Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

bazoul aux portes de Farnya

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Sujet lancé par Jeaneudon
Le 13-12-1510 à 00h12
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Posté par Bazoul kus,
Le 05-02-1511 à 19h32
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Bazoul kus

Le Julung 6 Jangur 1511 à 09h11

 
Le consensus est un organisme parfait qui sait se défendre.
Ça parait bizarre quand on voit qu'il s'est fait forcé par un cailloux qui n'a aucun pouvoir.
Les notions dont parle le frère tchik ont de vagues sens pour le prospecteur.
Mais il s'étonne de certaines choses.
Le frère tchik dit qu'une porte permanente ce n'est pas normal.
Le prospecteur a déjà vu des centaines de portes permanentes.
Les montagnes, le désert et les plaine en ont plein.
Des trous qu'on creuses sont des portes permanentes.
Des mines, il en a parcourut.
Des trou de serpents.
Des grottes.
Qu'est ce qu'il y a d'anormal dans ça.
Les portes qui s'ouvrent et qui se ferment, c'est ça qui est artificiel.
Ces pensées furent brèves.
Il y a autre chose qui l'inquiète et qui le chagrine.
Il ne dit rien.
Il écouta le frère tchik et attend qu'il continue sa présentations tout en se répétant une seule question dans son esprit : depuis quand tchik et les autres sont en courant de cette porte?

 
Tchik

Le Julung 6 Jangur 1511 à 13h16

 
Tchik lut dans les yeux de Bazoul qu'il voulait entendre la suite. Ronchon, têtu, paranoïaque mais curieux quand même le Syndiqué. Et sans doute un peu inquiet de ce que toutes ces révélations impliquaient pour lui comme pour ses Frères. Dans le fond, ils avaient tous agit pour le bien de la Fraternité. Derrière l'obstination, les secrets et l'énervement, il y avait des bonnes intentions. Mais même elles, recélaient les pires engeances.

Et à voir les visages de l'assistance, le Prospecteur n'était pas le seul pour qui tout cela était nouveau.


Il y a là dedans des similitudes avec la Symbiose.
Tous ici avaient été lié au Consensus. Comme on enclenche tout d'un coup un interrupteur.
Cette chose télépathique existait avant vous et vous a absorbé.
Une porte nous a été ouverte en somme. Inaccessible à nos autres Frères.

Si l'on y réfléchit bien, cette pierre a réalisé un exploit presque similaire.
Sauf qu'elle a ouvert une porte à quelque chose d'inconnu pour le moment.
Quelque chose qui existe naturellement dans le consensus à travers Bazoul.

C'est la seule raison qui justifie que le Consensus n'ait pas réagi. Un interrupteur a été simplement enclenché.


Alors qu'il s'adressait à tous, il se retourna à nouveau vers le vieux Frère intrigué.

Et c'est là que ton consentement est entré en jeu, Bazoul.

Si nous ne choisissons pas la Symbiose, toi par contre tu as choisi d'accepter cette pierre.
Quelle autre meilleur moyen d'obtenir ton consentement que de t'offrir un cadeau?
Quoiqu'il en soit, on peut quitter un Consensus, mais rien ne nous dit que tu puisses rompre la singularité de ton esprit désormais. J'espère que oui.

En tout cas, je pense que tu mesures mieux la gravité de la situation.


Tchik s'apprêtait à retourner à sa place, quand il revint sur ses pas, comme si il avait oublié une chose.
Cette fois, il ne parlait plus seulement au Prospecteur, mais plus aux Noirauds présents dans la pièce. Et particulièrement le Général.


Il se peut que cette pierre soit un mou à l'état minéral. Ou quelque chose qui fonctionne comme nos petits interrupteurs télépathiques et mouesques.

C'est en tout cas la preuve indéniable que les natifs en savent plus longs sur la Symbiose et les Consensus que les Nemens. Ils en savent bien plus longs que nous aussi, et en connaissent les moindre astuces, faiblesses, forces. Ils savent les utiliser contre nous et ils l'ont peut être déjà fait par le passé.

Qu'en disent vos Mages, Général?


