Les Mémoires de Syfaria
La région de Korsyne

Un air de déjà vu....

les blancs en neige ?
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Sujet lancé par Akhavë
Le 25-09-1511 à 12h09
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Posté par Akhavë,
Le 20-10-1511 à 19h29
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Akhavë

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 12h09

 
*** Akhavë marche, inlassablement. Elle marche pour retrouver ses repères, ayant perdu la vue, développe les autres sens. Elle arpente la cité morte, du moins ses remparts accessible sans danger, et s'imprègne de tout: odeurs, sons du sable sous ses pattes, bruit du vent dans les murs troués... Elle se souvient vaguement de sa cité natale telle qu'elle l'a quittée, quelques années auparavant - ou était-ce hier ? - , et ce qu'elle sent aujourd'hui n'a plus rien à voir.
Désolation. ***


Heureusement que je ne vois rien...

*** Topia acquiesce, elle sait combien sa symbiosée souffrirait de voir ainsi sa ville. Mais elle sait aussi autre chose: d'ici peu, Akhavë va être confrontée à la plus difficile des parties de son passé effacé; elle ne sait pas quand exactement, mais... bientôt. Connaissant rhon poilu, il ne tardera plus.
Du moins elle l'espère.
Après tout, pourquoi vouloir forcer la porte de ses souvenirs, quand la neldame se dit heureuse de ce changement ?
Tant pis. On verrait bien.

Akhavë marche, lentement, à petits pas, le nez en l'air, les yeux mi-clos. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 12h32

 
*** Dans la cité, ou pas loin, dans son état... La partie "médecin" de Tom se hérissait et ruait des fers. C'était complètement irresponsable. La partie qui avait aimé Akh, elle, était inquiète pour elle. Mêmes raisons. Et la partie qui voulait l'oublier était en train de convaincre les deux précédentes de ne pas y aller, de revenir en arrière, disant qu'elles avaient mieux à faire. La partie sauvage, elle, s'en foutait cordialement. Partir ou reste, c'était la même chose. A deux voix contre un, le petit conseil administratif de sa tête avait statué.

Et la trouver ne fut pas bien compliqué. Complètement blanche sur le jaune du désert, et le brun de la ville. Avec une longue chevelure... blonde ? Comment ça blonde ? La neldame avait d'ordinaire de magnifiques cheveux sombres, tandis que là... C'était l'inverse... Enfin, toujours magnifique, mais plus le même genre... Euh... Il secoue la tête.

Quelques pas lents vers elle, il arrive sans un bruit à ses cotés. Et ouvre la bouche. ***


Eloignons nous des remparts, Akh... Trop dangereux pour toi.

*** Rien de plus. ***





 
Akhavë

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 19h59

 
*** Elle l'a entendu venir, bien sûr. L'a senti. Une odeur de nelda, mâle, robuste, venant de loin.
Et puis quelque chose de plus, quelque chose d'enfoui. Désir ? Colère ? Tristesse ? Un peu de tout ça à la fois, puis plus rien.
Par contre la voix, elle ne s'y attendait pas. Cette voix grave, à l'air nonchalant mais avec quelque chose d'extrêmement tendu en-dessous, elle la connaît. Soudain, elle a peur, et fait un bond sur le côté. Topia tente de chuchoter à son esprit, mais Akhavë n'entend rien, tout est bloqué.
Elle répond néanmoins, en secouant la tête, de cette voix sourde à peine audible qui est désormais la sienne. ***


Il n'y a pas de danger ici.

*** Puis ajoute, toute fière: ***


Hier, j'ai tué une mandragora.

*** Un petit sourire flotte sur son visage éteint, ses yeux blancs fixent sans le voir le nelda devant elle.
Inconsciente de qui il est, de toutes ses forces. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 20h33

 
*** Il faut presque tendre l'oreille pour l'entendre. Un soupir. Il regarde les yeux vides de la neldame. Ca, ce n'est pas un de ses personnalités complémentaires... C'est pas une connerie pour le faire revenir. Elle a vraiment un problème. Et toujours sur le même ton. ***


Le danger est toujours là, surtout quand on ne le voit pas.

