Les Mémoires de Syfaria
La région de Syrinth

La Fête des Fous

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Sujet lancé par Silindë
Le 10-10-1511 à 19h08
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Posté par Celegórn Deléndil,
Le 27-11-1511 à 14h11
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Silindë

Le Luang 10 Otalir 1511 à 19h08

 
*** Le jour se levait sur Syrinth. Syrinth la Sainte, l'inviolée, le Sanctuaire de la Dame, lieu de prière et de recueillement de ses apôtres où s’élevait le mythique Palais des Murmures, endroit où la nature se mélait à la civilisation, où les arbres étaient autant d'aires de jeux pour les enfants qu’éléments évidents du décors ou de la structure de la ville. Syrinth, poumon de Syfaria... On aurait pu continuer longtemps.

Et pourtant, aujourd'hui flottait comme un air de quelque chose d'autre.
Ou plutot, quelque chose flottait en fait carrément.... ***




*** La cité entière était prise dans une sorte de brume odorante... La carnine.

L'odeur flottait, jouant avec vos sens, suffisamment diffuse pour ne pas perdre la tête -pas tout de suite- mais deja les perceptions habituelles étaient faussées. Deja, deja son parfum se glissait autours de vous... Dans la ville ou bien dans les joyeux faubourgs qui s'étaient installés du cotés du pilier (toiles chamarrées, étalages divers et variés de tout et de riens), les artistes avaient veillés à installer des diffuseurs qu'ils avaient allumés avant l'aube. Une nuit de travail mais qui valait le détour.

Syrinth était désormais la cité des brumes.

La fontaine au centre de la cité laissait désormais couler un liquide à la robe rouge. Rouge comme le vin. Qui donc tenterait de s'y abreuver? La place autours de celle ci avait été amplement décorée de vignes et de raisin tandis que quelques tchaes gratifiaient de colliers de vignes et de raisins les passants, les invitants à venir prendre une coupe non sans quelques remarques parfois salaces.

Le pilier qui dépassait de tout cela semblait briller au travers de la brumes. Divers lampions colorés transperçant le brouillard, éclairant des tonneaux ouverts à qui en voudrait.

Des musiques divers venaient de tout les quartiers. Un bal semblait se proposer du coté du pieds du pilier. Des airs évanescents planaient dans les environs du Palais et des quartiers officiels. De toute maniere, qui se souciait encore de serieux ou de garde en ces heures?

Et à tous les coins de rue, à l'entrée de la cité et de l'auberge, des masques étaient proposés avec quelques paroles. Qui voudrait pour un jour oublier qui il est, qui serait prince et qui serait mendiant, qui se verrait honoré au delà de tout rêve mais demain oublié et qui serait Pierrot ou Arlequin? Colombine serait elle là? Sganarelle était invité, tout comme Léandre ou le vieux Pantalone. Ou bien el Capitan viendrait il à la noce?

Des silhouettes se faisaient voir, dansant, riant et lançant des lazzis sur les présents. Parfois là, parfois pas là. Entourées de flammes pour certaines.

Un vent de fête et de folie s'était levé....

Silinde, assis sur la murailles, les jambes dans le vide contemplait l'Aube sur Syrinth. Il avancerait sans masques aujourd'hui. ***



Jusqu'au bout...

 
Mirwen

Le Luang 10 Otalir 1511 à 22h23

 
***
J'avais bien dormi pendant la journée qui précédait la fête des fous.
Journée de repos qui avait fait du bien et qui avais permis de passer la nuit à aider pour les préparatifs.
Il faudrait s'habituer à l'odeur entêtante de la carnine.
Et à ses effets.
Pour la nuit, ça avait été un coup de boost.
Au matin, je me sentais... vraiment droguée...
J'étais un peu moins cohérente, et beaucoup plus libre...
Ce qui faisait que, de bon matin, j'étais tout de cuir vêtue.
Je n'avais que mon armure, et avais ajouté quelques bijoux pour mes cheveux, et diverses clochettes accrochées à moi pour rythmer mes pas de danse.
J'étais, pour cette journée, belle...
Une beauté sauvage, féline...
Avec une attitude... presque indécente.
C'était la fête des fous !
Et... je faisais à coup sûr partie de ce qu'on peut qualifier de "folles" en temps normal.
Alors là, c'était amplifié.

