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Le Sukra 14 Astawir 1512 à 15h26
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Le revoilà de nouveau menacé par l'archère.
Décidément, elle ne voulait rien comprendre, et surtout rien entendre.
Il se redressa sur son cheval et regarda Arkanielle dans les yeux avec la plus grande sincérité.
Aliundil... Son nom me revient maintenant que vous me le dites ma Dame.
Un grand ami.
Un idiot...
Il a toujours soutenu cet homme et ses actions. Il aurait aimé mieux le connaître.
J'ai toujours contesté chacune de ses décisions et je me doutais bien que cet homme nous cachait la vérité à propos du Poinçon. Il était très emblématique, et très mystérieux...
Mais le destin en était tout autre, il regrettait sa mort et recherchait aujourd'hui les meurtriers pour faire Justice.
Sa mort fut un grand soulagement pour moi et mes hommes. D'un certain côté, son assassinat m'arrangeait bien. Alors je ne vais pas vous mentir... Je n'ai pas pour but de semer le doute dans vos esprits et je vous prie de croire en ma...
Sincérité !
Le regard lourd, l'air sévère.
Oui, ses longs entraînements de comédiens à la Perle lui servaient bien aujourd'hui.
Et puisque Aliundil n'était pas vivant pour le contredire et qu'à la Perle personne ne contesterait ces paroles, croyant toujours que le Cumulos était d'une branche différente du Caravansérail. Jusque là, sa position de faiblesse en Arameth représentait pour lui une force, un atout à l'extérieur de la cité.
Ne restait plus qu'au matriarcales de le croire...
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Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout. | |
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Le Sukra 14 Astawir 1512 à 21h02
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| Ta... Sincérité ?
Khamaat éclata de rire : un fou rire qu'elle ne pût retenir. Des larmes coulaient tellement en riait, entre deux hoquets d'hilarité, elle tenta de poursuivre
Sincérité... D'un confrère ! Mouhahaha ! Putain, elle est bien bonne celle-là !
L'Arcaniste essaya de retrouver son souffle mais en vain, la crise fou rire était installée, elle continua à hoqueter
C'est déjà une découverte de savoir qu'il connaît ce mot mais en plus il a réussi à bien le placer dans une phrase.... Manquerait plus qu'il sache ce que c'est !
Khamaat arriva tant bien que mal à calmer son hilarité, pouffant encore de temps à autre
Non mais je rêve... Zynia, t'as un beau spécimen là pour faire des études : un Confrère qui essaie de parler de franchise. Punaise, quand même, on en voit des bizarreries quand on voyage !
L'arcaniste avait retrouvé son calme et c'est d'une voix calme mais ferme qu'elle s'adressa à ses sœurs
En tout cas, hors de question pour moi d'entrer en ville si on nous croit avec ce truc. S'il fait des conneries, j'ai pas envie qu'on nous s'associe à ... Ça !
Termina l'Arcaniste en désignant le Confrère du menton
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Le Matal 17 Astawir 1512 à 22h05
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Et c'est ainsi que le groupe hétéroclite se mit en marche pour franchir les quelques lieues qui le séparait de Jypska...
Les discussions allaient bon train : ici on discourait de botanique et d'alchimie à propos de la carnine, là on pestait contre le tempérament impulsif des Filles du Déclin, ou encore là on causait de la meilleure façon de faire rôtir un condomignon...
Les barricades de la cité portuaire des neldas furent bientôt en vue et une silhouette connue de tous ou presque se dessina aux portes de la ville.
Ligerio Dhuri.
Le tydale faisait partie des rares contacts véritablement bons que Nemès ait eu lors de son long séjour à Arameth et dans le désert d'Amody. D'emblée le courant était bien passé avec ce mâle libre, bien au fait des usages matriarcaux et qui avait constitué - au cours de ces mois passés chez les Confrères - un excellent partenaire d'entrainement au combat. Le manüsh et elle ayant tous deux pour arme favorite la combinaison "épée et faucheuse", les combats avaient vu s'opposer le style gracieux mais brutal de l'exécutrice aux passes fluides d'une rare efficacité du bretteur émérite qu'était Ligerio.
