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Le Luang 25 Astawir 1511 à 17h59
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 | *** Cadécia avait prit du retard, captivée par l'étude d'un parchemin qu'elle avait de longue date mais dont les connaissances lui permettaient, enfin, d'en comprendre le sens et ... la puissance. Étant sûre d'elle, elle n'avait qu'envoyé des réponses évasives sur sa situation et promettait de retrouver le groupe au plus vite.
La jeune jeune mère, se dirigea comme convenu vers Zarlif ... Cette ville... Tant de choses s'y étaient déroulées, elle ne pouvait pas l'oublier, elle longea les murailles pour rejoindre Abroine. Elle rit en y pensant, à l'époque, elle ne savait pas lire une carte et était partie n'importe où, elle s'était retrouvé paralysée et empoisonnée pendant des jours, heureusement ses frères d'armes étaient venus à temps ... Juste à temps.
Elle ne pouvait espérer autre chose que le renouvellement de cet acte car ... Elle était dans une situation bien incertaine. Elle passa devant les grandes portes de Zarlif. Cadécia se mordit longuement les lèvres, tout en caressant les portes puis elle céda et entra; elle fut accueillie comme il se dut : sa longue robe blanche fut immédiatement teintée d'un rouge profond. Elle esquiva, fort heureusement, le deuxième coup.
Elle put sortir en titubant, la main sur le ventre, ouvert. Il y a quelques mois de cela, cela aurait été un terrible drame mais maintenant ce n'était pas bien grave. Elle avait crée, elle avait aimé, elle avait instruit ... Que pouvait-elle regretter si ce n'est passer encore plus de moments du genre ? Rien. Sauf la reconquête de Zarlif. ***
- Ahh ... J'ai encore besoin de toi ... On dirait ...
*** Elle s'adossa contre un rocher à l'extérieur des murailles, fatiguée et à court de ressource magique, elle ne se préoccupait même plus de savoir si elle était suivie par une effluve ou non, cela ne changerait rien. Si elle regardait la porte et qu'elle vit un poursuivant, elle n'aurait pu que se morfondre et mourir, si elle ne la suivait pas, elle ne pouvait tout de même rien faire ... ***
*** Le meilleur choix était encore de lire et relire ce magnifique passage... ***
- Un mystère infini, c'est le cadeau de la Dame ... On dit que le détendeur de ce cadeau pourrait toucher le ciel. Il pourrait toucher la surface de l'eau et cette personne pourrait voir son âme purifiée. | |
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Le Matal 26 Astawir 1511 à 23h04
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Sindar ne se le pardonnera pas.
Il regardait Cadécia penché sur quelque chose. Elle ne bougeait plus depuis plusieurs jours.
Le reste du groupe les attendait, lus Nord. Sindar s'inquiétait, le danger pouvait venir de toute part dans ces contrées.
Alors il décida de partir dans les collines à l'Ouest pour vérifier que rien de dangereux ne s'approchait, il y avait au loin deux affreux Akrotykar, Sindar essaya quelques flèches sur eux, mais ils ne réagissaient pas.
Alors Sindar revint sur ses pas. C'est alors qu'il vit Cadécia se réveiller et se diriger vers Zarlif, il n'eut pas le temps de la rattraper pour la retenir, déjà elle entrait dans la citée pervertie.
Il eu beau crier pour la prévenir, il voyait au loin son geste, et puis plus rien, elle fut comme happée par les portes de Zarlif, et ce ne fut qu'une âme déchirée entourée d'une brume étrange qui en sorti avant de s'écrouler au sol, pour redevenir poussière.
NONNNNNNNN !
Il n'y avait plus rien à faire, Sindar avait failli, il aurait pu l'empêcher de faire ce geste inconsidéré s'il était resté plus proche d'elle.
Plutôt la mort que la souillure !
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Le Sukra 30 Astawir 1511 à 11h32
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| *** Khaira'ni avance silencieusement, se laissant parfois distraire par le paysage, observant de temps à autre ses nouveaux compagnons. Elle passa en revu les impressions que chacun lui laissait. ***
Sindar semble de loin le plus efficace et le plus actif des membres. Il a naturellement pris la tête des opérations.
Vayne... eh bien Vayne quant à lui, ne semble être bon qu'à brailler et débiter des insanités.
