Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

La grande vadrouille

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Sujet lancé par Nemès
Le 15-04-1511 à 17h42
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Posté par Khamaat,
Le 22-09-1512 à 23h54
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Nemès

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 22h49

 
***
Dans la vie, on rencontre parfois des énergumènes parmi les plus étranges... Présentement, Nemès venait de voir Krong échouer à lancer deux sortilèges sur une tydale qui - malgré sa manucure impeccable, sa manie du shopping et ses tenues soignées - était capable de réduire en bouillie à peu près n'importe quel rejeton majeur en duel. En sus, avant que le dénommé Krong ne soit interpelé par Khamaat, il tenta encore, une fois de plus en vain, de lancer un sortilège sur Nemès, une ex-Faucheuse, l'élite du contingent armé matriarcal.

Soit il était fou, soit il était inconscient.
Ou peut-être chanceux après tout car Khamaat, avec son passif de Mestre Nourricière, se montra clémente en lui adressant un avertissement clair là, à peine un instant que Nemès fasse plonger sa lame bâtarde dans le cou du nelda... l'ex-Faucheuse se contenta donc de serrer la poignée de son épée, réalisant en voyant la mansuétude de sa compagne de route que la Carias avait peut-être quand même un peu raison quand elle parlait des problèmes d'agressivité de Nemès...
***


- J't'ai déjà d'mander d't'éloigner d'moi, et tout c'que tu trouves à faire, c'est d'essayer d'lancer des sorts sur ma sœur et moi... T'es con ou t'as vraiment envie d'bouffer les pissenlits par la racine? demanda Nemès, réalisant à peine que le Confrère et Arkanielle commençaient à s'embrouiller à quelques distances de là. C'est quel mot qu'tu comprends pas dans "t'approche pas d'moi "?



 
Arkanielle

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 22h52

 
***
Arkanielle avait mise en garde le Confrère.
Le Confrère, bien entendu, n'avait pu s'empêcher de faire le beau.
Alors la flèche de l'archère déchira l'air et vint se loger ...
Dans les côtes de Takeon.

En une demi-seconde, la Fille du Déclin encocha une nouvelle flèche à son arc et se tint prête à décocher à nouveau.
***


La prochaine sera fatale si tu fais encore le malin.

 
Krong

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 23h05

 
*** Le nelda vit une flèche venu de nul part transpercer le monteur de cheval... Ce qui accompagné des paroles de Nemès jeta le trouble dans son esprit.
Que se passait-il....
Il s'adressa d'abord à Nemès : ***

Je passerais sur vos paroles Nemès. J'ai juste essayer d'explorer votre esprit rien de béliqueux. Mais je m’excuse si je vous ai froissé... J'aurais certainement la possibilité de réparer cela.

Puis il cria :

ARRETEZ cela !il n'a rien fait !


 
Belehud

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 23h16

 
*** Alors là ça je peux pas laisser passer !
On tire pas sur les gens comme ça.
ça se fait pas.

Surtout ça se fait pas chez les autres.
Là je suis très énervée.
Très très énervée,

JE SUIS EN COLERE !!!

Non mais ça va pas bien ???

On peut rien faire contre toutes ces guerrières.
Krong peut faire ce qui veut c'est mort.
Une seule chose à faire et c'est bloquer.

Tout bloquer !

J'abandonne Zynia et je cours de toutes mes forces vers le tydale blessé.
Je jette ma hallebarde par terre dans la foulée
ça fait vlang !

Maintenant c'est moi qui le protège,
son sang est mon sang !

Je suis furieuse !
Notre sol est souillé de sang !


Maintenant c'est aux tydales de se calmer toutes seules.
Si elle font les connes tout le monde le saura !
***


 
Takeon Cumulos

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 23h20

 
***
Une douleur vint se loger dans son torse.

Bien heureux était le marchand qui avait, à dix milles lieues de là, vendu une armure de quelque cuir savamment récolté. Et bien heureux était le Cumulos, qui arracha non sans peine la flèche décochée par la personne face à lui qui n'avait d'autre intention que de mettre fin aux jours du Confrère. Bien heureux qu'il était, car il n'eut qu'un léger bleu, en constatant que de sous son armure, le sang ne coulait pas.

