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Le Vayang 8 Astawir 1511 à 13h13
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| *** La mine pas encore réveillé, le voilà partit pour un long voyage.
Empruntant la route, le tchaë se retourna une dernière fois, saluant sa Farnya qu'il allait délaisser longtemps.
Et pour cause, le voici embarqué dans une aventure avec le frère Kus, prospecteur de son état.
Les deux symbiosés de la loge de l'Exploration réunis -même si le Bazoul n'était que bichromatisé dans celle-ci- et ce pour un périple à travers les terres des Hauts-Révants.
Périple afin de ramener quelques larmes de la déesse et du bois d'Amériar pour l'un, et pour la gloire de loge de l'Exploration pour l'autre.
Mais toujours le même dénominateur commun, la grandeur de la Fraternité.
L'ai était frais, apparemment le soleil lui non plus n'était pas très réveillé.
Et c'est malgré ce temps peu favorable pour une telle œuvre, les chemins encore recouverts de neige par endroits, de boues par d'autres, qu'ils avaient quitté leur patrie.
Si l'ancien noiraud savait que pour sa part son retour serait dans quelques mois, il ignorait ce qu'il en était pour son frère de route.
Aussi songea-t-il à ce qui l'attendait.
Forêts, montagnes, marécages, déserts et Jypska.
Et c'était sur cette dernière destination que reposait la clé de voute de la réussie -ou non- de son voyage.
Car même s'il était parti pour explorer monts et marais, découvrir la nature autant que soi-même, une autre finalité l'avait également dépêché à prendre la route. ***
Par Shamgre, j'ignore ce que le temps nous joue encore comme tour, mais s'il veut pas tater d'mon mousquet il f'rait mieux de rester bien tranquille! annonça-t-il à l'attention de son compagnon une fois les premières gouttes de pluie perçues
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
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Le Sukra 9 Astawir 1511 à 11h21
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| *** Prenant sur lui, le voyageur s'arrêta de grommeler après l'intervention du prospecteur.
Comme s'il fut rappelé à la réalité, réalisant bien vite que la solitude n'était pas de mise dans ce voyage. ***
Humpf... t'as raison...
Ca nous f'ra une petite pause et l'temps d'prendre quelques notes sur son feuillage doré, qui faut bien l'dire, est plus qu'intriguant...
*** Joignant le geste à la parole, il se dirigea vers l'arbre majestueux dont les feuilles incrustées d'or le prélevaient dans le sol.
Déjà somptueux, l'ancien noiraud se demandai ce que cela devait donner une fois le soleil au rendez-vous. ***
Si ma mémoire est bonne, dans la forêt qui arrive, le bois des Ans qu'on l'nomme, y'a tout un tas d'arbres, buissons et végétaux assez étranges... Si tu le désires, on pourrait s'attarder quelque peu.
At'Chüm dit :T'aurais pas oublié de mentionner les nombreuses créatures occupant la forêt peut-être?
Somme tout, rien de bien méchant mais la prudence est de mise
*** Dégainant sa pipe, il se contenta d'ajouter sur les sages paroles de sa moue ***
*** Enfin, j'dis ça, j'dis rien! ***
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Le Merakih 13 Astawir 1511 à 21h20
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| *** Et le petit groupe, ce fabuleux binôme avait continué sa route.
Le temps s'était fait plus clément -sans doute avait-il entendu les plaintes du voyageur...
Si bien qu'ils étaient arrivés aux Bois des Ans.
Une forêt somptueuse, certes peu luxuriante en cette période où timidement émergeaient la végétation.
Tandis que ses poumons s'emplissaient d'un air richement odoré, c'était un plaisir bestial mais indescriptible que l'envahissait.
Tant de souvenirs... Et pour cause.
Derrière lui il n'avait pas juste laissé Farnya la rouge, coeur de la Fraternité réunie.
Non, non : bien plus.
C'était sa carrière de noiraud qu'il avait abandonné, comme "jeté dans la crasse" lui disaient des pensées négatives.
Une carrière qui lui avait tant apporté, tant enrichi l'être épanoui qu'il était devenu et qu'il avait malgré de nombreux scrupules délaissé.
Et tout cela lui remémorait ce qu'il était bien avant... avant la symbiose.
