Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un kidnapping à Syrinth...

Animation ouverte à toute personne susceptible de se trouver dans les environs de Syrinth.
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Sujet lancé par Mirwen
Le 20-08-1511 à 15h12
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Posté par Mirwen,
Le 25-10-1511 à 21h07
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Mirwen

Le Sukra 20 Agur 1511 à 15h12

 
*** SYRINTH ***

*** Un jour de marché. ***


***
Une Nelda non-symbiosée, Ameï, et son mari Hand'ook, désespérés de la perte de l'un de leurs trois enfants.
Mais ce n'est pas une perte ordinaire.
À quelques mois, seulement, le petit Olaan dormait à côté de ses deux sœurs, dans une chambre à part.
Mais sans que rien ne fut entendu par les parents, peut-être une heure après, peut-être plus, ils se rendirent compte de sa disparition.
Sans aucun bruit, sans que sa disparition attire les cris de qui que ce soit.

Ce fut un début de panique pour les parents qui cherchèrent tout d'abord dans la maison.
Puis très vite, ils alertèrent le voisinage puis la justice.
Le problème étant que leur habitation se trouvait non loin du lieu où s'était déroulé le marché, dans le grand Feuillage.
Ce qui impliquait un fort passage près de leur maison.
Si Oolan avait été kidnappé comme le prétendaient ses parents avec force pleurs, il fallait retrouver le criminel qui enlevait un fils à ses parents.

Très vite une rumeur se répandit que les parents offriraient une récompense à ceux qui viendraient ramener leur fils.

Et dès le lendemain, les villes de Minott et de Fergon étaient déjà au courant de la nouvelle...
Une description du jeune Nelda disparu circulant par le bouche à oreilles.
Il fallait à présent se renseigner efficacement pour retrouver la trace du kidnappeur.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Mirgahal

Le Sukra 20 Agur 1511 à 16h42

 
Un kidnapping à Syrinth?
Mirgahal avait éclaté de rire quand il avait entendu un groupe de passant en discuter.
Qui pouvait être assez cinglé pour enlever un chiard, surtout à Syrinth où on était capable de vous pendre par les couilles pour ne serait-ce qu'avoir lever la main sur l'un d'eux. Quoique...son père n'avait jamais eut de problème, un salopard chanceux comme aurait dit certain.
Ainsi donc Mirgahal continua à rire puis il entendit que les parents offriraient une récompence. Il se tut. Une idée malsaine commença à germer dans son esprit torturé. Il vit soudain les parents du gamin comme ce qu'ils étaient: "Des vaches à lait".


dit :
Mirgahal...devrais oublier ça tu sais...


Ta gueule!

Le mou se tut, il sentait que Mirgahal était dans un état inhabituel, un état très malsain en faîte.
Mirgahal demanda encore deux ou trois infos sur les parents et appris où ils résidaient. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus et quitta le groupe de badauds à la hâte. Il sortit un cigarette et l'alluma.
Quelques minutes plus tards il arriva sur le marché et achetta de quoi écrire à un marchand ambulant avec qui il discuta longtemps le prix.
Puis il s'installa dans une petite ruelle tranquille où des caisses vides avaient été balancé. Il trempa la plume dans l'encre, l'amena vers le papier puis se ravisa.


Nan...il faut qu'ils chialent en lisant ces cons...

Il sortit son couteau, retira sa manche et s'entailla la paume de la main. Le liquide rouge sortit de son corp. Il y trempa la plume et commença à écrire.

Citation :
Je détiens votre enfant, si vous voulez le revoir en vie vous allez faire exactemment ce que je dis.
Vous allez réunir 300 cristaux que Ameï apportera seul au transporteur Nemen, les cristaux devront être mis dans un vieux sac. Vous poserez le sac dans le dépot d'ordure de la gitoune. Attention, à chaque cristal manquant votre adorable petit garçon perdra un morceau.
Prévenez la justice ou n'importe qui et je vous envoie sa tête.
Vous avez quatres jours.

P.S: Devinez avec le sang de qui j'écris?


Il relut la lettre et éclata de rire. Puis il la plia et chercha comment envoyer la lettre sans être surpris. Il trouva. Il sortit son arbalète de poing et se dirigea vers la demeure des parents. De nombreuses personnes y étaient attroupés. Il aggrafa le mots sur le carreau et trouva vite ce qu'il cherchait: une fenêtre ouverte. Il tira, le carreau passa par la fenêtre et brisa quelques chose comme un vase. Mirgahal partit en courant dans une ruelle pour disparaitre.


 
Mirwen

Le Sukra 20 Agur 1511 à 21h10

 
*** À la lecture du mot, Ameï laissa échapper un sanglot avant de tendre le papier à son compagnon.
Celui-ci, le visage grave, lut en silence tandis qu'Ameï retournait dans le salon où se trouvaient la plupart des amis du couple venus aider ou apporter un peu de réconfort...
Après un instant de réflexion, il déchira le mot, mit un peu d'ordre dans la pièce avant de dire à sa compagne de ne parler de ça à personne, lui expliquant qu'il allait demander - supplier s'il le fallait - le Preux du crépuscule pour qu'il prenne en charge cette affaire, lui proposant de suivre à la lettre la demande du message.

Seulement, le Preux pourrait envoyer des troupes discrètes pour faire en sorte que le criminel soit arrêté une fois la vie de l'enfant entre les mains de personnes compétentes.
Apparemment le criminel avait agi seul, ce qui facilitait grandement les choses.
Mais il fallait ne pas prendre de risque.