Bile dit : Tout de même... La qualité de ses tournures de phrases et de ses rimes toutes aussi lubriques les unes que les autres forcent un certain respect. *** La Grise ignora la nouvelle intrusion télépathique de son mou pour continuer son examen. ***
Neelh, un sorcier, est le plus raisonnable du groupe. Il parle peu, agit peu. Probablement pour dissimuler son incompétence... Elle se remémora avec amertume leur première rencontre.
Il ne reste que Cadécia.
Une tydale tout comme elle, mais plus indépendante, plus sûre d'elle. Elle avait pensé être en présence d'une surveilleuse aguerrie, mais le cours des évènement la détrompa bien rapidement.
Comment peut-on être aussi imprudent ? N'a t'elle donc aucun respect pour sa vie ?
*** La grise soupira. ***
..quel gâchis... Si seulement je ne m'étais pas éloignée pour cueillir ses cosses de houmial. J'aurai pu étudier plus avant le comportement hostile de ces effluves incarnées.
*** Elle griffonna quelques mots sur son carnet. Une erreur qu'elle ne commettra pas deux fois... *** | |
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Le Sukra 30 Astawir 1511 à 13h28
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| *** Cadécia rejoignit enfin le groupe près de ce petit village. Elle était persuadée qu'elle pouvait affronter les effluves en présence de son tendre, ça serait chose aisée mais elle avait marché toute la journée et était fatiguée lorsqu'elle se présenta à Zarlif., ça lui avait coûté une nouvelle fois la vie. Le chemin se faisant et les pensées évacuées, elle arriva devant le groupe en peine devant une créature si insignifiante. ***
- Que ta vie s'égratigne un peu, vil créature !
*** Le sort lancé, elle récolta si peu d'éléments énergétiques qu'elle s'offusqua. ***
- Quoi !? Vous êtes bloqués par cette chose ridicule ? Bien, on va devoir mettre un peu d'ordre dans notre équipée car c'est honteux.
*** Cadécia se caressa longuement ses cheveux, en se calmant. Heltaïr l'avait prévenue, ils étaient pour la plus part novices ou à peine mieux. Elle devait donc se montrer compréhensive. ***
- Bien, reprenons calmement, nous ne devrions pas être aussi près de ce genre d'insecte, c'est un perte de temps. En un sort, et il s'envole en fumée, néanmoins, je n'entends que railleries et banalités. Nous ne sommes pas des amis, nous sommes surveilleurs. Alors j'attends de vous une attitude purgative. Vous n'êtes pas des enfants qui visite Syrinth pour la première fois.
*** Elle regarda Sindar, c'était celui qui semblait avoir pris son rôle de gardien le plus à cœur. ***
- Sindar, je ne connais personne ici alors je compte sur toi pour m'expliquer les forces et lacunes de chacun. Mes faiblesses sont l'excès de confiance et l'individualité. | |
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Le Dhiwara 1 Manhur 1511 à 11h42
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| *** La Grise qui récoltait quelques feuilles d'une plante réputée pour ses vertus cicatrisantes, leva la tête à l'arrivée de la surveilleuse.
Elle prit la parole, s'excusant d'avance auprès de Sindar. ***
Techniquement, kielna Cadécia, nous n'étions pas bloqués... Ou du moins pas par cette créature, qui doit justement sa survie à son insignifiance. Non. Nous attendions votre résurrection.
*** Elle emballa soigneusement les feuilles ainsi recueillies et se releva pour faire face à Cadécia. ***
Je ne suis surveilleuse que depuis peu. Mais si j'ai bien compris Sindar, il n'est pas dans les habitudes des surveilleurs d'abandonner l'un des leurs en cours de mission.
*** Elle rangea les échantillons dans sa lourde besace. ***
Et personnellement je ne me considère pas comme une enfant en visite dans une Cité, faute de quoi j'aurai probablement moi même été tentée par une excursion plus qu'imprudente dans la Glorieuse.
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Le Dhiwara 1 Manhur 1511 à 13h54
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Sindar est surpris par la tournure des évènements...