Aucun ne doutait que dans la logique des évènements, le Furyan aurait normalement tué Bazoul kus sans débat ni effort. Mais contre toute attente, il lui avait laissé la vie, lui avait offert un cadeau et adressait un message plein d'hospitalité. Un message qui même maintenant faisait encore douter le Frère Prospecteur sur ce qu'il ressentait. Sur ce qui était vrai ou faux. Voilà toutefois arrivait le moment où le Maître Syndiqué allait devoir faire un choix. Entre la main de fer de Krondor et la poignée chaleureuse du Sieur Terenor. Quoiqu'il pouvait faire les deux à la fois. Car à n'en pas douter, les deux se souciaient de son sort et cherchaient à défendre la Fraternité. Même si le vieux Kus avait du mal à le croire.

Il existe une fâcheuse manie à la Fraternité.
Les problèmes d'un seul sont les problèmes de tous.
Si Bazoul était responsable de son choix, tous se sentaient responsables de Bazoul.
Une famille en somme.



Interrupteur Enclenché!

 
Bazoul kus

Le Julung 6 Jangur 1511 à 14h08

 
***
Les choses deviennent plus au moins clair dans l'esprit du prospecteur.
Les pensées se succèdent.
Il reste un moment pensif.
Il se rappelle du moment ou cette histoire avec le furyan était passé.
D'un coups il eu un sourire.
***



C'est très intéressant ce que vous dite frère tchik.
Je déplore qu'on m'a caché tout ça!
Est ce un manque de confiance?
Je n'apprécie pas du tout.
Ne me sortez pas du baratin.
Car moi je peux faire pareil.
J'ai une idée en tête que je peux garder pour moi.




***
Le tchaë se lève et prend une posture bien sérieuse.

***



Quoi que vous décidez je veux garder ce lien.
Vous m'avez caché ce lien pendant des mois.
Permettez de faire pareil avec mes raisons.

Cette décision est pour le bien de la fraternité que vous voulez me croire ou pas.
Fermez moi la porte du consensus.
S'il faut je quitterai la ville pendant un long moment.

Ce que je vais entreprendre, si je réussit, rapportera beaucoup de choses positives à la fraternité.
Si j'échoue, ça ne me concernera que moi vu que tout lien avec la fraternité sera coupé sauf le lien de ma dévotion.

Quoi qu'il en soit, cette solution conviendra à tous. Et le général sera satisfait une fois pour toute pour la sécurité de la faction puisque je n'en ferai plus partie et je n'aurai plus aucun lien.

Faites ce que vous voulez avec la pierre.



***
Le tchaë reprend son sourire en attendant la réponse du général.
Dans l'esprit de bazoul, tout était clair.
Il sait ce qu'il lui reste à faire.
De l'aide sera la bienvenu.
Mais celui qui lui a caché des choses une fois peut le refaire une autre fois.
S'ils ne lui font pas confiance, lui aussi ne doit pas faire confiance.
***


 
Krondor

Le Julung 6 Jangur 1511 à 19h46

 
Les yeux du Général se mirent à briller avec le tournant que prenait l'observation du Prospecteur. Toujours stoïque, il répondit à Bazoul Kus.

"Fermez-moi la porte du consensus" ? C'est à croire que vous ne savez pas comment ça marche. On ne demande pas à se séparer d'un consensus à quiconque. Cela se fait ... tout seul. Si cela ne s'est pas déjà produit, c'est que vous êtes toujours un de nos frères, Prospecteur... Mais parlez-moi plutôt de votre entreprise... A vous connaitre j'ai peur que nous n'ayons pas la même vision du bien de la Fraternité...

Il fut interrompu par un mage noir qui vint lui chuchoter à l'oreille. L'autre était en train de tapoter la pierre avec un petit maillet. Krondor hocha la tête, et le psychopompe prit la parole.

Rien ne nous indique que la pierre soit un mou minéral, frère ingénieur. A vrai dire, tout nous indique rien sur ce caillou : elle n'est pas enchantée, ni réceptive aux flux. Elle n'a aucune propriété particulière ! Et j m'y connais, en pierres : mon paternel est géologue, j'ai tout appris quand j'étais gamin.

 
Lowfyr Dalmary

Le Julung 6 Jangur 1511 à 20h12

 
Les paroles du détective reprirent de nouveau sans autre précurseur, comme si ses paroles sortaient de nulle part.