C'est pourquoi, dès l'aube, dans les faubourgs où se nichaient les invités, et, pas mal de monde au final, je déambule en demandant à tous ceux que je croise (et en diverses langues) :
***


Un musicien pour me faire danser ?
Allons, venez ! J'ai besoin d'un musicien, tout simplement...
Je n'ai pas besoin d'un musicien particulièrement doué, non... Mais j'en veux un qui ait son instrument, allez !
Quelques notes seulement, venez me voir, je vous expliquerai ce qu'il vous faut faire !

***
Et ainsi, j'avais forcément droit à quelques propositions qui n'étaient pas du domaine de la musique, que je me contentais repousser gentiment, de même que les éventuellement caresses qui voudraient frôler ma peau, esquivant avec prestance et humour chaque geste me semblant déplacé...
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Dardalion

Le Matal 11 Otalir 1511 à 22h08

 
En retard, Dardalion serait inévitablement en retard.
Un voyage méticuleusement préparé, deux marais traversés sans encombre et une ballade au fil de l'eau ... Tout ça pour finir tendrement enlacé par une mandragora vénéneuse en manque d'affection, ruinant instantanément tout espoir d'arriver à l'heure pour l'ouverture des festivités.
De frustration, le frère du désordre s'apprêtait à faire disparaitre d'une "délicate" poussé mentale cette engeance maudite lorsque l'épée de Celegorn Deléndil lui épargna cette peine.
Malheureusement, le poison avait déjà eu le temps de s'infiltrer, handicapant les mouvements du Commandant fraternel et rallongeant par la même la fin de son trajet.

Si on ajoute à tout cela sa méconnaissance du milieu forestier et les différentes mésaventures qui en découlent, c'est avec plusieurs heures de retard que Dardalion arriva à la fête.


Lyriel dit :
Qu'est-ce que c'est que cette odeur immonde ???


La question du mou resta sans réponse, l'odeur en question était celle de la carnine qui, ajouté aux quelques traces de poison encore présente dans l'organisme du tchaë eu pour effet de le faire entrer dans un état (espérons passager) d'extrême sensibilité psychique. Une simple pensée en direction d'Heltaïr déclencha ce que l'on pourrait qualifier de crise divinatoire involontaire. Au sud de sa position, la présence du Preux du crépuscule s'imposa douloureusement à lui, comme marqué au fer rouge dans son esprit.
Sa vision et ses autres sens troublés par la douleur, il avança à taton, ignorant même involontairement un frère du désordre lui adressant la parole jusqu'à mettre la main sur ce qu'il cherchait.
S'adossant à un arbre, Dardalion dressa dans la mesure de ses connaissances une barrière destinée à isoler son esprit du monde divinatoire sans grand succès apparent. Les prochaines heures promettaient d'être longues.


 
Ataraxine

Le Matal 11 Otalir 1511 à 22h56

 
Cette nuit-là Ataraxine rêva qu'elle était toujours à Jypska.
Et puis elle se réveilla au petit matin dans l'appentis abandonné qui l'abritait depuis son retour à Syrinth. Et réalisa que l'odeur de carnine n'appartenait en fait pas à son rêve. Et qu'elle commençait déjà à lui monter à la tête... Comme elle n'aimait pas perdre le contrôle d'elle-même, elle utilisa le dernier truc d'Évolution qu'elle avait appris pour purger son organisme de toute substance étrangère. Elle se sentit tout de suite mieux. Elle enfila son chapeau et sortit pour constater que la ville entière était prise dans une sorte de brouillard de carnine. Les quelques passants qu'il y avait dans la rue, des tôt levés ou des pas encore couchés, semblaient déjà dans un état second.


Qu'est-ce que c'est que cette S'sarkherie ? C'est un maléfice ou ils sont juste tous devenus cinglés ?

Pyrhon dit :
C'est la Fête des fous, Ataraxine.


La Fête des fous ! Ataraxine n'y avait jamais assisté à Zarlif et était curieuse de voir ça à Syrinth, bien qu'elle ne soit pas très fêtarde. On pouvait dire que ça commençait bien... Elle décida de pendre la direction de la plus proche sortie de la Sainte, avant que la carnine ne lui ronge de nouveau l'esprit.