Le groupe se chamaille... Effectivement les surveilleurs ont l'habitude des chasses en solitaire, et constituer un groupe n'était pas simple, l'adversité devrait aider les évènements se dit-il
Sindar ne souhaite en aucun cas etre de le chef de qui que ce soit, et s'il a pris les choses en main, c'est pour éviter le pire, malheureusement il a failli et n'a pas éviter le pire...
Cette éffluve incarnée le préoccupait, et peut être que c'était une solution à la libération de Zarlif, une suggestion à faire aux personnes d'expérience de Syrinth s'imposait...
Mais revenons au quotidien, effectivement personne ne se connaissait dans le groupe.
Et puis Cadécia avait réussit à le vexer avec ses remarques, Certes l'esprit naturel les avait arrêter quelques temps, mais Sindar aime à prendre le nécessaire à chaque besogne, sans jamais oublié l'objectif, et sans jamais laisser s'échapper une cible en chasse.
Reprenons-nous ! cria-t'il à la lueur des étoiles comme s'il faisait un cauchemard dans cette nuit froide...
Plutôt la mort que la souillure !
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Le Dhiwara 1 Manhur 1511 à 16h02
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Neelh marche comme à son habitude sensiblement à l'écart de ses collègues. Pas trop loin, pour ne pas faire bande à part, ni trop proche, pour ne pas avoir a subir la froideur de certains et la désagréable attitude d'autres.
Il ne connait pas la plupart d'entre eux. Bien sûr, à un moment ou un autre, il les a croisés. Mais jamais lien d'amitié n'a été tissé et il constate qu'effectivement, chacun aborde cette mission de manière solitaire.
Vayne, d'habitude compagnon joueur et arrivant parfois à faire échapper un sourire à Neelh, est plus distant que jamais.
Alva, la plus joyeuse de tous a bien essayé de lui parler, mais l'attitude de Neelh semble l'avoir blessée bien que ça n'ait pas été son intention. S'expliquer n'étant pas son fort, il ne se permet pas de clarifier les choses de peur de voir empirer la situation.
Sindar, il a pris le rôle du meneur, ce n'est pas quelqu'un de désagréable pense-t-il. Il est prêt à l'écouter et le suivre, mais être amical avec celui qui commande n'est pas chose aisée et souvent déconseillée.
Neelh ne possède pas non plus de sort très puissants et se focalise pour l'instant sur la défense, du groupe et surtout de lui-même. Mais se défendre de quoi ? Ici nul danger.
Reprendre la lecture d'un parchemin et marcher.
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Le Luang 2 Manhur 1511 à 09h38
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| *** Ignorant poliment Khaira'ni, Cadécia reconnut le jeune Neelh lorsqu'elle se tourna vers lui , il était aussi discret qu'à ses séances, il était mignon pour un enfant mais elle voyait de grandes choses pour lui, d'autant plus qu'il pouvait compter facilement sur deux professeurs au sein des surveilleurs. Peut-être plus, mais elle ne connaissait aucun des "jeunes" surveilleurs et ne s'y étaient intéressés que d'un œil distrait, juste pour savoir s'ils allaient tenir ... ***
- Petit Neelh, j'espère que tu as bien fait tes leçons car tu es sensé me comprendre, n'oublies pas ce que je t'ai dit si tu venais à me décevoir !
*** Évidemment elle se moquait bien de vexer ou non les gens. Il ne fallait pas attaquer le placide ? Alors elle s'en débarrassa, c'est le manque d'automatisme qui rend les choses bien plus compliquées en groupe, néanmoins elle ne put chasser les remarques de l'autre tydale espiègle et rebondit enfin dessus. Elle se retourna alors vers elle pour saisir son regard mais ses cheveux les camouflaient, tant pis. ***
- Petite, tu ne connais pas Zarlif ou tu ne la vois pas comme moi. À l'époque où notre ordre était puissant, nous y étions installés. J'ai commencé comme vous là-bas, ici à Ambruine ou dans les environs ... Maintenant que j'y pense une affaire de meurtre de poussiéreux n'a jamais été élucidée donc faites attention malgré tout ...
