Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Le bijoutier oublié

Sur les traces d'Arkantarok
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Sujet lancé par Soma Valen
Le 20-03-1511 à 13h45
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Posté par Soma Valen,
Le 31-07-1511 à 21h17
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Soma Valen

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 13h45

 
***
Il est tôt lorsque Soma fait ses premiers pas en dehors de la Perle. Maelia commençait à peine son cycle et l’air frai de la saison annonçait la qualité de la journée à venir.
Aujourd’hui encore il allait quitter Arameth. Décidément il passait de moins en moins de temps au manoir et ce n’était pas pour lui déplaire. Une pensée à la voleuse pour la prévenir de sa position et, agrippant son sac de voyage par-dessus son épaule, il décida de l’attendre non loin de la Perle en regardant silencieusement les caravanes regagner leur lieu de travail et de ravitaillement.

Lanoa n’était plus et sa disparition l’affectait énormément, se ressentant dans le moindre de ses gestes et de ses prises de paroles. La quête du bijoutier et de l’immortalité n’était désormais plus pour sa survis mais pour celle de la petite Katrina. Pour elle il allait rester fort dans cette période troublé de son existence, il lui devait au moins ça. Son propre état par contre commençait à sérieusement l’inquiéter.

Son œil était redevenu normal, mais l’utilisation de la décrépitude et le profond choc qui suivit la mort de Lanoa avait encore tout accéléré. Soma avait peur, peur de la folie. Une forme de folie qui le guettait plus que les autres jours et qu’il avait de plus en plus de mal à contrôler. Sans besoin de se concentrer, Il l’entendait clairement dans sa tête, davantage depuis le dernier mois. La violence des envies contées, il n’y a qu’un pas pour qu’elle traverse sa misérable tête.

Il devait déjà incroyablement lutter pour attendre Achlésis ou pour ne pas la séquestrer dans un endroit dans lequel elle ignore l’endroit le temps de son voyage.
***

Rydia dit :

J’espère que l’on aura un transport Nemen immédiatement et qu’il ne faudra pas attendre comme la dernière fois. Je n’aime pas attendre…

*** L’intervention soudaine le tire de ses sombres ruminations mentales. ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 14h56

 
***
Alors que le Valen arrive tout juste à Eleudice, un cavalier juché sur un imposant cheval noir se dirige vers lui.
Arrivé à quelques mètres du mage, le cavalier arête sa monture, en descend d'un bond souple, avant de saisir son licou pour marcher jusqu'à la hauteur du tydale.

Les dons de symbiote de Soma l'ayant déjà averti qu'il s'agissait là de son associée temporaire, il n'est que peu surpris de voir le visage de la tydale apparaître lorsque le cavalier retire sa capuche.
Un bref sourire courtois au Valen, et Achlésis prend la parole.
***


J'espère que vous avez fait bon voyage jusqu'ici.


***
Puis, avec un regard vers la Guitoune Nemen non loin.
***


Dépêchez-vous, un navire volant part pour Farnya dans moins d'une heure.


 
Soma Valen

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 17h18

 
***
Enfin au bout de quelques minutes il croise le chemin de la voleuse. Sans plus de salut qu’un signe de tête, le tydale a la chevelure immaculé passe devant elle en l’invitant froidement à le suivre.
***

Rydia dit :

Aysh’hin Achlésis.


Le voyage à été rapide, je commence à avoir l’habitude d’arpenter cette route. Ne perdons pas de temps.

***
Du coin de l’œil il jauge la monture de celle qui allait l’accompagner. Au moins, lui qui craignait qu’elle ne le ralentisse sur ses déplacements, il devait bien avouer qu’un cheval la laisserait un peu moins à la traine.
***

Je vous attendais bien avant Eleudice, Achlésis. J’espère que vous avez prévu de quoi prendre le transport Nemen. Vous savez que le navire volant de nos chers amis n’est pas gratuit, comptez dans les cinquante Sardoines.

***
Dans sa tête, une part de lui espérait franchement qu’elle n’ait pas la somme suffisante, mais la probabilité d’une telle aubaine était vraiment minuscule, sans compter le fait que cette voleuse savait se débrouiller.
***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 20h01

 
***
La tydale emboita le pas au Valen, lui passant très volontiers sa froideur, qui n'était sans doute pas qu'apparente.
Après tout, c'était bien elle qui l'avait contraint à être accompagné.

Tout en flattant le museau de son cheval , elle répondit au Valen d'une voix d'où point l'ironie.
***


Je vous rassure, j'ai déjà acheté mon bon de transport il y a de cela bientôt une heure.
C'est pour cela que vous me voyez arriver d'Eleudice, il se trouve qu'attendre les pieds dans la neige est assez mauvais pour un cheval.


