Jour 09

Nous sommes arrivés à Oriandre, le silence qui se dégage de la cité est terrifiant. Je me rends compte, un peu tard, que la route permettant d’éviter les montagnes transite par la ville.
C’est la consternation qui prévaut dans le groupe.

J’essaye toutefois de voir s’il n’y aurait pas un passage longeant la ville qui nous éviterait le passage par les montagnes. Je décide de renoncer quand une effluve décide de me montrer son affection. Approcher de la ville n’est pas une option, nous nous engageons dans les montagnes pour contourner la cité.

Note pour plus tard : remettre à jour les cartes du manoir du Limonaire en détaillant cette petite… difficulté.

Jour 10

Les montagnes autour d’Oriandre sont un rêve éveillé, Quelques pas suffisent pour nous permettre d’observer une faune riche et vivace composée de Jytryan déchu et Akrotykar pestiféré. Le Jytryan semble lui aussi heureux d’avoir de la compagnie et marque son affection à deux reprises sur ma personne.

J’aime les bêtes.

Ma bibliothèque me manque…

J’ai paumé Kether à qui j’ai du lancer une peau de verre pour éviter qu’il doive également faire mumuse avec le Jytryan, Seul dans ces montagnes l’ambiance est encore plus inquiétante.

Jour 11

Marché toute la nuit pour échapper à la collante bestiole. Visiblement les frères devaient beaucoup jouer avec lui pour qu’il désire autant la compagnie des poussiéreux. J’ai perçu un charmant condomignon au nord de ma position gardant son nid. Dommage que l’ornithologie ne soit pas le but de mon voyage cet oiseau a l’air fascinant et il est si mignon.

Des montagnes à perte de vue, il se remet à neiger, au mieux nous n’en sortirons pas avant des jours et des jours, marre.

Note pour plus tard : prendre le transport pour toute prochaine sortie dans cette direction et abattre l’abruti qui a eu l’idée de passer par là… Merde c’est moi… Proposer aux Tchaes la création d’une route de contournement de la cité.

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~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth

 
Jour 09

Nous somme arrivés au porte d'Oriandre.
J'ai entendu plusieurs histoire effrayante sur cet endroit, mais si je m'attendais à ça...
Un silence inquiétant, un silence de mort. Ne pas s'approcher plus près de la ville, il faut la contourner. Le chambellan en a fait les frais avec une effluve.

Edoar décide de nous faire passé par la montagne, moi et Eleidon.
Je le suit aveuglement ayant confiance en lui et à son expérience.


Jour 10

J'ai mal aux pieds, je doit avoir un caillou dans m'as botte... Comment à t-il fait pour s'y loger? Mystère. J'essayerais d'y répondre, une fois que nous serons loin de nos nouveaux compagnons qui semblent nous montrer une grande affection, mais malheureusement elle n'est pas réciproque.

Ils sembleraient qu'ils affectionnent plus particulièrement notre Chambellan du Calligramme. Peut-être la fourrure, qui sait.

Me voila invisible. J'aimerais pouvoir lancer ce sort, Je pourrais en faire des choses si je le maîtrisait. mais en attendant je doit passé entre nos deux amis, Jytryan et Akrotykar.


Jour 11


Pffff, comment j'ai fait pour m'embarquer dans cette galère? Nos deux amis on l'air décider à nous tenir compagnie jusqu'au bout.
Toujours invisible.
Je les voient courir après Edoar, Ils semblent tous s'amuser comme des fous c'est incroyable.

Nous devons maintenant allez vers le Sud et naturellement notre ami Jytryan qui était au Nord veut suivre le mouvement.
Je l'es vu passé tout près de moi à peine quelque mètres. Je suis resté pétrifié comme... comme... comme une statue de verre.

J'ai cru que mes jambes allaient flancher et ce brisé en mille morceaux. Le Jytryan et plus loin maintenant. je doit m'éloigner, cette expédition commence à mal tournée.


Jour 12

j'ai du sang plein mes vêtements, j'ai le souffle rauque, j'ai le cœur qui bas à cent à l'heure et qui diffuse le poison dans tout mon corps.
Je souffre.
Je le sens, il me tue avec douceur. Je commence à apercevoir la mort. Elle approche d'un pas nonchalant. Je la vois de plus en plus net à chaque instant tandis que m'as vue elle, ce brouille.