Et bien ! Et bien !
Vous rendez vous compte, ma Dame, que vous venez d'attaquer un Prévôt du Poinçon en mission officielle de la Confrérie d'Arameth ? Puis-je me permettre de vous demander de me dire qui est le responsable de ce groupe, en toute indiscrétion ?


Un homme de combat, le Cumulos n'était pas.
Sur son front perlaient quelques gouttes de sueur, la situation devenait tendue, d'autant plus qu'à quelques mètres deux symbiosés se chicanaient pour une toute autre histoire. Apparemment, il était arrivé au mauvais endroit...

Au mauvais moment.
***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Arkanielle

Le Merakih 11 Astawir 1512 à 23h26

 
***
Il n'a rien fait, il n'a rien fait ... C'est vite dit ça !
La chose la plus grave qu'il ait faite déjà c'est d'être un Confrère ...
Alors un Confrère qui fait le malin et qui se fou de la gueule d'une Fille du Déclin, il signe ni plus, ni moins, son arrêt de mort.
Et puis, il avait pas qu'a faire son pleutre et essayer de s'échapper !
D'autant plus que tout le monde avait l'air de se poser la même question : "Qu'est ce qu'il foutait là çuilà !"
Alors l'archère avait mise en garde, et une Fille du Déclin n'avertit qu'une seule fois d'abord.

Alors la flèche partit, la Nelda s'interposa et se mit à protéger le pleutre.
Arkanielle, foudroya du regard une dernière fois, puis esquissa un sourire en coin avant de détendre sa corde et de baisser son arc.
***


Désolée missieur, moi pas comprendre toi quoi dire à moi.

 
Khamaat

Le Julung 12 Astawir 1512 à 00h13

 
Khamaat se tourna à nouveau vers Krong, souriante, visiblement ravie d'avoir pu dissiper le malentendu. Elle s'apprêtait à lui répondre sur le même ton courtois qu'elle n'était nullement froissée et que tout était oublié lorsque le bruit d'une flèche fendant l'air lui fit tourner la tête vers le Confrère.
Même si elle n'éprouvait que mépris envers les ressortissants de cette faction, Khamaat était choquée de l'attitude de l'archère et de l'image qu'elle donnait du Matriarcat.

Putain, non mais ça va pas bien non ??? Lâcha Khamaat, furieuse, avant de poursuivre à l'attention de l'archère
Montre toi Arka ! Ajouta Khamaat en balayant la plaine du regard.

Alors que les choses commençaient à s'apaiser, la flèche décochée avait fait remonter d'un coup la tension. Belehud, qui l'instant d'avant s'entretenait avec Zynia, avait bondit devant le Confrère pour le protéger, visiblement courroucée de ce qu'il venait de se passer.

Khamaat ne parvenait pas à aperçevoir Arkanielle mais elle se doutait bien qu'elle était dans les parages. Aussi, l'Arcaniste tenta de calmer le jeu


Arkanielle, je ne suis pas ta supérieure, je ne suis que ton amie, mais ton attitude, là, ça craint ! On était en train de discuter tranquillement, on veut apprendre des autres factions, en tout cas, en ce qui me concerne : penses-tu que ton geste aide à ça ?? Pour la balade dans Jypska, vu ce que tu viens de faire, on risque de devoir attendre longtemps nos autorisations !
Franchement, t'as pas assuré : c'est un Confrère certes, mais faire cette démonstration de force était tout de même disproportionné, t'avais qu'à pas lui parler !