*** Un vague sourire d'amusement. ***


Une mandragora n'est qu'un bouquet un brin vindicatif. Les effluves sont le mal incarné. Viens.

*** Il tend une patte, sans s'approcher. La moue doit sans doute jouer les yeux... ***





 
Akhavë

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h01

 
Quand on ne le voit pas, on peut toujours l'entendre ou le sentir.

*** Topia sautille jusqu'à Tomasin, l'air gêné. ***


Topia dit :
Elle ... a tout oublié, enfin, tout refoulé, je crois. Et ça lui plait d'être aveugle...


*** Pauvre petite moue qui ne sait pas quoi dire. Enfin, une moue qui ne peut pas communiquer avec sa symbiosée! Ça craint, non?

Akhavë fait un pas en avant, bute contre la patte, tressaille. Tâte les doigts velus, la paume calleuse, le poignet noueux.
Murmure comme pour elle-même: ***


Je connais ça, je le sais, et pourtant je ne sais pas qui c'est... Qui es-tu ? Pourquoi me connais-tu ?

*** Elle fixe le nelda, et ses prunelles inertes semblent malgré tout le transpercer. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h06

 
*** Entendre ou sentir... On le garde dans un coin de sa mémoire et on secoue la tête. Mais retour à la réalité et à la moue. Et un message mental. ***


Je vois ça... Elle ne me connait donc plus...

*** Pas plus mal... Il laisse la blanche neldame jouer une seconde avec sa patte. Puis la baisse. Si elle n'en veut pas, il ne va pas la forcer... ***


On s'est bien connu. On s'entendait bien. Et on a eu un différent.

*** En faisant un GROS euphémisme, c'est à peu près ça... Pas de mensonge, donc ! En espérant simplement qu'elle ne creuse pas plus loin. ***





 
Akhavë

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h15

 
*** La patte glisse de ses mains, Akhavë tressaille à nouveau. Cette sensation de perte, elle la connaît, oh oui, même très bien. Et elle est associée à cette patte-là en particulier, ce nelda.
Subite inspiration ***
.

Quel est ton nom ? Tu n'es pas.... Tomasin ?

*** Oui, c'est ce nom qui est au centre du tourbillon d'émotions qui menace de l'assaillir. Une tempête dans sa tête, un différend selon lui. Un univers de nuance entre les deux définitions....
Il faut qu'elle sache. ***


Quelle sorte de différend a pu faire que j'ai voulu t'oublier, si on s'entendait bien ?

*** Pas d'échappatoire possible. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h21

 
*** Il passe une langue sur ses babines. Un hochement de tête, pur réflexe sans importance pour la neldame qui doit sans doute désormais faire attention à ses détails comme on fait attention aux tentatives maladroites d'un soupirant un peu trop jeune. Terrible métaphore... ***


C'est ça. Tom'Asin. Appelle moi Tom.

*** Et elle creuse. En même temps, tellement prévisible. Il passe une main sur son visage. ***


Le but d'une question, c'est de chercher à obtenir une réponse qui va t'aider... Qui a une importance... ça n'a plus d'importance.

*** Tom est un pro de l'échappatoire. Isn't it ? Il se retourne et commence à avancer.
***

S'éloigner de la cité, si.




 
Akhavë

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h27

 
*** Être aveugle, ça a parfois du bon. Ca permet par exemple de sentir le fuyant, et la terrible chose cachée derrière.
Elle aussi, elle hoche la tête, machinalement. ***


Je n'ai pas besoin d'aide. Je veux juste savoir pourquoi tu es là.

*** Car ce n'est pas un hasard, n'est-ce pas ?
Elle le sent s'éloigner. Elle hésite. ***


Je ne veux pas quitter Korsyne. Pourquoi fuis-tu ?

*** Question à double tranchant, s'il en est. ***


 
Tomasin

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h30

 
*** Un grognement. ***


Je suis là parce que ta moue m'a demandé de venir prendre soin de toi. Voilà pourquoi.
***
Vérité et faux-fuyant à la fois, il est fort. ***


Je ne fuis pas, je m'éloigne d'un danger pris inutilement. Et si tu veux continuer à me harceler de questions, tu dois faire la même chose. Pas le choix.