La pierre n’a surement servit que de transmetteur lors de l’offrande, comme le prouve la sensation d’euphorie que le Chti-Bazoul à ressentit en l’acceptant. Le catalyseur est maintenant Bazoul lui-même, la pierre ayant fait son office.

Puis le casqué bougea son visage vers l’ingénieur.

Par contre frère Galchik, moi c’qui m’intéresse, c’est d’savoir d’où vous avez apprit tout ça, ce qui nous éclairera peut-être sur c’qu’on pourra faire par la suite.

Il évita de réprimander Bazoul sur sa ridicule initiative de quiter le consensus, afin de ne pas remettre encore plus de poudre sur le feu. Et il était curieux, comme le général, de savoir ce qu’il avait prévu de faire.

Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.

« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.

 
Tchik

Le Julung 6 Jangur 1511 à 20h38

 
Du Bazoul dans le texte.
Il fallait croire que Tchik avait sous estimé la capacité de ce vieux Frère à extrapoler et s'égarer lui même dans ses propres raisonnements. Cette fois par contre, l'ingénieur n'y répondit pas. Ce qu'avait clamé Bazoul portait atteinte à la logique mais aussi à certaines valeurs chères au Général. Il allait devoir s'en expliquer avec lui.
Ne surtout pas se mettre au milieu.

D'un signe de la tête, il indiqua au Psychopompe qu'il entendait bien.
Dans le fond, la pierre n'était qu'un accessoire. Quelque soit sa forme, elle était à l'origine de ce qui arrivait au Frère Kus.
D'ailleurs, si elle n'avait été qu'un placebo? L'incarnat d'un idéel qui avait ouvert l'esprit du Prospecteur, en le dupant.
L'interrupteur se serait il enclenché si facilement?
Il y a de quoi douter...

"Tout nous indique rien sur ce caillou", cette phrase trottait dans la tête.
Tandis qu'il y réfléchissait, le casqué du Clephte l'interpella.


Une étude purement empirique, Frère Dalmary.
J'ai appris à sonder le Consensus simplement en essayant. C'est un travail a priori à la portée de n'importe quel symbiosé. A priori seulement, car certains esprits portent moins loin que d'autres, si vous voyez ce que je veux dire.


La petite remarque ne s'adressait pas à Lowfyr, à en juger le sourire en coin que Tchik lui adressa.

Cela m'a tout de même pris plusieurs mois avant d'en maitriser certains principes.
Reconnaître des mécanismes, provoquer des réactions, découvrir des singularités.

Et il y aurait sans doute plusieurs expériences télépathiques à effectuer pour s'assurer que la pierre n'a plus de pouvoir.


Ce qui lui permit de remettre le sujet sur ses rails. Déballer des semaines entières d'expérimentations en quelques mots étaient impossible et ne feraient que noyer l'auditoire d'information gratuite et inutile. Tchik pensait toujours à la pierre et l'idée que venait d'évoquer le détective ne lui déplaisait pas tant que cela.

Elle se serait vidé de son énergie donc...hum, hypothèse hautement probable.

Mais rien ne coutait d'insister et d'assurer ce résultat. Alors s'approchant du Mage Psychopompe, il lui glissa:

Dîtes moi, Mage, puisque vous vous y connaissez en pierre, de quel genre sont celles qui ne sont pas réceptive aux flux?
Je veux dire...on pourrait s'en construire une maison et empêcher le flux d'y pénétrer?
Ou alors cela signifie qu'on ne peut les enchanter?



Interrupteur Enclenché!

 
Bazoul kus

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 09h49

 
Chacun va de sa petite théorie.
Bazoul se sent vraiment trahit.
Il n'est pour tout ce monde qu'un animal en cage pour faire valoir des théorie ou l'égo d'un général.
Tout le monde a fait le sourd quand il a dit qu'il déplore qu'on lui a tout caché.
Personne ne répond ou ne s'en excuse.
Le général conclut même par

A vous connaitre j'ai peur que nous n'ayons pas la même vision du bien de la Fraternité...


Bazoul laissa le temps à ce que tout le monde finit de dire ce qu'il a à dire et s'adresse au général.


