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Le Matal 17 Manhur 1511 à 20h02
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| *** Une longue robe noire serait de mise pour Syrinth.
Je m'étais donc habillée comme je pensais qu'il serait bon.
Et me voilà donc face à Neira qui arrive, à l'entrée de la ville.
Je lui rends son sourire et lui réponds simplement, le cœur serré et la gorge nouée :
***
Au revoir Jypska, Syrinth nous voilà.
Je te suis.
*** Kaelianne pour moi. Séparation douloureuse.
Tomasin pour Neira, sûrement la même chose...
Courage.
On faisait une belle bande toutes deux...
***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Dhiwara 22 Manhur 1511 à 21h37
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| *** Je répondis que non, ça ne me dérangeait pas.
Je ne suis pas très proche de mes sous.
Finalement ma peine est assez visible, mais je n'en parle pas trop, préférant converser avec Neira sur de plus joyeux sujets pendant le voyage.
Peu avant l'arrivée, je demande à Neira :
***
Hirvane va nous rejoindre sur place ou bien il attendra dans la ville ?
Tu as une idée ?
En tout cas, vivement qu'on arrive...
Je suis sûre que ça va être génial !
*** Ma bonne humeur semblait être retrouvée... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Luang 23 Manhur 1511 à 14h41
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| « Bonjour Neira, Mirwen. »
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Fit une belle voix grave derrière elle.
Celegórn se tenait là à seulement quelques pas des deux voyageuses. Les mains croisé dans le dos, le guerrier semblait paisible mais en même temps... A quel moment ne le parait-il point?
Toujours est-il qu'il s'approcha calmement des deux femelles avant de chercher quelque chose d'emballé dans sa sacoche. Il le donna d'ailleurs à la Gardienne.
***
« Vous avez oublié de me prévenir que vous partiez visiblement. Mais peu importe, voici le présent que j'ai à faire parvenir à quelqu'un. Cette personne se nomme Sardoryanne et elle vit dans le Temple de la Dame Grise à Syrinth. Vous n'aurez point de mal à trouver. Je n'ai qu'une petite requête, vous ne devez absolument pas dire de qui viens le cadeau. Implicitement ou explicitement. Et ne le remettez à elle qu'en main propre, c'est important. »
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Le Merakih 25 Manhur 1511 à 20h54
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| *** Neira sursaute en entendant une voix derrière elles. Elle reconnait alors Celegorn. ***
Leur entretient de s'était très bien terminé, elle ne s'attendait donc pas à le voir. La Gardienne le salue cependant d'un bref signe de tête. Aux paroles du Tydale,elle rougit sous sa fourrure. Elle avait effectivement oublié le paquet.
Héjià Celegorn, veuillez m'excusez j'avais effectivement oublié que je devais porter cet objet pour vous à Syrinth.
*** Elle tend la patte pour prendre le paquet et hausse le sourcil, surprise en entendant le nom de la destinataire. ***
Je ne sais pas si j'aurai l'honneur de rencontrer la Shaïm ... Je ferai cependant mon possible. J'aimerai connaître la nature de ce présent par contre. Que je sache au moins quoi lu dire si jamais elle me questionne.
*** L'expédition prenait déjà du retard. Ca commençait bien. ***
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Le Merakih 25 Manhur 1511 à 21h32
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Il haussa simplement les épaules.
« Elle ne vous questionnera point sur le présent. Mais si tel est le cas, répondez lui que cela viens d'une de ses connaissances. Elle comprendra. »
***
Puis il marqua une pause afin de s'humecter les lèvres. Il faisait chaud et il remarquait qu'il ne parlait pas aussi clairement que d'habitude. En l'absence de sens du touché, il en déduit donc que sa salive lui faisait défaut.
***
« L'important est que vous lui donniez, point le temps que vous mettrez à lui donner. »
***
Fit-il en souriant avec gentillesse. Puis il fit un léger mouvement de tête.