*** On a toujours le choix. Il ne s'arrête pas, quelle que soit la réaction de la neldame. ***





 
Akhavë

Le Dhiwara 25 Saptawarar 1511 à 21h43

 
*** La moue en question bondit et rougit d'indignation devant le mensonge éhonté. ***


Topia dit :
C'est pas vrai! J'ai juste prévenu rhon poilu de ton état parce que j'étais inquiète!


*** Le ton est dur, il semblerait; Akhavë est concentrée sur les sensations émanant de son ancien ami - d'après ses dires- et tente de comprendre pourquoi il a l'air si... contrarié ? Gêné ?
Elle le suit donc, réfléchissant à ce qu'elle peut laisser pénétrer son conscient, sans risquer de bouleversement majeur. Elle sent bien que quelque chose de dramatique s'est produit entre eux; mais c'est autre chose qui la questionne, l'autre partie de leur ancienne relation. Avant ledit "différend".
Tandis qu'ils marchent donc, elle continue ses investigations.
Tout en ayant noté le mensonge révélé par Topia, et l'emploi du surnom plus tôt. Akh. ***


Alors avant, on était amis ? Où est-ce qu'on vivait ?

*** C'est un nelda, est-il haut-rêvant ? Ou autre chose ? Akhavë s'imagine mal côtoyer autre chose que des rêvants, mais après tout, elle cheminait bien avec un témoin... ***



 
Tomasin

Le Luang 26 Saptawarar 1511 à 11h53

 
*** Pas un mot, quelques secondes. Il se stoppe, et se retourne à moitié vers la Blanche. Un long regard. Il ne sait pas quoi faire, quoi dire. Plus elle ira loin, plus elle se doutera de leur relation , plus les réminiscences seront importantes. Et elle veut pourtant oublier. Conscient. Mais apprendre. Inconscient. Situation inextricable pour le nelda. Quoiqu'il fasse, ce sera douloureux pour elle. Ca lui rappelle une situation, avant... ***


Oui, on était... De bons amis. De très bons amis. Et on a eu un différend.


*** Pas vraiment un mensonge, pas vraiment une vérité... Puis il ose. ***


Je croyais... Que tu voulais oublier ? Enfin, c'est ce qu'a dit Topia , je crois... Alors pourquoi ces questions ?

*** Oui, elle a dit que ça lui plaisait d'être "aveugle", ce n'est pas une erreur narrative, mais une erreur du pauvre Tom... ***





 
Akhavë

Le Merakih 28 Saptawarar 1511 à 11h08

 
*** Akhavë lève vers Tomasin un regard étonné bien que vide. ***


Il y a des choses dont je ne veux pas me rappeler, mais certaines sont utiles. Et j'aimerais bien en savoir autant sur moi-même que les autres!
Et puis Topia a dit que ça me plaisait d'être aveugle, pas d'être amnésique. Ce n'est jamais agréable de se sentir perdu dans sa propre tête
.

*** Elle ne sait pas à quel point c'est vrai pour tous les deux, experts autrefois dans la folie multiple... Non, elle ne le sait plus, cette neldame ombre, à peine plus lourde qu'une plume en apparence, pâle et aveugle. ***


Et pourquoi toi, tu ne veux pas y répondre, à mes questions ? Si tu es venu pour m'aider, ça ne devrait pas poser de problème.

*** Sinon, tu peux aussi t'en aller.... songe-t-elle simplement, sans amertume aucune. ***


 
Tomasin

Le Vayang 30 Saptawarar 1511 à 12h32

 
*** Un nouveau soupir du fond des narines du nelda. Fatigué, d'un coup. Très fatigué. Après tout, est-ce qu'il ne faut pas lui dire la vérité ? Parce que... Parce que tout ce qu'il cherche à faire, c'est cacher la crasse monumentale de son comportement, pas du tout voulue, mais bien réelle... ***


Parce que je n'ai pas... été juste avec toi. Voila pourquoi. C'est à cause de moi qu'on s'est brouillé. En très grande partie. Et c'est sans doute à cause de moi que tu es venue... bêtement ici, que tu as perdu la mémoire et la vue, que tu te retrouves avec des cheveux blonds et... Et qu'est ce que ça fout là, cette blondeur ?

*** Ouaipe, quand on s'enfonce, on tente de changer de sujet... ***





 
Akhavë

Le Luang 3 Otalir 1511 à 00h17

 
*** Elle est devenue sensible à certaines choses, mais totalement indifférente à d'autres. Et ça inclut les comportements gênés, les tentatives d'esquive, bref, les gens. Elle pose des questions, mais se moque d'avoir de vraies réponses, au fond; quelque chose de profondément neutre l'habite, qui la préserve de toute frustration.
Béni soit le pilier.

La question sur sa couleur de cheveux la fait tiquer, et rire - oh, non pas le rire explosif, envahissant et contagieux de la Akhavë d'avant; mais un rire discrètement joyeux, franchement amusé et toujours un peu en sourdine. ***


Comment veux-tu que je le sache ? Je ne sais pas à quoi je ressemble! Tu n'as pas un miroir ... ?

*** Cette pointe d'humour inopinée amuse la neldame qui se découvre un sens de la répartie plutôt sympathique, en dehors de la brume nébuleuse dans laquelle elle flottait jusqu'alors.
L'histoire se répète à nouveau: Akhavë, debout dans le sable, déclare à Tomasin sur un ton presque étonné: ***


Que c'est bon, de rire... J'avais oublié.

*** Puis d'enchaîner sur ce nouvel élément du passé: ***


J'étais comment, avant ? Physiquement ? J'ai beaucoup changé ?

 
Tomasin

Le Luang 3 Otalir 1511 à 10h55

 
*** Là, c'est la goutte de trop. Pour ne pas hurler, le nelda mord sa lèvre. Fort. Un filet rouge sur la toison blanche. Il ne parvient pas à parler. Cette situation est si... Si... Enfin si semblable à ce qu'il a vécu. Ce qu'il ne veut plus vivre, ce qu'il veut oublier, ce qu'il... Tout ce qu'il ne voulait pas en venant ici... ***


Pas de... miroir.

*** Pas de rire. Il n'a pas, plus, la tête à rire. Vraiment plus. Et voila qu'elle demande qu'on la décrive... Et lui, qui ne peut alors s'empêcher de répondre. ***


Tu étais magnifique. Tu l'es toujours. Juste... Blonde. Alors qu'avant non... C'est tout...

*** Il baisse le regard. Cette phrase, il s'en rend compte, c'est une trahison. Heureusement que la neldame ne peut pas le voir. Ca, et le sang... ***





 
Akhavë

Le Luang 3 Otalir 1511 à 22h06

 
*** Akhavë perçoit le manque de réaction de Tomasin, et lance, dépitée: ***


Ah, finalement ce n'était pas drôle... désolée.

*** Elle se renferme un peu. ***


J'étais... magnifique ? C'est ....

*** Silence gêné, intimidé. Elle se tord les mains, l'air perdu. ***


... C'est gentil.

*** Une vague idée de ce qu'a pu être leur relation par le passé l'effleure alors vaguement; mais bien vite, son nouveau subconscient s'acharne à la repousser. L'ignorance vaut mieux.
Le silence va s'éterniser, l'ambiance s'alourdit à mesure que le soleil monte haut dans le ciel. La neldame hésite, puis demande timidement: ***


Est-ce que... je t'aimais beaucoup ?

*** Explication. ***


En fait, je me demande ça parce que quand Dangraal m'a chantée, j'ai reconnu une seule chose: ton nom. C'est sûrement parce qu'il avait une importance particulière pour moi.... non ?

*** Elle repère instinctivement l'emplacement de Tomasin, et le fixe de ses grands yeux vides. Un peu angoissant d'ailleurs, ce regard aveugle qui ne cille pas. ***



 
Tomasin

Le Vayang 7 Otalir 1511 à 16h33

 
*** Il bloque, à nouveau. Elle a deviné. Forcément qu'elle a deviné. Comment n'aurait-elle pas pu deviner ? C'est ridicule, il n'aurait pas du revenir. Mais en même temps... Il ne pouvait pas la laisser ainsi, seule, sans aide. Il n'avait pas le droit. ***


Oui. Tu m'aimais beaucoup. C'est pour ça que je t'ai fait beaucoup de mal.

*** La légère trainée de sang stoppe sur son menton. Il passe une main dessus. ***


Mais c'est du passé. Tu n'as plus à souffrir de ça. Tu... Tu as oublié pour aller de l'avant. Je pense. Tu étais devenu... Etrange, peu avant ta perte de mémoire... Tu n'étais plus toi.

*** Une pause. Et il regrette les paroles suivantes. ***


J'ai un peu l'impression de revoir l'Akhavë que j'avais aimé.




 
Akhavë

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 16h05

 
*** Chacune des phrases que prononce Tomasin appelle une réponse dans son esprit, mais Akhavë ne dit rien, la bouche entr'ouverte comme pour parler. Elle est interloquée de ce qu'elle entend, et ne sait plus comment réagir. Que dire ? Sinon demander pourquoi, ce à quoi il ne répondrait pas ?
Finalement, elle clôt ses lèvres, cligne des yeux, et demande simplement: ***


L'amour.... cause-t-il toujours de la souffrance ? C'est étrange...

*** Elle fait quelques pas. ***


Il me semble, dans mes souvenirs, que l'amour était une chose merveilleuse, magique, plus forte que tout. Et en même temps, cette brume... cette masse triste qui plane au-dessus quand tu en parles, c'est... Effrayant. Une menace perpétuelle. Je ne comprends pas.

*** Autre pas. ***


Mais si je ressemble maintenant à... celle que tu aimais, alors c'est plutôt une bonne chose, non ? Que tu sois venu ?

*** L'idée de sourire l'effleure, et s'évanouit aussitôt. ***


Je crois... qu'elle t'aimait encore. Je crois que ses sentiments sont restés les mêmes, ce sont les seuls souvenirs qui m'ont suivie dans la mort. Ceux que j'aimais....

*** Elle a dit je, elle commence à s'identifier à cette Akhavë d'autrefois qu'on lui décrit. Et puis soudain, une question. ***


En quoi était-ce mauvais que je ne sois plus moi ?

*** Une autre interrogation sous-jacente s'insinue en elle: et maintenant que je lui ressemble à nouveau, m'aimeras-tu ? ***


 
Tomasin

Le Sukra 15 Otalir 1511 à 09h47

 
Non. Non, l'Amour n'est pas sensé être mauvais. Le problème, c'est que la haine ne peut naître qu'à partir de l'amour. On ne peut haïr que celui qu'on a un jour aimé. Et la haine, c'est la souffrance. Rien d'autre.

*** Une petite pause. Il la regarde. Puis détourne les yeux. Ridicule, puisqu'elle ne le voit pas. ***


C'est... L'histoire d'une corruption, en quelque sorte. Ce qui n'existe pas ne peut pas l'être. Et plus ce qui existe est puissant, plus la corruption l'est...

*** Marrant, cette analogie Haine/Effluves. Mais somme toute, pas si bête que ça. Il la regarde à nouveau. ***


Je ne suis pas venu pour ça. Juste pour... Pour essayer de t'aider. Rien de plus. Que tu sois comme ça, ou comme tu l'étais avant, ça n'a pas d'importance.

*** Puis, à l'entente des derniers sentiments de "l'ancienne" neldame, il baisse la tête, sans un mot. Et la question que la "nouvelle" se pose le bloque un peu. ***


Quand on aime quelqu'un, on ne veut pas avoir... D'autres personnes à sa place. Et c'était ça, ton problème. Je ne voyais plus celle que j'aimais, mais celles qu'elle construisait.

*** La dernière question, il ne peut y répondre. Tant parce que la réponse est complexe, que parce que celle-ci n'est pas posée... ***





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