Sacrifier le tchaë que je suis pour flatter ton égo de général n'est pas du tout ma vision du bien de la fraternité général.
Non, pas du tout. Sur ce point je suis d'accord.
Si j'ai bien compris tant que je suis frère prospecteur le consensus reste ouvert à moi.
Nous allons résoudre ça et en finir.


Il se retourne vers le frère jeaneudon


Veuillez accepter frère ma démission du poste de prospecteur.
Il y a surement dans la faction qui pourra bien me remplacer.
Le frère Lowfyr Dalmary fera surement l'affaire.


Puis se tourne vers le général


Vous me bannissez et des soldats m'accompagnent vers la sortie et hop c'est fini la fraternité pour moi. Et c'est fini pour toi tout les problèmes que je t'apporte. Tu pourra même être fier de toi et de ton grade.



La décision que prend bazoul lui fait mal au cœur. Mais le fait d'être pris pour un cobaye et qu'on l'a piéger ainsi dans ce trou lui fait encore mal.
Il sait que certains vont certainement dire que c'est à cause du furyan qu'il agit ainsi.
Bazoul commença à se poser la question sur sa place parmi tout ceux qui sont là.
Est ce qu'il a compté pour quelqu'un.
La solitude l'a envahit.
C'est vrai qu'a son âge il n'a ni famille ni enfant.
Il s'égare dans ses pensées oubliant tout ce qui se passe.
De toute façon dans cette affaire bazoul ne pourra rien faire de plus.




 
Tchik

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 12h07

 
Là c'en était trop.
Trop absurde pour Sieur Terenor.
Tandis qu'il attendait la réponse du Mage Psychopompe, il éructa de colère:


CRETIN DE KUS!

Il ne pouvait retirer les mots qui venaient d'être prononcé, cependant il pouvait couper la parole au Général avant que celui ci ne tranche la question à sa manière. Et étant donné la gravité des propos, il n'y avait plus de doute quant à la solution qui serait choisie.

Tu te comportes comme si nous étions tes ennemis, Bazoul! Il n'y a aucune raison.
T'avons nous fait boire des mixtures?
Es tu passé dans une machine de torture?
Non!

Nous ne voulons que comprendre ton problème. Notre problème.
Et nous n'avons pas forcément de solution.
Au lieu de nous aider, tu ne fais qu'empirer ton cas.
Tu fuis ta famille, idiot!

Et que penses tu trouver dehors?
Une autre famille?
Il n'y a rien dehors!
Dehors Bazoul, tu perdras ta Symbiose, et tu mourras.
Nous cherchons à te protéger de cela, de ta propre bêtise!
Car ne crois pas pouvoir trouver refuge ailleurs.
Avec ce qui se trouve dans ta tête, aucun Consensus ne t'acceptera.

Au final, ce sera toi qui aura trahi les tiens, pour de stupides réactions!


Galchik n'en revenait pas d'être obligé d'expliquer des choses aussi évidentes, logiques, issues d'un bon sens dont un vieux grincheux de Prospecteur était normalement capable de faire preuve. Normalement. Car il apparaissait désormais clair que Bazoul Kus n'avait pas de bon sens. A sa propension à extrapoler s'ajoutait une grande tendance à tout dramatiser. Les mots de Tchik ne le calmerait pas, cependant il fallait garder la main avant que le Général ne la reprenne.

Le Frère Kus cherchait définitivement à trouver un coupable, à rejeter la faute sur quelqu'un. Il avait choisi la Fraternité en son entier. Alors que s'il devait en vouloir à quelqu'un, ce devait être à lui même.
Mais ça, Bazoul ne le comprendrait sans doute jamais. Sur un ton plus calme, il reprit donc.


Si tu veux en vouloir à quelqu'un, Bazoul, choisis moi.
Je suis le seul ici à avoir eu ces informations sur ta singularité dans le Consensus.
Pourtant, je n'ai rien voulu te cacher. Je t'ai même contacté à plusieurs reprises, pour te rencontrer, t'aider, de proposer des solutions. Tu as rejeté toutes mes pensées. Tu voulais te "débrouiller tout seul".
Alors je n'ai pas pu t'aider, je n'ai pas su.
La Noire n'a agi que par précaution.
Le Tark'nal rôdait encore dans la nature, Farnya était en ébullition.
Aucun impair n'était permis dans une telle situation.