Hand'ook mit sa cape, rabattit le capuchon sur sa tête pour couvrir son visage, et sortit.
Il regarda de tous côtés, puis, faisant attention à ne pas être suivi, il se dirigea vers la demeure du Preux.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Mirgahal

Le Dhiwara 21 Agur 1511 à 08h04

 
Un fou?
Nan plutôt un abruti...
Voilà ce qu'il aurait fallu être pour aller lui-même chercher le sac au transporteur. Il avait su en "envoyant son message" que la consigne "ne prévenir personne" risquait de ne pas être respecté et qu'il risquerait d'y avoir de nombreuses personnes qui lui ferait la peau dès qu'il s'approcherait à moins de deux mètres du sac. Or il n'avait pas envie de se faire trouer par des flèches, épées,... et autres trucs susceptibles de lui faire passer dire un petit bonjours au pilier. C'est donc la raison pour laquelle il se dirigeait vers la taverne de "La gorge tendue", endroit mal fréquenté des Terriers où l'on trouvait de tout: voleur, tueurs à gages, assassins en cavales, prostitués, contrebandiers,... enfin on trouvait de tout en venant le journée car la plupart des clients travaillant de nuits la soirée était assez tranquille...pour un endroit du genre.


En chemin il capta alors une pensée fort contrariante sur le consensus: une de ces tentatives de cambriolage avait remarqué par un certain Aegis. Un contretemps plus que fâcheux qu'il devrait régler en payant l'amende. En tant normal il se serait enfuis en courant de la Sainte mais étant donné l'arnaque qu'il essayait de monter, il devait avoir une certaine liberté de mouvement qu'un cache-cache avec la justice lui enlèverait. Il décida donc de régler ceci mais pour le moment il avait autre chose à faire.


Il arriva devant la taverne, un vieux bâtiment aux fenêtres fermées et aux volets clos. Sur l'écriteau on pouvait lire:

Citation :
Taverne de la Gorge Tendue
Puis gribouiller en dessous
Baillis et autres connards vous n'êtes pas les bienvenues.



Il toqua à la porte avec force.
Une voix rauque retentit derrière la porte:


Qui t'es toi?

Mirgahal, tire-laine, cambrioleur de temps en temps et assassins quand ça le chante.

Un temps

Ah et Farfouilleur de temps à autre.

Il entendit des loquets qui se tiraient. Il porte s'ouvrit sur un imposant nelda au pelage gris clair. Mirgahal entra en déboucha dans une sorte de hall d'entrée. La porte se referma aussitôt en claquant. En deuxième nelda, brun celui-ci, se mit alors entre lui et la porte avec un air sévère

On pose ses armes avant d'entrer le minus.

Mirgahal tiqua à l'entente du mots minus et sentit la respiration du premier nelda dans son dos. Il tendit son arbalète de poing seulement en espérant qu'il n'est pas l'intelligence de le fouiller pour trouver son couteau. Le nelda brun prit l'arbalète et dégagea le passage. Visiblement ils n'avaient pas l'intelligence requise pour le fouiller. Mirgahal entra alors dans la taverne. Une odeur de vinasse, de tabac, de sueur et diverses autres choses envahissait la pièce. Mirgahal huma l'air de la pièce et chercha des yeux ceux qu'il cherchait. Il les trouva alors à une table au fond de la pièce, un tchaë avec un manteau ample et un tydale en armure de cuir avec une épée à la ceinture, tout les deux armés signe que même les deux videurs n'avaient pas eut le courage de leur demander de poser leurs armes.

Une insulte fusa dans la taverne, insulte qui fut suivit d'un coup de poing, coup de poing suivi d'un autre,...

Mirgahal se dirigea vers les deux hommes du fond de la salle


Il s'assit en face des deux hommes.

Ektan et Lerandil?

Le tydale; Ektan, foudroya Mirgahal d'un regard de prédateur et répliqua:

Tu veux quoi toi?

Le Tchaë sauta alors presque sur sa chaise et dégaina un pistolet de duel qu'il braqua sur Mirgahal.

Ouais hein!! T'veux quoi? T'veux quoi? Hein hein hein!!!! T'veux quoi?, dit-il à toute vitesse en sautillant d'exitation sur sa chaise

Un silence s'installa dans la taverne
Mirgahal resta de marbre, il savait qu'il pouvait mourrir, il avait entendu moult histoire sur ce tchaë réputé gachette facile. Il continua de fixer Ektan qui finit par éclater de rire.

Bon tu dois avoir un truc important à demander, je t'écoute.

Mirgahal sourit et attendit que Lerandil range son pistolet. Sans résultat. Alors il commença.

J'aimerais que vous alliez me chercher un collis au transporteur Nemen. Il sera dans le dépot d'ordure de la gitoune, une nelda le déposera. Il faudra récuperer le collis discrétement. Vous me ramenerez le collis ici même et vous serez payé ensuite. Ce collis est très dangeureux et vous ne devrez l'ouvrir sous aucun prét...

Spudain contre toute attente Lerandil détourna son arme de Mirgahal et tira derrière celui-ci. Mirgahal se retourna un homme gisait à terre raide mort. Le tchaë explosa:

Et que j'reprenne personne à nous écouter!!! C'est compris! Hein?

Ektan encouragea Mirgahal à terminer.

Bref ne l'ouvrez pas.

Lerandil se rassit et fit une entaille à son arme. Mirgahal en compta sept, au moins il ne le braquait plus sur lui. Il attendit la réponse et les questions de Ektan car c'était bien Ektan le cerveau, aucun doute là dessus.


 
Mirwen

Le Luang 22 Agur 1511 à 11h05

 
*** Ekan fixait Mirgahal avec un petit sourire.
Un instant passa dans le silence lourd qui accompagna le dernier mot du symbiosé... puis le sourire d'Ekan s'agrandit jusqu'à ce qu'il éclate de rire de nouveau.
***


Je résume : tu veux qu'on te ramène un truc qui pourrait bien nous apporter des ennuis sans même savoir de quoi il s'agit ?
Et tu serais prêt à payer combien pour ça ? T'façons on encaisse avant d'agir. Pour assurer nos arrières on va dire.

Bah... tu devrais laisser tomber gamin. C'est vraiment pas le moment de s'attirer des ennuis, avec toute la cité qui recherche un coupable, on risquerait de finir en taule pour avoir volé un bâton à un gosse...
Ton histoire est suffisamment louche pour que j'm'y intéresse par contre.

Je crois que t'as envie de nous raconter une jolie histoire. C'est pas vrai ça Lerandil ?


***
Lerandil tourna lentement le canon de son arme vers leur "invité" qui s'était rendu la fleur au fusil dans la tanière du loup.
L'ambiance pesante atteignait son paroxysme.
Au moindre mouvement brusque, Lerandil risquerait d'avoir la main un peu lourde...
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Temia Kalavador

Le Luang 22 Agur 1511 à 11h55

 
De tristes souvenirs. Voilà ce que ça évoquait. La perte d'un - de plusieurs - être cher.

le fumier paiera pour ce petit tour de force... Tiens donc? Un malchanceux?

Pour quelqu'un qui était sur le toit et qui voyait toute la scène en contrebas, il ne fut pas difficile de voir d'où venait le carreau d'arbalète.

Mirgahal...

Le plaisantin - ou le coupable - était un symbiosé... Ahah ! Le sot...

La chasse est lancée et, tel un félin, la petite silhouette noire bondit du toit sur lequel elle s'était placée pour garder l'arbalétrier en vue.
Une ombre qui se déplace relativement vite, ce fuyard. Impossible de distinguer ses traits. Mais un nom en tête :

Mirgahal, Mirgahal

La mante religieuse sautille de toit en toit et finit par apercevoir le rustre clairement...

Les terriers de Syrinth. Le sourire s'estompe et un éclat de haine traverse les yeux de la tueuse silencieuse.

Une corde, vite. L'assassin se laisse glisser dans la rue vide. Personne ne fait attention à lui. Il est trop petit, trop insignifiant...

La Taverne de la Gorge tendue...
Quelle originalité. Le propriétaire n'avait même pas pris la peine de changer le nom de son enseigne lorsqu'ils étaient passés de Zarlif à Syrinth.
Pourtant, vu la réputation qu'elle avait... et qu'avait son tenancier : un couard, un lâche.

Et maintenant deux neurones...

Bon... Personne à Syrinth ne l'avait encore remarqué. Tant mieux pour lui.
Le capuchon sur les yeux et le foulard remonté au niveau de la bouche, il frappa... trois coups...

TOC...........TOC.............TOC...........

Violents et bien espacés... C'était calculé. Ne jamais mettre son interlocuteur en confiance dans de tels lieux... toujours lui laisser entendre que l'on est plus terrible que lui... Surtout quand c'est le cas.

Qui c'est encore ?!

Pas de réponse tout d'abord. Puis, une voix douce de Tchaë :

Tu ne veux pas savoir

Un silence.

Bon, j'ai pas qu'ça à foutre alors casse-toi ! Sinon j'm'arrange pour t'faire regretter tes paroles.

Le volet se referma.

Baillis et autres connards, vous n'êtes pas les bienvenus...

Dommage... Elle fait justement parti de ce qu'on appelle ici les "autres connards". Enfin, il a des ordres. Ne profiter de cette identité que lorsque l'on lui ordonne.
Un sourire. Trois nouveaux coups à la porte ;

Putain ! Mais c'est quoi encore !

La voix siffle, aiguisée comme une lame :

Si je te le disais, je serais obligée de te tuer. Et si tu ne me laisse pas entrer, je te tuerai... pour le plaisir.

Cette fois-ci, le loquet est tiré dans un grand bruit sec. Un Nelda au pelage gris apparut avec la ferme intention de faire payer l'insolente.

Mais l'insolente avait découvert son épaule droite.

Le Nelda s'arrêta fixant la marque du corbeau, sans voix. L'assassin, s'incline et passe devant lui sans même prendre la peine de guetter sa réputation.
La caste du corbeau avait une certaine réputation dans certains établissements des terriers. Il ne frapperait pas.

Le deuxième Nelda veut l'arrêter mais croise ses yeux. Deux billes très fines tremblotantes avec beaucoup de nervosité dans de grands yeux blancs. On ne provoque pas ce genre de regard ici bas. Surtout quand le collègue t'enjoint de laisser passer la petite chose.

Kiavè dit :
Se servir ainsi de ton ancien statut... Astucieux. D'autant que tu es masquée. Mais.... Ne risques-tu pas d'attirer un peu les regards?


Elle ne répondit pas. Elle était morte déjà une fois. Maintenant elle était de retour à Syrinth. Il fallait prévenir son ancienne Nemesis. Il fallait la prévenir que bientôt, elle le retrouverait dans ce bal sanglant qui avait entremêlé leurs vies.

Il y a de l'animation dans cette taverne.
Les choppes volent, la sueur suinte et donne à l'atmosphère une odeur acre. Les tire-laines, les voleurs et autres vauriens rôdent de table en table dans l'espérance de pouvoir récupérer quelques Hyalins qui traineraient.

Tiens? Un cadavre, là bas. Et notre ouaille est en train de discuter avec deux cloportes... Bien bien...

Elle passe au dessus du Tydale mort et fait mine de le fouiller, chose - somme toute classique...

Idéalement placés pour écouter la conversation... Surtout, Kia, tu restes dans la sacoche et tu ne te manifestes pas. Le kielno Mirgahal devrait ce rendre compte suffisament tôt qu'un autre symbiosé a pénétré dans la taverne...

Soudain, Le Tchaë place Mirgahal en joue...

Kiavè..... regarde-moi cette belle arme... Je suis sûr qu'elle serait parfaite dans ma collection...

Le silence est lourd dans ce coin. Le couteau bondit de la manche de l'assassin pour se river entre ses doigts.

Un pilier en bois, là pour se mettre à couvert...
Ou les prendre à revers.


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Luang 22 Agur 1511 à 17h19

 
Il écouta le tydale parler.

Enervement...
On ne le traitait pas de gamin.
Surprise...
La tchaë repointait de nouveau son arme vers lui.
Il allait devoir la jouer plutôt serrer si il ne voulait pas finir comme la 9ème entaille sur la crosse du pistolet. Mais il n'en resta pas moins de pierre, c'était une attitude qui en avait désarsonné plus d'un.
Il ressentit quelque chose dans l'atmoshère de la pièce...comme un changement...
Etrange impression.

Il eut un sourir en coin.


Vous voulez savoir l'histoire? Pourquoi pas... Mon patron n'y verrait pas trop d'inconvenient de toute manière.
Mensonge...Mais aucun tic de la part de Mirgahal. Il poursuivit.

A vrai dire ce colis ne m'appartient pas. Il appartient à mon chef. Il contient quelque chose de dangeureux, ça c'est tout ce que je sais. Mais il contiendra aussi une partie de votre paiement donc cent cristaux.

Maintenant un peu de flattage d'égo...

Mon chef avait entendu parler de vous grâce à vos exploits. Toi Ektan, discret, doué pour se sortir du pétrin et grand connaisseur en escrime. Et toi Lerandil, une des meilleurs gachettes de Syrinth.

Gachette faisant défaut à Mirgahal d'ailleurs. Mais toujours aucun tic qui eut pu montrer qu'il mentait. Il termina.

Si vous acceptez ce contrat les gars vous serez gagnant à tout les coups. Cent cristaux quand vous aurez le sac...et quatre cent autre une fois que vous me l'aurez ramener.

Soudainement il comprit à quoi était dût ce changement dans la pièce: Temia Kalavador. Comment?Il l'ignorait. Mais il savait comment il allait se débarrasser d'elle.

Je vais sortir un truc de ma poche, ce n'est pas une arme donc pas de mouvement brusque.

Ektan lui fit signe qu'il pouvait.
Mirgahal sortit de quoi écrire et écrit ceci:

Citation :
Mon patron est quelqu'un de généreux et a pensé à ce que vous prenniez un peu de plaisir. Il a filé un faux tuyaux à une apprenti ombre qui ce trouve dans la taverne. Maintenant elle est dans la taverne, proche de nous. Elle sera facile à maitriser normalement. Une fois maitriser vous pourrez vous amusez un peu avec.


Mirgahal fit glisser le papier à Ektan avec un sourir. Car si il avait entendu parlé de Ektan et Lerandil c'était aussi comme deux gars qui aimait bien consommer les femmes...qu'elle soit d'accord ou pas.

 
Mirwen

Le Luang 22 Agur 1511 à 18h25

 
*** Ça commençait à puer l'embrouille. ***


*** Fini les éclats de rire, là, ça devenait sérieux.
Vu la somme annoncée, soit c'était quelque chose de trop dangereux, soit c'était une arnaque.
Voire les deux.

Et puis... surtout il y avait le cadeau empoisonné.

Frappant des deux poings sur la table, Ektan approcha sa tête à quelques centimètres de celle de Mirgahal et lui grommela de façon à ce qu'il soit le seul à entendre : ***


C'est quoi ces conneries, petit con ?!
Si tu dis la vérité, ton chef nous fout dans une merde sombre.
T'as pas idées des ennuis qu'elle peut nous attirer si on s'amuse avec quelqu'un qui dépend du Gardien.
Casse-toi avec elle, et vite !


*** Puis, à voix haute, se levant brusquement de son tabouret : ***


Foutez-moi ça dehors, tout de suite ! Sans les brusquer, mais qu'ils ne reviennent pas !

*** Ektan était inquiet. Oui.
Il ne savait pas trop si c'était une grosse blague, un piège très mal réalisé, ou alors un touriste qui croyait pouvoir faire sa loi.

Quoi qu'il en fut, les gens de la taverne commencèrent progressivement à "escorter" tant Mirgahal que Temia vers la sortie de la taverne.
Séparés par environ deux mètres, Temia menée dehors la première.
Des armes étaient pointées sur tous deux.
Et ceux qui les tenaient n'hésiteraient pas à s'en servir d'ici à la sortie de la taverne au moindre faux mouvement.
***


***
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***

 
Temia Kalavador

Le Luang 22 Agur 1511 à 18h53

 
Bon... Voilà qui au moins est plus clair.

Profil bas. Quand l'autre commence à s'exciter, elle sort de son trou bien en vue, les mains au dessus de la tête.

Bon. Il n'est pas fiable... enfin, ça, ce n'était pas une nouveauté.

Surtout, ne pas montrer le visage. Règle n°1... Obligatoire... Pas seulement parce qu'elle est apprentie, mais surtout parce qu'elle est une renégate de ce genre de caste.

Bilan des courses :

1- Mirgahal a tenté une magouille ou est responsable de l'enlèvement du gamin nelda.
2- Ce crétin l'avait dénoncé... Par panique? Pour prouver sa bonne fois? Quelle idiotie ! Evidemment que la lie ne voulait pas être mêlée aux affaires du Gardien.
3- C'était l'heure des rétributions.

Elle se retourne pour voir l'autre se faire expulser à même titre qu'elle de la taverne.

Elle croise le regard avec le Nelda qui l'a faite entrer d'un oeil froid.
Un regard signifiant :

Citation :
Souviens toi du tatouage du Corbeau, mon pote... Si il m'arrive quelque chose... Tu sais ce qui se passera...


Puis l'oeil torve de Mirgahal. Ce n'est plus le regard de la gentille Tchaë du comptoir d'Enialix. Ce regard est celui d'une folle furieuse qui guette la vision du sang pour aller s'abreuver

Elle se laisse mener vers l'extérieur tranquillement. Mais si quelqu'un met la main sur elle, la magie sera plus rapide à partir que la main en question.