 
Temia Kalavador

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 11h22

 
Dling, dlong,

http://www.youtube.com/watch?v=bGL-PbbLd2A

Deux voyageurs dans l'Hatoshal, deux voyageurs qui s'approchaient ou plutôt qui gambadaient

Dling, dlong.

Le premier, un Tydale.
L'air jeune, une trentaine d'année, conservé par l'entousiasme, un masque blanc très mince devant les yeux et dans une tenue pour le moins originale.
Enfin, ça ne s'appelait pas la fête des fous pour rien.

Son pas joyeux semblait accompagner le son de la Cithare que son acolyte grattait sans cesses de ses doigts velus.
Car le deuxième était un Nelda.
Poilu, musculeux, portant un énorme sac à dos qui semblait peser son poids, grand au pelage neige, avec une boucle à son oreille et cette figure joyeuse que lui et son compère avaient en commun. Pas de masque devant ses yeux en revanche...

Deux compères visiblement très joyeux.
Aucunement complexés, et marchant dans la forêt sombre comme si il s'agissait d'une ballade champêtre.

Dépêchons, dépêchons ! Je ne voudrais pas que nous arrivions en retard, mon ami !

Tu as compté les jours comme moi… Et puis ce fumet? Tu le reconnais.


Le Tydale huma l'air et avec un grand sourire, lança :

Carnine ! Ô doux parfum, ô douce fumée qui enivre nos sens et qui nous rend aussi léger que des plumes. Douce senteur. Et Sainte cité.

Il désigna d'un doigt théâtral le pilier qui émergeait de la cime des arbres
Le Nelda ajouta dans trois accords précipités :

Le pilier, cette fumée.
Pour sûr nous sommes arrivés.


Le Tydale rit de bon coeur et pressa son pas léger vers la muraille et applaudit en parvenant devant :

Bravo, bravo ! On n'en voit pas le haut ! Quelle merveilleuse idée ! Quel extraordinaire cheminée ! Elle fume, elle fume hahaha.

Joyeux, le Nelda croisa le regard de son compère et lui souffla :

Et tu remarqueras qu'on ne voit pas l'entrée.

L'entrée? Quelle entrée? Et surtout, quel obstacle.


Le Tydale posa la main sur l'épaule du Nelda et désigna la muraille d'un geste de pitié :

Tu n'appellerais pas ça un obstacle tout de même.

Pour moi, non. Pour toi oui.


Le Tydale partit dans un grand éclat de rire. Et en écartant les bras et en faisant apparaitre une canne en ébène dotée d'un pommeau en argent, il souffla :

Quand tu es avec moi, il n'est pas de mur qui me résiste.

C'est beau… J'en est presque les larmes aux yeux…


Le Nelda fait un clin d'oeil à son compère en essuyant une larme imaginaire et, avec une agilité remarquable pour sa grande carcasse, et le sac lourd attaché à son dos, il commence à grimper tel une araignée la paroi de la ville. Le Tydale en bas est appuyé sur sa canne et attend patiemment que son compère ait fini la manoeuvre tant de fois répétées en faisant de nombreux gestes coercitifs à l'aide de son outil.

Lui, essoufflé, finit derrière les créneaux de la Sainte. Il pose son lourd barda et sa cithare avant de commencer à déballer ses affaires.
Hum, cette odeur…
Ses narines frétilles, il scrute dans la brume.
Le rempart était là, son compère était en bas. En sifflotant, il retira de son énorme sac plusieurs éléments parmi lesquels un gros palan et ce qui ressemblait à un dispositif incongru à base d'étaux, ainsi qu'une corde enroulée longue. Très longue. Le tout devait pesait lourd. Très lourd.
Mais lui n'en avait cure, trop heureux pour cacher sa joie.
Aussi, il gratta deux trois notes et scruta les alentours pour trouver un point d'attache idéal. Puis ce fut là qu'il aperçut au milieu des brumes ce jeune homme pâle, à l'air songeur et, fatigué peut-être. Il ne connaissait pas le nom de Silindë mais il était là, et lui de même, donc il n'y avait pas de raison qu'il fut hostile.

Tout en commençant à attacher son dispositif aux créneaux, le blanc Nelda leva un bras poilu et d'un ton amical joyeux et chaleureux, avec toute l'emphase d'un poète frénétique :



Oh, l'ami ! Est-ce donc ici la sainte cité, qui, pour une journée sera Grise?