Khamaat se tut, cherchant son amie du regard

Sincèrement, on cherchait pas la bagarre, Zynia et moi... et même Nemès. Alors s'il te plait, calme toi vite et fais en sorte de faire baisser la tension que t'as fait monter en flèche : pense au moins à Zynia qui, en tant que Mestre Erudite, a besoin de discuter avec les neldas et peut-être entrer dans Jypska.
Si tu veux te défouler, y a des bestioles pour ça ! Désolé de te parler ainsi Arka, mon amie... j'ai pas à te faire la morale mais je préfère être franche avec toi et te dire ce que je pense, même si ça n'enlève rien à l'amitié que je te porte.


Khamaat se rapprocha de Zynia et Krong, avant de lancer dans la plaine pour l'Archère

A toi de voir maintenant...


 
Arkanielle

Le Julung 12 Astawir 1512 à 00h46

 
***
Bon, visiblement, elle avait fait une boulette.
Les autochtones étaient des pacifistes pur et dur, pas évident pour une Fille du Déclin en manque d'hémoglobine depuis un jour et demi ...
Il va falloir se serrer la ceinture.

Et ravaler l'espace d'un instant sa fierté.
Puisque tel en veut le Tableau.

L'archère réapparue alors à la surprise générale au Nord-Est du groupe.
Et s'adressa alors à Belehud.
***


Hum ... S'cuse moi d'avoir employé les grands moyens.
Mais j'aime pas trop qu'on se foute de ma gueule, et encore moins un Confrère.
Nous avons un très grand différents entre nos deux factions, mais je suis prête à le laisser de côté par respect envers toi et les tiens.
On vous veut aucun mal. Comme l'a dit ma Soeur, on est juste venu faire les boutiques, c'tout.


 
Takeon Cumulos

Le Julung 12 Astawir 1512 à 01h22

 
***
Les boutiques... Armées... Le Cumulos prit une bonne bouffée d'air et retint son envie de dégainer son marteau qui pendait à sa tunique, accroché à son dos, et de foutre un bon coup de maillet dans la tête de cette folle furieuse. Malheureusement pour ces dernières le Prévôt du Poinçon n'envisageait pas de s'en tenir à cela et fit un énième pas provocateur en avant, tout en fronçant les sourcils, le regard rivé sur celle qui semblait être Arkanielle la meurtrière.

Il avait longtemps entendu parlé de ce groupe de femme et le souvenir de l'un de ses collègues lui revint. Il l'avait presque oublié celui là, peut-être était-ce venu le jour de le venger. Mais pas encore... Avant il devait faire valoir sa position de force face à ces femelles dévergondées et surtout faire appel à ses souvenirs pour recoller les morceaux.

Vous ne croyez tout de même pas que je vais en rester là ?

Dites moi ce qui m'empêcherait de prévenir la cité d'Arameth de cet incident diplomatique ? Une... Flèche dans la poitrine ne devrait même pas être un incident, mais une tentative d'assassinat !


Sa parole ne tremblait pas mais sa main libre - la gauche - cherchait à s'occuper pour éviter de dévoiler des soubresauts de peur et d'affolement. Malgré l'assurance qu'il se donnait et sa prestance égocentrique, il n'en craignait pas moins une réaction plus que violente de ses interlocutrices.

Son regard se porta donc sur Nemès. Il ne savait dire s'il la connaissait ou si on lui avait parlé d'elle. Mais une chose était sûre, son armure ensanglantée traduisait l’œuvre d'une guerrière invétérée. Il allait donc devoir les battre par la parole, et ne jamais montrer la moindre forme de violence...

Et ces Neladas qui s'excitaient et dont il ne comprenait pas un mot.
Il était chez les fous, se dit-il, mais pas du bon côté de la folie.
***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Nemès

Le Julung 12 Astawir 1512 à 15h18

 
***
En entendant les paroles de Krong, la Danseuse adressa un hochement de tête approbateur à celui-ci.
Le message était passé, le nelda avait visiblement compris que la tydale n’était pas un interlocutrice guidée par la patience…