Aussi, alerte, elle se dirige vers l'entrée, calmement en apparence.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Matal 23 Agur 1511 à 12h53

 
Des lâches
Voilà ce qu'était Ektan, Lerandil et tout ceux de cette taverne.
Un jours il incendirait cette taverne et rirait d'entendre les cris des morts et d'agonie.
Pour le moment il se laissait conduire dehors avec Temia.
Le hall le nelda gris lui rend son arbalète et lui intime de dégager.


Mirgahal regarde le nelda gris dans les yeux, une lueur de haine y brille.

Le nelda baisse les yeux. Mirgahal capte alors le regard de Temia et lui sourit de façon provocatrice, presque démente.

Ils sont maintenant tout les deux dehors. Ne pas perdre de temps. Elle est capable de lui sauter de dessus en pleine rue. Il la met en joue directement en sortant.

Si j'ai envie de te faire du mal? Pas spécialement.
Si je le ferais si tu me sautes à la gorge? Oui.


Une pause. Un sourire.

Maintenant choisi Temia. Ou tu te jettes sur moi et tu dis bonjours à notre ami le pillier en passant par la case carreau dans la tête. Ou tu t'en va, maintenant: de toute manière tu ne peux te servir en rien de ce que tu as vu, t'as rien de solide.

Il se rapproche de manière à ne laisser qu'une mêtre entre eux, à cette distance il ne pouvait la rater et aurait le temps de tirer si elle faisait mine de se jeter sur lui.

Mais avant tout tu vas me dire comment tu es rentré dans cette taverne. Pas en exposant ton statut d'ombre en tout cas. Alors quel en ton petit secret Temia?

Mirgahal afficha un sourire légèrement effrayant qui montrait sa détermination à tirer.

 
Temia Kalavador

Le Matal 23 Agur 1511 à 14h08

 
J'ai juré.

Deux loups... Deux loups qui se regardent, qui s'observent.
L'un, avec une arbalète entre les doigts. L'autre, les mains bien en vues ne perdant pas une miette du regard de son interlocuteur.

... Le vide...

Kiavè dit :
Les jours se suivent et se ressemblent, ma vieille.


Sous son foulard, la tueuse sourit.
Après tout, qu'y a-t-il de plus dans le regard de Mirgahal? Qu'y a-t-il de moins?
A quelques mois près, les deux sont des prédateurs. Chassés. Et chassant.

… nous sommes …

Tss… futile, Mirgahal… Tu tires… je meures… Et alors? Je suis symbiosée, comme toi. Je reviendrai du pilier, comme toi.
Par contre, tu tires… tu te foires… et… tu as bien l'air sot avec une arbalète déchargée entre les doigts.


Aussi, sans rien dire de plus, elle recule d'un pas et s'assoit sur un bloc de pierre laissé là par quelque artisan contre le mur.
Elle retire son capuchon laissant paraitre sa chevelure ébène et murmure :

Pourquoi cette fureur?

Elle fixe ces yeux emplis de colère. Il était prêt à tirer au moindre mouvement hostile…
Il l'avait déjà fait. Comme elle…

A nous deux, combien de vies avons-nous ôtés?

Elle murmura :

Range ton jouet, kielno, et allons plutôt causer devant un verre… c'est moins risqué… à court terme.

Elle releva le nez avec un regard sarcastique :

A moins que tu souhaites rester seul…

En accentuant bien sur ce dernier mot.

Au loin, une file de de pénitents venait d'apparaitre dans un coin de la rue et, si ils ne les avaient pas encore vus, semblait se diriger de ce côté.

J'ai juré... J'ai juré à Jade...


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Matal 23 Agur 1511 à 19h10

 
Combien de vie avait-il prit était une bonne question. Cinq en comptant son père, il lui semblait.
Il écouta Temia parler. Oui il était tout les deux le même genre de personne. Et aucun d'eux n'avait peur de l'autre. Mais ils se méfiaient l'un de l'autre par contre. Elle découvre son visage. Il fait de même.



De la fureur? Nan... De la haine refoulée Temia, voilà ce que c'est.


Elle lui propose d'aller boire un verre. C'est vrai qu'il avait bien besoin d'un verre. Mais est-ce que c'était raisonnable D'y aller avec elle? Que cherchait-t-elle? Est-ce qu'elle lui sauterait dessus pendant le voyage? Dans la taverne?
Il devait prendre une décision qui opposait sa raison et sa curiosité.
Temia lui dit qu'il pourrait rester seul.
Nan décidément il ne voulait pas le rester.

Il baisse légèrement son arbalète de façon à pouvoir faire feu, au cas où. Il entend les pénitents arriver.


Va pour le verre. Mais je veux une taverne tranquille. Ensuite voilà ce qu'on fera, tu racontes ton histoire et moi la mienne. Ah et j'ai failli oublié: tu passes devant.


Un temps.


Et si tu comptes me poser la question: Tu n'as pas confiance? Je te répond d'avance que j'ai autant confiance en toi que toi tu as confiance en moi.

 
Temia Kalavador

Le Merakih 24 Agur 1511 à 23h59

 
Si tu commets certaines erreurs, pourrais-je te protéger contre moi-même. Han, bonne question.

Le foulard se défait et le visage de Temia apparait au grand jour.
Un changement depuis leur première rencontre choquera l'oeil de Mirgahal.
Une bande blanche. Translucide. Comme si la peau n'avait jamais été colorée à cet endroit. Traversant la gauche de sa lèvre. Non pas comme une ancienne cicatrice. Cette partie de son être semble être morte.

Temia hausse les épaules et, avec un sourire provocateur, lance :

Haine refoulée? Fureur? Pour moi, c'est la même chose. Kifkif. Même résultat. Au bout du chemin, la mort, puis la souffrance; Que ce soit la tienne, celle des autres, bah. Peu importes.

Elle avait volontairement omis d'ajouter le remord. Mais ses expériences récentes étaient encore trop vives dans son esprit

Les mains dans les poches, la Tchaë se lance du côté d'une artère de la Sainte qui mène très rapidement à l'extérieur de ces quartiers nauséabonds, en passant à côté des pénitents, silencieux, qui poursuivent leur chemin dans ces rues mal famées.

Pourquoi y rester quand on y est plus ou moins recherché?

Elle semble beaucoup plus nonchalante que deux minutes auparavant. Elle connait son sujet. Savoir changer d'attitude du tout au tout est une règle de survie dans ces quartiers. Ou en tout cas, savoir le faire est un bon plus.
Ce genre de chose peu vous faire paraitre invisible au sein d'une foule. Plus que si vous vous y cachez dans cette seule fin.

Si j'ai confiance?. Peut-être que oui, peut-être que non, l'avenir le saura, lui.


Ils débouchent dans une rue relativement bien fréquentée. Des gens modestes mais sans ce soupçon de canaillerie des nouveaux terriers.
Plusieurs échoppes donnaient sur la rue. Des maraichers et des bouchers pour la plupart. On pouvait aussi distinguer une petite taverne entre toutes ses échoppes

Temia, de la rue, désigne l'établissement à Mirgahal :

"La Chouette grise". J'y suis allé une fois. C'est pas mal et le patron fait un bon prix. Ça te va?

Leur pain est très bon... Il vient du boulanger du coin - hum, fait avec de la farine en provenance directe de Minott...

Kiavè dit :
Et leur hydromel est tout simplement... Hum... exquise


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Julung 25 Agur 1511 à 17h06

 
Mirgahal note vite la bande blanche sur la lèvre de Temia mais contrairement à de nombreuses personnes qui veulent savoir la pourquoi du comment de tout et n'importe quoi il se fiche totalement de savoir comment ceci lui est arrivé. Prendre gare à ce genre de détails aurait été être distrait un quart de seconde et en peu de temps il s'en passe des choses...


Aucune différence entre haine refoulée et fureur? Mouais elle avait surement raison, même si il n'avait l'intention de tué personne...pour le moment du moins

Puis la Tchaë se lève et prend le chemin de la taverne. Pendant qu'elle lui tourne le dos, il en profite pour ranger son arbalète...et glisser son couteau dans sa manche. Même si elle semble calme sur le moment rien ne lui dit qu'elle ne va pas se jeter à se jeter sur lui si elle le voit sans l'arbalète.

Il arrive dans un quartier moins pouilleux que les Terriers.
Splaf! Un boucher jette dehors la carcasses de ce qui avait dût être un lapin...avant de passer entre les mains du boulangers du moins.
Aussitôt que la carcasse à touché le sol plusieurs chiens viennent dévorer ce qu'il reste de la carcasse.
Mirgahal regarde quelques secondes le macabre spectacle des chiens déchiquetant le cadavre, se battant entre eux pour un morceau de viande.
Le roublard sourit en se disant que finalement ces chiens auraient pu être des poussiéreux des Terriers.


Il détourne le regard pour revenir à Temia qui heureusement n'a visiblement pas remarqué son moment d’inattention.

Soudain sa comparse brise le silence qui c'était installé durant le voyage pour lui désigner la taverne.

Très bien rentrons.

Il la suit à l'intérieur et la laisse aller s'installer. Une fois l'apprentie ombre assise, il commande un pichet d'hydromel tout en l'observant du coin de l’œil.

dit :
Parano...t'es complètement parano.


Driëfar...
Il l'avait presque oublié. Ce qui vu le type de mou était une bénédiction.


Pas parano p'tit tas de morve blanc, juste réaliste

Le patron qui apporte la commande ainsi que deux verres le regarde bizarrement. Mirgahal croise le regard bizarre. Le regard bizarre le met en rogne. L'énervement lui fait utiliser sa bouche.

Quoi ducon? Tu veux une gravure de ma gueule?

Le patron bafouille des excuses donne le pichet et deux verres à Mirgahal qui va s'assoir en face de Temia. Il prend soin de regarder si elle n'a pas sortit d'arme sous la table puis il s'assoit. Il sort son couteau, qu'il prend en main.

J'n'aime pas des masses boire un coup quand je sens que mon interlocuteur peut sortir un couteau pour couper court à la conversation. Donc tu sors ton couteau, tu le plante dans la table, je plante le mien dans la table. Simple mesure de précaution.


Il fixe Temia attendant qu'elle plante le couteau dans le bois. Chose qu'il ferait si elle le faisait.

 
Temia Kalavador

Le Julung 25 Agur 1511 à 18h15

 
Fssing. En moins de temps, qu'il ne faut pour le dire, le couteau saute de sa manche et va trouver son chemin sur le bois de la table en vibrant comme si il venait d'y être lancé brutalement.
Il avait encore beaucoup à apprendre ce malheureux vaurien. Un bon tueur a TOUJOURS une arme sur lui.


Aux alentours, le brouhaha d'une taverne normale régnait mais, suite aux mots de Mirgahal, les tables voisines tendent à faire silence tout en jetant un regard en biais aux deux compères.

L'expression neutre, Temia garde les yeux rivés sur Mirgahal et sonde chaque cm3 de ce qui compose son être.
De la tête au buste, lentement, analytiquement.

Elle prend son verre et murmure :

Fais gaffe. M'est avis que le tiens est empoisonné.

Humour Tchaë. En une gorgée son verre est aussi sec que le désert aux portes d'Arameth.

Pourquoi on le coursait déjà...

Il s'agit de savoir à présent si le grossier Tydale était celui qui avait enlevé le gosse.
Elle frappe la table de sa choppe et fait signe au tavernier de la remplir à nouveau.

Oui, c'est vrai... et j'espère que ce n'est pas le cas. C'est crevant de tuer un symbiosé.

Tu peux me dire, Mirg...

Elle achève télépathiquement avec un sourire.

« Ils s'appelaient comment tes deux commanditaires? Le Tydale me disait quelque chose. »


Kiavè dit :
***télépathie>Temia***
Tuer pour de bon un symbiosé. Nan, ça doit pas être terrible. je ne sais pas si quelqu'un a déjà réussi.