***
Puis, baissant la voix.
***



Je me posais la question de mon alibi quant à ma présence à vos côtés.
Je pensais me faire passer pour votre apprentie, qu'en dites vous ?


***
La tydale regardait droit devant elle, comptant sur le seul sentiment de supériorité du mâle sur la gent féminine pour qu'il accepte sans rechigner sa proposition.
***


 
Soma Valen

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 21h21

 
***
Il est à écoute sans le paraître. Soma lève les yeux sur Achlésis lorsqu’elle lui propose de se faire passer pour son apprentie. Cela peut être une bonne idée. Enfin seulement si on ne cherche pas en profondeur. Pour lui répondre, le tydale ne baisse pas réellement la voie.
***


Mon apprentie… Avez-vous quelques notions en sorcellerie ? Pratiquez-vous ou vous y intéressez vous ?

*** Soma continu à avancer perdu dans ses pensées puis il reprend. ***


Peut importe en réalité. Passez pour mon apprentie.
Nous trouverons toujours quelques choses au cas où.
Accélérons le pas maintenant si vous le voulez bien ou nous allons louper le transport.



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Luang 21 Marigar 1511 à 18h44

 
Je vous en prie, passez devant.

***
La tydale se dirige vers le vaisseau Nemen, ou elle laisse un imposant Nemen emmener sa monture, non sans avoir préalablement montré son titre de transport.

Revenant vers le tydale qui s'affaire à obtenir son billet, elle pense à son intention.
***


J'ai quelques notions en décrépitude, et j'ai quelques bases dans toutes les langues de poussière excepté le tchaë.
Peut être pourriez vous remédier à cet handicap durant le voyage ?


 
Soma Valen

Le Luang 21 Marigar 1511 à 22h14

 
***
Occupé à prendre son billet pour le transport, Soma ne pense même pas à marchander. De toute manière les Nemens ne le permettent jamais alors à quoi bon… Il ne loupe rien. Il dépose la bourse de pierres précieuses dans la main du vendeur puis fait demi-tour vers le vaisseau volant avec Achlésis, le billet en main.
***

Vous ne parlez pas tchaë ? Un handicap évident.
***
Toujours très calme il est difficile de savoir à quoi il pense. Mais intérieurement, le tydale trouve l’information intéressante.
***


Je vous apprendrais ce qu’il est possible de vous apprendre le temps du trajet.

*** Sur ce point il ne mentait pas. ***


Mais même avec votre symbiose, je doute que vous puissiez suivre correctement une conversation une fois à Farnya. Enfin… Rien ne coute d’essayer. Venez…
***
Le transport est là. il est donc temps d'embarquer. ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Matal 22 Marigar 1511 à 15h54

 
***
Les deux tydales embarquent donc sur le lourd vaisseau volant.
La tydale part à la proue du vaisseau, afin d'assister au départ depuis l'endroit lui conférant la meilleure vue.
Elle ressent une légère appréhension à quitter le plancher des Braxat pour la première fois.

Une pensée qui lui arrache un sourire.
Est ce bien là la monte en l'air, la cambrioleuse et la sombreuse en puissance qui parle ?
S'accoudant au bastingage, regardant droit devant elle alors que les Nemens s'affairent à faire s'élever leur vaisseau, la tydale dirige ses pensées vers le mâle qui l'accompagne.
***


Et si vous commenciez votre lecon maintenant ?

 
Narrateur

Le Julung 24 Marigar 1511 à 20h04

 
Les derniers ajustements réalisés, les derniers passagers embarqués, le Transport pu alors décoller.
Soma Valent et Achlésis, à la proue, peuvent admirer le désert d'Amody qui s'éloigne alors que le panorama s'agrandit.
Syfaria, majestueuse, s'étale devant eux.
Les Nemens font quelques manœuvres et le bâtiment volant part en direction de Farnya en surplombant le Grand Lac.

Une fois la direction enclenché, l'expectative silencieuse qui animait la majorité des passagers disparut et fit place aux bavardages habituels. Entre le commerce et les affaires.
Les passagers du transport étaient en majorité de la Confrérie des Six, mais un certain nombre de Frères du désordre s'y trouvaient aussi.
Leurs occupations étaient très éloignée du couple à la proue.

Ainsi, les deux protagonistes paraissaient plus suspect que les autres passagers.
Et Achlésis et Soma Valen se sentirent observés plus d'une fois sans pouvoir définir d'où venait ce regard voyeur.

Un cours de Tchaë commençait alors que Farnya se rapprochait.


 
Soma Valen

Le Julung 24 Marigar 1511 à 20h53

 
***
Le tchaë est décidément la langue qu’il apprend le plus ces temps-ci. Après Marei la maline il doit initier la langue du désordre à Achlésis la voleuse… Du ciel le décor est toujours aussi magnifique. Coloré et tellement grand, un délice pour les yeux à chaque voyage. Soma sait déjà comment il va s’y prendre avec la tydale pour lui apprendre la langue.

Il va suivre le même schéma qu’avec son autre élève, des mots clés pour commencer pour qu’elle sache se débrouiller un minimum. Face à l’immensité, les mains sur le rebord de sécurité à l’avant de l’engin volant, le tydale dispense donc le cours de tchaë à celle qui l’accompagne.
***


Répétez les mots après moi…
Tchaë se dit
Tchaë, direction c’est direction.
Et Voleuse se prononce Achlésis.

***
Un léger sourire provocateur se dessine sur le visage sans expression du confrère et il jette un regard par-dessus son épaule le temps d’une seconde pour ensuite revenir à son élève du moment. Quelque chose le gène, ce n’est pas la première fois qu’il jette un œil derrière lui. Leur symbiose attirerait-elle les regards ?
***


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 19h55

 
***
La tydale retourne son sourire narquois à son professeur avant de poursuivre la lecon.
Non sans avoir remarqué la nervosité du Valen.

Quelqu'un qui se retourne toutes les deux minutes, ce n'est pas suspect dans une ruelle sombre d'Arameth, de surcroit lorsqu'on se trouve dans les Bas-Fonds.
Par contre, quand un Poussiéreux symbiosé depuis plus d'un an donne l'impression de ne pas se sentir en sécurité sur un vaisseau Nemen, territoire neutre par excellence, cela a de quoi attirer l'attention.
Surtout quand ledit poussiéreux peut d'un claquement de doigt réduire à l'état d'un tas de cendres n'importe lequel des passagers du navire, Nemens exceptés.

Tout en répétant les exercices proposés par le tydale, elle l'interroge en pensée.
***



***
Vous nous pensez suivis ?
***



 
Soma Valen

Le Dhiwara 27 Marigar 1511 à 20h42

 
***
La sensation de se sentir observé, Soma la connait bien. Mais généralement il arrive assez vite à détecter la personne qui provoque cet effet. Le cours se poursuit, Farnya approche et impossible de savoir si cette sensation est fondée. Il est peut être juste un peu trop sur ses gardes, autant laisser courir pour le moment. Surtout qu’il est fort possible que ce soit un poussiéreux qui en pince pour Achlésis ou un curieux inoffensif.

Le tydale met un petit moment avant de répondre à sa consœur, rien ne presse. ***


« Une simple impression. Mais il n’y a aucune raison à cela.
J’aimerai vous demandez si vous n’avez fait du tort à personne, mais la question me parait dérisoire.

Donc... continuons l’exercice.
»


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Narrateur

Le Matal 29 Marigar 1511 à 17h36

 
Et l'exercice continue.
Tandis que le navire vogue dans les airs Achlésis apprend le Tchaë, et Soma Valen l'enseigne.
Une vitesse de croisière monocorde contraste avec l'animation sur le Transport.
Mais bien vite, cette animation se lasse, l'attente se fait plus présente.
Les discussions meurent alors que la voix de Soma Valen résonne, ponctuée par les questions de l'élève.

Bientôt cependant, elle reprend.
Les murmures deviennent vacarmes, les exclamations sont plus présente.
Une raison bien précise explique cet état des choses.
Farnya était en vue.

Le retour sur le sol de Syfaria était proche.
Et les deux confrères qui ne souffraient déjà plus de quelques regards voyeurs étaient complètement oubliés et anonymes maintenant.


 
Achlésis

Le Julung 31 Marigar 1511 à 10h31

 
***
Le cours de Tchaë improvisé avait su se révéler utile.
Bien qu'initiée à la langue Fraternelle avant son départ, il aurait été audacieux de dire qu'Achlésis aurait pu suivre une conversation avec un natif du Désorde parlant avec son débit et son vocabulaire propre.
Maintenant, elle était capable - moyennant de faire répéter deux fois les phrases les plus complexes - de comprendre la langue, et de suivre un dialogue structuré et quelque peu élaboré.

Ce qui se montrerait surement utile.

Alors que le navire se dirigeait vers le sol, la tydale se relève de la chaise qu'elle a emprunté à la terrasse de proue pour mieux dominer la situation du regard.
Et également afin de découvrir Farnya pour la première fois
***


Vous êtes déjà venu ici ?

 
Soma Valen

Le Julung 31 Marigar 1511 à 22h28

 
***
Toujours assit les yeux rivés sur le sol comme s’il pensait, le Valen attend. Les poussiéreux s’agitent autour et préparent leurs affaires, la leçon est terminée.

Soma tousse plusieurs fois en se hissant sur ses jambes à la vitesse d’un vieillard. Il s’accoude à la rambarde de la proue et il regarde la citée qui s’approche lentement.
***


Je n’y ai jamais mis les pieds.

***
Il ramasse ensuite son sac. ***


Nous commencerons par la bibliothèque. Des informations ont bien du être consignées sur le bijoutier.
N’oubliez pas. Vous êtes mon apprentie.


***
Le mage se dirige d’un pas nonchalant vers le centre du navire par ou les passager toucheront bientôt le sol.
***


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Sukra 2 Astawir 1511 à 16h05

 
***
Quelques minutes plus tard, les deux tydales - une fois leur affaires récupérées et le cheval de la tydale sorti des boxes du navire flottant - foulent enfin les terres de la Fraternité.
Le voyage jusqu'à la cité ne dure que quelques heures, et c'est très vite que les hautes murailles de la cité Rouge se dessinent de plus en plus nettement au lointain.

C'est alors que la tydale, daignant descendre son regard de son cheval, s'adresse au Valen.
***



Montez sur mon cheval, j'en descends.
Il paraîtrait étrange que le maître chemine à pied.

D'ailleurs, j'y pense tout juste. Avons nous l'autorisation de rentrer en ville à l'instant ?


 
Soma Valen

Le Dhiwara 3 Astawir 1511 à 22h36

 
***
L’imposante citée se rapproche dans le silence. Soma n’a jamais vraiment été très bavard mais c’est sa conversation avec le maire Noril qui le tracasse et qui l’occupe.
Un regard vers les larges remparts, les lourdes portes de bois et surtout l’arbre majestueux qui trône au-delà. Il trouvait cette ville bien plus belle que la pauvre Oriandre.
***


C’est une idée mais restez sur votre monture. Les magiciens qui maitrisent la sphère de l’Evolution préfèrent pour la plupart voyager à pied. Répond t-il avec un signe de la main.

On peut supposer l’inverse des novices.

*** Une excuse comme une autre… ***


Je suis en discussion avec le maire Noril. Je crois qu’il va nous falloir attendre un peu avant d’entrer. Apparemment le nombre de confrères au sein de la ville rouge est trop important pour le moment.

***
Le Valen soupir, tousse puis repart dans ses pensées. Kryg après Farnya, la chance n’est décidément jamais avec lui…
***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Merakih 6 Astawir 1511 à 09h40

 
***
La tydale laisse perçer un sourire ironique sur son visage.
***


Après tout, il ne font que nous rendre la monnaie de notre pièce.
Pourquoi ne pas aller s'abriter au Fundeq en attendant, voulez vous ?


***
Sans attendre la réponse du mage, la tydale oriente les rênes de sa monture vers le batiment pourtant imposant qui paraît bien frêle à côté des hautes murailles de Farnya.
***


 
Soma Valen

Le Dhiwara 10 Astawir 1511 à 19h32

 
***
Ah les méandres de la diplomatie. Les portes de Farnya restent donc fermées pour le moment.
Tout en se dirigeant vers le comptoir de la Confrèrie, le magicien continu malgré tout sa discussion mentale avec le maire Noril. Une soirée passe, une nuit même. Ce n’est que le lendemain matin que le confrère reçoit finalement la fameuse autorisation. L’attente aurait pu être plus longue et Soma commence à rassembler ses affaires. Puis, cherchant Achlésis des yeux sans résultat, il commence à prendre lentement la direction des lourdes portes, son sac sur l’épaule.
***

« Vous avez entendu, les portes de Farnya nous sont ouvertes. Je vous attends près de l’entrée, nous avons du travail aujourd’hui. »

***
Deux gardes municipaux pour les surveiller, deux gêneurs en plus avec la femelle. Heureusement qu’il n’est pas encore interdit de faire un tour à la bibliothèque.
***


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Achlésis

Le Matal 12 Astawir 1511 à 08h42

 
***
Aucune réponse mentale ne se fait entendre, mais quelques instants plus tard, des bruits de pas claquent sur les pavés derrière le mage.
Il découvre une tydale échevelée, drapée dans une robe à la coupe douteuse, d'un vert cul-de-bouteille l'étant encore plus.
Charriant plus que portant de sa main droite un sac de jute dans lequel on devine une pile de lourds ouvrages, la tydale paraît quelque peu essouflée.
***


Excusez moi ... Maître.
J'espère ne pas trop être en retard ...


***
Déclara Achlésis avec un air de chien battu tout à fait convaincant.
***


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