Un fâcheux concours de circonstance en fin de compte.
Que l'on peut résoudre ensemble, aujourd'hui.
Oublions ce que tu viens de dire, détestes moi si cela te chante, mais revenons à la réalité.
Nous ne quitterons pas cette pièce tant qu'une solution réfléchie n'aura été trouvé.
Pour ta sécurité. Et celle de la Fraternité.


Mémo : lors d'une rencontre avec Bazoul Kus, l'équation doit être vérifié à plusieurs reprises. Lors du premier développement, puis de tous ceux qui suivent, car une variable pourrait apparaître, fruit du facteur Bk, provoquant sur son passage la disparition entière d'une partie de la dite équation. Il arrive aussi parfois que l'équation s'agrandisse au lieu de se réduire comme elle le devrait.
Nota : ne pas confondre le facteur Bk avec la grande variable P -paradoxe-, bien que les conséquences puissent être comparable. La grande différence est que le facteur Bk provoque des petits chaos totalement prévisible. Calculable. Cela n'empêche pas de nous surprendre à chaque fois. Et de nous faire perdre beaucoup de temps.



Interrupteur Enclenché!

 
Bazoul kus

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 13h59

 

Tu voulais te "débrouillais tout seul".
Alors je n'ai pas pu t'aider, je n'ai pas su.


Bazoul répéta bêtement les paroles de tchik.
Il n'en revient pas.
Le tchaë s'assied sur la chaise.
D'un ton des plus calme il répond.


J'ai demandé de l'aide sur le consensus. La pensée y traine encore. Ne me prend pas pour un idiot.
Je ne suis pas un grand scientifique mais je sais réfléchir avec bon sens.
Essais de faire pareil.
J'ai l'esprit envahit par je ne sais pas qui alors qu'il ne savait pas.
Comment puis je comprendre que tu ne m'as rien dit. Tu n'as rien mis de tel ou qui peux faire supposer une telle chose dans tes pensées. Je lance un appel à l'aide au consensus et tu m'envoie une pensée pour savoir si j'ai besoin d'aide.


Bon, arrêtons de blablater inutilement.
Pour résumer la pierre vous pouvez en faire ce que voulez.
Je ne pense toujours pas qu'elle est un danger.
Et il reste ton trou dans le consensus.

Maintenant, que comptez vous faire?



 
Tchik

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 19h20

 
Il fallait une certaine dose de recul, d'intelligence pour encaisser les imbécilités de ce vieux Bazoul. La Symbiose avait eu un drôle d'effet sur lui. On se demandait toutefois pourquoi elle était allé le choisir lui, plutôt qu'un autre. Incapable de mesurer les tenants et les aboutissants d'une problématique, il ne servait effectivement à rien de débattre avec lui. Et voilà qu'il voulait des solutions maintenant.

Déjà, il faudrait qu'il arrête quelques instants de parler -et salir les valeurs fraternelles-, car la patience du Général s'était depuis longtemps éteinte.


Il y a certaines choses que nous pourrions effectuer. Rien de précis, ni de purement scientifique.
Il va falloir que tu me fasses confiance avant tout.

Car si cela ne marche pas, il te faudra prier pour que cette pierre soit toujours la source de ton "lien".


En somme, tout allait être question de 'consentement'. Comme cela avait déjà été dit. Bazoul allait devoir consentir à ces expériences. Jouer le jeu. Prendre conscience que c'était nécessaire pour le sauver lui. Que ses réticences futiles ne faisaient que l'enfoncer dans une voie dont il ne reviendrait pas. Il était encore temps pour lui d'ouvrir les yeux. De saisir ce qui était important et ce qui ne l'était pas.

En l'état, sa condition ne tenait que sur très peu de choses.
Ironie du sort, c'était celui qu'il détestait le plus qui détenait peut être une partie des solutions.



Interrupteur Enclenché!

 
Krondor

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 20h30

 
Le Général n'avait plus guère de choix, en effet. Sans rien laisser transparaitre du combat intérieur qu'il menait, il chuchota quelques mots au médecin, puis quitta la pièce sans rien dire.