Un franc sourire était en train de naitre sur le visage de la Danseuse à l'idée de nouveaux combats contre Ligerio, quand soudain elle vit Takeon s'élancer vers lui pour le saluer. Et probablement faire une narration exagérée mais certainement non moins criante de vérité de sa rencontre avec les Filles du Déclin...
Oui, elles faisaient souvent cet effet là.
***
- Tiens... J'aurais dû me douter que tu connaîtrais l'mish Cumulos. lança Nemès à Ligerio en s'approchant des deux tydales. Comment ça va, manüsh?
***
Après tout, Ligerio avait aussi oeuvré au sein de l'Horloge du Poinçon.
Un mélange théâtral de surprise et d'indignation se peignit sur le visage du Prévôt...
***
- Miche ? Je ne suis pas une miche ! Ne me dites pas que vous côtoyez ces femmes ? Elles m'ont agressé à quelques lieues de là, une flèche dans le torse, on en voit encore les traces, regardez ! dit Takeon en désignant sa tenue au flanc maculé de sang séché.
***
Ne pouvant rater l'occasion, Arkanielle s’immisça dans la conversation avec un sourire hilare, bientôt suivie par Zynia et Khamaat.
***
- Oooooooh, mon pauvre lapin ... tu vas t'en remettre ? nargua la première.
- Hajar, cette fois-ci, c'est nous qui avons fait le voyage... salua la seconde.
***
Sans perdre une seconde, l'Archère aborda LE sujet de conversation préféré de toute les guerrières du Matriarcat, le centre de tous le débats quotidiens des Danseuses, l'idée fixe qui les obsédait toutes...
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- Histoire de contribuer à l'échange inter-faction, j'veux bien m'entraîner avec ce qu'ils ont comme combattants. Ca m'évitera de me rouiller pour le retour. Fais passer le mot s'il te plait. dit l'Archère à Zynia en feignant un air innocent.
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... se battre!
Et en bonne Fileuse de Mort, Nemès embraya après sa consoeur Apôtre de la Chute :
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- Héhé! Pareil! A moins que notre cher Ligerio ait envie de faire quelques passes d'armes avec moi comme au bon vieux temps... puis se tournant vers la guerrière nelda: Belehud, tu connais des gens qui veulent s'entrainer au combat? Arkanielle et moi on est chaudes! Il nous faudrait juste des armes d'entrainement vu qu'on n'a pas trimballé les nôtr'avec nous d'puis Kryg...
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Et bien sûr, il y avait un Confrère qui n'avait pas l'intention de rester coi alors qu'une occasion de peut-être rendre la monnaie de leur pièce aux Filles du Déclin se profilait.
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- Un duel ? Je suis preneur ! Je tâcherais de ne pas taper trop fort, Héhé ! intervint le Takeon taquin en regardant la responsable de sa récente blessure..
- J'ai jamais parlé de duel l'crasseux, t'as trop picolé. Mais si tu veux te battre ya pas d'souci. rétorqua l'Archère avec un air soudainement sérieux. T'as qu'un mot à dire ...
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Un instant de silence...
Ligerio, qui jusque là n'avait pas vraiment eu l'occasion de répondre au milieu de ce flot verbal, en profita pour intervenir.
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- Ca va tranquillement, la situation est assez tranquille en ville et les rejetons se tiennent tranquilles. Je suis d'accord pour quelques passes d'arme.
Et c'est un plaisir we vous voir ici, le voyage a été bon ? Vous avez emprunté les transports ?
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Pragmatique. Solide. Calme. Droit au but.
Le guerrier semblait égal à lui-même...
