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Le Matal 14 Dasawar 1510 à 19h19
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| Après avoir traversée les montagnes, les plages et encore les montagne du sud de Syfaria, la nelda était arrivée aux portes de la cité Taché. Elle avait pris soin de peaufiné son nelda depuis quelques temps déjà et avait beaucoup d'espoirs de pouvoir enfin rencontrer ces petits être dont on lui avait tant parlé. Près de la porte sud de la ville, la vie grouillait de marchants, de passants, parlant forts, tirant, poussant, achetant, discutant... Cela faisait bien longtemps qu'Ysiageult n'avait pas été confrontée à telle vie !
C'est donc le sourire aux babines et le coeur léger qu'elle entra dans FARNYA par la porte sud lorsqu'elle se fit soudainement brusquement attaquer par un soldat.Elle leva aussitot les bras en l'air et dit :
ASILE ! ASILE !
En même temps qu'elle s'essayait pour la première fois à la langue des Tchaës, elle vit non loin de là un autre nelda qui semblait accroupie au sol et vraisemblablement grognant...
dit :Hum... Cela ne me dit rien qui vaille...
En effet, son Tchaë devait être bien mauvais. Sans doute ses grognements avaient été pris pour des agressions. Il faut dire que la nelda n'était pas très belle à voir. Ses blessures ne s'étaient pas encore bien refermées et elle était lourdement armée.
Toujours est-il que les gardes se jetèrent sur elle en la rouant de coups. Craignant à la fois pour sa vie et pour un quelconque incident diplomatique, elle fit marche arrière et prit ses jambes à son cou... | |
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Le Merakih 15 Dasawar 1510 à 15h03
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| Une demi-heure plus tard.
Tous enfoncés dans des fauteuils, écoutant et discutant des différents projets visant la prochaine rénovation des réseaux sanitaires des nouveaux quartiers sud, une petite réunion battait son plein.
Représentants du corps de soin des armées, de la loge des architectes, des physiologistes, du syndicat des tailleurs de pierres ou des maçons, un lieutenant des sapeurs, deux spécialistes de l'hydraulique, une demi-douzaine de savants aux idées plus ou moins applicables et bien d'autres encore, le petit maire était extrêmement bien entouré.
Un peu trop pour son propre goût d'ailleurs, aussi l'entrée discrète d'un garde municipal au toussotement pourtant inaudible fut dans l'esprit du jeune homme une occasion inespérée de s'échapper de cette entrevue qui entrait déjà dans sa sixième heure et où l'on abordait (et s'invectivait sur) les dernières théories médicales en date concernant les influence du plomb sur l'eau devant être acheminée.
Un petit, "Frères et Sœurs, je dois m'éclipser quelques instants, je vous invite donc à poursuivre votre discussion et me présenter les réflexions sur lesquels vous aurez atteint une sorte de consensus (haha) à mon retour, ou, si vous le souhaitez, faire une petite pause" qui ne fut qu'à peine entendu ou considéré, et Thosen s'éclipsait par la petite porte, sortant des bâtiments de la mairie au pas de charge.
Une grande nelda ensanglanté et lourdement équipée qui essaye d'entrer dans la ville sans y être invitée mais qui finalement s'époumone pour demander asile. Étrange manière de s'introduire. Excellente raison pour respirer un peu de l'air frais des montagnes après toutes ces discussions.
Arrivé rapidement à la guérite, relevant en quelques sortes les soldats qui surveillent, le visage tendu, l'imposante forme au loin, Thosen s'avance en direction de la nelda.
Elle parle plus ou moins tchaë apparemment. C'est bon à savoir.
Ahum... Bonjour ?
Quelques dizaines de pas séparent encore les deux symbiosés mais le petit être les réduit rapidement.
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Le Julung 16 Dasawar 1510 à 18h46
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| Après avoir prit bonne distance avec les portes de la ville, Ysiageult se mit à réfléchir. Sans doute aurait-elle du le faire avant mais maintenant, c'était trop tard. Si sa prononciation était mauvaise ou si simplement elle avait fait peur, en y réfléchissant, elle se rendit compte qu'hurler ainsi en entrant en ville n'était pas forcément une bonne idée. D'un autre coté, elle avait bien sur voulu signifier qu'elle était là, que son arrivée ne soit pas prise pour un désir de resquille...
Quoi qu'il en soit, c'était raté...
Elle était donc sortie de la ville, quitté les ruelles grouillantes et s'était mise à quelques dizaine de mètres de l'entrée sud de la ville et s'était posé sur une énorme pierre postée devant les murailles de la ville. Derrière elle se trouvaient d'impressionnantes montagnes et juste au delà la grande mer du sud...
Elle était en train de refaire son paquetage lorsqu'elle s'apperçu qu'un petit être s'était approché. S'agissait-il d'un enfant ? Ses habits bouffants et originaux, ses traits fins semblaient trompeur mais il s'agissait bien d'un Tchaé
dit :Ahem, pas le moment de faire une seconde gaffe...
Lentement elle leva son bras pour signifier un "salut", fit un geste de la tête en guise de déférence et tenta à nouveau de dialoguer :
Hed'ja... Euuuh non... Bonjour...
dit :Ca commence bien...
Je suis désolée d'avoir fait peur à vos congénères tout a l'heure en ville... J'ai du dire ou faire quelque chose qu'il ne fallait pas... Ahem, est-il possible d'entrer et de visiter Farnya ? La ville est elle ouverte aux étranger ? J'aurais bien aimé visiter... Acheter deux trois trucs en ville...
Le regard le plus doux possible, cachant ses canines et tentant de sourire amicalement, elle regarda le Tchaë puis ajouta :
Moi, c'est "Ysiageult" et vous ?
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Le Sukra 18 Dasawar 1510 à 01h00
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| Grincement de dents. Si l'attention est louable, la langue massacrée. Mais en tchaë pragmatique et diplomate, Thosen sait éviter les fixettes.
Thosen Noril, oui. Petit salut de tête amical au dernier arrivé.
La ville n'est pas ouverte aux étrangers, comme vous avez pu le constater, mais des dérogations temporaires peuvent être accordées.
Elles permettent de faire du commerce, de visiter ou de simplement rester se reposer dans la cité, ce à condition de se conformer aux lois de la Fraternité.
Notamment:
Vous serez accompagnés durant vos déplacements urbains par un garde municipal.
Sans entrer dans les détails, comportez-vous en hôtes honnêtes et respectueux.
Laissez vos armes dans vos bagages, ne les arborez pas en ville.
N'achetez nul matériel de combat, munitions, ou plus généralement objets spécifiques à notre faction.
Si vous êtes malgré tout intéressés par l'un des articles particulier à la Fraternité contactez-moi et je transmettrais votre demande qui sera étudiée et éventuellement acceptée.
Cette restriction ne s'appliquant pas aux ressources extraites ou récoltées qui sont en vente libre, uniquement aux produits manufacturés.
Et enfin, conformément à notre Droit, vous serez invités à une fouille lors de votre sortie de la cité.
Si vous acceptez ces conditions, vous soumettez à nos lois durant votre séjour, vous êtes tout les deux le bienvenue à Farnya.
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