Mais bien vite sa pensée revint vers de plus beaux sentiers.
Et ce fut après avoir prospecté pour quelques bûches de Parsengrier -une ouvrière Bohème en était la cause- que les deux vagabonds quittèrent le bois.
Et derrière ce fut un tout autre décors qui les attendait.
Des plaines.
Vastes plaines.
La solitude, l'impuissance dans un endroit hostile à toute forme de vie poussiéreuse.
Et paradoxalement c'était la béatitude qui se dessinait sur les lèvres ornée de barbe du tchaë.
Plus il était renfloué vers ses instincts primitifs, sa survie sur une terre dangereuse et inhospitalière, et plus il se sentait bien, à sa place.
Face à un tel lieu on oubliait tout de suite qui on était, on laissait tomber toute la mégalomanie, la prétention qu'exige la vie en société pour redécouvrir qu'au final, nous ne sommes rien.
Néant.
Comme ce qui fut avant.
Comme ce qui suivre.
Rien de plus qu'un grain de poussière arpentant -malgré lui- un monde dont l'ampleur de la marque laissée reste à deviner.
Et une fois ce travail de conscience effectué -bien dur à réaliser lorsque nous sommes tiraillé de toute part dans la cohue quotidienne de la civilisation- chaque facette de la vie emprunte un aspect plus flatteur, plus chaleureux, plus agréable.
Et on se sent enfin vivre ***
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Le Vayang 15 Astawir 1511 à 09h24
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| Le passage en forêt était rapide.
Da'regh malgré qu'il a choisit de laisser la voie du combat vers la voie de l'exploration continue d'agir comme un noiraude.
Le soldat avançait devant bazoul et sécurisait le chemin et choisit les itinéraires les plus sures.
Ca ne déplait pas à bazoul qui laisse son ami maîtriser le voyage.
Grâce à Da'regh le voyage se passe sans la moindre encombre et sans risque. Ca change et ce n'est pas désagréable.
La halte dans la forêt n'était pas très longue.
Le bois a été récolté plus ou moins vite.
Les deux compagnons continuèrent leurs chemin.
A la sortie de la forêt les plaines commencent à apparaitre.
Jusqu'au pont le voyage était tranquille et après les bestioles de tout genre apparaissent.
Da'regh partie devant, décrivait la route à bazoul par pesée.
Bazoul contournait comme il peut les bestioles.
Certaines tentent de l'attaquer.
Le tchaë ne s'arrête pas pour le combat et s'arme de magie pour que ses jambes le porte le plus loin possible.
Les odeurs désagréables des marais commencent à se répandre petit à petit annonçant leurs approche.
De loin on entend des cris qui ne rassurent pas bazoul.
Il s'arme d'un sort d'évolution le permettant d'affuter sa vue.
L'idée est excellente. De loin, de très loin, des vortex apparaissent.
Le tchaë a eu froid dans le dos, si eux aussi ont une bonne vision les deux tchaë vont servir s'amuse gueule.
Un, deux, trois.
Wow, qu'est ce qu'ils font ici?
koura dit :
QUATRE, QUATRE, REGARDES LA BAS
Le tchaë s'approche de Da'regh.
Allons vers la source. La bas il y aura plus de rocher pour se cacher s'ils nous repèrent.
Je n'ai jamais côtoyer ses créatures de si près et je ne connait quelqu'un qui les as survécu pour me raconter comment s'était.
Une fois à la source, le prospecteur commence son travail.
Il se remémore ce qu'il connait de sa recherche.
Il applique la méthode avec soin et au bout d'une petite heure il commence à boucher la première fiole avec le liquide désirée.
Malheureusement, le reste de la journée n'a pas été aussi concluant et la recherche était veine.
Da'regh, mon frère. Nous allons camper à la source ce soir. Je continue mes recherches demain matin.
Le tchaë sort de son sac une bouteille et quelques différents met qu'il partage avec son compagnon.
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Le Vayang 15 Astawir 1511 à 10h55
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| *** Changement de décors, changement d'ambiance.
L'odeur insupportable des marécages n'était en rien une menace comparé à ses habitants.
Même si on retrouvait le lot de créature inoffensif peuplant toute plaines, les Vortex eux n'avaient rien à voir avec les mimic ou akronien.
