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Le Sukra 2 Astawir 1511 à 00h13
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| Nelle a déjà réfléchi à la question concernant leur expérience, à Tchik, Umbre et elle, depuis qu'elle a croisé le Chambellan dans l'atelier du tchaë artisan, quelques jours plus tôt.
Les souvenirs, ou plutôt les fragments parcellaires et grandement incomplets de ce qui semble être des souvenirs de cette expérience pour le moins inédite, venaient d'ailleurs de lui revenir. Juste un peu plus tôt, ce jour-là, alors qu'elle marchait dans cette rue commerçante...
Depuis, elle a eu le temps d'y réfléchir. Elle n'a fait quasiment que cela, d'ailleurs... sans que ces réflexions ne la mènent à quoi que ce soit. Ces réminiscences sont justement trop parcellaires, pour l'instant.
Alors forcément, que dire à Edoar Edaregord ?
"Oh bien sûr j'ai des pistes, très cher : un phénomène inconnu nous a dédoublés, fait prisonniers hors du temps avec une créatures des plus surprenantes -dont le passe-temps favori (sans jeu de mot) est de gober des yeux, puis finalement on l'a sauvée (la nemen, pas la chose gobeuse d'yeux) -entendez par là qu'on lui a permis de mourir- mais c'est ballot je ne me rappelle plus trop comment on s'y est pris... Rassurez-vous, je vous le dirai dès que ça me reviens..."
Non, décidément, elle ne peut pas lui parler de ça. Pas comme ça, pas avec aussi peu d'éléments tangibles. Lui qui a systématiquement refusé d'écouter ses avis sur les âmes des cités, alors même que ceux-ci étaient issus d'expériences métaphysiques bien plus rationnelles que celle-ci... à coup sûr, il lui rirait purement et simplement au nez.
En plus elle n'a pas encore pris le temps d'en discuter avec Tchik et Umbre pour justement recueillir leur propre ressenti et point de vue sur ces évènements, et tenter de démêler avec eux cette pelote de souvenirs diffus et perturbants.
Bref. Elle n'a donc pas grand chose à apporter sur la question pour l'instant, aussi répond-elle simplement au Chambellan :
Pas de réelle piste, non... Mais je doute que sa mort ait un lien particulier avec l'annonce des nemens d'Ulmendya sur la mise en stase de la majorité des leurs.
Tout simplement car même si cette annonce a été faite peu ou prou au moment où Syrtaï' Nhymurtayag Varoga mourrait, cet évènement-là lui était certainement antérieur.
Je crois que que ce combat entre Syrtaï et Loïa a abouti à mettre ce dernier en stase. Et les nemens d'Ulmendya en même temps. Et peut-être Syrtaï 'Nhymurtayag Varoga également, sauf que sa stase n'a vraisemblablement pas duré.
Quoi qu'il en soit, le fait est que la communication des nemens n'est pas connue pour sa remarquable vélocité : il n'est donc pas très risqué de parier que l'annonce de cette stase est largement postérieure à la stase elle-même.
Bref... pour en revenir à Syrtaï, je n'ai pas vraiment d'idée sur ce qui pourrait l'empêcher de revenir. Ce phénomène de résurrection dû à la symbiose reste encore pour le moins inconnu : si la majorité des symbiosés reviennent par un pilier au bout d'une journée, j'en connais au moins un qui est loin de ces statistiques...
Nelle s'interrompt soudain, réfléchissant.
A la réflexion, c'est aussi le symbiosé le plus agé que je connaisse... l'âge pourrait peut-être être un facteur influençant la durée dévolue à ce retour ?
Reste à espérer que non, car alors ils pourraient bien ne plus revoir la nemen avant des années !
Quant à votre hypothèse, je ne saurais quoi vous dire : je n'ai moi-même jamais fait l'expérience de la mort, et j'ignorais l'existence de ce consensus.
Pouvez-vous m'en dire plus à ce propos ?
Dans l'absolu, en tout cas, votre hypothèse me semble plausible, de ce point de vue.