 
Jour 12

Kether est mort tué par le Jythrian alors que j’essayai de le rejoindre, j’ai perdu Eleidon de vue et lui ai dit de renoncer. Faut-il être stupide pour avoir entrainé ce jeune caravanier dans cette galère ! Kether était bien trop jeune et surtout par suffisamment formé pour affronter ce type de condition. J’ai surestimé ma capacité à le protéger dans les moments délicats et cela lui aura valu un passage par le pilier.

J'ai prévenu Minak par pensée pour qu'il prenne en charge le jeune symbiosé dès que possible.

Note pour plus tard : S’assurer qu’il recevra rapidement une formation et un matériel adéquat pour se faire pardonner…

Jour 13

J’ai repris ma route seul… Si la progression est forcément plus simple l’ambiance du voyage est également bien plus lourde. Ces montagnes m’angoissent. En chemin j’ai rencontré un Nemen du nom de Anthis, Dyvertus’Klanklis. Etrange moment de partage que ces quelques heures à cheminer de concert et à nous entretenir en Nemen.
Agréable moment de civilisation et d’échange dans une région qui n’offre plus que désolation et misère.

Je l’ai quitté alors que je m’apprêtais à sortir de la première chaine de montagne qui isole Oriandre, Mon sang n’a fait qu’un tour quand j’ai à nouveau aperçu un Jythrian déchu passer non loin de ma position.

Que font ils aussi nombreux dans la région ?

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~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth

 
Jour... jour ?

J'ai perdu le compte des jours, pour tout dire. Est-ce le contrecoup de mon long séjour au Puits des souvenirs ?
Toujours est-il que les jours ont succédé aux nuits, tandis que je ne sortais pas d'une torpeur inquiétante. Les conditions pas vraiment roses du voyage n'ont rien fait pour dissiper mon état.

Il aura fallu que je tombe sur une source d'eau claire, perdue dans les montagnes, pour éclaircir mes idées. Je viens tout juste d'apprendre le passage de Kether par un pilier, je n'aurais pas cru que les choses tournent aussi mal aussi vite.

Me voilà perdu au milieu de nulle part, seul. Il va falloir avancer pas à pas si je ne veux pas me retrouver en périlleuse situation. Je m'écarte un peu de la route, ce fichu monolithe monte toujours la garde pas loin...

 
Jour 14

J'ai enfin rejoint la route menant à Farnya et m'a destination. Je ne compte plus le nombre d'attaques de noosophages que j'ai eu à subir sur le chemin.
Eleidon m'a contacté par pensée, il a rebroussé chemin de façon fort judicieuse vu le retard qu'il avait pris. Du coup, je me retrouve seul pour continuer mon périple.

J'ai envoyé une pensée à Tchik pour l'informer de ma venue et hasard des destinations nous devrions nous rencontrer à nouveau à la mine... Vu sa réponse, j'ai eu raison d'annoncer ma venue afin de m'éviter quelques déconvenues.
Encore un sujet sur lequel il faudra que je communique sur le consensus pour éviter des tensions inutiles à l'avenir.

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~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth

 
Jour 15

Enfin le retour à la civilisation. Alors que j'approchais du village de Jgalyll, j'ai eu la joie de rencontrer deux poussiéreux du nom de Liam et Vyk qui se rendaient vers Oriandre. Étrange couple que ce jeune et réputé Nelda et cette Tydale marchant de concert.

Les salutations d'usage sont échangés même si hélas je n'ai guère le temps de m'attarder pour une discussion plus poussée. Dommage...
Il faudra toutefois que j'informe Achara de la rencontre, elle qui ne cesse de ma parler de Liam et du présent qu'elle doit lui faire pour le remercier de ses enseignements linguistiques.

Très rapidement l'on sent que la région n'est pas aussi dévastée que celle d'Oriandre et qu'ici la poussière a encore le droit de citer. Arriver quelques lieux plus loin je croise maitre prospecteur de la fraternité un dénommé Bazoul Kus. Amusante rencontre puisque je devais normalement croiser ce dernier à la mine de diamant aux cotés de l'ingénieur.

En tout cas après les épreuves des jours passées ces rencontres me font l'effet d'un baume apaisant.

Note pour plus tard: voir avec ce poussiéreux s'il est possible d'assurer un approvisionnement régulier de la confrérie en turquoises.

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~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth