Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Retour et colère

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Sujet lancé par Kabumi Nius
Le 02-02-1511 à 16h48
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Posté par Kabumi Nius,
Le 09-03-1511 à 15h50
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Kabumi Nius

Le Merakih 2 Fambir 1511 à 16h48

 
Plus personne ne le reconnait, à part ce gars qui croit le suivre discrètement et pouvoir tirer un prix d'une dénonciation. S'il avait ses anciens pouvoirs nul doute que cet imbécile aurait rejoint un fossé depuis longtemps, et y serait resté pour longtemps.
Mais il n'était plus le même qu'avant. Il avait sa voix, son apparence, une partie de ses souvenirs, mais à l'intérieur de lui tout avait changé, son âme s'était altérée. Il se souvient qu'il éprouvait de la compassion, de la pitié, de la joie. Il ne reste plus que de la haine et les questions qui ne lui laissaient aucun répit.

*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Istreen

Le Merakih 2 Fambir 1511 à 20h36

 
En pleine discussion "amour, travail et recettes de cuisine" avec le lieutenant Da'Da' aux portes de Farnya; la tchaë vit un tchaë rageur quitter la ville. Si rageur, qu'il tentait en vain d'accélérer le pas et qu'il trébuchait à chaque tentative.


Kahtla dit :
Encore un gros pochtron complet'ment peté ! Certain qu'il va finir en cellule de dégris'ment c'lui là !


Il passa devant-elle mais ne sentait pas l'alcool, étrange ...
Elle posa sa main sur son épaule et l'arrêta.



Excusez-moi mes vous semblez pressé !
Et à ce que je vois, vous n'êtes pas doué !
Laissez-moi vous filer un coup d'main.
Et vous n'tomberez pu' comme un gamin.



Ni une, ni deux, elle invoqua le sort d'endurance sur ce tchaë qui lui était inconnu. A l'aise ! Avec ce qu'elle mangeait en évolution ces temps-ci, ce sort passait comme un café au lait !

Le tchaë laissa s'échapper un vague merci puis prit la fuite.



Kahtla dit :
Hé ouai, un d'plus ma mignonne, va falloir t'y faire, tous des salops !



M'ouai ... Puis le lieutenant la sensibilisa sur l'apparence du jeunot : il sortait quasiment à poil de la ville, sans se soucier de ce qui pourrait lui tomber dessus.



Rien à foutre, l'avait qu'a me faire un bisou !
Maintenant, i' peut toujours aller se gratter,
Puis avec le p'tit sortillège que j'lui ai lancé
On pourra pas l'rattraper, j'te pari dix sou.


Turlututu chapeau pointu

 
Da'regh

Le Merakih 2 Fambir 1511 à 21h12

 
*** L'air choqué, regardant le jeune enragé partir et laissé la ville derrière lui, le Lieutenant se demandait quelles étaient ses chances de survie.
La symbiose, "ca d'venait n'importe quoi" ***


Faut croire que les temps sont durs... partir sans investir dans la moindre parure.
J'appelle ça d'la suffisance moi


*** Puis sortant de ses pensées néanmoins audibles, un air visiblement gêné sur son visage, il se ressaisit.
Grattant sa belle barbe comme pour se donner de la prestance, il répondit à la linguiste ***


Dix sous qu'on le rattrapera pas?
Ma foi, vous crachez sur nos connaissances en magie et -du moins pour moi-
ajouta-t-il en regardant le ventre de la soeur Bleue ma capacité physique -un noiraud, c'est costaud!

Pour quinze je vous l'ramène par la peau des fesses et il implorera sa mère d'venir l'aider.
M'enfin, n'y voyez pas d'la méchanceté, j'préfère juste que dans l'histoire ce soit moi le méchant plutôt que cette troupe de loux qui rôde depuis belle lurette près de Verkitt


At'Chüm dit :
Un philanthrope... mais bien à sa manière!
Avertis-le plutôt par télépathie?!