Le mage, lui, se frotta la tête.


Hem. Concernant la pierre, c'est pas vraiment une pierre qui repousse le flux, ça en soi c'est déjà assez magique... C'est une pierre régulière, qu'on n'utilise pas vraiment pour l'enchantement, pasque la magie ben elle colle pas trop dessus. Comme le calcaire, le schiste, l'ardoise, le grès...

 
Bazoul kus

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 20h32

 
***
Pour fera t'il confiance à tchik?
Pour quoi tchik pense que bazoul peut lui faire confiance?
Bazoul resta assis.
***



Ce qui est drôle, c'est que moi qui râlait par ce que le général n'a pas pris les choses en main.
Et maintenant qu'il l'a fait il faut dire que je le regrette.

Excuses moi frère tchik, mais si je suis là c'est par ordre du général.
Attendons de voir ce que le général décide par la suite.
Et surtout je veux savoir comment il considère la situation.
Suis je un criminel qui représente un danger qu'il veut éliminer à tout pris.
Ou bien est ce que je suis un frère qu'il veut aider à lutter contre le danger de la fraternité.

Puis, en tant que membre de la fraternité je suis obligé de suivre ses ordres.
De toute façon, je suppose qu'il a pris une décision s'il est partie.
Nous n'avons plus qu'a attendre de savoir ce qu'il a décidé


 
Lowfyr Dalmary

Le Sukra 8 Jangur 1511 à 14h19

 
Lowfyr garda le silence. Tant que Bazoul n’était pas prêt à donner son entière collaboration et sa patience, les choses n’avanceront pas. Et il n’était pas ici pour ça, surtout qu’il n’avait jamais été grand diplomate, son franc parlé ne ferai qu’envenimer les choses.

Il attendit donc, toujours posé contre son mur, allumant une autre cigarette roulée.

La seule chose qui l’intéressait pour l’instant, c’était de savoir pourquoi le Général avait quitté la pièce, et ce qui se passera quand il reviendra…


Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.

« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.

 
Bazoul kus

Le Dhiwara 9 Jangur 1511 à 22h15

 
Le temps passe et le général ne revient toujours pas.
Peut être est ce sa méthode pour mettre la pression pendant l'interrogatoire.


Frère tchik, êtes vous entretenu avec le général en ce qui concerne la suite des évènements?
Ou bien est ce que vous pensiez venir ici et imposer vos testes?
Je ne dit pas ça par agressivité, mais juste pour savoir comment se goupille les choses.
Vous êtes tous ici pour étudiez ce qui s'est passé avec le furyan.
Moi aussi je pensai être venu pour la même chose.
Finalement à la différence de vous je suis ici en prisonnier.
Vous pouvez sortir si vous voulez, moi non.
Alors je veux juste comprendre ce qu'attendait chacun en venant ici.




 
Lowfyr Dalmary

Le Dhiwara 9 Jangur 1511 à 22h48

 
Lowfyr fut le premier à répondre. Il devait bien cela au chti-Bazoul.

J’suis ici pour deux raison. La première c’est qu’t’est mon collègue dans notre affaire d’bijouterie et qu’ je m’inquiète pour toi. J’voulais être certain qu’même si t’es en quelque sorte « prisonnier », même si « quarantaine » me semble plus approprié, on ne te ferait pas de mal. Ca c’est la raison personnel.

La raison professionnel, c’est qu’en tant qu’dirigeant du Clephte, mon boulot consiste à prendre toute information possible afin d’garantir la sécurité de notre faction. Et savoir c’qui t’arrive en fait grandement partie.


Le casqué se garda bien de dire au prospecteur que s’il était prouvé qu’il était un danger pour le Désordre, il agirait en tant qu’Analyste et non comme ami.

Mais il n’était pas encore temps de prendre cette décision et Low en était bien contant.


Lowfyr Dalmary, Détective privé et tête brulée de Farnya.

« Celui qui pisse contre le vent ne doit pas s’étonner d’avoir les bottes sales » Vieux proverbe Tchaë.

