rigoler.


Les noiraudes ont un bon train de retard.
Ça s'est passé il y a des mois.
Pendant tout ses mois, j'ai travailler, voyager, éviter des attaques d'abérations, trouver des mines cachés en montagnes pleines et déserts.
J'ai fait aussi les comptes de la prospection et tenter de négocier des accords avec les confrères.
Vous croyez que quelqu'un qui ne sait plus qu'il est né le premier jangur 1438 est capable de faire ça?

J'espère que ce n'est pas ça aussi le questionnaire que vous utilisez pour recruter car je n'imagine la qualité de vos recrues.

Ce cailloux n'a rien de dangereux.
J'ai eu une discussion avec kysall à propos du cailloux.
Vous ne croyez pas qu'il vaut mieux que je vous parle de ça au lieu de parler de mon repas de la semaine dernière?




 
Jeaneudon

Le Julung 30 Dasawar 1510 à 00h58

 
Jeaneudon regardait toujours bazoul avec insistance et lui fit signe de se calmer .... et de faire profil un peu plus bas ... tout en souriant bêtement à ceux de la noire ... bref comme d'habitude pour qui connait le régisseur


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Krondor

Le Vayang 31 Dasawar 1510 à 12h57

 
Le Général se racla la gorge, ce qui sembla perturber un peu l'officier de médecine. Ce dernier se voulut rassurant, et esquissa un sourire professionnel.

Ne vous en faites pas, c'est juste des questions de routine. Par contre, vous feriez mieux d'y répondre...

Le petit médecin notait toujours sur son papelard, tandis qu'une lumière étrange émanait des mages occupés à étudier la pierre.

Vous me parlerez de cet entretien avec Kysall, mais les questions de protocole, d'abord, et ça passe par votre repas de la semaine dernière.

Sinon, rien d'anormal ces derniers temps ? Des palpitations, des vertiges ?


 
Jeaneudon

Le Sukra 1 Jangur 1511 à 02h23

 
Le régisseur sursauta au raclement de gorge du général ce que personne ne rata vu le petit couinement qu'il émit sur le coup de la surprise.

Il sourit à l'assistance avant de s'assoir

Le ridicule avait encore frappé de plein fouet le régisseur mais à toute chose malheur est bon et ce petit spectacle avait peut-être eu l'avantage de détendre l'atmosphère



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Bazoul kus

Le Sukra 1 Jangur 1511 à 16h05

 

***
Le général insiste à passer du temps sur des questions sans aucun sens pour le prospecteur.
Il soupire.
Il aurait préféré être dans une mine ou dans une forêt.
Mais, là il n'a pas le choix.
Il s'affale sur sa chaise.

***



Pour ma date j'ai déjà répondu.
Pour la nourriture, je ne sais pas. Je mange souvent un peu de ce que je transporte avec moi. Et comme j'étai coincé, j'ai du de me contenter de ça. J'irai manger un vrai repas à l'auberge quand tout ça sera fini.

Et je n'ai rien senti de bizarre ses derniers temps.
Tout se passe très bien à part le fait que je suis coincé ici.
Si j'aurai senti quoi que se soit de bizarre je l'aurai déclarer.
Je vous rappelle que j'aurai pu garder secret cette histoire et j'aurai continuer à vivre tranquillement ma vie.
C'est par amour à la fraternité que je me suis précipité à raconter tout et j'avoue que je suis déçu de voir comment la fraternité me rend cette amour.



 
Krondor

Le Luang 3 Jangur 1511 à 07h23

 
Un des mages qui travaillaient sur la pierre alla dire quelques mots à voix basse à l'oreille du Général. Le sombre officier, qui était resté silencieux jusque là, hocha la tête, et répondit en grommelant. Puis, il intervint à voix haute pour répondre au Prospecteur.