La Faucheuse le détailla du regard, cherchant le signe du passage du temps depuis leur dernière rencontre : avait-il l'air plus sûr de lui? Plus fort?
Il serait bientôt temps de vérifier si Ligerio avait continué de s'imposer un entrainement aussi sérieux que Nemès depuis leur dernier duel...
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- On est v'nues à pied d'Kryg mon grand! Qu'est-ce que tu croyais? C'était un super prétexte pour se faire un safari à travers Syfaria, on n'allait pas raté l'occaz' de visiter des nouveaux terrains d'chasse!
Pour l'entrain'ment, faudra juste m'laisser l'temps d'me délasser et d'me décrasser un peu, dit l'Exécutrice en jetant un regard à son armure de cuir sombre maculée du sang des rejetons qui s'étaient frottés aux Filles du Déclin au cours des centaines de lieues de leur voyage, et je s'rais ravie d'croiser l'fer avec toi!
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Le Matal 17 Astawir 1512 à 23h20
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Même une fois arrivé aux portes le Confrère continuait à être détestable.
Il raillait Némès et son expression tydale qu'elle avait utilisé pour identifier le Haut-Rêvant.
Et il arrivait encore à se plaindre de la flèche qu'il avait reçu un peu plus tôt.
Une vraie chochotte ...
Pour couronner le tout, il descendit cul sec plusieurs verres de vinasse jusqu'à être bien éméché.
L'archère l'avait bien vu puisqu'elle gardait toujours un oeil sur lui, même si elle feignait de s'intéresser à autre chose.
Les discussions continuaient entre érudites.
Des retrouvailles s'effectuèrent.
Alors que les quatre Filles du Déclin attendaient toujours leur autorisation pour entrer dans Jypska et dévaliser les magasins.
L'archère commençait à trouver le temps long et se posait déjà quelques questions.
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J'espère que notre autorisation ne va pas trop tarder ...
Z'êtes sûr qu'il est pas en transe rêvotique votre Maire, ou j'sais pas quoi ?
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Impatiente l'archère ?
C'était fort probable.
Mais elle avait entendu dire aussi que les Haut-Rêvant avaient l'habitude de dormir durant de longues périodes en avalant des substances étranges qui les faisait rêver bizarrement ...
Bref, si c'était le cas, elles pouvaient très bien attendre encore longtemps.
Elle demanda donc à Zynia de traduire et de demander aux Haut-Rêvants présents qu'elle voulait bien organiser un entraînement au combat pour échanger leurs techniques.
Cela éviterait qu'elle s'ennuie et que son manque d'adrénaline ne la ronge trop.
Ce à quoi le Confrère, enivré par l'alcool, ne pu s'empêcher de répondre en provocant une nouvelle fois Arkanielle.
Mais c'était beaucoup trop facile de se confronter à ce genre d'énergumène.
En plus elle risquait de le tuer si elle ne se mesurait pas suffisamment.
Même si l'idée ne lui déplaisait pas du tout, cela ferait tâche avant de visiter la cité.
Zynia traduisit les paroles et Belehud lui répondit en Nelda.
Même si l'archère ne compris pas très bien, elle vit que la jeune femelle était hésitante.
Alors Arkanielle la rassura aussitôt.
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C'est juste un entraînement Nelda. Et si je peux t'apprendre certaines choses, c'est un plus. Et t'inquiète pas je n'irais pas trop fort, c'est pourquoi il vaut mieux que j'ai un arc simple.
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Il ne restait plus qu'à attendre si des Haut-Rêvants étaient intéressés par sa proposition.
Ou si le Confrère allait continuer dans sa stupidité ...
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Le Merakih 18 Astawir 1512 à 02h57
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Niais, un sourire en coin, le regard insistant.
Mmh ! Mmh ! Alors, on traîne ? On a peur de se mesurer à mon maillet tout nouvellement acquis dans ce comptoir ? Aha ! Ne tapez pas trop fort je n'ai pas envie d'abîmer ma nouvelle armure.