Nemès focalisa ensuite son attention sur la scène qui se déroulait dans son dos. D’après ce qu’elle vit et ce qu’elle put déduire de ce qu’elle savait d’Arkanielle et des Confrères en général, la guerrière en conclut rapidement que le Confrère avait dû vouloir jouer au plus malin avec l’Archère. Or Arkanielle n’était pas le genre de fille à apprécier qu’on joue au con avec elle…

L’ex-Faucheuse vint se placer face à Takeon…
***


- Ecoute, mish, tu t’es d’jà d’mandé comment l’Poinçon avait fini entre les mains d’la Confrérie ? Nan ? Alors j’vais t’expliquer… Les tiens sont v’nus à Utrynia, se sont associés à un Furyan qui a fait diversion en lâchant une armée d’rej’tons sur la ville qui a causé des dizaines de morts, ils se sont infiltrés dans la Ruche – notre lieu l’plus sacré avec la Nécropole – pour permettre au Furyan d’enlever deux de nos anja’s, et ils ont kidnappé et assassiné notre Gardien des Morts pour lui voler le Poinçon. Un truc sale, avec de l'acide pour lui dissoudre le corps.

Je l’sais parc’que c’est moi et mes sœurs qui avons interrogé et abattu l’Furyan. Et les résultats d’l’enquête qu’a été m’née ensuite à Arameth et ailleurs sont sans équivoque.

Si encore tes potes Prévôts avaient essayer d’nous aider à r’trouver les coupables au lieu d’nous mettre des bâtons dans les roues…

Donc à mes yeux, et aux yeux de toutes les Filles du Déclin, un bon Confrère est un Confrère mort. Et les choses resteront ainsi jusqu’à c’que vous ayez fait amende honorable. Il faudrait cent de tes vies pour racheter les exactions de ta Faction à l'encontre du Matriarcat!

Garde bien en tête qu’t’as déjà d’la chance d’être en vie après nous avoir croisé.
conclut-elle sans cacher son mépris pour son interlocuteur.

***
La tydale laissa passer un bref instant de silence puis reprit d’un ton glacial.
***


- Maint’nant, tu fais c’que tu veux. T’as l’choix. Tu peux aller t’cacher derrière tes procédures judiciaires à la con et on s’ra obligées d’massacrer tous les Confrères qui essayeront d’appliquer vot’justice hypocrite. Entre nous ce s’ra avec plaisir…
Tu peux aussi admettre que ta Faction a une dette envers le Matriarcat et comprendre qu’il nous en coûte de t’laisser en vie, mais que comme on est sympa on t’a pas abattu sans sommation comme on aurait pu l’faire… car n’oublie pas qu’Syfaria – en dehors des cités confiées aux Factions – est une zone de non-droit où seule la loi du plus fort s’applique. Et là pour le coup, c’est pas vraiment ta loi… J’me fais bien comprendre?




 
Khamaat

Le Julung 12 Astawir 1512 à 20h01

 
Arkanielle réapparut : son amie était certes vive, mais elle savait reprendre le contrôle de ses émotions... fut un temps, il n'en était pas ainsi, le Confrère pouvait s'estimer chanceux. Khamaat lui adressa un regard reconnaissant en lui souriant avant de porter son attention sur Takeon Cumulos
L'Arcaniste n'aimait pas les Confrères et ce, depuis l'épisode tragique qui avait frappé Utrynia du temps où elle était Mestre de cette Ville : elle nourrissait un profond mépris envers les ressortissants de la Confrérie et l'indifférence est la seule attitude qu'elle consentait avoir à leur égard. Malgré tout, elle prit la peine d'observer Takeon.

Si les paroles et le ton du Confrère restaient hautaines, voire provocatrices, Khamaat qui promenait son regard sur lui observa quelques petits signes chez lui qui la firent sourire : il était pas loin de se faire pipi dessus, le Confrère !
Khamaat, avant d'être libertaire, avait officié à la Ruche et avait été Mestre de Ville : alors autant dire que des poussiéreux qui essayaient de mentir ou qui ne savaient pas cacher leurs émotions, elle arrivait assez souvent à vite les repérer.
Et dans son style, Takeon était un formidable spécimen !