Frère Bazoul Kus, je vous entends depuis longtemps vous plaindre de notre lenteur, de notre manque de reconnaissance pour un travailleur tel que vous, de toutes ces choses. N'entendez-vous pas votre supérieur qui tente depuis un moment de vous suggérer de faire profil bas ? Sachez que j'ai dans mon dossier tout autant de choses qui ne vont pas vraiment dans votre sens, et que je pourrais prendre vos plaintes incessantes pour une paranoïa un peu excessive... Nous ne sommes pas vos ennemis, mais votre famille. Et je commence à croire que vous témoignez plus d'affection pour ce Furyan que pour vos frères qui sont responsables de votre sécurité et de celle de tous les habitants de Farnya.

Maintenant, si vous voulez bien être conciliant avec le docteur, je crois que nous gagnerons tous le temps qui vous semble si cher...


Les mages ricanèrent en poursuivant leurs expériences. Cette fois, il manipulaient des éprouvettes, et faisaient couler des liquides bizarres sur la pierre qui ne manifestait aucune réaction.

Le médecin, un sourire crispé toujours aux lèvres, s'approcha de Bazoul et lui tâta les ganglions.


Bon, hem... Alors, dites-moi donc, qu'est-ce qui s'est dit au juste entre vous et Kysall ?

Avant que le Prospecteur n'ait pu répondre, on frappa à la porte. Krondor alla ouvrir. Une sentinelle lui dit :

Mon Général, ce civil souhaite participer à l'interrogatoire.

Après un regard à l'ingénieur dodu, il lui fit signe d'entrer.

 
Jeaneudon

Le Luang 3 Jangur 1511 à 10h24

 
Jeaneudon eu un regard fuyant avant que celui ne se fige sur la porte.

Mais qui pouvais venir ainsi?



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Tchik

Le Luang 3 Jangur 1511 à 11h29

 
***
Galchik Terenor.

Lorsque la porte s'ouvrit, il regardait derrière lui le long couloir qui l'avait mené jusqu'ici.
Comme si cela lui rappelait des souvenirs. Comme si il venait de réaliser certaines choses.
Des choses dont il mesurait à peine la portée.
Mais ce n'était pas le moment d'y penser, alors autant laisser cela dans le couloir pour le moment.

Il franchit le seuil de la porte, d'un pas sûr.
Adressa un regard à chacun des protagonistes -en guise de bonjour-.
Puis se posta autour de Bazoul.
Visiblement, tous ne comprenaient pas sa présence ici.
Sans doute y verraient ils une sorte de curiosité.
Peu importe.
D'un signe de la main, il indiqua au Général qu'il pouvait reprendre son interrogatoire.

Son attitude était quand même étrange.
Bien plus concerné par le Réel que de coutume. Il était bel et bien présent, et non pas perdu dans ses pensées.
Si une théorie trainait dans son esprit, elle ne l'accaparait pas trop. En fait, Tchik avait même l'air inquiet pour le Frère Prospecteur. Aussi étrange que cela pouvait paraître, il se sentait responsable de cette situation.
En fait, il l'était même un peu.

Et cette fois, il n'apportait peut être pas qu'une théorie avec lui.
Cependant, c'était l'affaire de Krondor que de poser certaines bases.
Autant le laisser faire.

Quelle était donc cette lumière qui entourait les mages?
***



Interrupteur Enclenché!

 
Bazoul kus

Le Luang 3 Jangur 1511 à 11h53

 
***
Aux paroles du général le tchaë se lève de sa chaise.
La colère parait visible.
***



Vous étiez long et vous me traitez mal général et ceci est un fait.
Je ne vous permet pas de douter de mon affection vers mes frères.
Depuis le début, c'était à moi de prendre sur moi et de trouver des activités hors de la ville pour assurer sa protection.
Quelle mesure avez vous pris?
Ma colère est contre toi et non contre la fraternité.

Mais je vous accorde que ce n'est plus la peine de remettre tout le temps le sujet sur le tapis.
J'en suis désolé.
Mais, je ne tolèrerai en aucun cas, qui que se de soit mettre en doute ma dévotion pour la fraternité.


***
Puis la porte s'ouvrit et tchik fait son apparition.
Le dépit se voit de suite sur le visage de bazoul kus qui se rassoit.
Après un certain temps il finit par répondre au médecin
***



D'après kysall la pierre en elle même n'a aucune valeur.
Mais le fait d'échanger des cadeaux avec un furyan m'a lié à lui.
Elle ne m'a pas expliqué en quoi consiste le lien.