Il éclata de rire seul sur son jeu de mot, d'une subtilité sans pareil, et, en sifflotant, poursuivit son oeuvre.
Une sangle par ci, une sangle par là…



Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Nyrndî

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 22h17

 
La nuit a été pour le moins… fatigante. Mais la tchaë ne vas pas s’en plaindre… C’est elle qui a voulu s’y coller… Et elle a été servie. Autant qu’elle l’espérait… Mais malgré tout ça… Le plus dur restait a venir. Cette nuit elle avait cavalé… Elle avait lançé quelques sorts… Mais ce n’était rien… Absolument rien en comparaison de la débauche de magie a laquelle elle allait devoir faire appel dans les heures a venir.

Le but ? Rendre toutes les danseuses absolument… inoubliables. Ethérées… Faire danser autour d’elles des flammes… C’est la fête des fous. Rien ne doit ressembler a ce qu’on attend… Et il faut dire que la fumée qui commence a flotter dans l’air vas simplifier les choses…

Déjà elles sentent la carnine s’infiltrer en elle... modifier leurs perceptions… Mais ça ne les arrête pas. Loin s’en faut. Ocarina aux lèvres elle avance entre les arbres… lançant ça et là de petites flammes… feux follets qui vont attirer les yeux… questionner les curieux.

Bon… Que l’un d’entre eux toussote un peu ne posera aucun problème. Bien au contraire.

Ici ? Une des filles dont elle doit s’occuper… Elle a fini de s’habiller et commence lentement a se mettre en marche. Pour elle aussi la journée promet d’être plus fatigante que de raison… Elle se tourne vers l’entropiste :

- Ah ! Nyrndî ! J’espérais mettre la main sur toi ou Silindë… tu veux bien ?

- Evidement ! Avec ou sans flammes ?

- Sans pour le moment…


Un soupir de soulagement rapidement dissimulé en une expiration destinée a l’aider a se concentrer… Elle pose son ocarina… saisit sa baguette… Et incante… Plier les flux de mana autour d’elle a sa volonté… Leur donner cette infime impulsion nécessaire a tout sort entropique… Et surtout… Leur offrir la puissance qu’ils demandent pour ne pas revenir tout de suite a leur condition initiale…

Ca y est : la main qu’elle a posé sur celle de la tydale devant elle vient de traverser le vide… Elle n’est plus là. Et pourtant…

- Amuse toi bien.

- Toi aussi… Et merci pour le sort !


Petite révérence. Et la tchaë s’en vas. A nouveau elle porte a ses lèvres son ocarina pour en tirer une musique éthérée… En parfaite harmonie avec l’environnement : pas une note n’est attendue… Chaque instant surprend… Et pourtant… Pourtant… Elle ne fait pas de… fausses notes. Pas de dissonances agressant les dents des pauvres passants…

*** *** ***


Dix danseuses plus tard Nyrndî s’arrête sur une racine et prend sa cithare… Son instrument de prédilection. Avec elle au moins elle peut chanter… Laisser réellement libre cour a son inspiration.

C’est là qu’elle est le plus a son aise… En temps normal. Là… Elle a simplement du mal a afficher un sourire radieux comme elle le devrait en un jour pareil… Alors chanter… Pas tout de suite. Le temps qu’elle se reprenne… Que les puissances entropiques qui se déchainent en elle lui redonne son aplomb car là… Elle a si mal a la tête que… Non. Hors de question de faire un autre flux de mana avant un petit moment. Elle en a déjà tant fait… Et peut-être est-elle allée un tantinet trop vite…

Ou peut-être que la dame n’as pas été autant a ses côtés qu’elle l’espérait… Après tout… Il y a des moments pour tout. Un avertissement comme quoi elle en a trop fait ? Sans doute… Aussi attend-elle patiemment…

Une voix un peu plus loin. Une voix connue : Mirwen. Mirwen qui cherche quelqu’un pour jouer et la faire danser…

* Un peu de concentration ma fille… Allez ! Au travail !