***
« Faites bonne route et prenez garde dans l'Hatoshal. C'est une forêt épaisse, elle n'a rien a voir avec ce que vous avez pu connaitre comme bois. Il y fait sombre et il y a de nombreux prédateurs. Si vous connaissez quelqu'un pour vous guider jusqu'à la cité, contactez le. »
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Puis sans plus de cérémonie il laissa les deux jeunes femelles. Espérant ne pas leur avoir fait trop peur concernant la forêt. M'enfin, il valait mieux être prudent.
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Le Luang 30 Manhur 1511 à 21h39
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| *** Aucune réaction en voyant Celegorn.
Je le regardais, juste. Sans rien dire.
Une fois seules, je réponds à Neira.
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Je n'ai pas à juger de ce qui est une erreur ou non, je n'en sais rien.
Je ne pense pas, en tout cas.
Si c'est ce que ton cœur te dicte de faire, alors c'est très bien.
*** Pourquoi Neira semblait avoir un sentiment de... culpabilité ? ***
Pour comprendre les Equilibriens, tu passeras sûrement beaucoup de temps dans la ville, mais de temps en temps tu reviendras me donner des nouvelles quand même, dis... ?
*** Regard à peine inquiet, surtout assez amusé. ***
HRP : Tu opèrerais une ellipse pour arriver après notre arrivée en transport Nemen ?
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Matal 31 Manhur 1511 à 21h56
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| *** Et voilà, le voyage s'était passé.
Tout doucement, avec des moments agréables à partager avec Neira.
Puis, le moment de rentrer dans la forêt...
Des arbres partout autour.
Chouette !
D'abord, un sentiment de respect en regardant autour de moi.
Intimidée ? Un peu. Face à toute la grandeur de ce qui m'entourait, difficile de réagir autrement.
Rien à voir avec les petites forêts que j'avais pu connaître.
Ici, une véritable majesté émanait des lieux.
Avec quelques chose d'à la fois sombre et rassurant.
Étrange...
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Eh bien...
Je crois que c'est par là.
*** Je ramasse mon sac, et attends Neira avant de prendre la direction de la ville... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 1 Jayar 1511 à 21h05
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| Neira descend du transport en ouvrant grand les yeux. Jamais elle n'avait vu une si belle et grande forêt. Elle comprenait maintenant le respect et l'amour d'Hirvane pour ce lieux.
Dans le même temps, elle avait peur. Il faudrait se rendre seules à Syrinth....
***
La Gardienne jette un coup d'oeil à Mirwen. Elle aussi semble impressionnée mais la Tydale est parfois difficile à déchiffrer. Alors comment savoir si elle était juste surprise ou vraiment impressionnée.
***
Passe devant, je te suis.
***
Et effectivement, Neira suit son amie. Elle laisse son esprit vagabonder dans le vert de la forêt. Elle regarde les arbres, essaie d'entendre les animaux. Du coup, le pas de la Gardienne ralentit.
Quand elle fini par lever la tête pour s'adresser à Mirwen, elle ne la voit pas. Neira se tourne dans tous les sens pour essayer de la voir.
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Mirwennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
*** Aucune réponse. Elle est bien seule et surtout perdue ... ***
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Le Merakih 1 Jayar 1511 à 22h55
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*** Après un moment, Neira n'a toujours pas de nouvelles.
Sa voix ne m'est pas parvenue.
Je suis moi aussi perdue, dans la forêt.
Heureusement pour Neira, il est plus facile de compter sur la route... normalement.
Je lui envoie une pensée, une fois les miennes éclaircies par cet instant de dévotion.
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Où es-tu ? Je me suis un peu éloignée... excuse-moi.
Il va me falloir quelques temps pour retrouver la route je pense.
On se rejoint à la ville ? Tu y es déjà ?
Désolée... vraiment.