Restant sur ses gardes, il attendit son compère pour accéder à la source, les sens aux aguets ***
Des vortex... c'est pas des créatures qu'on rencontre souvent par Shamgre...
J'me souvient en avoir vu un, et d'ailleurs on d'vait être beaucoup à c't'époque car le bougre s'était manifesté devant Oriandre.
Comme un chien galeux il s'était rabattu vers la cité... Et j'peux te dire qu'le combat qu'on a mené contre lui avait pas été une mince affaire.
J'étais qu'un jeune soldat mais j'peux te dire que même les plus aguerris d'entre nous, que ce soit des Erudits ou des Rouquins plus expérimentés en sorcellerie qu'nos mages de combats, ont peiné à le vaincre...
*** Scrutant les alentours, il se retourna comme pour vérifier que les créatures ne les suivaient pas ***
Pardi, j'aime pas ces créatures...
*** Malgré tout, le groupe arriva à la source sans encombres.
C'était maintenant au prospecteur de faire ce qu'il avait à faire.
Connaissant l'expérience et le talent qui l'avait hissé à un des postes les plus élevés de la Bulle Rouge, Da'regh en profita pour sonder les environs.
Les marais au Sud étaient nettement un territoire qu'il ne fallait mieux pas franchir si on ne voulait pas atterrir dans un pilier, mais heureusement pour le petit groupe la grotte s'y trouvait à bonne distance et était plutôt calme.
Fallait dire que nombreux devaient être les poussiéreux venus par le passé récoltés de ces larmes de la Déesse et ayant dû croiser le fer avec les rejetons, qui au final avaient dû comprendre la leçon.
Enfin ça semblait être un schéma cohérent pour l'ancien Noiraud qu'il était.
La nuit tombé et le camp monté : ***
Soit, vu qu'on a fait l'plus tard en atteignant la grotte autant y rester le plus longtemps possible, n'hésite pas à en prendre le plus possible car j't'avoue que ça m'déplairait de d'voir m'y rendre une seconde fois...
Pendant c'temps j'en profiterai pour éliminer les quelques créatures -petites créatures- peuplant les environs
Et j'serais même tenté de donner une leçon au flaviste et autres créatures qui nous ont géné à l'allée...
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Le Matal 19 Astawir 1511 à 13h53
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| Les jours passe et bazoul n'avance pas autant qu'il veut.
Il passe sa nuit à potasser toute les notes qu'il a récupéré avant le voyage.
Rien n'explique la lenteur de la recherche. Avec son savoir, en théorie, il est capable de trouver trois lot en moyenne par jours.
Rien, il est loin de ça.
Le prospecteur essai de comprendre ce qui se passe en analysant ses gestes. Rien de ce côté là, non plus.
Il se décide alors d'agir.
Il vérifie son sac.
Argh! Je n'en ai pas assez!
Je n'avais pas prévu cette éventualité.
koura dit :
Raison de plus pour ne pas le faire. A chaque fois que tu improvisé, nous avons faillit y passer.
Mais tu es toujours vivante. Non?
Une petite explosion ne pourra pas nous faire du mal!
koura dit :
Tu es vraiment fou? Une explosion qui attire tout ses vortex?
Non, je vais exploser la roche à plusieurs endroit avec des petite quantités pour dégager un peu plus la mine et pouvoir chercher plus facilement. Il n'entendrons rien.
koura dit :
le mou se cache derrière un rocher
Je n'aime pas ça.
Bazoul quitte la source et se dirige à la recherche de Da'regh. Ce dernier était entrain de s'amuser avec des bestioles.
De loin il lui fait signe
Hey, mon frère.
J'ai besoin de ton aide et de talent d'artilleur pour des petits travaux dans la mine.
Tu peux venir?
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Le Matal 19 Astawir 1511 à 15h56
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| *** Du menu frottin.
Voilà ce à quoi il occupait ses derniers jours, traquer quelques créatures dans les plaines avoisinantes.
Ces dernières contrastaient fortement avec les marais, ne serait-ce que du point de vue de ses habitants.
Skyramen, akronien, chimères en tout genre... mais rien qui ne pouvait égalait un Vortex.
Un dernier coup de feu et sa cible prit la fuite.
A moins que ce ne soit la vue d'un autre tchaë, imposant qu'il était du point de vue d'un loup.