*** Elle rit et continua. ***
- Soit, je n'ai aucun intérêt de servir si ce n'est pour reconquérir Zarlif et je sacrifierai volontiers ma vie juste pour savoir si les effluves sont toujours aussi présentes. Maintenant, petite, j'attends de toi plus que de la rhétorique, qu'un mou et qu'un simple titre de grise pour me prouver ta valeur, sans quoi les paroles sont inutiles. | |
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Le Luang 2 Manhur 1511 à 22h21
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Cadécia : Je comprends que nous devons nous entraîner pour progresser. J'avais pour habitude de chasser toutes les bêtes qui croisaient mon chemin, ou dont je détectais la piste, jusqu'au jour où j'ai attaqué un Placide, et ce jour là j'ai eu droit à une remarque justifiée du Preux Heltaïr, qui m'a enseigné que les placides n'avaient rien à voir avec le S'sark, et qu'il n'était pas nécessaire de chasser tout ce qu'il y avait sur Syfaria. Effectivement au nom de l'équilibre, nous devons préservé certaines formes de vie sur Syfaria.
Maintenant je suis d'accord avec toi, qu'il faut tout faire pour libérer Zarlif, les effluves de Zarlif peuvent peut-être être combattus à distance, je ferais une tentative au retour, j'ai résisté à leur attaque, et si nous arrivons à les éliminer, ça permettrait de libérer Zarlif. Mais il faudra du monde et pas que des débutants, comme je me considère faire parti.
Sindar après avoir dit ce qu'il avait à dire à Cadécia continua son chemin...
Aux aguets...
Mais les lieux étaient bien calmes....
Plutôt la mort que la souillure !
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Le Matal 3 Manhur 1511 à 09h17
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| *** Cadécia acquiesça aux paroles de Sindar mais il y avait un soucis profond de point de vue. Cadécia ne voyait pas l'équilibre de cette façon, et elle se permit son point de vue. ***
- L'équilibre, c'est la neutralité. Détruire le mal, c'est faire pencher la balance du monde en la faveur d'un bien. Si nous combattons les monstres dits mauvais, c'est pour protéger la population de l'équilibrium, car les créatures paisibles ne le ferraient pas. C'est la le vœux des surveilleurs. Cependant, ce faisant, nous avons une empreinte orientée et non équilibrée sur les évènements de notre monde. Mon vœux est celui d'être neutre en toutes choses.
*** Elle pensa alors aux raisons qui aurait pu pousser son tendre à dire cela. ***
- Mais, d'un point de vue individuel, Heltaïr voulait sans doute dire que nous devons savoir prendre des vies et en laisser de manière équilibré. Cependant, qu'est-ce qui prévaut entre l'Individu et la Société ? Nul ne le sait vraiment alors pour maintenir, à nouveau, la symbiose entre ces deux notions, il faut des partisans des deux conceptions.
*** En marchant elle vit un autre placide et soupira. ***
- Afin de ne pas t'irriter une deuxième fois et, au contraire, t'être favorable. Je vais le laisser en vie. | |
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Le Merakih 4 Manhur 1511 à 19h35
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Puisque Vayne était au courant, Alva supposait qu'il avait déjà dû claironner à tout le monde son "encore" détour par le pilier, comme il l'avait fait la première fois. D'ailleurs, elle se demandait encore comment il avait pu l'apprendre.
Enfin, de retour à Syrinth, elle reçut peu de temps après un message d'Heltaïr demandant des volontaires pour patrouiller du côté de Zarlif. Toujours volontaire, Alva se rend sur le lieu du rendez-vous. Tiens personne, pensa-t-elle. Normal, elle s'était encore trompée, le sens de l'orientation lui a toujours fait un peu défaut.
Bon, elle retrouve le groupe et les voilà partis. Chaude ambiance dans le groupe, pas plus de deux, trois mots échangés. Rectification, pas un mot d'échangé.
Si, peut-être, avec le petit Neelh, mais bon, il s'est bien vite repris, motus et bouche cousue. Alva se demande si cela tient de la timidité ou du "on n'est pas du même monde"...
En tout cas, maintenant elle faisait bien attention. Elle n'omettait jamais de réparer son équipement, apprenait à se soigner, et pour l'instant, tout se déroulait plutôt bien.
D'ailleurs, elle allait pouvoir s'entraîner tranquille, à l'abri des regards des autres patrouilleurs. Elle se retrouvait seule devant une de ces créatures.Ce n'était pas la plus redoutable des créatures, mais bon, seul comptait l'acquisition de l'expérience.
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