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Le Julung 11 Agur 1511 à 11h45
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 | *** Après avoir repris la route les voyageurs rencontrèrent très vite de petites créatures bordant les routes...Un placide très calme comme à leur habitude et une mandragora vénéneuse qui avait vite fait de se faire remarquer. ***
*** Tandis qu'Ulfwych était au coté du Placide, Témia était au contacte de la mandragora. Resam courra donc dans sa direction pour neutraliser la mandragora, ce qui fût plus rapide que prévu. ***
***
Le Tchaë empoisonnée demanda alors à ce qu'on la soigne et le forgeron dû alors se vider un peu de ses forces pour regagner du mana pour réussir son sortilège de guérison. ***
***
Chose faite il prit la parole. ***
Bon tout le monde va bien ? Ulfwych tu veux t'occuper du Placide ?
Ne vous en faite pas pour les petites blessures sur mon visage la mandragora n'aura pas réussi à traverser mon armure j'ai juste un peu abusé du flux de mana sans réfléchir...J'attendrais donc de regagner mon mana naturellement pour me guérir. Je pense que le pilier de Zarlif n'est plus très loin ! On s'y rejoint ?
Resam, Créateur Armurier de l'Equillibrium.
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Le Luang 15 Agur 1511 à 11h15
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| ***Après discussion, le petit groupe s’arrêta finalement à côté d'un Placide qui se balade tranquillement comme à leur habitude...
Notre amie est en transe pour une courte durée, en attendant je fais des copies pour elle de sort de Décrépitude, qu'elle m'a commandé avant de plonger dans cette transe.
Je vais donc continuer se que l'on faisait avant qu'on quitte Syrinth, petite séance de cours d'essencialis en plein air, sa changera de rester enfermé tout du long.
Les deux Nelda s'installèrent donc dans une clairière paisible afin de pouvoir donner et suivre les cours dans d'assez bonne condition.
Bien maintenant que nous sommes bien mis, nous allons pouvoir continuer se que nous avions commencé pour que tu puisses connaître tout ce qui te manque pour devenir un maître dans cette sphère.
Une fois que se sera bon nous pourront donc passer à une nouvelle sphère comme tu le souhaitais, sa changera un peu en tout cas.
Monnien dit : Dis que tu en as marre de toujours donner cours d'essencialis tant qu'on y est ! Oui je sais je sais t’énerve pas, on va arriver à voir tes veines sous tes poils si sa continu !
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif | |
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Le Luang 15 Agur 1511 à 17h53
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| *** Resam était un élève appliquer et intégrait correctement les cours d'Ulfwych...Tant mieux car il ne voulait pas passer toute sa balade à réviser !
***
Il ne me manque plus que quelque truc à apprendre et j'aurais atteint mon niveau souhaiter !
On passera alors à l'évolution si tu le veux bien...
Sam dit : Raaa j'ai un travail fou moi ! Faut que j'enregistre toute tes nouvelles capacité pour pouvoir les renvoyer aux autres mous ! Pensez un peu à nous bande d'ingrat symbiote !
Resam, Créateur Armurier de l'Equillibrium.
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Le Julung 18 Agur 1511 à 11h15
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***Ulfwych enchainait les cours pour que Resam puisse maîtriser comme il se doit la magie de l'essencialis, une des sphères que beaucoup tente d'apprendre en premier car les sorts qui en découlent permettent à la fois de soigner et d'attaquer...
Aucun soucis la dessus, on prendra le temps qu'il te faut pour pouvoir tout connaître de cette sphère avant la prochaine, cela sera peut être plus dure une fois notre amie revenue de sa transe mais on aura toujours du temps pour le faire sinon ne t'en inquiète pas.
Personnellement je ne sais trop quoi en penser sur le comment vaincre ce qui a corrompu les âme des villes qui souffre comme Zarlif, je ne suis pas sur les tablettes de ceux qui sont parti étudier tout cela auprès de nos alliés Nemen mais l'affaire semble très compliqué en tout cas.
Je suis les rapports qu'on nous soumet de temps en temps et les étudie, si je vois que je peux donner une idée, j'hésiterai pas à le faire savoir à N'raa qui y travail avec d'autres de chez nous et d'autres factions.