Comme quoi, même perverti par les effluves les créatures arrivaient à saisir la réalité des choses...
Levant les yeux vers le prospecteur qui en vue de ses vêtements n'avait pas musardé non plus, il le contacta.
Etant donné la distance et le vent les séparant, la télépathie suffirait.
Et puis, pas la peine d'ameuter les rejetons qui guettaient non loin de là vous direz une âme apeurée.
Ma foi mon frère, quelque chose ne va pas?
J'espère que tu n'as pas eu de mauvaises surprise dans ta grotte... m'enfin je peux m'en occuper, tout dépend de la "taille" du problème...
La curiosité, ou plutôt l'anxiété se faisait sentir dans sa voie.
Il fallait dire qu'il s'attendant plutôt à voir surgir un prospecteur tout sourire, brandissant sa dernière fiole remplie plutôt que dans le besoin... ***
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Le Merakih 20 Astawir 1511 à 16h30
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| *** Regardant le prospecteur à l'ouvrage, Da'regh ne put s'empêcher de voir l'alchimiste qu'il était.
Enfin, du moins, qu'il semblait être.
Car c'était avec une minutie efficace que d'un coup d'oeil habile il jugeait la quantité de poudre, la versait aisément avant d'inspecter délicatement le mur à la recherche d'une zone de faiblesse où il pourrait y déposer le précieux explosif.
Une fois son travail finit, c'était dorénavant à lui de prendre le relai.
Plus habitué à voire ses anciens collègues de la sape se servir de ficelle, c'était une chose néanmoins peu courante dans le sac d'un voyageur.
Il avait le choix : tirer sur les charges où se servir de sa magie pour les faire exploser.
Si la première solution lui paraissait trop grossière, la seconde restait plus sûre, plus stable.
Quand bien même il s'agissait de mana incandescent à projeter, c'était une chose aisée à contrôler pour le maître en Essentialis qu'il était.
Et plus efficace pour faire sauter le tout...
Prenant du recul, entamant l'incantation, répétant une série de mouvement qu'il connaissait maintenant par coeur le voilà qui était en train de faire apparaître une flamme d'énergie dans sa paume.
Continuant le rituel à un rythme qui s'intensifiait à chaque instant, c'était dorénavant un trait de feu dont il disposait.
Plus fin, plus net : avec sa maîtrise il avait réussi à modeler le mana ambiant pour le plier à sa volonté.
Projettant le tout avec l'adresse du tireur qu'il était, le projectile atteint sa cible avec l'effet escompté : charge par charge, elles détonnaient les unes à la suite des autres.
Si cela n'avait rien à voir avec de la vraie dynamite, les brèches provoquaient étaient largement suffisantes
Et c'était maintenant des jets d'eau soutenus qui se jetaient dans la grotte, ruisselant sous les pieds des tchaës tout sourire et empli d'une joie infantile à la vue de leur réussite ***
Par Shamgre héhé!
On a réussi!
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Le Vayang 6 Manhur 1511 à 16h16
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| *** Ils avaient quitté le marais, et la joie d'être sorti d'un tel lieu -ou plutôt de s'en être sorti- leur avait fait oublié tout les préjudices subi jusque là.
Mais c'est sans s'arrêter que les deux voyageurs s'étaient rendu au Bois Bleus, leur dernière étape ensemble afin de récupérer quelques précieuses bûches d'Amériar.
Et pendant que l'un récoltait la précieuse essence, l'autre en profitait pour chasser du Boo'ba, créature bien rare là d'où il venait.
Mais il ne leur fallu guère peu de temps, et c'est précipitamment que les deux tchaës se quittèrent, travail oblige.
Tandis que Bazoul rentrait donc vers Farnya vendre les nombreuses ressources acquises, c''était vers Jypska que Da'regh
menait ses pas.
Mais il n'eut pas le temps de se plaindre de sa solitude que déjà l'Opale Onirique comme l'appelait ses habitants s'offrait à lui -et toute sa splendeur par la même occasion.
Franchissant grâce à sa dérogation la porte bien gardé, c'est d'un pas pressé que le voyageur pénètre dans la ville.
Et c'est une excitation toute nouvelle qui le parcoure, celle de découvrir un autre monde, une autre Syfaria. ***
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
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