Knüt dit :
Z'avez qu'à zigouiller un symbiosé et lui d'mander ensuite s'il a pas croisé la donzelle, hé hé. | |
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Le Luang 11 Astawir 1511 à 17h10
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| Le nelda acquiesce à la réponse de Nelle, ses propositions sont effectivement les seules raisonnables et hélas le nelda ne voit guère que deux solutions pour avancer sur le sujet.
Premièrement, envoyer une délégation à Ulmendya pour savoir les Nemens « survivants » en savent plus et veulent bien le révéler.
Deuxièmement, prévenir les symbiosés qui pourraient faire l’expérience de la mort qu’ils pourraient bien avoir besoin d’eux pour mener une enquête à l’intérieur à l’intérieur des piliers. En effet, le nelda se refuse à appliquer certaines extrémités qui furent utilisés par certains confrères afin de simplement voyager de façon instantanée…
De l’avis du Chambellan une perversion de la mort liée à la presque immortalité offerte par les mous.
Bref pas de solution, juste quelques pistes à explorer.
Soucieux de revenir à des sujets plus constructifs, le nelda décide donc de passer au troisième sujet qu’il voulait aborder avec la propage…
L’effluve majeur incarné.
Bien, je voulais aussi profiter de cette rencontre pour vous informer de mes derniers travaux concernant l’effluve majeur incarné.
J’ai pratiqué, il y a peu, une expérience visant à entrer en contact avec elle. Pour faire simple, j’ai récupéré une étrange peluche constituée d’une matière organique qui fut mise au point grâce à des savoirs faires rejetons.
Elle fut mise au point par un groupe dissident et incontrôlé de la confrérie que l’on nomme les chuchoteurs, dont vous devez avoir déjà entendu parler. Cette peluche fut une tentative de créer quelques choses de similaire à un mou afin de créer un nouveau réseau de Symbiose non dépendant de ces versatiles créatures…
Levant les mains pour bien signifier qu’il ne s’agit pas de son idée, le nelda reprend.
Je ne fais que vous répéter ce que sait sur ce projet. Pour divers raisons j’ai pensé que peut être cette peluche me permettrait d’entrer en contact avec la créature qui s’est incarnée dans l’effluve… J’ai donc tenté une expérience visant à transmettre des pensées à la créature au travers de cette « peluche ».
Je ne sais pas si cela a réussi ou échoué mais la créature a réagit à la présence du groupe de confrères présents pour l’expérience. Vu le caractère délicat de la créature à l’heure actuelle nous voulions qu’elle bouge des faubourgs.
La créature a donc réagit et quand nous avons demandé un signe elle a altéré la réalité faisant léviter les pierres sur une centaine de mètres autour d’elle d’un simple claquement de doigts ! A-t-elle répondu à notre requête ou à autre chose nous ne savons pas mais une chose est certaine, elle était en attente de quelques choses.
Durant l’expérience nous avons acquis la certitude que cette créature était liée au néant, qu’elle était négation mais qu’en même temps elle espérait quelques choses, bref encore quelques choses de paradoxale et d’assez incompréhensible.
Finalement après plusieurs tentatives toutes infructueuses pour communiquer plus avant elle a simplement disparue et maintenant nous ne savons pas où elle se trouve. Peut être est elle au même endroit et s’est elle simplement dissimulée à nos yeux… Bref nous n’en savons rien.
Je sais que l’un des vôtres, un jeune symbiosé du nom de Pandorin fut le premier à faire une découverte au sujet de cette créature durant la bataille mais sa découverte n’a jamais été communiquée clairement ou alors je l’ai raté ?
Sauriez-vous ce qu’il a fait exactement ?
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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Le Sukra 23 Astawir 1511 à 19h49
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| Un mou en peluche faite avec un savoir-faire rejeton par des membres d'une horloge mythique de la Confrérie...
Finalement Nelle songe qu'elle aurait peut-être pu raconter son histoire de dédoublement, d'arrêt du temps et de bestiole interstitielle gobeuse d'yeux : dans ce contexte ça ne lui semble plus aussi farfelu...