*** Et je commence donc à marcher, cherchant à remonter mes propres traces, avec un succès... lent. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 2 Jayar 1511 à 20h49
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| Neira avait peur. Elle s'était enfoncée dans la forêt en suivant la route, pensant naïvement qu'elle la mènerait à Syrinth. La Gardienne a la présence d'esprit de faire appel au sort qu'elle savait correspondre à la situation -c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle l'avait appris- pour se sentir un peu moins exposée.
Et on peut dire que ça fonctionne.
Neira se sent mieux, comme si la forêt l'accueillait. Elle sait qu'elle ne craint plus de se faire attaquer, c'est déjà ça.
*** Puis elle reçoit la pensée de Mirwen, ce qui la rassure pour son amie. Elle lui répond. ***
Je ne sais pas où je suis ... je crois que je suis allée trop haut, j'ai dû loupé la bifurcation ... Et toi ? Tu vas bien ? Tu as pu te protéger ?
Dis moi quand tu seras arrivée en ville ... Je vois un village pas loin, j'y vais. Je te recontacte. Fais attention à toi.
La jeune Nelda se trouve aux portes de Minott, un petit village où elle se repose et consulte sa carte. Comme elle le pensait, elle avait loupé le chemin vers Syrinth. La nuit est là, la Gardienne décide d'y rester avant de pouvoir repartir. Elle qui n'aime pas l'aventure,elle est servie.
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Le Vayang 3 Jayar 1511 à 12h42
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| *** Je confirme à mon amie que je la tiendrai au courant.
La sachant arrivée à un petit village, je suis rassurée pour sa sécurité.
Pour ma part, je finis par retrouver la route, mais peu de temps après la nuit tombe.
Parfait.
La nuit est mon domaine... bien que l'atmosphère ne me semble pas du tout pareille à celle que je connaissais dans les rues de Kryg.
Mettant ma cape bien sur moi, je m'avance discrètement pour n'attirer l'attention de personne.
Et au bout de quelques heures, j'arrive à une série de campements devant la ville.
Je contacte Neira :
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Je suis arrivée à la ville.
Si tu veux, je viendrai te chercher demain quand il fera jour, j'ai mémorisé le chemin.
Tiens moi au courant !
*** Puis, j'installe mes affaires dans un coin, organise un petit abri juste pour la nuit... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Vayang 3 Jayar 1511 à 15h18
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| Neira.
Alors même que le Transport n'avait fait que commencer sa descente vers la clairière qui abritait les infrastructures Nemens, Neira s'était senti plongée dans ce même sentiment qui envahissait quasi constamment tout membre de l'Ordre qui arrivait en Hatoshal pour la première fois.
Un sentiment d'abandon, de crainte et de respect devant un lieu et paysage qui n'avait rien de comparable aux alentours de Jypska et Korsyne.
Entre les troncs moussus d'arbre millénaires dont le diamètre lui semblaient in-envisageables s'écoulaient des bruits à l'origine incertaine. Pépiements d'oiseaux invisibles, gloussements d'une source proche, frôlements feutrés de bêtes discrètes.
Au cours de la marche avec sa compagne, la Gardienne prend lentement conscience de la richesse de la vie qui l'entoure, mais qui toujours semble se cacher à ses yeux. Quelque fois, un mouvement attire son regard, c'est alors qu'une patte retardataire se dissimule, ou bien qu'une tête de biche l'observe furtivement.
Toutes à leurs observations et découvertes respectives, les deux comparses ne remarquent pas qu'elles s'éloignent progressivement l'une de l'autre.
Se retrouvant seule, la Nelda a la présence d'esprit d'utiliser le sort de Contingence. Choisissant de poursuivre son chemin dans la lancée prise, elle ne peu que mieux ressentir au fur et à mesure de sa marche la vie qui l'entoure et l'observe.
Puis les troncs se font plus minces, les arbres plus petits et leurs espacements s'allongent. La lumière perce mieux les sous-bois, et Neira distingue clairement la plaine dans laquelle la route pavée qu'elle a choisi de suivre la mène. Elle connait suffisamment les histoires sur Syrinth pour comprendre avoir raté la Cité nichée au cœur de la forêt sacrée des Equilibriens.
Sans appréhension, elle s'avance dans la plaine. Celle ci est ornée sur chaque colline de grandes bâtisses dont les bras de toile tournent régulièrement, tandis qu'entre elles, s'étendent de grandes étendues de terre que plusieurs groupes de fermiers de toute race, aidés de bêtes de trait, s'efforcent encore, malgré l'heure tardive, de retourner, le dégel tardif étant enfin survenu. Neira ne le sait peut être pas encore, mais elle vient d'entrer dans la Plaine des Vents, grenier de l'Equilibrium, dont les moulins fournissent en grains la majorité des villages alentours.
L'accoutrement et l'indécision de la Gardienne ne la laisse pas passer inaperçue. Quelques fermiers arrêtent leurs travaux et se dirigent vers elle. Les connaissances linguales de Neira lui permettent de se faire comprendre, et on la conduit jusqu'au village de Minott, à travers champs.
Neira a tout le temps de laisser flâner son regard alentours alors qu'elle marche entre ce qui deviendra sans doute des océans de blés. Une carcasse noircie et effondrée sur une colline, ruine vestige d'un ancien incendie probable attire en particulier son regard, puis ils arrivent enfin dans le village de Minott même. Là, dans un angle, c'est une ancienne bâtisse dont il ne reste plus que les poutres angulaires noircies, qui pourrit dans un coin. Le reste du village semble intact et la Gardienne peut deviner qu'il s'agit là des vestiges d'un ancien évènement sans doute tragique.
On la conduit poliment devant un groupe d'hommes plus âges attablés devant le plus grande bâtisse du village. Là, Neira peut se représenter devant le tydale qui semble être le chef du village.
Quelques minutes après, celui ci lui souhaite la bienvenue. Une chambre lui est offerte au premier étage de la taverne, et on lui propose de reprendre la route demain avec une caravane qui doit justement partir pour la Sainte.
Mirwen.
A sa sortie du Transport Nemen, la jeune tydale a ressenti exactement les mêmes choses que son amie de voyage. Ébahissement et respect devant ces multiples troncs majestueux, véritables piliers antiques et moussus, entre lesquels cheminaient divers sentiers.
Mais là ou Neira ressent en premier lieu la crainte, c'est autre chose qui s'empare doucement de Mirwen.
Quelques instants après avoir constaté son égarement , et vibrant encore du sentiment qui l'avait envahi ici au plus profond de l'Hatoshal, l'ex-matriarcale réussit à retrouver un sentier. Ce n'est pas une route pavée comme celle qu'elle a quitté, mais le sol creusé et recreusé par des ornières indiquent sa fréquente utilisation. Après une légère hésitation, c'est donc lui qu'elle décide de suivre.
Un premier soleil a disparu et les deux autres terminent leurs courses lorsque Mirwen entend et distingue bientôt de l'agitation devant elle.
Plusieurs campement sont dressés là, sur les bas côtés du sentier entre les arbres. Elle remarque même une massive structure en retrait qui doit être le Fundeq. Pourtant, étrangement, aucune maison, aucun rempart, et la tydale en est même s'interroger lorsque..;
Faisant un pas en arrière, la tydale observe bouche bée ce qui se dresse devant elle. Ce qu'elle avait pris pour des arbres et de la végétation extrêmement dense devant elle... sont des arbres bien sûr mais... constitue également une formidable muraille végétale se dressant à la verticale devant elle, et s'étendant de chaque côté!
En y regardant mieux, elle peut maintenant distinguer des ouvrages de maçonnerie qui se perdent et font partie intégrante du tout, renforçant la trame tissée par le mur végétal.
Enfin, en s'avancant de quelques pas, elle distingue, caché jusque là par un dernier tronc d'arbre et à moitié dissimulée par les pans de végétations qui retombent dessus, une porte massive en bois, les deux battants ouverts, entre lesquels des gardes filtrent les entrées.
Mirwen a bien devant elle les remparts de la ville de Syrinth, véritable assemblage du végétal et du minéral, vibrant hommage du respect symbiotique entre la ville sainte et la forêt sacrée.
Dans sa contemplation, c'est à peine si elle remarque qu'elle reste ainsi immobile, bouche entrouverte, plusieurs instants. Puis reprenant ses esprits, elle contacte son amie et s'en va chercher une place pour camper ici ce soir.
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Le Vayang 3 Jayar 1511 à 21h33
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| La mauvaise opinion que c'était faite Neira sur les Equilibriens changea lorsqu'elle arriva au village. Grâce à sa connaissance de la langue locale, elle put nouer quelques conversations avec les villageois. Ces derniers lui répondirent avec joie. C'est ainsi qu'elle apprit qu'elle se trouvait dans une riche région qui fournissait en céréales une partie du territoire équilibrien. D'où les nombreux champs qu'elle avait croisés.
Elle remarqua aussi les coups d'oeil réprobateurs que certains lui jetèrent en voyant sa tenue sous son manteau. La Gardienne décida donc de passer chez le tisserand local pour acheter une simple tunique. De couleur neutre, l'ample vêtement ne laissait rien paraître des courbes généreuses de celle qui le portait. Neira garda néanmoins les rubans qui ornaient sa coiffure, pour garder une touche de couleur.
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Au bout de quelques heures, la Nelda était presque heureuse d'avoir loupé le chemin direct vers la Sainte. Elle retrouvait chez les habitants ce qu'elle avait aimé chez Hirvane, une sorte de simplicité chaleureuse qu'elle appréciait particulièrement. Avant de se coucher pour une bonne nuit réparatrice, elle pensa à prévenir Mirwen.
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Je suis heureuse que tu sois arrivée. Tout ce passe bien pour moi, ne te fais pas de soucis. Je partirai demain avec une caravane du village. Au pire je demanderai un plan et viendrai seule. Je ne sais pas encore. Que ta nuit soit douce mon amie.
Neira quant à elle dormit comme une moush'tin. Le lendemain, elle prit un solide petit déjeuner à l'auberge avant de partir avec la caravane.
Le court voyage se déroula sans encombre, la Gardienne profita une fois encore de l'étrange quiétude de la forêt sacrée. Elle se demandait de plus en plus si son voyage ne la conduirait pas loin de l'Ordre.
Les autres membres de la caravane ne la dérangeaient pas, la voyant songeuse. Et c'est sans s'en rendre compte qu'elle approcha d'une sorte de muraille végétale qui la surprit tout d'abord. Puis, elle comprit.
*** Neira était arrivée dans la Sainte cité de Syrinth. ***
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Le Vayang 3 Jayar 1511 à 23h26
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| *** La douceur de Neira, comme toujours.
Je ferme les yeux en lui répondant simplement un "bonne nuit".
Le lendemain, je fais la connaissance de Bakean. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 8 Jayar 1511 à 19h54
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| *** La langue ne me choque bien évidemment pas.
Je ne me rends pas vraiment compte en réalité, ça passe tout naturellement avec mes oreilles déjà habituées à entendre cette langue plutôt que le Nelda.
Je lui réponds très vite :
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Bien, j'arrive, je te montrerai où je me suis installée...
*** Ensuite je me dirige vers l'entrée, et cherche des yeux Neira.
Finalement, je l'aperçois et me dirige vers elle discrètement pour finalement me mettre en face d'elle en criant : "bouh !" avant de me jeter dans ses bras, riant.
Après une brève étreinte sûrement surprenante pour l'une, je retombe sur mes jambes et lui dis :
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Te voilà donc arrivée à bon port.
Ou bonne forêt plutôt.
C'est... majestueux, n'est-ce pas ?
*** Je balaye toute la végétation autour de nous d'un geste de la main. ***
On peut aller poser tes affaires avec les miennes si tu veux. C'est pas très loin, suis-moi...
*** Je l'invite à me suivre, un peu en dehors du chemin, non loin de la ville. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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