Le tavernier s'approche, constate les dégâts des deux lames sur sa table et, évidemment proteste :

Eh !!! Mais qu'est ce que vous foutez avec le mobilier?!! Va falloir me rembourser avant de partir.

Non, il n'a pas envie cette fois de fixer Mirgahal, il a trop peur de mettre le feu au poudre.
C'est dans l'oeil de la Tchaê que va le regard torve du bon aubergiste.

ne vous en faites pas. Mettez ça sur la facture. Ah et...

La Tchaë a un sourire sournois en désignant Mirgahal :

75% pour sa pomme. 50% pour ton idée, on partage les frais pour le reste. 25-25.

Elle prend la deuxième consommation et se retourne vers le Tydale, amusée :

Où en étions nous?

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Julung 25 Agur 1511 à 19h37

 
Mirgahal plante son couteau dans la table peut de temps après Temia. Il sent les regard en biais des autres clients et se demande s'il ne va pas exploser et leur dire de regarder ailleurs.

Il laisse Temia l'observer et fait de même avec elle.
Deux prédateurs
Deux prédateurs qui s'évaluaient l'un l'autre pour mieux se sauter à la gorge ensuite. Elle prend son verre et balance une vieille vanne qu'il devait avoir entendu une centaine de fois.
Elle avale cul sec la première consommation. Elle avait de la descente pour une petite tchaë. Il fait de même et est surpris du goûts agréable de l'hydromel, lui qui a l'habitude de boire n'importe quelle vinasse.


La tchaë semble réfléchir. Ou plutôt semble indécise.
Elle frappe sa choppe pour dire au tavernier de venir remplir celle-ci, intérieurement Mirgahal espère que cet abruit la fermera pour sa pauvre table. Temia reprend alors la parole...et la pensée. Etrange façon de communiquer mais bon.


Ces deux gars? Mes commanditaires? Tu me blesses en croyant que j'accepterais d'obéir à deux cloportes pareil. Mais si tu veux savoir...

Finit par télépathie.

Le tchaë c'était Lerandil et le tydale Ektan, deux brutes. Ektan étant celui des deux qui avait des capacités mentales dépassant celles d'un cleps.

Le patron arrive et hélas râle sans fixer Mirgahal, ce qui l'énerve plus que tout. Il ne laisse rien paraître. Il laisse Temia parler à l'abruti. Il écoute la solution. Il sourit à la réplique de Temia, un sourire carnassier.

Regarde comment on négocie avec un abruti d'aubergiste.

Il appele l'aubergiste qui se redirige vers son comptoir. L'aubergiste se fige. Mirgahal va jusqu'à lui. Il prend le temps de l'observer: un tydale, la quarantaine et assez bedonant. Mirgahal pose son bras sur l'épaule de l'aubergiste dont le sang se glace.Mirgahal sort son sourire le plus engageant

Au pire si vous voulez je peux la poncer vot' table. Après elle sera comme neuve.

L'aubergiste souffle de soulagement mais Mirgahal reprend la parole et son sourire engageant devient celui d'un dément.

Et tu sais avec quoi je vais poncer? Nan? Avec ton GROS NEZ D'ABRUTI! AlLLEZ DEGAGE MAINTENANT!

L'aubergiste s'exécute et cours se refugier derrière son comptoir.
Ce problème réglé Mirgahal retrouve son calme et s'assoit face à sa comparse


Biiieeennn! A mon tour de poser une question: Comment t'es entré à "La gorge tendue"?

Il sort de quoi fumer et regarde Temia. Il roule deux cigarettes et en fait glisser une à Temia. Il craque une allumette et allume la sienne. Il fait glisser les allumettes également.

 
Mirwen

Le Julung 25 Agur 1511 à 21h36

 
*** Avec une discrétion toute subjective, les deux compères attirent quelqu'un.
Elle fait sursauter les deux en arrivant à leur table et leur adressant la parole alors qu'ils ne l'avaient pas remarquée. ***


Vous devriez faire preuve d'un peu plus de savoir vivre, sinon vous aurez des ennuis...
Voilà pour vous, Temia.


*** Elle dépose un petit bout de parchemin entre les mains de Temia avant de partir aussi discrètement qu'elle était venue.
Sans qu'aucun des deux n'aient pu voir vraiment son visage, elle était déjà dehors... ***


« Je t'attends dans ma serre au plus vite. »
disait le message...

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Hirvane Tuek

Le Vayang 26 Agur 1511 à 01h19

 
*** Pendant ce temps,
loin de ces basses combines... ***


Il fait chaud.
ça rouille un casque quand on transpire trop dedans ?
Il n'y a pas de questions idiotes.
Et ça c'est un problème immédiat.

Il fait chaud.
C'est dur de se concentrer dans ce four.
Par où commencer pour que règne la justice ?
Un bon bain peut-être.

Ou pas.
Mais bon...

...

Il fait chaud.


***

Déambulant bruyamment dans les rues de Syrinth,
sous le regard amusé des passants,



Le chevalier Foua fait son apparition !

***


La casserole de grande cuisine prend sa pause.
Le marché n'est plus loin.
Elle va cuisiner quelques passants,
puis se vendre au plus offrant.

L'ustensile de ménage aborde un inconnu,
qui est-ce,
quelle est sa vie,
il s'en fout !

Le balais nettoie,
tremblez mécréants qui souillez l'ordre du monde,
vous allez être lavés de tous vos péchés !


Oms'hir, bon citoyen !
Je suis le chevalier Foua !


*** Petit regard complice. ***

Je suis venu faire mon marché...

*** C'est bizarre, mais il tient effectivement un vieux panier dans son gantelet clouté. ***

Infiltration réussie !
Maintenant à la pêche aux infos !!!
Après s'être discrètement allégé du vieux panier,
le chevalier se met en marche au coeur du Grand Feuillage.