Il faillit tomber mais se rattrapa. Avec sa corpulence, il ne tenait pas beaucoup à l'alcool. Vêtu de sa dernière trouvaille dans le Comptoir, il était pressé d'utiliser les nouveaux accessoires achetés. Qualité Confrérie, l'arme peut vous lâcher d'un moment à l'autre. Vous pouvez même tenter de la ramasser, l'arme continuera de courir pour se loger chez un marchand, se revendre, et faire tourner le commerce.
Il s'essuya le front.
Il avait quelque chose à dire, se ravisa, fit une tentative, se ravisa de nouveau.
Puis il décida de commencer en le tournant à la provocation.
Peut-être arriverait-il à trouver réponse à ses questions.
Et par là même, réponse à sa demande de combat.
Il espérait juste au fond de lui que cette histoire ne lui coûterait pas la vie.
Mais en tant que Prévôt, voilà bien des années qu'il avait usé de stratagèmes pour éviter la mort.
Vous savez, j'ai repensé à cette histoire de Poinçon durant le trajet. Et je me suis posé la question...
Narquois, il fit une pause pour faire languir sa nouvelle compagnie.
En réalité, si notre Horloge s'appelle l'Horloge du Poinçon, c'est bien que quelque part cet artéfact nous revient de droit. L'Horloger devait certainement la posséder il fut un temps.
Il poursuivit avant qu'on ne le coupe dans sa parole.
Oh bien évidemment je n'aurais jamais laissé faire un tel massacre sur votre ville ! Si j'en avais eu les moyens, bien évidemment je m'y serais opposé. Mais à l'époque je n'étais qu'un fier tisserand... Aussi...
Son regard s'arrêta l'espace d'un instant sur Ligerio, son ancien mentor, ou du moins ce qu'il en restait...
Je préfère ne pas entrer dans cette querelle et me poser d'autres questions plus pertinentes.
Ses yeux devinrent pesant.
Comme par exemple : Où cet artefact se trouve-t-il à l'heure actuelle ? Il semblerait que ni la Confrérie ni le Matriarcat ne savent où il se trouve. Quoique... La Confrérie est en passe de deviner sa position. Enfin... Par la Confrérie, je veux bien évidemment parler de certains de ses représentants...
Il en venait enfin à sa conclusion, de retour sur Arkanielle, plus taquin cette fois.
Des représentants qui seraient aujourd'hui...
A tout hasard, proches de vous.
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Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout. | |
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Le Merakih 18 Astawir 1512 à 19h36
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Nemès regarda l'Archère et le Prévôt se lancer dans leur petit jeu.
Connaissant les talents de chasseresse de sa liadha, l'Exécutrice se contenta d'un haussement d'épaules en observant comment le premier sang fut versé.
Le combat en valait-il vraiment la peine? Le Confrère - aussi loquace, audacieux, et perspicace puisse-t-il être à jeûn - était-il un adversaire digne de ce nom dans son état d'ébriété? Elle songea que Takeon ressemblait actuellement plus à une souris prise dans les griffes d'un chat qui aurait envie de jouer un peu avec elle avant la mise à mort. Cela n'avait rien d'un vrai duel de talent, le déséquilibre entre les deux adversaires et leurs stratégie était trop flagrant...
Quand Takeon s'éloigna et sortit du champ de vision de Nemès pour poursuivre l'invisible chasseresse, la guerrière se contenta d'envoyer une pensée à l'Archère et haussa les épaules en se tournant vers ses deux autres compagnes de route et les Hauts-Rêvants présents.
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Le Julung 19 Astawir 1512 à 15h02
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| *** J'étais sur le point de partir.
J'allais acheter les billets pour le transport, et retrouver Kiril quand il arriverait.
J'avais préparé mes affaires, et dit au revoir à Liam...
Je lui avais promis de revenir. Bientôt, peut-être.