Une main gauche avec une forte tendance à tripoter un bouton, une manche, ou tout autre accessoire pour éviter de dévoiler un tremblement, un front légèrement luisant dû à une peau grasse ou à une fine sueur froide qui perlait (Khamaat hésita un moment entre ces deux options avant de se décider pour les deux), au niveau du cou, une veine palpitait discrètement mais de manière rapide, indiquant une accélération du pouls...

Khamaat failli éclater de rire mais les propos du Confrère envers ses soeurs effacèrent vite cette sensation d'hilarité et c'est en le regardant fixement qu'elle s'adressa à lui d'un ton froid et calme

Ce qui t'en empêcherait ? Oh ben au hasard, je serais tentée de répondre là tout de suite la trouille pas possible que tu as à l'idée que nous te suivions et qu'on... joue un peu fort avec toi... mais je peux me tromper n'est-ce pas ?

Encore faudrait-il dans ton récit que tu n'omettes pas de relater le ton et l'attitude provocateurs que tu tiens là... parce que bon, soyons honnêtes, ma soeur est peut-être un peu... "vive". Mais pour qu'elle en arrive à ce point de colère, c'est que tu as du toi aussi l'aider à être dans cet état ! T'aurais pas voulu t'amuser à titiller une de mes soeurs, t'aurais pas eu droit à ce traitement, voila tout.


Khamaat se tut un instant avant de poursuivre

Contrairement à ce que certains pensent, nos cibles principales ne sont pas tout ce qui bouge mais essentiellement les créatures représentant un danger pour les poussiéreux : nous faisons à notre manière le "ménage" sur notre route, afin que les routes soient aussi sûres que possible pour les non symbiosés, et ce, peu importe leur faction.

Quant à "l'incident diplomatique" qui, je te le rappelle, par ton attitude, est en partie ta faute aussi car oui, les torts sont partagés, je sais pas si tu es au courant ou bien si tu es resté éloigné de ta faction pendant longtemps mais les relations diplomatiques entre nos deux factions sont plus que limitées au strict minimum.

Donc bon... ta fausse indignation hein, je la trouve limite.


Khamaat détourna son regard du Confrère pour ajouter à la cantonade, d'un ton plus chaleureux

Maintenant, je souhaiterai pouvoir reprendre cette discussion instructive sur la carnine avec le sieur Krong et dame Belehud qui daignent nous accorder de leur temps pour nous parler de cette plante si importante aux yeux de leur faction.


 
Zynia

Le Julung 12 Astawir 1512 à 21h06

 
A nouveau, les propos du cloporte à deux pattes firent augmenter la pression sanguine de la tydale, pourtant calmement à la recherche de plantes.

Un incident diplomatique? De qui te moques-tu? Alors que ta faction est coupable d'une tentative de génocide lors de l'enlèvement d'anja? Tu vas arrêter ton cirque tout de suite.

En plus, si tu es prévôt du Poinçon, parlons-en justement, du Poinçon. Rends-le nous et tu feras enfin une bonne action.


Mais, après avoir grondé le vilain garnement, elle demanda à la nelda qui conversait aimablement avec elle avant de se précipiter au chevet du fourbe:

C'est bien les feuilles de cette plante-ci qu'il s'agit de récolter?



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Takeon Cumulos

Le Julung 12 Astawir 1512 à 21h20

 
***
Le Confrère se frotta le torse, une douleur fulgurante s'empressa de faire le pas au taux d'adrénaline qui commençait indéniablement à chuter. Et avec la baisse de cette hormone, le constat était bien là, le Cumulos se retrouvait avec une blessure aussi profonde qu'une morsure. Il ne put s'empêcher de lâcher son cheval et de mettre un genou au sol.

Ah ! j'en ai plus qu'assez de toutes ces sornettes.
Il fallait que je décide de voyager pour me retrouver nez à nez avec des membres du Matriarchat !