Et encore, Edoar n'a pas précisé comment il s'est procuré ladite peluche, et après cette histoire d'épée volée, le fait qu'une certaine partie de la Confrérie fricote avec les rejetons n'est plus vraiment une nouveauté.
Pour l'heure, la tchaë écoute avec attention la suite du récit que lui fait le Chambellan. Cette effluve majeure l'intéressait au plus haut point, après ce qu'elle en a elle-même perçu pendant la bataille, en plus de divers recoupements... mais elle n'a justement pas eu le temps de s'y intéresser de plus près, avant d'apprendre sa disparition.
Relativement évasif, le récit que lui fait le nelda est tout de même intéressant.
Une découverte, c'est un bien grand mot... Répond-elle à son tour à sa dernière question.
C'est assez flou : il s'est "ouvert à elle", nous a-t-il dit. Il pensait que c'était Arameth qui s'incarnait, comme à Utrynia quelques jours plus tôt, après le récit de Diaspar.
Il a donc voulu l’apaiser, et d'après lui elle l'a accepté, ce qui lui a permis de voir que ce n'était en fait pas Arameth, mais autre chose, d'inconnu.
Un "Truc", comme il dit, qui empêchait les effluves de détruire la cité.
Mais un Truc qu'il a ressenti malgré tout comme "pas sympa".
Nelle sourit à moitié en répétant les mots simples de Pandorin.
A moitié, car derrière ce vocabulaire enfantin elle a une conscience aigue que se cache une réalité bien moins légère qui fait froid dans le dos.
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Le Matal 10 Manhur 1511 à 17h13
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| Le récit de Nelle n’apporte hélas que peu d’informations complémentaires sur la façon dont Pandorin a pu s’y prendre pour percevoir l’entité qui contrôle l’effluve. C’est donc pour le nelda un nouvel espoir de comprendre ce qui s’est passé qui fait long feu.
Bon dommage, j’avais espéré qu’il aurait peut être une piste nous permettant de savoir à quoi nous avons affaire. Une chose est certaine, la créature canalise toujours la corruption de la ville et empêche l’âme de la cité de sombrer dans la même folie que ses pairs.
La créature est apparue durant le combat, au moment où la ville allait tomber car nous avions pris trop de temps pour détruire le Tark’Nal. Or nous ne sommes pour rien dans son apparition. Syrtaï m'a dit durant le rituel qu'une personne s'était immiscée dans nos plans, je pense que les chuchoteurs travaillent pour cet personne ou cet être, mais nous n'avons aucune information sur son identité.
En tout cas, cela a donc eu lieu avant qu’Aliundil ne fasse usage de son arme et que le ciel ne se déchire, ce qui pour moi démontre que les deux sujets ou trois sujets ne sont pas liés. Concernant ce dernier évènement, Syphine a appelé cela un « chiasme ». D’après elle, notre réalité en aurait croisée une autre, mais une fois de plus elle me renvoie vers la vahandra pour en apprendre plus…
Bref sans Syrtaï, il m’est impossible d’avancer sur un de ces deux sujets, aussi bien pour d’interroger Arameth sur l’effluve que pour avancer sur la chute des étoiles.
Pour en revenir à la créature, la chose qui me semble la plus intrigante est vraiment la capacité de l’entité possédant l’effluve à contrôler celle-ci. Dans ce domaine les témoins sont surement les plus compétents, à votre connaissance avez-vous déjà entendu parler d’êtres capables de contrôler les effluves ? Pour moi même les rejetons les plus puissants ne sont pas capables de tels prouesses.
Immunisées, altérées, perverties, nous en connaissons mais c’est la première fois que j’entends parler de quelques choses pouvant les manipuler pour les canaliser voir les empêcher d’agir comme cela le devrait…
Sinon, je me demandais, vous connaissiez un moyen d’observer les courants d’effluves qui circulent actuellement en ville, je sais qu'en matière de lux vous êtes une référence, donc en suivant leur altération nous pourrions alors peut être remettre la main sur la créature et la forcer à se révéler un peu plus ?