Sûrement.
Mes affaires sur le dos, donc, je me dirigeai vers la sortie de la ville.
Une fois dehors, je reconnus la plupart des symbiosés qui discutaient.
Je ne voyais pas Arkanielle ni Takeon, pour le moment, n'ayant pas pu suivre le début du "duel"...
Je m'approchai assez pour être reconnue, mais suffisamment près des gardes pour pouvoir fuir sans trop de problèmes en cas de souci.
Craintive, et ne le cachant pas, je m'adressai poliment, sans froideur, aux Tydales qui servaient le Matriarcat :
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Aka's Hajar Liadha's.
Vous voilà bien loin de chez vous, j'espère que vous prendrez du plaisir à partager avec les Haut-rêvants !
*** Puis, m'adressant en particulier à Zynia : ***
Vous êtes venues pour une étude scientifique ? Oh, à moins qu'il ne s'agisse d'une... mission diplomatique ?
*** Je souris timidement. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 19 Astawir 1512 à 20h25
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Khamaat s'imaginait déjà déambuler dans les rues commerçantes de Jypska, acheter les dernières babioles ou accessoires vestimentaires à la mode nelda... Jusqu'à ce que les conversations plus... matriarcales de ses soeurs la ramènent à la réalité.
Et vas-y que ça te parle encore de combat, de celui ou celle qui avait l'épée la plus grosse, la plus belle, la plus dangereuse...
A côté, Arkanielle et Takeon s'asticotaient à nouveau, l'idée de s'entrainer à se battre leur avait donné l'envie de remettre ça à nouveau, avec en plus l'excuse béton du "on fait semblant".
Alors que le Confrère, bien alcoolisé, beuglait en cherchant Arkanielle, elle vit passer sa soeur à ses pieds en rampant, des herbes plantées dans les cheveux afin de parfaire son camouflage, et filer vers la plaine, entrainant un Confrère titubant avec elle.
"10 morions sur l'archère" murmurra Khamaat en les regardant,tout en essayant de faire bonne figure avec Zynia, qui elle non plus ne se sentait pas de faire un duel de magie, lorsque Ligerio Dhuri vint à la rencontre de leur petit groupe.
A peine venait-elle de se présenter à Ligerio Dhuri qu'elle aperçut une silhouette et une voix familière.
Décidément, on arrivait à éloigner le Confrère, future plaie béante sur pattes, qu'un autre fléau se présentait : Mirwen !!! Et en plus, à les saluer comme si de rien n'était...
Khamaat se raidit, tant d'étonnement que de colère, mais n'en laissa rien paraitre et c'est froidement mais poliment qu'elle s'adressa à Mirwen
Hajar Mirwen, nous avions envie de nous ballader et de venir découvrir les paysages de ce coin de l'île.
"Décidément, que de rencontres avant même d'entrer dans Jypska !" Pensa l'Arcaniste.
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Le Julung 19 Astawir 1512 à 22h09
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| Un combat entre Arkanielle et le cloporte... C'est pas juste. L'issue est connue de toutes et de tous depuis longtemps. Il faudrait au moins que le confrère puisse être aidé d'un jytryan ou d'un furyan pour que le combat soit égal. Mais bon, il a été dit que cela ne serait que de l'entraînement... Que de l'entraînement... Dommage...
De toutes façons, tu ne trouveras personne pour miser sur l'autre, chuchota Zynia à l'adresse de Khamaat.
L'alchimiste avait déposé son sac au sol. Cela faisait maintenant un temps conséquent que les tydales attendaient leur autorisation afin de pénétrer dans l'unique cité des Hauts-Rêvants qui subsistait, après la contamination de l'étoile du rêve, que Zynia avait rêvé de visiter. Mais elle n'avait pas perdu tout espoir de pouvoir s'y rendre un jour...
Une voix connue se fit entendre tandis que la Mestre érudite était dans ses pensées.