 
Tchik

Le Luang 10 Jangur 1511 à 00h19

 
Tchik!
C'était aussi un son. Une onomatopée. Un déclic.
Et dans la tête du Sieur Terenor, cela avait fait Tchik!. Mais pas le même que lorsqu'il avait une idée géniale. Non, le Tchik! du décrochage. Du changement d'équation. Du retour au pragmatisme pur et simple. Celui qui dictait que Bazoul Kus avait suffisamment prouvé qu'il était une variable inutilisable. Le Chiffre avait pourtant dicté à l'ingénieur de tendre la main à son Frère. Et il l'avait fait parce qu'il croyait en la Fraternité. Mais là...là ça n'avait plus de sens. Ce Frère là s'était perdu et refusé de revenir vers eux. Alors même qu'on tentait de l'aider.

Le visage jusque là souriant de Tchik redevint affreusement neutre.
Pas vraiment fermé, juste détaché.
Son ton n'est ni mauvais, ni méprisant. Simplement, il n'accordait plus tant d'importance à ce qu'il considérait être des bavardages. Réajustant ses lunettes, il adressa un regard au Prospecteur.


Je ne suis pas dans la tête du Général, Frère Kus.
Ma proposition était suffisamment claire. Et ton refus aussi.
Tu as remis ton destin entre les mains de la Noire.


C'était tout. Que rajouter?
Cette situation était le fruit de l'obstination du Rouquin à rejeter toutes les aides et de les voir comme des menaces. Pour sa propre personne. Il parlait au nom de la Fraternité, mais il se souciait avant tout de lui même. Quoiqu'il en dise, son discours incohérent portait atteinte à leur famille. Et alors même qu'il avait dénigré la main tendue de Tchik, il avait le culot d'encore lui poser des questions.
Non, finalement, il n'y avait plus rien à rajouter. Le vieux grincheux tournait en rond, comme ses mots. Il ne supportait plus l'attente, mais Galchik n'était plus d'humeur à lui servir de soupape de pression. Son attention se portait plutôt sur la pierre et sur d'autres pensées désormais. Il observait le Régisseur muet, le calme Diplomate Noir et le Casqué, et se demandait si il n'y avait pas là une opportunité.

Une autre alternative.



Interrupteur Enclenché!

 
Krondor

Le Luang 10 Jangur 1511 à 14h01

 
Le Général ouvrit brusquement la porte, et entra dans l'antichambre. Il fit un signe à ses hommes, puis alla s'entretenir directement avec eux. Quelques chuchotements et quelques haussements d'épaule plus tard, le Général vint annoncer au Prospecteur :

Bien, nous avons statué sur votre sort. Mes experts ont conclu que rien chez vous ne clochait de façon décelable par leurs outils d'analyse. En ce qui concerne cela, vous pouvez garder votre pierre, et êtes libre de mouvement à Farnya.

En ce qui concerne le danger que représente votre intégration dans le consensus, je vais laisser Frère Terenor décider des précautions à prendre à ce sujet, puisqu'il est de fait le tchaë de la situation.

Maintenant, sachant ce qui a été déclaré précédemment -à savoir que vous êtes sain d'esprit, en raison de vos invectives et familiarités répétées à mon encontre, vous passerez la nuit en cellule à méditer sur le respect que vous devez témoigner aux membres du Gouvernement choisis par Sa Majesté Elchior. J'insiste sur le fait, Prospecteur, que je me montre magnanime. Si vous avez échappé au bannissement de nos terres pour avoir compromis la sécurité de Farnya, vous l'aurez gagné amplement par vos paroles.

Si je vous entends protester encore une fois à propos de l'efficacité de la Bulle Noire, je vous jette en pature aux soldats qui ont perdu des camarades à Oriandre. Si je n'en ai pas la patience, je vous éxécuterai de mes propres mains, ici même...


A voir les mines palotes qu'affichaient les mages sombres, on devinait qu'ils prenaient leur Général très au sérieux. Il se tourna ensuite vers Tchik, comme pour attendre ses conclusions.

 
Bazoul kus

Le Matal 11 Jangur 1511 à 09h43

 
Le général se repose sur le frère tchik pour la suite et interdit quand même bazoul de critiquer l'inefficacité des noirs.
Mais à quoi ça sert d'insister encore.
L'orgueil du général semble être sans limite.
Mais bazoul n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds facilement.