Une sorte de lien avec une créature ou être primale qui serai lié du coup aux cités, premier soucis, comme le trouver...
Il peux être caché en surface, sous terre voir dans un univers parallèle au notre.
Deuxième souci, comment couper ce lien, faut-il se battre face à lui?
Trouver un sort qui casserai se lien?
Comme tu peux le comprendre, y'a du boulot la dessus, certainement la plus grosse enquête de tout Syfaria !
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif
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Le Vayang 19 Agur 1511 à 10h55
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***Resam venait de lui fournir une information qu'il ne connaissait pas et qui s'avère être une bonne nouvelle même si la tâche en elle même de tuer une effluve est très difficile...
Je ne savais pas du tout pour Utrynia qu'une symbiosée avait réussi à revivre dans la cité...
Voilà en tout cas une nouvelle qui donne espoir pour Zarlif et si je connaissait le mode opératoire pour qu'on tue une effluve qui a perverti l'âme de la ville, je serait le premier à m'y lancer si ma magie peut servir !
Bon forcement si il faut utiliser l'entropie, je risque de pas pouvoir faire grand chose mais si avec mes quatre autres sphères je peux l'affaiblir, j’hésite pas une seconde !
Sinon on commence donc les cours d'évolution, tu as bien assimilé la globalité pour la sphère de l'essencialis.
Cette sphère est importante, elle nous rapproche de la nature, certains sorts d'attaques marchent bien mieux si on le lance depuis la forêt. Beaucoup de sort permettent sinon de renforcer nos capacités en tout genre, on peux courir plus longtemps, voir plus loin, être plus fort et bien d'autres, fort apprécié pour les mages voué à devenir des protecteurs de ses amis.
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif
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Le Sukra 20 Agur 1511 à 15h19
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| La nuit était bien avancée quand Temia sentit les démangeaisons de la blessure de la mandragora s'estomper.
Elle était seule.
Un énorme placide dormait à proximité. Elle se redressa et se frotta les yeux. les deux Neldas avaient fait du bon travail. Ses égratignures s'étaient totalement résorbées.
Elle se redressa et se frotta la tête.
De quoi venait-elle de rêver déjà? Ah oui ! C'est vrai. La Glorieuse.
Temia se redressa et se frotta ses poignets endoloris. Bon. Les deux Neldas semblaient hors de vue...
Arf, mais quel mal de crâne !
Temia se redressa et regarda autour d'elle. Et elle La remarqua. Zarlif la Glorieuse.
Elle devinait ses sombres murailles de l'autre côté. Elle eut un mouvement de recul.
Tout a commencé là bas.
Kiavè dit : Ça ne fait qu'un an. Et pourtant, tu sembles aussi effarée comme si tu n'y étais pas allée là bas depuis des années.
Temia fixa la petite boule ronde et murmura :
Allons-y... Ils reviendront de toute façon.
Ils s'apprêtèrent à partir du côté de Zarlif pour trouver un endroit plus propice au bivouac, quand, à la lueur des étoiles, deux voix de Neldas portées par le vent parvinrent à ses oreilles.
Elle se retourna et aperçut les deux kielnos, qui assis sur un rondin parlaient calmement à la lueur de la lune.
« Voilà en tout cas une nouvelle qui donne espoir pour Zarlif et si je connaissait le mode opératoire pour qu'on tue une effluve qui a perverti l'âme de la ville, je serait le premier à m'y lancer si ma magie peut servir ! »
Faire renaitre Zarlif... Les deux étaient en train de discuter de la renaissance de la Glorieuse. Sa brève discussion avec Ataraxine ne l'avait pas trompé... Certains symbiosés pensaient qu'il y avait de l'espoir pour la Glorieuse.
Non...
Temia fronça les sourcils et croisa les bras, le visage froid :
Faire renaitre la Glorieuse?
Ecoutez-vous.
Le ton de la Tchaë s'était teint du plus profond dégout, mais toujours aussi calme :
Kielnos. Regardez.
Au loin, la cité semblait briller d'une aura malsaine dans le noir. Les effluves vivaient. Le jour. La nuit. Veillant à ce que nul ne pénètre dans la cité.
Que voyez-vous? Une cité aux murs pourris, une cité corrompue jusqu'à la moelle...
Une lueur étrange brilla dans ses yeux. La Tchaë leva la main et commença à rire. Un rire fou :
Observez, Equilibriens. Observez, celle que vous appelâtes pour la Glorieuse mais qui en son sein cachait toujours le lait de la corruption !
La Tchaë fixa Ulfwych de ses yeux froids et effilés comme des poignards :
A une époque vous étiez maire de cette ville. Vous devez comprendre de quoi je parle ! Je ne suis pas de Syrinth, kielno ! Je suis de Zarlif. J'y suis née ! Vous devez savoir ce qui renaitra avec la cité si elle devait renaitre un jour. Et si vous savez de quoi je parle, alors... alors peut-être comprendrez vous pourquoi je souhaite que cette corruption reste au grand jour et que la cité ne soit jamais rebattie.
Puis Temia, d'une voix toujours aussi calme, sourit et renchérit :
Tel est l'équilibre. Tel il a toujours été. Syrinth... la Sainte. Zarliff... la vicieuse.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Dhiwara 21 Agur 1511 à 14h33
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***Ulfwych écouta attentivement ce que Témia venait de tenter de lui faire expliquer mais n'était pas en accords avec cela...
Je suis d'accords sur le principe d'équilibre sauf qu'il n'est pas respecté sur se point la !
Un être Primale a corrompu les villes pour nous affaiblir et tenter d'éliminer les Nemen et je ne pense pas que l'équilibre fonctionne si on annihile une partie d'un monde!
Je ne suis pas du genre à interpréter les faits, ce n'est pas mon travail mais je trouve et pense que si nous laissons faire, Syfaria tout entier va sombrer.
Les différentes factions se sont même regroupé pour combattre le Tark'nal, j'en faisait parti.
Un grand soulèvement contre la corruption grandissante, c'est aussi pour cela qu'un petit groupe équilibriens étaient parti aider tout comme les autres factions, les meilleurs de chaque races et peuples sont venu partout sur l'île pour tenter d'arrêter la perversion !
Pendant que nous combattions, les autres resté en ville tentaient de comprendre ce qu'on pouvait faire pour ralentir la progression, combattre le mal et nous avions ainsi réussi à tuer le Tark'nal et ainsi arrêter les corruptions des cités.
Ce ne fût pas sans mal, beaucoup sont mort pour défendre l'équilibre qu'il y avait et qui n'était plus mais cela est d'un autre niveau pour faire revenir l'équilibre comme avant.
L'équilibre est complexe d'après moi, nous en sommes tous artisans mais nous pouvons aussi œuvrer pour le maintenir et le rétablir.
Nous n'avons pas que des amis, pas forcement vis à vis des autres factions mais des peuples monstres, de ce qui nous entour.
Pour moi Zarlif était un savant équilibre que les maires et citoyens entretenaient.
Je m'explique sur ce que je pense par la.
Grâce principalement au commerce et aux études des langues et courant de pensées, tout les peuples Syfariens s'y rendaient pour discuter, commercer aussi bien les ingrédients, les articles de confections que les façons de voir les choses tel un carrefour culturel.
En tant que Maire, je tentai de faire régner un bonne ambiance, pour cacher les tensions qui pouvaient se passer, prévenir des lois équilibriennes sans offenser. Laisser des droits de passage pour pouvoir commercer, acheter et revendre librement tout en surveillant les étrangers. Ecouter les prêcheurs, sans pour autant être convaincu de leurs dires pour ne pas les offusquer.
Pour moi le rôle du Maire est de pourvoir au bien de ses citoyens sans non plus trop leur laisser de liberté.
Ainsi tout le monde pouvaient avoir le droit de voir qui voulait même venir de l'extérieur mais tout en supervisant les entrés en ville.
Pour moi, voilà pourquoi Zarlif était la Glorieuse !
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif
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Le Luang 22 Agur 1511 à 10h21
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| *** Resam scrutait les environs quand le Nelda l'interpella pour lui annoncer notre mise en marche...Resam était déçu car il venait de repéré un akrotikar démembreur qu'il aurait eu plaisir à partager avec Ulfwych mais cela était ainsi et on ne pouvait rien y changer. ***
***
Une fois sur place, le forgeron vit les murailles pourries par les effluves et ne tarda pas à essayer de s'y introduire. Grosse erreur à peine un pied dans la ville que deux effluves incarnées lui ont sauté dessus. ***
Sam dit :Help !! Repli repli !!! ***
Resam survécu tant bien que mal à l'assaut et décida de se replier vite fait bien fait. ***
Ne vous approchez surtout pas des porte Temia ! Vous mourriez sur le champ ! Mon armure ne peut être guère mieux résistante et les sorts actifs sur ma personne m'ont bien évité la mort ! Je ne pensais pas que cela serrait aussi difficile !
J'ai bien failli perdre quatre centaines de cristaux en oubliant de les mettre à la banque !
Resam, Créateur Armurier de l'Equillibrium.
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Le Luang 22 Agur 1511 à 13h43
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| Temia jeta un regard en biais au Resam qui revenait de celle qui fut autrefois la Glorieuse.
Les effluves... Jamais elle n'avait été mise en contact avec. Elle n'aurait plus été de ce monde.
Puis, elle planta à nouveau son regard dans celui d'Ulfwych.
Idéalisme. Touchant idéalisme.
Et sa tête qui lui faisait de plus en plus mal...
Temia lança d'une voix froide et monocorde :
Fort bien, kielno Ulfwych. Laissez moi en ce cas vous conter une histoire...
Celle d'une petite fille de 11 ans. Une petite citoyenne de Zarlif.
Ses parents ont disparu quelques semaines plus tôt en partant pour Abroine.
Plus jamais, elle n'obtint de nouvelles. 15 jours plus tard, sans aucune humanité, les gardes de la Cité la jetèrent à la porte. Pas d'explication, juste... comme ça.
Temia reprit son souffle et planta de nouveau ses yeux dans ceux du patient nelda :
Désespérée, la gamine courut à travers les rues de la Cité pour finir par déboucher, dans un quartier, dont j'espère, vous avez entendu parler : Les Terriers de Zarlif.
Il aurait pu lui arriver bien des malheurs si une personne ne l'avait pas pris sous sa protection dans ce quartier et ne l'avait éduqué comme sa propre fille, lui enseignant beaucoup de ces choses qu'il y avait à savoir sur le monde, lui apprenant comment parler, comment se comporter dans tout type de société.
Les mots sortaient difficilement, à présent. La Tchaë était émue :
Et derrière cet apparente "vie idéale", se cachait toujours la corruption de ces lieux mal famés. Un enfant est plus facilement corruptible qu'un adulte :
On lui appris à manier le couteau, on lui appris à aimer un homme...
Le regard de Temia flamboya :
On lui appris à assassiner et à ne plus éprouver de pitié pour ses victimes.
La petite enfant si gentille et si innocente était devenue un assassin de la pire sorte, une mante religieuse. Vous savez... Cette petite bête que l'on trouve dans l'Hatoshal, que l'on appelle aussi cheval du S'sharkh et qui, après s'être accouplé avec un mâle, le trucide en lui arrachant la tête.
C'est ce qu'est devenue notre petite et innocente enfant au sein de cette ville.
Et beaucoup ont suivi... La corruption cachée de Zarlif a toujours existé... Et ce n'est pas le P'kens'sharkh qui l'a induite... Ce sont les poussiéreux eux-même.
Le regard de rancoeur et de fureur que lançait la Tchaë au Nelda était maintenant très équivoque :
Les effluves et le Tark'Nal n'étaient pas nécessaires à une ville qui était déjà corrompue... Sachez que du temps où vous étiez maires, où vos prédécesseurs étaient maires que les pires atrocités se passaient dans les sous-sols de votre ville.
Assassinats, vols, prostitution... Tout cela... Tout cela...
Temia releva la tête et murmura :
C'est louable à vous d'avoir pensé aux autres factions, et aux conflits contre le Tark'Nal... Mais le monde n'est pas aussi Manichéen que vous le sous-entendez. Le Mal et le Bien... Ça n'existe pas. Et pour moi... pour moi...
Temia se retourna vers la Glorieuse corrompue et murmura :
Zarlif méritait son sort. Et la malédiction du Tark'nal... une bénédiction.
Kiavè dit :Ouais... ben t'as du bol qu'on ne t'entende pas... d'autres se sont fait bannir pour moins que ça...
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Luang 22 Agur 1511 à 15h43
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| *** Le forgeron entendais bien la discussion des ces deux compagnons de voyage et au moment où il entendit Temia parler de son histoire il se redressa et alla rejoindre le Nelda et la Tchaë ***
Le fait que vos parents vous ai "abandonné" si je peux me permettre n'est en aucun cas la faute de la cité et encore moins de l'âme de la cité. Les terriers de Zarlif ont toujours existé et à Syrinth existe exactement le même quartier cela n'en fait pas une cité impie loin de cela car elle est même cité sainte. Votre histoire est touchante vous avez eu une enfance triste et abominable. La Glorieuse était un cœur économique que Syrinth n'avais pas et c'est pour cela que j'aimais cette cité. Elle fessait mon affaire et je me sentais tranquille.
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Regardant les entailles profondes que le nelda portait, il continua... ***
Les effluves sont des amalgames de haine et de corruption qui sont bien au delà de celle qui existait déjà dans les quartiers les plus sombres de Zarlif. Cette force qui à failli me tuer à corrompu une cité, une âme qui nous protégeait. Elle qui nous portait en son sein n'avais que le devoir de nous protéger des aberrations. Elle ne méritait pas ce sort la.
Sam dit :Dis tu te met à faire de l'émotif toi maintenant ?
Resam, Créateur Armurier de l'Equillibrium.
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Le Luang 22 Agur 1511 à 16h50
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***Ulf comprenais le pourquoi de la vision négative de Témia et cela pouvais se comprendre bien entendu...
Témia je comprends que tu ai de la rencoeur envers Zarlif, la ville où tu es né mais comme le dit Resam, tout ville a son côté noir mais sache, malheureusement, que ce mal est un peu nécessaire même si c'est pas forcement jolie jolie...
Je m'explique.Ces ruelles comme tu dis sont sombres et cruelles mai. Des jeunes et mois jeunes vivent et se forme à des métiers dur et mal connu mais qui peux avoir son importance.
Des voleurs par exemple peuvent permettre si on les embauchent de permettre de tenter de retrouver un bien perdu ou volé pour le profit d'une autres personnes sans scrupules, vous me direz il y a la justice pour cela mais ceux qui font appliquer ne sont peux être pas assez rusé pour oser aller chercher un bien chez les autres factions...
Les assassins peuvent aussi servir de petite milice afin de ce pourvoir d'une protection "spéciale" d'hommes discret pour escorter des marchands que d'autres n'osent pas pour des routes difficiles.
La vie y est dur, je nierai jamais cela.
Votre vie n'a pas du être bien marrante mais vous a forgé un caractère que l'on peux rechercher chez certains meneur.
Des fois pour être un chef, il vaux mieux savoir mettre les amitiés de côté pour raller comme il se doit pour donner la bonne décision.
Quand j'étais surveilleur avec Heltaïr nous n'étions pas toujours en accords avec les dires de notre chef qui nous écoutait souvent mais pour une fois, ce dernier nous avait envoyé balader, plus têtu, déterminé et sur de ce qu'il voulait !
Regardez en vous et vous verrai que cela vous a forgé, pas comme la plupart des autres symbiosés il est vrai mais cela vous donne votre originalité malgré tout.
En voyant ses deux compagnons de voyages foncer vers les murailles et se blesser, il ne pu s’empêcher lui même d'aller se mettre à porter pour aider par des sorts de Protection Majeur suivi d'une résistance majeur pour les soigner et les protéger...
Je vous conseil de venir vous protéger du côté du pilier car les effluves peuvent vous toucher des fois à 3 lieux des remparts, vous avez ainsi pu sentir ce flux néfastes en vous !
Cela pique n'est-ce pas ? J'avais testé par moi même aussi dès la fin de la corruption de la ville, 3 coups sur moi, un de plus et j'y restai alors ne me faite pas ce coup si.
Avec le sort de Protection Majeur, vous irez assez bien en peux de temps normalement.
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif
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Le Matal 23 Agur 1511 à 10h17
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| Temia foudroya les deux Neldas du regard.
En réalité, elle n'en croyait pas ses oreilles. Les assassins? Une utilité? Auprès de la loi?
Absurde... Absurdité la plus incohérente.
Ulfwych lui donnait une raison d'exister, Resam défendait Zarlif...
Mais comprenaient-ils? Comprenaient-ils seulement ce qu'une telle vie impliquait?
Ou bien étaient-ils trop gentils, naïfs et innocents pour seulement comprendre l'horreur de son propos?
Ou alors, peut-être qu'eux ne pouvaient comprendre. Peut-être fallait-il l'avoir vécu.
En l'espace d'un instant, Temia repensa à Corléan, le Tchaë avec qui elle avait fait connaissance à son arrivée à Syrinth et qui, depuis, n'avait plus donné signe de vie.
Puis elle repensa à Mirgahal, ce Tydale qui était "tout sauf politiquement correct".
Fallait-il avoir vécu des atrocités pour comprendre certaines blessures? Surement...
Mais d'un côté, elle comprenait leur optimisme. D'un côté, ces deux Neldas goutaient à leur vie de symbiosé pleinement, peut-être... peut-être était-ce à cette image que le Poète faisait référence en disant que la symbiose permettait l'accès au bonheur.
Et pourtant... Ce vide... Ce froid... Non.
A réfléchir, Resam ne voyait que le côté matérialiste de la chose. Ulfwych, lui, jurait par l'équilibre.
En cela, Temia vit pour la première fois le maire d'une ville se dessiner devant elle.
Celui qui de la lie, tire l'honnêteté. Un équilibre certes... Mais un idéal. Impossible à réaliser.
Car la lie est indomptable.
Enfin, leurs paroles l'avaient un peu réconforté. Elle se détendit et sourit :
Bien... Cessons là cette polémique et allons dormir. Il se fait tard.
Sur ce, Temia alla préparer son bivouac à proximité du pilier de poussière de la Glorieuse.
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Matal 23 Agur 1511 à 18h11
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| La nuit était tombée sur la Glorieuse en ruine, abandonnée par le temps, par le sombre destin qui s’était abattue sur elle.
Temia ne dormait pas... Elle ne pouvait pas. Elle avait entendu Ulfwych et Resam s'éloigner pour partir en chasse d'une créature qui rôdait.
Elle se leva, observa les alentours. La ville était étrangement calme. Elle se retourna, comme pour se rendormir.
Ses yeux croisèrent le pilier. Quasiment identique à celui de Syrinth.
Jamais elle n’avait moins compris qu’aujourd’hui quelle était cette chose.
Temia s'approcha et murmura :
Toi. Je suis sûr que tu es responsable de pas mal de choses qui se sont produits dans ma vie récente. Ces évènements là ont ils de l’importance aux vues de tout ce qui s’est produit par le passé? Comment oublier? Comment oublier ce que je fus? Puis-je oublier ce que je fus?
Elle posa la main sur la structure antique et ferma les yeux.
Elle sentait son coeur battre lentement. Calmement. Apaisée.
Mais tant d'incertitudes demeuraient. Elle souffla :
Suis je moi? Suis-je moi quand je pense que je suis Temia, Raltemiane ou l’assassin?
N’est ce pas une illusion que ces trois entités? Qu’est devenu le Moi?
Celui qui a du remord est venu et a tenté de changer ma vie pour le bien des autres. Mais l’autre? Celui qui prenait du plaisir pour lui même pour sa vie? Qu’est-il devenu? La débauchée, la Tueuse, mais aussi celle qui, finalement, vivait chaque jour pleinement?
Elle eut un sourire triste, presque attendri.
Tu me manques tu sais?
A mesure que le discours s’acheminait dans son esprit, le pilier, dans son immobilité, semblait lui répondre.
Et elle souriait. Etait-ce le sourire du Tueur? Etait-ce le sourire de l'Apprentie? Etait-ce le sourire de l'Enfant? C'était un sourire qui n'avait plus embelli son visage depuis longtemps.
Mon visage. Que suis-je? Ma vie s’est toujours définie par cette lame. Ce couteau… Le sang...
Temia secoua la tête. Elle avait eu du remord à tuer…
Non. Je me mens à moi-même. Je n’ai voulu être honnête que vis à vis des autres, je n’ai cherché qu’à faire du bien, en leur accordant un peu de répit. Mais au fond, qu'est il advenu de moi? Qu’est ce que je veux?