Tout en enlevant son armure, il poursuivit ses plaintes qui prenaient le ton d'un colérique qui n'aurait pas eut sa goutte en temps voulu et pesterait sur le ciel, les divinités, les astres, l'au delà des astres et même bien au delà encore.

Maudis soient les Nemens !

Il regarda son torse et remarqua qu'effectivement, l'entaille avait fait couler le sang.
La douleur se faisait de plus en plus grande, et il se jura au plus profond de lui que plus jamais il ne sortirait de sa cité.
Il tenta de se remettre debout, sa tenue de bravache à la main. Et tenta de faire le vide dans son esprit pour bien comprendre la situation. Et en réalité... elle était bien plus tendue que ce qu'il n'y paraissait.

Bien écoutez moi... Je ne sais même pas de quoi vous parlez. Vous semblez croire que toute la Confrérie en a après vos tête alors qu'il en est tout autre. Votre histoire de Fury... truc, je n'en ai jamais entendu parler. Et croyez moi je suis bien placé pour vous dire qu'au sein même de la Confrérie il peut exister des divergences. De plus...

Il commençait à s’essouffler, il n'avait jamais parlé autant depuis des mois, ou peut-être était-ce sa blessure... Il lança un regard aux alentours pour voir si une âme charitable se profilait à l'horizon. Soudainement, il se mit à espérer que son Ennemi Amical l'Edaregord fut présent pour prendre sa défense - ce qu'il aurait fait. Mais les temps avaient changé... Bien des tristes choses étaient arrivé en Syfaria.

De plus cela m'étonnerait que je ne sois pas en position de vous déclarer à mes autorités. Je pisse le sang ! Mê... Aïe ! Même si nos deux factions ne sont pas en bon terme, je ne suis pas celui que vous croyez. Je n'aurais jamais cautionné ce genre de chose mes Dames. Alors maintenant...

Cela tournait à une scène de torture.
Il voulait dire quelque chose, notamment poser des questions à propos de l'histoire que lui contait Nemès, mais une toute autre phrase sortie de sa bouche sournoise.

Maintenant j'ai besoin de soins !

***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Zynia

Le Julung 12 Astawir 1512 à 21h54

 
La tydale releva un oeil, incrédule.

Besoin de soins? Il y a à peine une écorchure. L'archère n'a pas voulu te tuer, autrement il en aurait été différemment.

Tu ne vas pas nous faire un fromage pour un cure-dent qui t'a piqué alors que ta faction a contribué à l'oeuvre de l'Artisan du déclin? Tu n'as aucun respect et aucun sens des proportion.

Et tu n'as pas répondu à la question: il est où, le Poinçon dont tu te prévaux prévôt?


Ses soeurs ne lui avaient pas menti: les confrères étaient fourbes, dépourvu de scrupules et insolents.



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Krong

Le Julung 12 Astawir 1512 à 23h17

 
*** Krong regarda la scène et il compris que ce qui ce jouait devant lui traduisait peut-être ce qu'il allait bientôt arrivé en Syfaria... Ses rêves seraient peut-être un jour la réalité....les guerres naissent des querelles.... la Guerre des poussières viendra....
Krong repris ses esprits/

Il se refusa à en entendre plus. Il devait porter assistance à son compagnon Belehud qui s'était interposé.
Il s'empressa de parler à l'assistance... ***


Mesdames ne seriez vous pas plutôt intéressées par la visite de notre cité et des ses merveilles ?
Laisser ce marchand voyager en nos terres.

*** Il regarda alors le confère pour estimer ses blessures. Rien de bien grave à priori. Un petit sort et puis s'en vont.
Krong espérait que tout allait s'arrêter ici et que cette belle rencontre n'allait pas tourner au cauchemar.
***


 
Khamaat

Le Julung 12 Astawir 1512 à 23h37

 
Les pensées s'échangeaient entre filles du déclin... avec un soupir de résignation teinté d'agacement, Khamaat s'avançat sans un mot vers le Confrère, ne le lâchant pas du regard

"Ca fait le fier et ça peut même pas encaisser une flèche... ah ben bravo ! Et ça la ramène après, non mais franchement... "

Pensa Khamaat qui était désormais à côté de Takeon. L'Arcaniste, les paumes brillantes de mana, examina la blessure du Confrère. Même sans son expérience de soigneuse, on pouvait aisément voir que la "blessure" n'avait rien de dramatique.