Hajar Mirwen, en vérité, nous espérons effectivement que l'échange avec les Hauts-Rêvants sera riche.
Puis, Zynia parut surprise de la question de la tydale déserteuse.
Diplomatique? Je ne suis pas Voix du Matriarcat. Je suis alchimiste et piètre combattante, c'est pourquoi cette expédition scientifique a été montée à l'aide de guerrières et némésis aguerries pour me protéger.
La Mestre avait compris l'allusion de l'anja. Mais elle ne cherchait pas à y répondre. Elle ignorait qu'elle la trouverait là. Et c'était la mission de la Justicière ou des diplomates. Elle avait assez à faire avec son expédition scientifique. A commencer par obtenir l'autorisation d'entrer dans Jypska.
Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste | |
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Le Julung 19 Astawir 1512 à 22h17
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Le regard de Nemès, tout comme ceux de Khamaat et de Zynia, contempla rêveusement l'Archère passer non loin en mode ficus-rampant, et ne s'interrompit qu'en entendant une voix familière, un ton timide, hésitant entre politesse et crainte.
Une voix torturée.
Mirwen...
Celle qui avait tant fait pour la Cariatide de la Ruche était à présent tombée en disgrâce après avoir commis un des pires crimes, selon toutes les normes matriarcale : l'anja s'était donnée la mort pour ne pas avoir à faire son karna.
La Danseuse jaugea l'arrivante d'un coup d'oeil... la tydale tentait assez peu discrètement de maintenir une certaine distance de sécurité avec ses anciennes soeurs et Nemès songea que des quatre Filles du Déclin présente, chacune pouvait sans peine l'atteindre à plusieurs lieues de distance.
L'Exécutrice ne s'embarrassa pas de fioritures, et plongea dans le vif du sujet.
***
- Et ben, et ben... Arrête de t'inquiéter Mirwen, on n'est pas là pour te ram'ner par la peau des fesses à la Ruche, si c'est c'que tu veux savoir!
***
Un haussement d'épaule.
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- Ouais, on accompagne juste Zynia pour fair'un peu d'shopping : ça f'sait un jolie balade d'puis Kryg... Soudain elle cligna des yeux, surprise par une idée, se tournant vers Ligerio! Hey tu d'vrais nous accompagner Ligerio... Aller, sérieux on va massacrer du rej'ton, ça t'plaira, on va bien s'marrer!
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Le Julung 19 Astawir 1512 à 22h44
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| *** Je ne saisis pas les émotions fort bien contrôlées de Khamat, mais j'en devine tout de même une partie: rien d'étonnant, bien sûr, à ce qu'elle ne fût pas contente de me voir...
La réponse de Zynia m'intéressait, et, me faisant penser à un autre, je demandai :
***
À propos de Voix du Matriarcat, Inanna est toujours symbiosé ?
En tout cas, n'en doutez pas, les Haut-rêvants ont beaucoup à partager.
À commencer par... hum... leurs recettes... de gaufres au miel par exemple, un régal !
*** Vint la réaction de Nemès qui me fit sourire.
Je me détendis un peu, sa franchise avait du bon.
Je fis quelque pas de plus vers le groupe et continuai :
***
Pour le shopping, vous verrez, faut pas faire de bruit. Mais entre deux rejetons, je suppose que ça pourra vous sembler agréable !
Vous attendez l'autorisation pour rentrer ? Fyridor est souvent endormi, je crois. Enfin... il me semble que j'avais du attendre longtemps pour qu'il me permette de rentrer. Plusieurs jours, c'est sûr.
En tout cas, bonne attente, j'espère que...
*** Je me tourne plus au Nord d'où j'avais entendu du bruit, et j'observe un confrère mal en point...
Je soupire, profondément, et termine ma phrase d'un ton mi-amusé, mi-désespéré :
***
... vous avez de quoi vous amuser pendant ce temps.
*** Assurément, pensais-je pour moi... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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