Elle a juste précisé, qu'il avait surement un intérêt à avoir établit le lien. Ce sont juste ses propres réflexions mais pas une affirmation.

Depuis tout ce temps je n'ai ressenti aucun lien.
Je me suis baladé dans les même montagnes depuis, j'ai croisé de lien des furyans. Je n'ai rien ressenti de spécial et rien de bizarre ne s'est passé.

Quoi qu'il en soit, je suis persuadé que la pierre ne constitue aucun danger.
Pour quoi le furyan nous donnera t'il un échantillon de leurs pouvoir ou de leurs armes caché dans la pierre. Tout l'intérêt sera pour nous puisqu'on aura l'occasion de les étudier.

La symbiose m'a ouvert la porte de la télépathie.
Faire partie de notre faction m'a ouvert le lien avec le consensus.
Peut être que les furyans ont d'autres liens entre eux que nous ne maitrisons pas encore.
Et si je croix kysall, le fait d'avoir échanger des objets avec un furyan a établit un lien avec lui.
Et si je croix toujours kysall, le lien est surement dans les deux sens.
Ce qui veux dire que si le furyan peux accéder à mes pensées, j'aurai surement pu accéder aux siens ce qui n'est pas le cas.
S'il peux me contrôler, je pourrai le contrôler aussi. Aurait il pris un tel risque?

Ce lien est surement d'une nature différente à ce qu'on connais jusqu'à maintenant.
Mais si un jours il se manifeste je le saurais surement.
Et je ne me retiendrai pas à vous avertir.


Voilà tout ce que je sais et tout ce que je pense de ce qui s'est passé avec le furyan!




 
Lowfyr Dalmary

Le Luang 3 Jangur 1511 à 21h05

 
Le casqué continuait de fumer sa clope, écoutant ce que disait Bazoul. Ce qu’il trouvait le plus étrange, c’était que l’étude de la pierre avait été confiée à des mages de la noir, surtout spécialisé dans la magie agressive. Des chercheurs de la bleu ou des alchimanciens serait plus à même de faire l’étude de cette pierre.

Mais le détective n’était pas là pour critiquer les méthodes du général. Pour l’instant, seul l’information le concernait.

Mais lorsque Terenor entra dans la pièce, le rouquin eu un sourire intérieur. Bien qu’il n’ait jamais rencontré en personne le mage enchanteur, il avait eu l’occasion de connaitre la valeur du scientifique via le consensus. Les choses allaient peut-être aboutir à quelque chose de pertinent.

Puis, alors que l’interrogatoire continua, et que Bazoul acheva ses dernières phrases, le casqué sortit un petit vélin contenant certaine note, qu’il relut à la va vite avant de le ranger.

Et il décida de parler. Bien qu’il ne fût ici que simple observateur, le détective voulait diriger l’interrogatoire dans un sens qui était encore obscure pour lui pour l’instant et il voulait être certain que la conversation y aboutirait. La patience est en général de mise, mais là, les choses n’avaient que trop duré à son gout. Que ça plaise au général ou pas, son avis et son autorité était le moindre de ses préoccupation.


Et dit moi chti-Bazoul, t’a plus jamais r’ssentit cette sensation d’euphorie qu’t’avait eu quand t’a r’çu la pierre ?

Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.

« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.

 
Bazoul kus

Le Luang 3 Jangur 1511 à 21h50

 

Non, mon frère.
Je n'ai rien senti de tel pendant tout ce temps.
Et même cette sensation je l'ai presque oublié tellement ça fait longtemps.



***
Le tchaë s'affala encore sur sa chaise sentant que cet interrogatoire n'apportera plus d'informations.
Et il a la sensation que ça va être long et inutile.
***


 
Tchik

Le Matal 4 Jangur 1511 à 23h56

 
Cela ne faisait pourtant que commencer. Ils avaient établi les faits -grâce aux méthodes de Général Noir-, il était temps d'approfondir certaines questions. L'intervention du casqué clephtien tombait à pic! Elle ouvrait ainsi la porte au Sieur Terenor qui sagement avait écouté parlé son Frère Prospecteur. Jusque là.