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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Le Merakih 18 Manhur 1511 à 16h13
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| Nelle garde le silence quelques instants. Une piste pour savoir à quoi ils ont affaire, elle en a bien une, après avoir recoupé ses divers échanges avec Kysall, Elchior, Umbre, ce témoignage de Pandorin, et ses propres observations lors de son apparition...
Mais une piste qui pour l'instant ne mène pas à grand-chose, et surtout qui tient plus de l'intuition, de déductions personnelles, que de réels faits avérés.
Or, d'après les divers échanges avant et lors de la préparation du combat d'Arameth, Nelle sait qu'il ne règne pas entre Edoar et elle un climat de confiance suffisant pour qu'il écoute ses élucubrations. Surtout alors que celles-ci ne vont pas dans le sens des convictions qu'il a déjà concernant le rôle des chuchoteurs.
D'autant qu'elles sont encore moins fondées et avérées que les observations et conclusions qu'elle avait tirées de sa rencontre avec l'Ame de Zarlif et Farnya.
Bref, Nelle n'a pas envie de risquer une fois de plus de rentrer dans un rapport de force psychologique.
La piste est trop verte pour avoir le moindre intérêt à l'heure actuelle, de toute façon...
La tchaë s'attarde en tout cas sur la suite des réflexions du Chambellan et répond après quelques instants de réflexions :
Non, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais entendu parler d'un être capable de contrôler les effluves.
A part le Tark'nal et Loïa, évidemment, précise-t-elle avec une pointe d'humour.
Car avant cela, les effluves n'ont jamais été aussi tangibles. Au contraire, c'était jusqu'à présent un mal latent et plutôt invisible, comme une maladie qui se développe lentement et insidieusement, en touchant certains plus que d'autres...
Des effluves "animées", comme ce qu'on a vu ces derniers mois dans les cités perverties, des effluves incarnées, c'est à ma connaissance absolument nouveau.
Alors les contrôler : ça l'est d'autant plus.
Pour ce qui est d'observer les courants d'effluves... il ne faut pas confondre effluves et flux. Les effluves ne sont pas visibles, même à travers le Flux. En tout cas, je n'ai jamais réussi à les distinguer concrètement, même lors de mes observations poussées à Korsyne...
Nelle marque une brève pause, réfléchissant. Évidemment, le Chambellan Edaregord n'est sans doute pas du genre à confondre effluves et flux : cette précision de sa part, en plus du fait qu'il ne coute rien de la faire, est surtout un processus de réflexion orale, et a surtout pour but de faire cheminer ses pensées. Car en même temps qu'elle songe en détail à ce qu'elle avait pu observer à Korsyne, la suggestion du nelda fait son chemin...
Cela dit, si l'incarnation de cette effluve disparue est toujours quelque part dans le coin, et si elle a une quelconque action, alors cela peut effectivement -peut-être- avoir des répercussions visibles sur les flux...
Ça fait beaucoup d'incertitude, mais bon, ça ne coute rien de tenter après tout.
Lors de mes observations après la fin des combats je n'avais en tout cas rien décelé de particulier : les flux étaient tout ce qu'il y a de plus normaux, aussi bien en Arameth qu'aux abords immédiats de l'effluve incarnée : déceler une altération maintenant serait donc tout à fait nouveau...
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Le Matal 14 Jayar 1511 à 23h59
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| Vous dites avoir noté que cette créature avait la capacité d'influer sur la réalité au sein même d'Arameth... Répète Nelle, pensive... Ce qui ne m'étonne guère, à vrai dire. Ou plutôt disons que cette observation vient conforter une hypothèse plus ou moins formulée dans mon esprit, lors de la bataille.
La tchaë se redresse et s'explique :
Vous savez que nous avons, Baër'lupis, Thanakis et moi, fait usage à deux reprise de métasorcellerie. Et vous savez comme moi l'instabilité et l'incertitude liées à cette pratique pour le moins expérimentale de notre sorcellerie, même malgré les trois ou quatre mois de préparation que cela nous a valu...
Et bien ce qui m'étonne le plus dans cette entreprise, je l'avais d'ailleurs souligné dans mon résumé de ces évènements, ce n'est pas que ces deux tentatives aient réussi et donné plus ou moins le résultat escompté, mais c'est surtout que nous n’avons perçu aucun effet retour de la Trame.
A Farnya, une table avait pris vie et fait pleuvoir une nuée d'insectes, de poissons morts et des litres de soupe : une réaction plus loufoque que spectaculaire ou dangereuse, mais une réaction tout de même.
Ici, lors de cette bataille, le même sort n'a entrainé aucun retour.
Le métasort de Vengeance putride, ne provoqua pas plus de réaction de la Trame, alors que celle-ci aurait en théorie dû être probablement plus violente que pour le premier.
Et j'imagine que même avec le soutien de Syrtaï'Nhymurtayag Varoga, votre rituel aurait certainement pu entrainer une réaction perceptible de la Trame, étant donné son impact brutal et direct sur celle-ci... et pourtant, à part une subtile et brève sensation de chaleur, je n'ai rien noté, et aucun fait exceptionnel ne m'a été relaté...
Ma conviction, qui se voit donc quelque peu confortée par vos observations, est que c'est cette entité qui a modéré, retenu, ou empêché les effets retours de la réalité.
Pour les mêmes raisons inconnues, probablement, qu'elle a empêché la corruption de submergé Arameth...?
Nelle boit une gorgée du thé qu'on lui a servi un peu plus tôt sans qu'elle y prenne garde, et continue, un peu réservée :
Pour votre idée de recourir à l'alchimie... bien que modestement portée sur le sujet, j'avoue ne pas bien percevoir comment vous envisagez de procéder...?
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Le Merakih 22 Jayar 1511 à 01h07
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| Le nelda acquiesce à plusieurs reprises, attestant par la même qu'il suit parfaitement le raisonnement de la propage.
En fait je suis persuadé que ceux qui ont permis à cette créature de se manifester durant la bataille, avaient un double objectif. Nous apportez une aide car ils ne souhaitaient pas que le Tark'Nal écrase la poussière et il faut bien reconnaitre qu'il était en passe de le faire...
Et surtout ils ont profité de l'occasion pour faire pénétrer quelques choses dans le réseau défensif des cités. Quelques choses qui échappe totalement à l'emprise des gardiens. Pourquoi et comment je n'en sais rien, mais je ne crois pas à l'altruisme comme motivation principale...
Si d'aventure j'en apprends plus par la suite, je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
Vidant son verre à son tour le nelda continue.
Concernant l'alchimie, ma théorie est la suivante. L'alchimie permet d'obtenir des effets similaires à la sorcellerie sans malmener la trame de la réalité. Simplement en exploitant les propriétés intrinsèque de composants existants sur Syfaria et en leur insufflant du mana. Il existe sur les terres des témoins un composant alchimique qui permet à un non nelda d'accéder au second monde. Je parle bien entendu de la poudre de filihnn que vous devez connaitre.
Si un non nelda peut pendant un moment développer un sens normalement accessible à ceux de mon espèce, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas imaginer une recette permettant aux poussiéreux d'ouvrir ses sens à Syfaria à la manière d'un Nemen !
Je me considère à l'heure actuelle comme un grand maitre en alchimie poussiéreuse, si j'arrive à identifier certains composants possédant des propriétés intéressantes, il n'est pas à exclure que je puisse mettre au point une formule de ce genre.
Peut être pourrions nous obtenir quelques pistes en nous adressant à un tisseur de rêve ? Après tout personne ne sait ce qu'ils fument toute la journée mais cela peut peut être aider ?
Bref, reste à identifier les composants de la potion, je vous l'accorde... Mais l'objectif me semble réalisable.
Imaginez que nous puissions percevoir pendant un court instant le monde à la matière d'un nemen, ne pensez vous pas que cela nous ferait faire un formidable bond dans la propre compréhension de notre nature ?
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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