"Et en plus, ça braille que ça pisse le sang... non mais j'vous jure !!!" Fulmina intérieurement Khamaat.

L'Arcaniste, qui avait accepté en pensée avec ses soeurs de soigner le Confrère, eut l'idée pendant un instant d'envoyer une formidable débauches de boules de feu multicolores dans le ciel avant de s'exclamer "Oups, y a plus d'mana, j'peux pas !" et de pouvoir se dispenser d'aider un crétin pareil.
Néanmoins, elle s'était engagée auprès de ses soeurs et tenait à rassurer les Rêvants sur le but de leur balade sur leurs terres... même s'il fallait s'abaisser à gaspiller sa mana pour un Confrère.

La boule de mana fila rapidement vers l'abdomen du Confrère mais se dissipa avant. Khamaat fut tentée de lâcher un "ah ben vous voyez, c'est pas ma faute, même ma mana veut pas le soigner !" mais se retint et envoya immédiatement une deuxième boule de mana blanche qui, cette fois, toucha sa cible. Alors que le sang commençait à sécher et la blessure se résorber, Khamaat lança une troisième sphère blanche qui acheva le travail précédent, refermant définitivement la plaie, ne laissant même pas une cicatrice.

Khamaat, en se frottant les mains, retourna auprès de Krong en marmonnant


Avec ça, il chouinera moins.

Avant de s'adresser à Krong

Oh mais nous en serions ravies ! Mais avant, parlez nous encore de la carnine, s'il vous plait.


 
Takeon Cumulos

Le Vayang 13 Astawir 1512 à 01h02

 
***
Parlez nous de la carnine, parlez nous de la carnine... Gnagnagna !

Le Cumulos eut un moment de crainte lorsque les sorts touchèrent son abdomen. Il crut un instant qu'il allait se prendre une bouffée de boules d'énergies en combustion et s'évaporer dans les airs. Il détestait la magie et encore plus lorsque l'on s'en servait sur lui... De mauvais souvenir d'avoir un jour été transformé en une créature innocente et inoffensive.

Il passa sa main au travers de ses cheveux et inspira longuement en émettant un reniflement glauque, tout en tiraillant ses joues d'une mimique obsolète, presque immature. Ses sourcils se soulevèrent et il remit son étoffe en place en prenant soin de bien parfaire son apparence.

Merci !

Émit-il en insistant bien sur les deux syllabes, tout en hochant de la tête. il donna deux coups de main à son veston pour enlever quelques semblant de poussière et se repassa la main dans sa chevelure grasse, tout en prenant soin d'y étaler un peu de son sang. Depuis combien de temps n'avait-il pas prit de bon bain chaud déjà ? Ah ! La civilisation le manquait, et voilà que l'on proposait au groupe qui venait de l'agresser une visite d'une bourgade.

Peut-être l'occasion de retrouver la civilisation tant perdue ?

Dites-moi, mes Dames...
Il regarda autour de lui en cherchant quelque chose...
Vous...
Ah ! Le voilà ce cheval... Satané bête qui mériterait bien des coups de bâtons ! Elle a bougé d'un centimètre ! Traîtrise ! Il avait bien envie de lui botter les fesses mais se rappela la dernière fois qu'il avait essayé une telle action. Le souvenir d'une douleur dans les côtes après un coup de sabots l'empêcha de maltraiter son animal une seconde fois. Lorsqu'il attrapa le harnais de son cheval, il émit un hennissement et se cabra, puis tenta de s'éloigner.

