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Le Dhiwara 19 Jayar 1511 à 22h39
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 | La voilà, l'ami ! Feewitz est son nom. Une bonne bête, douce et docile pour celles de son espèce. Prends en soin je t'en prie...
EN ROUTE, compagnon, nous n'avons que trop tardé et l'aventure nous attend!
Ces mots là, de la part de Kifoulam, sonnèrent le début de la faim. Ou plutôt de la soif.
Oui, depuis que Kifoulam était revenu de sa petite virée chez les peau-mates, les deux tydales avaient commencé à parler d'un vieux rêve de fous. Celui de parcourir Syfaria. Oh, pas si fou le rêve, d'autres l'ont fait avant et d'autres le feront après (sauf si l'île explose entretemps). Et puis le Beurdin n'en est pas à sa première virée hors du monde "civilisé" tydale non plus. Mais là, c'est comme une seconde jeunesse qui l'a soudainement frappé en plein cul.
Ce simple geste de la part de Kifoulam, celui de lui tendre les rennes de FileVite
Genever dit : de FeeWitz roooooooo ! *** Le départ. ***
HAHAHAHA ! C'est super ton truc ! SYFARIA ME VOILA ! AU REVOIR KRYG, PREND SOIN DE TES ALCOOLOS EN MON ABSENCE ! Huuuuu FileVite, Huuuuuuu ! Qu'il crie à tue-tête à tout va et à qui-veut.
Bon, bein commençons par aller là où on connait : suivons la route ! On se retrouve au transport Nemen.
Un petit coup de talon sur la bête, un hoquet de surprise, et voilà que le Beurdin est précédé par sa monture qui cavale le sentier en direction des basse-plaines. Précédé c'est une façon de parler, disons plutôt que le Beurdin a du mal à se tenir droit tant il n'a pas l'habitude. Mais il n'oublie pas les politesses aux gens croisés çà et là.
Pour Lyndhael, dont il gardera toujours ce souvenir d'odeur de bière brassée à la ratatouille, le tout vomi sur son comptoir. Salut, à la revoyure ! M'en veux pas trop hein, je reviendrai c'est promis. M'oublie pas !
Pour Zéna la guerrière, fidèle des fidèles, Ah Zéna.... Tu sais que tu vas me manquer tout partuculièrement toi ? Quand je reviens viens me voir, je te ferai boire à l'oeil jusqu'à plus soif pour fêter nos retrouvailles ! Embrasse Marvezion pour moi.
Marvezion... Le Beurdin est triste de partir sans lui dire au revoir, mais d'un côté ça fait un moment qu'il ne l'a pas vu. Soit il lui est arrivé quelque chose, soit il boude la BeurdinBisse...
*** BEURDINBISSE ! ***
Le Beurdin et son associé Kifoulam sont des vendeurs de Rêve. Rendez-vous à la BeurdinBisse si vous avez le moindre soucis à oublier, et vous oublierez bien plus encore ! Il n'y a aucun mal que le Beurdin ne sache consoler, aucune question à laquelle il ne sait répondre par la recette d'un cocktail maison improvisé. Et maintenant que Syfaria s'accroche, le Beurdin est sortir de Kryg, le Beurdin est sorti d'Utrynia, le Beurdin est sur les routes et compte bien ne plus compter ses relations commerciales ! Il voyage avec le Kifoulam, tout ça pour étendre la liste de fournisseurs et vendre toujours plus de rêve !
Mais ses clientes lui manqueront, et resteront dans ses pensées chaque nuit.
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Le Luang 20 Jayar 1511 à 05h08
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| Zéna revenait d'une longue patrouille de plusieurs semaines. Elle pressait le pas depuis son entrée dans les montagnes de Kryg. La forteresse du Matriarcat était tout prêt. Un bon lit, une maison chauffée, de la bonne nourriture...et la taverne de Beurdin. Elle y rêvait depuis déjà une semaine.
Lyhndael, après avoir déposé notre bardas à la forteresse des lames et s'être lavé, je paye une cuite chez Beurdin.
La suite de la marche se fit en silence jusqu'au moment ou le duo rencontre.. .Beurdin!
Hé Beurdin! Où te dirige tu ainsi chargé?
Après les explications du tavernier, un air songeur apparu sur le visage de la semeuse. Toutes ses belles soirées qu'elle avait imaginées allaient finalement être moins distrayantes. De plus , elle voulait rediscuter des événements qui s'étaient déroulés la veille de son départ pour la patrouille. Hé bien, ça devrait attendre.
Saluant l'aventurier de la main, elle s'exclama :
Bonne route! Sois prudent!
Aka’s Hajar!
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Le Merakih 22 Jayar 1511 à 08h46
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| Lyhndael cheminait, marquant le pas d'un coup sec de la hampe de son arme.
A ses côtés venait Zéna, cette fois visible. La coupeuse avait pris l'habitude de voir la semeuse, ou plutôt de ne plus la voir, disparaissant en un battement de cil. Elle ne redoutait plus de se retrouver seule, Zéna lui ayant sauvé la vie à tellement de reprises. La confiance était totale.
Leur patrouille arrivait à son terme. Après plusieurs semaines à parcourir la voie matriarcale ayant pour tout horizon la plaine et l'océan, les montagnes, leurs montagnes, étaient enfin visibles.
Lyhndael s'interrogeait sur ce retour prochain à la civilisation. Qu'il était facile de couper tout lien, de devenir une île, malgré la symbiose... grâce à elle ?
...bardas à la forteresse des lames et s'être lavé, je paye une cuite chez Beurdin. l'interpella la semeuse.
*** La coupeuse sursauta, surprise dans ses pensées. Saisissant le sens des mots de Zéna, elle relacha sa main sur son arme et sourit. ***
La deuxième est pour moi... enfin si Beurdin ne nous sert pas son eau de vaisselle habituelle ! Mais qui vois je devalant... roulant plutôt vers nous ?!
Il avait suffit de prononcer son nom pour voir apparaitre le manush rebondi. Il était équipé pour le long cours : monture, sacoches pleines. Un voyage s'annonçait.
Des salutations furent échangés sans que la bête fut mise à l'arrêt, juste ralentie...
Bonne route...
Et si tu recroises ton fidèle second, ta meilleure moitié, salue le de ma part. Ses soins te surprendront...
Ah, un autre message : qu'il apprenne à soigner son équipement ou il lui en coutera ! lui lança la coupeuse...
Mais les paroles se perdirent dans le vent, Beurdin était déjà parti.
Belkor dit : Boudiou, il a le feu aux miches !
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Sukra 25 Jayar 1511 à 19h25
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| En fin de soirée les deux compères se retrouvent au transport Nemen. Le Beurdin regarde l'air très cueirux cette curieuse machine supposée l'emmener loin. Kifoulam préfère prendre les chemins... Quel tydale !
Ils suivent la direction de l'ouest selon Kifoulam, du sud selon la boussole du Beurdin, mais peu importe les deux aventuriers intrépides se retrouvent et décident de faire une halte bien méritée. Méliasol, ou le village qui sait abreuver deux assoiffés venus de très loin. Le Beurdin ne laisse aucun répit au serveur et commande de tout pour goûter. Il finit les plus savoureux, et note scrupuleusement sur son calepin les saveurs qu'il peut démasquer dans ces boissons. Rien de bien extraordinaire pour le moment, c'est un entrainement.
Et en parlant d'entrainement... Tandis que le Beurdin n'a qu'une envie : filer vers l'ouest le vrai, Kifoulam n'écoute que son courage et décide de cuire un sanglier. LE FOU !
La bagarre s'engage, Kifoulame joue du bâton et tant bien que très mal assène des coups très violents à la bête. Le Beurdin, réalisant qu'il a besoin d'un peu d'aide, ordonne à FileVite de charger.
Yataaaaaaaaaaaaaaaah !! Il balade son bâton dans les airs et cavale vers le sanglier. Arrivant à son niveau il frappe avec autant de force qu'il peut et passe à peu de choses de se retrouver par terre.
Bon, pas taper sur un bestiaux qui gigote vite. FeeWitz acquiesce en reculant de quelques foulées. T'es pas dressé à tuer mais je vais te dresser à m'écouter tu vas voir ! FileVite désapprouve et refuse de trotter à nouveau. Il tourne en rond autour du sanglier.
On va utiliser les grands moyens....
*** Le Beurdin se concentre ***
Genever dit :AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUURS !!! *** Le Beurdin récite par coeur une formule complexe ***
Genever dit :IL VA TOUT FAIRE PETER DANS SA TETE CE CON !!!! JE TE QUITTE, BON VENT ! *** ... ***
Le Beurdin ouvre les yeux, et constate que le sanglier boîte, qu'il chancelle, qu'il est fatigué, et qu'il n'arrive plus à contre-attaquer !
HAHAHAHA putain c'est super ce truc ! T'as vu Kifoulam ?
Il ne répond pas, trop concentré dans sa danse comme diraient les connai... les autres n'y connaissant rien. Le mana se fait rare, FileVite reprend de l'assurance, le Beurdin charge à nouveau et frappe encore du vent. Plusieurs fois. Kifoulam lui a eut l'intelligence de descendre de son cheval, le Beurdin préfère l'intelligence de ne pas risquer de se faire broyer les jambes par la bête.
Le combat dure...
- Sacrée bestiole! il m'a brisé mon bâton!... y a t il véritablement quelque engeance supérieure du s'sarkh qui l'anime?!...
Ou est ce simplement nous qui sommes un peu rouillés?! Sacré Kifoulam ! Pourtant on l'avait prévenu...
- Punaise, ton bâton vieux ! Bon... Qu'est-ce qu'on fait ?
Genever dit :La bonne réponse est "on rentre", celle qu'il va te donner est "on continue même sans arme c'est pas grave". Oui enfin là on était près d'un village, qu'est-ce que ce sera au milieu de nulle part...
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