Quelle valeur a t-elle pour toi, Bazoul?


Jusque là, ils avaient énumérés des points techniques. Elaborée une vision objective de la situation.
Et voilà que le plus scientifique d'entre eux posait la question la plus subjective qui soit.
Car il ne parlait pas clairement pas de la valeur commerciale de l'objet.
Tchik scrutait littéralement l'interrogé.
Son attitude, ses réactions.
Ses regards en direction de la pierre.

Quand bien même son intervention semblait sortir du sujet, l'ingénieur donnait l'impression qu'au contraire, c'était le coeur de ce dernier. Et que sa question en amènerait d'autres. Mais avant d'aller plus loin, il devait mesurer à quel point le Prospecteur était attaché à cette bien. Et bien que Tchik ait peu d'espoir que son Frère soit prolixe, il restait très attentif. Très à l'écoute.



Interrupteur Enclenché!

 
Bazoul kus

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 10h35

 
*** Bazoul n'appréciait guerre d'être un animal de foire que tout le monde étudie.
Il essai quand même de faire efforts et de répondre aux questions.
Mais quand le frère tchik posa sa question son ras le bol déborde.
Il se leva et fixa tchik avec une grande colère.
***



La même valeur que chaque cailloux que j'ai ramassé. Chaque cailloux a son histoire et son lot d'aventure.
Celui là a juste une histoire différente.

Maintenant on arrête avec les questions stupides et qui ne font que me faire répéter les même choses.


***
Toujours debout il s'avance vers le général.
***



Ne me dit pas que j'ai attendu autant de temps pour cette mascarade.
Nous ne faisions que parler de mon repas de la semaine dernière et des mes relations sentimentales avec un cailloux.
Ce cailloux est un cailloux point à la ligne.
Je ne représente aucun danger.
Le seul danger que dévoile cette histoire c'est notre ignorance. C'est que nous ignorons tout des furyans ou autre qu'un simple cailloux fait trembler notre grand général.
Au lieu de m'étudier moi, pour quoi les noiraudes n'ont jamais penser à capturer un de nos ennemies pour étudier leurs pouvoir?


***
Puis d'un ton ferme mais un peu plus calme il continue
***


Si vous n'avez rien de plus intéressant à faire ou à me demander, prenez votre décision.
Si je ne représente pas de danger je veux reprendre mon travail de suite.
Il y a même des noiraude qui attendent des ressources pour être équipé.
Alors, tu décides quoi général?



 
Tchik

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 10h48

 
Paradoxalement, devant la réaction exubérante du Prospecteur, son Frère ingénieur souriait légèrement. Comme si il avait obtenu en somme le résultat qu'il attendait. Il se redressa à son tour, les mains en avant, en signe d'hospitalité et de retour au calme.

Doucement, Frère Kus.
Ne précipites pas un verdict qui ne te plaira pas.
Cette pierre n'est pas seulement un danger pour toi. Elle l'est pour nous tous.


Et quand il eut dit cela, tous pouvaient sentir qu'il ne s'agissait pas d'une affirmation à l'emporte pièce. Le Sieur Terenor ne divaguait pas, il n'exagérait pas, il énonçait des faits. Le Frère bleu s'avança auprès de Bazoul, adressa un regard complice au Général -espérant que celui ci comprendrait-.

Et si nous décidions de détruire cette pierre, Bazoul, aurions nous ton consentement?

Là aussi, les mots étaient posés, choisis, soigneusement prononcés.
Tout était une affaire de consentement.
De consensus...



Interrupteur Enclenché!

 
Krondor

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 13h51

 
Le Général semblait garder silence et contenance. Il le semblait seulement. Pour le médecin et les mages sombres, qui connaissaient leur chef militaire, les signes d'énervement étaient palpables. Ils eurent un mouvement de recul, craignant la réaction du Général.

Hum, difficile de dire s'il est fatigué de son voyage ou effectivement atteint...

Subrepticement, Krondor changea de position. D'une pose nonchalante, il passa à une stature assurée, posture de garde bien connue des lutteurs. De quoi acceuillir le Prospecteur, s'il avançait encore vers lui.

 
Bazoul kus

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 15h53

 

C'est une blague tout ça?

***
Le tchaë revient s'assoir sur sa chaise. ***



Mon consentement? Vous vous en foutez de mon consentement.
Moi je vous parle de capturer un furyan pour l'étudier et la réponse est de détruire la toute petite maigre ressources d'étude.



***
Le tchaë dont la fatigue commence à se voir sur visage s'affale complètement sur sa chaise.
Il resta quelque temps en silence avant de se redresser.
***



Faites ce que vous voulez.
Le principal est d'en finir vite.
Plutôt j'irai chercher du lannë plutôt j'oublierai cette mascarade.


***
Le tchaë fait un tour de la salle.
Quatre symbiosés et plusieurs non symbiosés.
Tout ça pour un cailloux?
Les poussiéreux ont un grand chemin à parcourir.
Il dévisage chacun d'entre eux et se demande pour quoi sont 'il là?
Il soupira.
Puis il éclata de rire.

***



Mon consentement!
Voilà une brillante idée.
C'est avec mon consentement que moi et la pierre sont venu là.
C'est sur la demande de personne que j'ai raconter mon histoire sur le consensus.
C'est de ma propre volonté que je suis resté en dehors de la ville en attendant que tout danger soit écarté.
Arrêtez de me traiter comme si vous m'avez amené ici de force ou que je ne suis pas conscient de ce qui se passe.


 
Tchik

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 18h56

 
Difficile de savoir si les propos contradictoires de Bazoul provenait de sa naturelle propension à s'emmêler les pinceaux ou s'il s'agissait d'un effet a posteriori de la pierre. Une bonne chose en tout cas, puisqu'il en riait. Et Tchik n'était pas venu pour débattre sur des problèmes mineurs de sémantique.

Alors...


Et si je te disais que ton consentement et ta pierrre ont ouvert une porte sur le Consensus, est ce que tu arrêterais un instant de nous prendre pour des tortionnaires?

Est ce que tu nous écouterais plutôt que de divaguer?


L'idée venait d'être à peine lâcher. Bazoul entendit clairement "ont ouvert une porte sur le Consensus", car son Frère Expérimentaliste insista clairement sur ces mots en le regardant, sagement, tranquillement. Le Prospecteur chercherait à savoir le pourquoi, le comment, la justification d'une telle affirmation. Un mensonge de plus?

Et si Tchik apportait une vérité...



Interrupteur Enclenché!

 
Lowfyr Dalmary

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 19h15

 
Le casqué avait écouté la suite de la conversation, contant que sa question avait ouvert une porte à Tchik pour se lancer dans l’interrogatoire.

Et il ne put s’empêcher de sourire quand il exprima l’idée d’une ouverture sur le consensus. Le détective avait en effet lui aussi cette idée en tête, bien qu’il n’avait aucune explication à cette hypothèse. Cette idée était née suite à une conversation qu’il avait eue sur les consensus justement avec le mage enchanteur sur les pensées privée de la bleu et au rapport lier à l’affaire Flymeur et l’anamorphose.

Enfin, la conversation allait prendre une direction concrète et intéressante. Et le casqué était curieux de savoir ce que Tchik pouvait leurs apprendre là dessus, car il était certain que le scientifique avait plus d’un tour dans sa caboche.

La suite promettait d’être intéressante.


Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.

« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.

 
Bazoul kus

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 21h59

 

ont ouvert une porte sur le Consensus


***
Ses mots raisonnèrent comme un tonnerre dans les oreilles de bazoul kus
' ont ouvert une porte sur le Consensus'
' ont ouvert une porte sur le Consensus'
Le tchaë se redresse sur sa chaise.
***



Depuis quand?
Que voulez vous dire exactement par ça?
Qu'est ce qui vous fait dire ça d'abord?
C'est une théorie?


 
Tchik

Le Merakih 5 Jangur 1511 à 23h47

 
Sieur Terenor fit 'non' de la tête, en fixant Bazoul du regard avec sympathie.
Ce n'était pas une théorie mais il reconnaissait volontiers le droit au Prospecteur d'avoir cru qu'il s'agissait là d'une simple idée farfelue. Inutile de s'offusquer de ce qui est évident : Tchik est un farfelu parmi des frappadingues. Cela équilibre un peu les choses.

L'important était d'avoir capté l'attention du vieux rouquin. Et d'employer des mots simples, efficaces.


As tu déjà essayé d'ouvrir une porte sur le Consensus, Bazoul?

La question n'appelait pas de réponse. De la pure rhétorique, car il était évident que ce n'était pas le cas. Ouvrir une porte. Une bien grand mot en fin de compte. Pourtant, même pour le non-érudit, ouvrir la porte rime avec le danger qui pourrait y entrer. Et si il était certain qu'ils ne maîtrisaient pas tous le potentiel de la Symbiose, ils avaient tous eu l'occasion de voir, lire, ou entendre des histoires à son sujet qui en révélaient la véritable nature. Un risque infiltré dans les esprits de tous les Frères et Soeurs. De la Fraternité en somme. Y avait il pire cauchemar?

J'ai mené une étude sur la télépathie. Pendant que tu creusais la terre de ce monde inhospitalier.
Les mécanismes, les réactions, les limites. Nos esprits ont de formidables capacités.

Mais pour le Consensus, c'est très différent. Vois-tu, le Consensus est un organisme...parfait.
Tout ce qui pourrait lui nuire est immédiatement étouffé. Une porte ne s'y ouvre pas, elle est toujours fermée.
Cela peut sembler une bonne chose. En tout cas, dans ton cas, ça l'est.


Ce qui laissait entendre que dans d'autres cas, ça ne l'était pas forcément. Et que son étude avait peut être porté sur bien des éléments de la Symbiose.
Tchik tournait autour de Bazoul, comme pour attirer l'attention et ainsi artificiellement calmer les protagonistes, les incitaient à écouter, patiemment. Ce faisant, il en profita pour jeter un oeil aux mages de la Noire qui travaillaient à coté. Il poursuivit toutefois son explication, puisque des questions avaient été posé et que les réponses n'avaient pas encore été totalement apportées.


La première fois où notre Consensus n'a pas réagi comme il aurait dû, c'est lorsque cette 'créature' est apparue.
A la poursuite de l'esprit du Frère Flymeur. Cette image est désormais diffuse, mais la marque qu'elle a laissé est restée.


Et là tout de suite, le souvenir revint chez tous les protagonistes de cette 'créature' et des effets qu'avaient eu sa présence. Elle était entrée et sortie comme si de rien était. Violant les barrières télépathiques, brutalisant les esprits. Forçant leur Frère Renégat à fuir vers d'autres Consensus. Choses qu'ils avaient cru jusqu'alors impossible.

Il s'arrêta pour conclure, à coté du Maître Prospecteur.


Et elle est en partie identique -dans sa nature- à la trace que laisse ton esprit depuis que tu possèdes cette pierre.
Oui, 'ton esprit', Bazoul. Tu m'entends bien. Aucun autre symbiosé fraternel ne produit ce phénomène.
Mais ne rêves pas trop, cela ne fait pas de toi le nouveau Flymeur.


Un petit clin d'oeil, un sourire amical, pour détendre l'atmosphère malgré les révélations déjà faites et celles à venir.

Quand je dis "en partie identique", cela vient du fait que ta marque, la singularité que tu incarnes dans le Consensus est bien plus subtile que celle de la créature. D'ailleurs il m'a fallu m'y reprendre plusieurs fois avant de la détecter.
Elle fait presque partie du Consensus désormais, naturellement.
Comme un point d'ancrage.
Une porte ouverte.
Permanente.

Et ça, ce n'est pas normal.


Après une telle estocade, la "perfection du Consensus" en prenait un sacré coup.
Mais laissons le temps à notre cher interrogé d'assimiler, sans trop mal interpréter, l'histoire gentiment asséné par l'ingénieur.



Interrupteur Enclenché!

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