Elle s'assit devant le pilier en se tenant la tête, les pensées virevoltaient furieuses :
Pourquoi étais-je sa préférée? Je tuais par passion. La passion rendait mon travail parfait !
Elle se releva, la tête entre les mains tentant de faire fuir ces pensées funestes, néfastes
Cette passion. Je ne l'ai plus depuis que je suis arrivée à Syrinth.
Non. C'était vrai. A la tempête avait succédé la joie. Mais une joie relative. Sans passion.
On ne se débarrasse pas de ce que l’on aime.
Temia tomba à genoux et pleura ! Des larmes de douleur, mais avec un sourire imprégné de haine, de fureur, de rage, d'impuissance, et peut-être de terreur.
Une pointe dans son dos
Temia se retourna vive comme l’éclair et sortit son couteau en claquant des dents. Personne.
Soudain une nouvelle pression dans son dos. Elle bondit cette fois et recula pour se retrouver face à… face à… personne. Juste le pilier.
« Toi? Gronda-t-elle.»
Puis, la terreur... La terreur, dans la nuit, seule. La terreur... la folie aussi, peut-être, la prise de conscience...
Au loin les deux Neldas purent entendre un hurlement démentiel...
Quand ils reviendraient, ils retrouveraient les restes d'un bivouac abandonné...
Temia était entrée dans Zarlif...
Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie. | |
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Le Matal 23 Agur 1511 à 18h51
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Aux prises avec la mandragora et la kroniade de feu, Resam se retourna vivement vers le pilier.
Un cri ? Oui Temia avait crié ! ***
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Il courut laissant les créatures dans leur agonie et se retrouva au pied du pilier. Sans trace de la Tchaë. ***
Sam dit :Me dit pas qu'elle c'est enfuit !
Non je ne pense pas...Elle à du faire...Autre chose...
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Le Nelda attendit que son camarde revint pour continuer la recherche de leurs kielna.
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Resam, Créateur Armurier de l'Equillibrium.
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Le Julung 25 Agur 1511 à 17h19
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***Ulf traquait un sale bestiole qui a tendance à bien se camoufler un peu partout...
Il vit que Resam faisait mumuse avec un Placide, celui la même qu'il avait voulu frapper sur la route entre Minott et Zarlif, ce dernier lui demandait de l'aide pour s'en débarrasser, chose faite assez rapidement.
Hé hop 3 sorts de Déflagration et le tour est joué, bon par contre j'ai pas tout bien esquivé alors un petit sort de Régénération devrait aider à me sentir mieux dans les jours à suivre.
Il n'avait pas d'argent sur lui juste un Fémur de Placide, truc qui me sert à rien du tout en tout cas, dois bien servir à un artisan !
On a toujours l'autre bête à tuer mais elle se planque bien la bougre et je suis pas super fort en scrutation, je sais pas se qu'il en est pour toi de ce domaine en tout cas.
Pour ce qui est de notre amie Témia, tête de mule, elle a retenté sa chance du côté des remparts de Zarlif et y a laissé sa vie malheureusement grrr....
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif
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Le Julung 25 Agur 1511 à 22h09
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***La chasse, voilà un sport qu'il aimait, encore que, un duel jusqu'à épuisement, rien de tel maintenant qu'il connais bien la Chimère et les bases de la Décrépitude !
Oui pas de souci, mais dis moi, es tu entraîné sur la capacité de scrutation?
Je dis sa je dis rien mais si ce n'est pas le cas, tu te feras cramer les fesses sans jamais rien voir hé hé.
Je me régénère petit à petit aussi bien que mon flux magique que ma vie car je me suis lancé le sort de Régénération, utile quand on ne repart pas en combat de suite non plus.
Du coup sa me permet de venir doucement vers la colline pour être un peu moins fatigué.
Tu veux tenter de te le faire seul et que je soigne seulement ou sinon je peux te proposer un truc.
On attaque par alternance, on frappe chacun notre tour ce qui permet de moins se fatiguer que si un seul se défoule à fond et l'autre un peu car du coup on récupère moins bien.
Mais après cela vaux le coup si on bouge assez vite vers une autres cible, si on a le temps de récupérer, moi sa me dérange pas de lancer des éclairs de mana ou une ptite Déflagration !
Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif
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