Général.
Puis je me permettre de vous suggérer autre chose que m'emprisonner.
Comme notre différent consiste vraiment sur nos point de vue sur la façon de travailler des noiraudes, je vous propose de me constituer un stage de trente jours chez les noiraudes.
J'obéirai à tout les ordres et je me soumettrai à toute les exigences.
Ainsi vous pouvez me montrer pleinement efficacité des noirs autre qu'en m'emprisonnant pour m'obliger à l'admettre.
Je suis prêt à accepter tout ce que vous me proposerez.
En plus un peu discipline militaire ne peut faire que du bien à quelqu'un comme moi qui est habitué à vire le jours le jours et dériver au fil des vents sans aucunes contrainte.
Et en plus, il vaut mieux que je reste sous la bienveillance des noiraudes en attendant de résoudre toute cette affaire et écarter tout danger.


Bazoul attend ensuite patiemment la réponse du général

 
Tchik

Le Julung 13 Jangur 1511 à 20h22

 
L'ingénieur ne tint absolument pas compte de la remarque de Bazoul. Il regarda donc Krondor et lui annonça:

Je vous ai déjà fait part des mes conclusions, Général.
En l'état, l'esprit de Bazoul Kus est une anomalie dans le Consensus. Une anomalie qui rend ses pensées accessible. Et peut être toutes les pensées qui transitent par le Consensus. C'est à vous de juger si cela peut être un danger ou pas.

Mon diagnostique peut être approfondi et aboutir à des solutions. Pour cela, j'ai besoin du concours du Frère Kus, qui jusqu'à maintenant n'a pas tellement fait preuve de coopération. D'une manière ou d'une autre, il faudra le soumettre à des examens. Quitte à ce que ce soit fait sous la bonne garde de la Noire. Avec des rendez vous fixes, de sorte à permettre à notre Frère d'exercer sa fonction de Maître.

Hormis cette précaution, il me semble plus prudent désormais d'éviter le Consensus pour la communication d'information de premier ordre.


On lui demandait son expertise. Il la donnait. Sachant très bien que d'autres paramètres entraient dans le choix des hauts responsables du Gouvernement. Cependant, une communication obstruée pourrait enjoindre ces derniers à presser le lancement des analyses concernant Bazoul Kus. Et à les soutenir au moins. Car, n'en déplaise à certains, la Symbiose avait une grande place au sein de la Fraternité. Le pragmatisme incitait l'emploi de la télépathie. Sauf si elle comportait un grave risque d'espionnage.

Est ce qu'un artilleur utilise une arquebuse défectueuse, au risque de se tirer dans le pied?



Interrupteur Enclenché!

 
Krondor

Le Vayang 14 Jangur 1511 à 12h42

 
Aux paroles de Bazoul, les noireauds présents dans la pièce affichèrent des sourires ... presque sadiques. Le Général, lui, réfléchit pendant quelques secondes.

Très bien, Frère Ingénieur, cela me semble tout à fait approprié. Un soir par semaine, vous devrez rencontrer le frère Bazoul Kus pour vos études. Si je vous ai bien suivi, le danger n'est pas intrusif, et le conclave noir -c'est le premier auquel je pense, reste hors de portée. Je vous demanderai de vous assurer de cela. De mon côté, je vais relayer vos conseils au Prince ; il serait dommage de voir nos secrets d'artisanats mis en danger. Pour le reste, je juge que le consensus général, dans l'état actuel des choses, ne nécessite pas d'attention particulière. Bien sûr, cela peut changer à tout moment en fonction des évènements...

En ce qui concerne votre requête, frère Prospecteur, je ferai comme si je n'avais rien entendu. Une nuit en cellule est largement préférable à un service spécial auprès de la Noire, si ce qui a été dit entre ces murs est répété -ce qui je pense sera fait. Préférable pour votre santé, j'entends... En revanche, lors de votre prochain service obligatoire, je vous assignerai à un Corps particulier, et je vous demanderai un compte-rendu de vos actions.


Sans attendre une quelconque réponse, Krondor salua ses soldats, et quitta la pièce. Les mages noirs et le médecin restaient à s'échanger quelques chuchotements et à jeter des regards étonnés au prospecteur.

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