Pourquoi que le kidnappeur a fait le crime ?
Comment qu'il a procédé ?
Où qu'il est venu de ?
L'enquête n'est pas évidente... hein, l'enquête... que t'es pas évidente... coquine...


Oh !

à l'écart du Grand feuillage,
la maison où la disparition a eu lieu.


Il observe ostensiblement la maison, cherchant le cheminement possible du kidnappeur.
Par une fenêtre ?
A quoi ressemble la rue, est-elle grande et y a-t-il des allées étroites pour s'enfuir ?
Y a-t-il un accès aux branches basses, aux égouts de la ville ?


Le chevalier attend.
Les réponses.
Il se tient fièrement debout,
droit,
fier,
il est beau,
sous son casque
ce chevalier,
il sent bon le sable chaud,
la sueur,
mmmm...


 
Temia Kalavador

Le Vayang 26 Agur 1511 à 10h48

 
Une lueur mortelle passa dans ses yeux et sa lèvre tiqua comme pour l'empêcher de graver un sourire.
Un. Elle venait d'en retrouver un.

Ektan.

Etait-ce l'ombre de l'auberge qui avait troublé sa vue… Ou était-ce la barbe naissante qu'il arborait?
Un. un dont elle a retrouvé la trace.

Regarde comment on négocie avec un abruti d'aubergiste.

Elle sourit faiblement à son air déjanté. Un rictus de peur. Elle ignorait ce dont le Tydale était capable.
Du paraitre, il faut faire abstraction. Temia Kalavador au fond, jubilait et observait la scène avec délectation. Jusqu'où allait-il aller?

Voilà qui est parfait, observons.

*** L'autre, le Tchaë, elle ne le connaissait pas, et il ne faudrait pas oublier de considérer la menace potentielle qu'il représentait quand viendrait le temps de passer à l'action.
Une faiblesse qui faisait aussi sa force, son arme à feu. Forcément de contrebande, car la Dame, par l'intermédiaire de la Shaïm, interdisait leur usage.

Ça la dérange, soit disant.


il serait toujours temps de convoquer la garde au moment voulu. ***

Soudain de vifs éclats de voix retentissent dans l'auberge.
Les clients lèvent le nez et l'orientent vers la cause du tintamarre
Mirgahal avait exprimé son désaccord - de manière brute - l'aubergiste.
Et pas sur elle, comme la logique l'aurait voulu.

Elle admire. Elle applaudirait presque. Mais il ne lui a rien fait de plus. Autre détail intéressant.

Test concluant.

Il revient s'asseoir et sort son tabac.
A sa proposition, elle sourit. Un sourire triste. Pendant l'espace d'un instant, lui a l'impression de revoir la jeune femme qui lui avait remis la pipe devant le comptoir d'Enialix.
Elle en sort une identique en tout point à celle qu'elle avait donné à son interlocuteur, et de ses doigts fins, une dose de tabac et la fourre dans la pipe.

Je te l'ai déjà dit… Je n'apprécie pas particulièrement le tabac roulé.

Narquoise elle prononce d'un ton grave :

Dans la pipe, la vérité.

Puis, elle l'allume et en tire une petite bouffée, très brève, faisant patienter jusqu'au bout le Tydale…
Elle imagine les distorsions de son esprit qui doit commencer à perdre contenance.

Vous devriez faire preuve d'un peu plus de savoir vivre, sinon vous aurez des ennuis...
Voilà pour vous, Temia.


Elle hoquette de surprise. La pipe tombe sur la table. Elle ne l'a pas vu approcher.
Le papier tombe entre ses doigts. Elle le déplie, veut répliquer quelque chose, mais, déjà, il n'y a plus personne.
Une moue mauvaise apparait sur son visage ainsi que trois gouttes de sueur. Elle aurait du se douter qu'à partir du moment où elle remettrait les pieds dans la Sainte…
Elle se mord les lèvres, relève le nez vers Mirgahal, et, du couteau, dessine avec la rapidité de l'éclair un signe sur la table.

Le bois est humide… Ça accroche bien plus que la chair mais c'est suffisant.



Dessiné avec Maestria comme si elle avait fait ça toute sa vie elle s'insinue par télépathie dans l'esprit du Tydale :
«
Médite bien cela pour le moment.
»


Elle décolle soudain littéralement de sa chaise, laisse tomber suffisamment de Hyalins pour payer les deux consommations sur le comptoir de l'aubergiste, au passage, avant de quitter l'auberge. Son couteau a retrouvé le chemin dans sa manche. Ses jointures sont blanchissant ses doigts sont serrés autour du papier froissé.
Elle se retourne une dernière fois pour fixer Mirgahal d'un oeil menaçant.

« Ne t'avise pas de me suivre. Et... je sais que ce carreau d'arbalète n'est pas passé par hasard par cette fenêtre.
»


Elle rabat le capuchon dans sa tête et s'efface dans la foule qui était venue faire ses courses en ce matin ensoleillé. Prochain arrêt, le temple de la Dame Grise, serre de l'Ombre Jade.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirwen

Le Vayang 26 Agur 1511 à 14h14

 
***
Le chevalier Foua est accompagné par les rires d'enfants et leurs quolibets.
Faire son marché en armure !
Les femmes sourient à son passage, les hommes le regardent d'un drôle d’œil...

Mais sans son panier... il passe presque inaperçu.
Enfin pas vraiment, mais disons qu'il attire plus le respect que les moqueries.
***


*** Il se retrouve en face de LA maison. ***


*** Alors qu'il semble observer, constatant que les fenêtres sont ouvertes, et que, si la maison est sur une assez grande rue, elle est entourée par deux rues plus petites, et plus sombres. Assez bien dissimulées même.
Pendant ce temps, disais-je, une personne s'approche - un Nelda, méfiant visiblement - et s'adresse avec une certaine froideur au brave chevalier.
***


Om'shir, qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous étiez en train de faire quoi ?

*** Il regarde la boite de conserve ambulante d'un œil torve... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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