*** Regardant la grande route menant vers les montagnes infestées d'akrotykar, la ville plus que désolé d'Oriandre et le danger à l'état pur sur chaque sentier, il lâcha finalement ***


Par Shamgre, l'expérience personnelle dans tout ça?
Passer par le pilier, ça m'a beaucoup appris. Et pas qu'à moi


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Kabumi Nius

Le Julung 3 Fambir 1511 à 18h59

 
De la haine car dans ses souvenirs les plus récents,ceux après son "réveil", bien que flous, il se rappelait qu'il avait été soldat. La frustration de ne pas savoir exactement ce qu'il s'était passé durant deux ans le tourmentait. Une seule personne pouvait lui fournir une piste de réponse, son ancien supérieur, le général Krondor.Et celui-ci avait intérêt que la réponse lui plaise, pour son bien, car il était assez fou pour défier le général.

Aveugle.

Plus rien d'autre ne comptait, il fallait qu'
il sache ce qu'il lui était arrivé. Qu'avait-il fait pendant deux ans?
Il avait donc rejoint Farnya, son ancienne cité, les jardins d'Ykena. Il avait acheté quelques sorts, il les avait vite appris, la magie revient vite, mais il n'avait pas assez d'argent pour acheter quoique ce soit de très utile. Tant pis sa quête comptait plus que tout.
Il s'était dépêché de reprendre sa route, prenant à peine le temps de remercier une bleue qui l'aida, et parti, sous son regard médusé, sans prendre conscience que les dangers guettant les voyageurs comme lui, avait pu empirer.

*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Kabumi Nius

Le Sukra 5 Fambir 1511 à 17h59

 
Souvenirs.
L'enfant joue dans l'entrepôt de son père, avec tout ce qu'il a réussi à chaparder. Déjà il bricole, mélange, et invente. Son imagination le conduit à concevoir des objets bien pratique. Sa mère le trouve: "Kabumi! Ne joue pas avec ça! Je t'interdis de toucher encore à cette chaux, il suffirait d'une goutte d'eau pour faire bruler tout le bâtiment!"
Dix ans plus tard l'enfant rêve de devenir un grand alchimancien, il aide son père à son atelier mais l'élève a depuis longtemps surpassé le maitre.
Kabumi est entré dans la bulle noire, il aime son travail et va bientôt trouver un moyen de travailler dans ses deux passion, soigner et inventer, en réintégrant la bulle bleue comme bulle mineure. Ses parents sont fiers de lui. Il est heureux, il pense pouvoir changer le monde.

Réveil.
Gris et blanc.
La neige et le brouillard couvre toute la route.
En plein hiver peu de monde prend la route entre les deux cités, déjà dangereuse sans aucunes intempéries.
Kabumi sort de son abri nocturne, une cabane de berger, et maudit le temps, la route sinueuse et le général Krondor.
Ses rêves le dérange. Depuis qu'il a reprit conscience, il rêve de sa vie d'avant. D'abord uniquement des souvenirs récurrent de son enfance, puis peu à peu don adolescence, toujours rêvant un peu plus loin dans son passé.
A chaque fois les rêves s'arrêtaient à cette permission et à cette virée pour aller chercher des ingrédients pour les potions. Pas moyen de savoir où, ni quand exactement. Pas moyen de savoir pourquoi il ne se rappelait plus.


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Istreen

Le Sukra 5 Fambir 1511 à 19h37

 
La tchaë haussa les épaules.

Kahtla dit :
Ouai, qu'il crève, on a mieux à faire que courir sur les routes !
Viens, on rentre en ville chérie, va bientôt faire nuit.