Le Cumulos regarda la monture droit dans les yeux, et l'espace d'un instant, le maître et son cheval s'échangèrent une guerre du regard, dans des tranchées obscures, se lançant des bombes artisanales et mitraillant la position adverse de volées de flèches. Les flammes de l'enfer se virent dans les yeux des deux rivaux et le Cumulos comprit que ce n'était certainement pas le moment d'engager une énième dispute avec sa... Monture.

Vous m'avez parlé du Poinçon. J'en conclu que vous êtes également à sa recherche ? Ahem ! Enfin... Également serait un terme bien maladroit, car voilà des siècles que j'ai arrêté de poursuivre cette... Chose.

L'air intéressé, il se tourna vers Zynia et la regarda la tête baissé, le regard moqueur.
Chose, arme, épée... On lui donne bien des noms. J'ai ouïe dire que certains de mes Confrères seraient à sa recherche.
L'occasion rêvée de mettre son grain de sel dans la Confrérie se présentait à lui.
Il ne devait pas passer à côté.
Qu'est ce qu'il vous intéresse tant dans cet artéfact ?
L’œil inquisiteur du Cumulos frémit, la conversation allait être intéressante.
***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Zynia

Le Vayang 13 Astawir 1512 à 21h43

 
L'alchimiste prélevait quelques dernières feuilles de carnine quand le cloporte l'apostropha une nouvelle fois.

Une de ses soeurs prévint télépathiquement Zynia qu'elle se refusait à lui répondre. La Mestre érudite le fit pourtant, mais de manière succincte.


Il s'agit du Poinçon, dont tu te prévaux d'être le prévôt. Tu es donc parfaitement au courant. Il nous intéresse tout simplement parce qu'il appartient au Matriarcat. Il nous a été lâchement dérobé par le biais d'une ignominie. C'est tout et tu le sais déjà. Cette réponse suffit donc.

La tydale se tut un instant, avant de reprendre sur un autre ton à l'adresse de Krong:

Oui, ce serait avec joie que je visiterais Jypska. Cela fait tellement longtemps que je voulais m'y rendre, mais il y avait toujours quelque chose qui m'en empêchait. Cette fois, j'ai fait le déplacement. Et je découvre avec intérêt votre région. J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer des Hauts-Rêvants en voyage dans la cité du bord du Lac des Mères, avant la seconde bataille d'Utrynia.


Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Nemès

Le Vayang 13 Astawir 1512 à 22h20

 
***
L'espace d'un instant, Nemès avait sérieusement songé à arrêter Khamaat Pour voir le Confrère piailler et s'agiter un peu plus longtemps : la blessure de Takeon était sérieuse, mais loin d'être mortelle...
Néanmoins, les trois chasseresses étaient là pour accompagner la Mestre Erudite à Jypska, et il était primordial de maintenir de bonnes relations avec les Hauts-Rêvants, alliés de longue date. Torturer sciemment un Poussiéreux, quel qu'il soit, devant leurs yeux aurait pu heurter leur sensibilité.

Nemès avait longtemps cherché le Poinçon, lorsqu'elle poursuivait les assassins d'Ylimildian, et aujourd'hui les réponses restant hors de portée tant que le Garde des Morts ne souhaiterait raconter son histoire, il était inutile de perdre plus de temps...

Avec un haussement d'épaules en guise de réponse au Prévôt, la Danseuse se détourna pour rejoindre ses liadha's.
***


- Va voir tes amis les Chuchoteurs si tu veux des réponses. lui glissa-t-elle sans un regard en passant à côté de lui.



 
Krong

Le Vayang 13 Astawir 1512 à 23h16

 
*** Krong était ravi de voir que la situation devenait plus calme et qu'il pourrait a ce moment là offrir l’hospitalité aux filles de la matriarcat. Il lui faudrait tout de même demander l'autorisation d'entrée.

Une fois arrivé devant la porte de Jypska leur demande devrait être faite en mairie. ***


Maintenant je vous invite a me suivre si vous le voulez bien. Nous irons fumé de la carnine et boire le vin de notre pays.
Je vous en dirais plus sur la carnine et son pouvoir.






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