Turlututu chapeau pointu

 
Kabumi Nius

Le Luang 7 Fambir 1511 à 20h47

 
Le froid. De la neige encore et toujours.
Le temps sur cette route est vraiment exécrable, mais depuis maintenant quelque jours Kabumi s'étonne de ne croiser plus personne. Il avait l'impression qu'il était seul sur cette route, et ce n'était ni la saison, ni le mauvais temps qui pouvait l'expliquer.
Kabumi marchait les yeux fixé sur le pavé, à la fois parce que le réverbération de la neige le fatiguait, mais aussi parce qu'il y a rien d'intéressant aux alentours, personne ne le croisait. Perdu dans ses pensées, il oubliait que si "personne" ne voulait pas dire "rien"
Le loup se jeta sur lui par instinct plus que par volonté de tuer, Kabumi tomba sous le poids de la bête et celle-ci, déstabilisée, roula à terre, quelques mètres plus loin, glissant sur le sol. Kabumi retrouva alors ses instincts immédiatement, il se releva d'un bond et dans le même temps, bien en face du loup, découvrit ses dents et en grogna comme il l'avait appris au cours des dernières années. Le loup, bien que complétement perverti par des effluves, fut complétement pris de surprise par ce comportement, venant de la part d'un poussiéreux. Kabumi en profita pour se jeter sur une pierre et une branche qui trainaient au bord de la route. Un armement bien ridicule, car le bâton, une vielle branche à moitié pourrie, se briserai au premier assaut. Kabumi sût alors qu'il n'avait aucune chance de se sortir d'un corps à corps, ne lui restait que le bluff.
Le loup grogna à son tour devant son infime hésitation, en réponse Kabumi lui envoya la pierre dans sa direction, mais celle-ci s'écrasât devant le loup sans lui causer plus de mal que quelques mottes de neige qui arrivèrent sur son museau, agaçant la bête. Kabumi enchaina instinctivement en hurlant, sautant et en tapant de sa branche morte sur le pavé. Par une bonne fortune, le stratagème sembla marcher car le loup se retira doucement, pensant qu'il avait affaire à un adversaire solide, en pleine forme et prêt à bien défendre sa peau. Kabumi n'en demandât pas plus pour faire de même, sans quitter son prédateur des yeux, et en continuant ses intimidations. Le loup acceptait l'idée d'une future proie plus facile.
Une chance pour Kabumi, qu'il n'était apparemment pas affamé, ce n'était encore que le début de l'hiver.


Après quelques heures de course sur la route afin de mettre de la distance entre lui et son infructueuse rencontre, Kabumi fît une pause et examina ses plaies. Heureusement celles-ci étaient négligeables, une grande ecchymose abdominale et quelques griffures superficielles. "J'ai vraiment eu de la chance ce coup-ci" se dit-il enfin, "j'aurais dû trouver une caravane à Farnya pour m'accompagner à Oriandre, plutôt que de partir aussi vite. Et maintenant pas moyen d'en croiser". Kabumi se prépara ensuite rapidement un cataplasme à base de prêle des champs, qu'il gardait dans ses vêtements, et de gomme de pin venant des arbres bordant la route. "Restons sur nos gardes maintenant mon p'tit Lenny" Le mou n'eut aucune réaction visible, comme à son habitude.

La mâtiné du lendemain se passa sans incidents, le loup était loin derrière, Kabumi s'étant assuré qu'il ne le suivait pas. C'est au moment du repas, alors qu'il se réchauffait son ragoût de voyage (c'est-à-dire de la neige fondue, beaucoup de tubercules déterrés des alentours, des orties qui survivait encore à la neige et un os à moelle du dernier ragoût), qu'un autre loup l'attaqua. A cause du plat qui cuisait il ne l'avait pas senti et il n'eut pas le temps de se retourner. Le loup lui lacéra le dos avant que Kabumi pu lui jeter les orties n'ayant pas encore cuit à la face. Ce geste lui permis encore une fois de faire fuir son adversaire. Avec un tison enflammé dans chaque mains et une couronne d'orties le loup préféra battre en retraite, emportant avec lui la partie irritante du repas de Kabumi

"Eh merde! tu pourrais pas surveiller mes arrières plutôt que surveiller la cuisson du ragoût?" lança t-il au mou apathique. "Bordel! C'en était un autre mais ces saloperies vont devenir de plus en plus affamées."
Soigner le dos se releva plus ardu que la veille. Il abandonna rapidement l'idée. "Il faut que je rejoigne Oriandre le plus rapidement possible, on est au milieu de la route et ces rencontre vont se faire de plus en plus nombreuse à mesure que l'on s'enfonce dans la montagne. La bulle noire et le général ne font vraiment plus leur boulot ici."
"Bon on a qu'une seule solution, on trace le plus vite possible vers l'est et s'il y a trop de bestiole, on trace le plus vite possible mais en sens inverse. Tant pis pour ma petite explication avec Krondor, je tiens quand même un minimum à ma peau."

*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Toufic

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 19h50

 
Kabumi Nius. Ce nom effleura la conscience du commandant. Ce nom lui rappelait un infirmier de la Bulle Noire qu'il avait connu, il y avait quelque temps déjà..

Pourquoi, pensait-il précisément à lui en ce moment là ? Toufic n'aurait su le dire.
Mais il voyait l'image du tchaë voyageant en direction d'Oriandre. Réminiscence d'un passé où la Noire combattait sur cette route, bien en ordre de bataille ? Peut-être...

Mais hélas, Oriandre était maintenant pervertie et n'offrait plus d'abri. La cité était devenue inhabitable.
Il devait donc s'agir d'un souvenir lointain... échappé de sa mémoire... sans lien avec la réalité présente...


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Kabumi Nius

Le Merakih 9 Marigar 1511 à 15h50

 
Oriandre...Kabumi avait pu voir la ville pervertie sous ses yeux, et même y faire quelques pas avant de se faire violemment attaqué et de devoir rebrousser chemin. Après être passé dans Jgalyll, autrefois petite bourgade bouillonnante de caravanes, de marchands et de voyageurs, aujourd'hui déserté des trois-quart de ses résidents, Kabumi savait que sa quête de Krondor à Oriandre était vouée à l'échec. Mais il avait décidé de continuer malgré le danger, et la vision de la ville qu'il avait pu avoir pendant qu'il soignait les blessures qu'elle lui avait infligé, il s'en souviendrait toute sa vie.

Oriandre, la Perle Noire, la capitale de son peuple n'était plus. Pervertie jusqu'au plus profond de son âme, pour peu qu'il lui reste une. Les explications qu'il avait eu à Jgalyll étaient bien confuses, la ville aurait été attaqué par surprise, mais un ultimatum avait été donné pour évacuer les civils, c'était une armée de vortex, de monstres inconnus ou d'Arkoniens, allié au Tark'nal (un géant vert très méchant envoyé par les Nemens ou le S’sarkh??) mais qui les auraient peut-être trahis, puis transformé la ville. Bref les villageois n'avait pas eu d'éléments sûr à donner. A part que la ville avait été abbandonné sans grande résistance.

Le retour vers Farnya fût plus long et plus difficile, il fallu d'abord pour Kabumi, semer des adversaires invisibles qui le traquèrent sur des dizaines de kilomètres. Il pu atteindre Jgalyll de justesse et rester une semaine à la protection de ses murs pour se remettre de ses blessures critiques. Il pu ainsi prendre le temps de réfléchir sérieusement à ce qu'il allait faire ensuite.

Quand il pu repartir, sa décision était prise: Sa disparition, Oriandre, Jgalyll, tout cela le révoltait trop pour qu'il puisse passer cela sous silence. Il devait alerter ses frères et sœurs sur la situation, il fallait réagir pour rétablir la souveraineté du Désordre sur ces montagnes.

Le débat fut alors lancé par télépathie avec les autres symbiosés, Kabumi y laissa transparaitre la rancœur et la révolte que lui inspirait sa situation et celle de la Fraternité.


*** Kabumi Nihili Nius ***

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