Ses mains viennent courir sur les cordes de sa cithare… Et sa voix s’élève doucement… C’est l’aube. L’aube de sa musique. Le début… Calme pour le moment… Dans lequel raisonne la douleur qui habite la musicienne… Cette douleur qui ne devrait pas tarder a passer… Pour laisser enfin le premier soleil s’élever vers les cieux… Et avec lui la folie se répandre réellement sur le monde.

L’amorce est clairement une invitation pour la Tydale. Une invitation a venir danser pour les quelques passants… Une invitation a commencer sa journée sur cette première danse.



 
Mirwen

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 22h31

 
*** La musique est entendue, et l'invitation saisie.
Pour autant, je ne fais que m'approcher de la Tchaë, en attendant qu'elle s'arrête de jouer.
Quand elle s'arrête, et seulement alors, je viens lui chuchoter à l'oreille :
***


Est-ce que tu es prête à jouer quelque chose, laissant libre cours à ton inspiration, mais à un détail prêt : je te donne le rythme souhaité, et le temps que ça va durer.
D'accord ?


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Nyrndî

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 22h35

 
Pas de réponse. Pas de réponse formulée du moins… La tchaë se contente d’un simple sourire… Elle termine sa portée… Laisse trainer quelques secondes de silence… Puis adresse un regard interrogateur a la soupire.

Elle aime ce genre de petits jeux… Elle les adore.

Et il est hors de question qu’elle laisse une petite migraine l’empêcher d’en profiter. Doigts sur les cordes elle attend les instructions qui doivent lui être données…



 
Mirwen

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 22h39

 
***
Je lui rends son sourire.
Juste en face d'elle, je commence à fredonner un petit air, puis fermant les yeux, l'air se fait plus fort, attirant quelques personnes alentours.
Quelques minutes ainsi.
Pas vraiment un chant.
Mais un petit peu.
Puis, une fois fini, je regarde Nyrndî amusée, avec une lueur de défi dans les yeux.
Est-ce que tu auras tout retenu ?

Je me retourne face au petit public qui s'était formé, tournant le dos à la Tchaë.
Et j'attends, la première note.
Souriante.
Belle
***




***
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***

 
Nyrndî

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 23h05

 
C’est avec plaisir qu’elle écoute le chant de Mirwen… Sur sa cithare ses doigts courent doucement… apprenant au fur et a mesure les rythmiques qui leur seront demandées… Ou du moins… le canevas desdites rythmiques. Sur lequel l’artiste vas se faire un plaisir de broder…

Une minute passe… Puis deux… Et le chant de la tydale continue… Si elle n’en avait pas déjà entendu certaines parties au théâtre… Peut-être aurait-elle eu du mal a mémoriser la chose… Mais aux oreilles d’une musicienne les notes se succèdent naturellement… Et déjà la mélodie prend forme…

*** S’éveiller. ***


Mirwen ne chante plus. Et tout doucement la voix de la tchaë tantôt plus haut perchée tantôt plus basse vient prendre le relais… Etrange… Elle ne suit en rien ce qui lui a été demandé. Tout est… Beaucoup plus lent. Plus doux…

*** S’envoler. ***


Quelques accords… et subitement le rythme s’accélère… pour se calquer aux premières mesures données par la soupire. Nyrdnî commence… Et devant elle la dance vas bientôt commencer… Autour d’elles les gens doivent s’attrouper... mais elle n’en a que faire. Pour elle n’existent que trois choses : sa cithare… son chant… et la douleur lancinante dans son crâne qui donne a sa voix une teinte légèrement forcée… comme emprunte de pleurs.

*** Planer sur les ailes de la musique. ***


C’est a peine si on peut reconnaître le chant offert par la danseuse quelques minutes plus tôt… Mais pourtant… il est bien là au milieu des accords de plus en plus complexes… De plus en plus effrénés… Il est bien là… Notes accentuées perceptibles dans un chant semblant pourtant au premier abord dépourvu de cohérence autant que de paroles…

Ca et là une oreille exercée peut deviner de petites erreurs bien vite corrigées… intégrées au schéma de la musique… De petites hésitations entre les thèmes qui donnent vie a l’air autour d’elle… Mais toujours elle est là… Jouant un air emprunt d’espoir… de tristesse et de douleur…

*** Dissonance. ***


Une fausse note. Une seule.

La disparition de tout rythme…

Un hoquet.

Les yeux de Nyrndî sont grand ouverts… Comme si elle était surprise… son visage est tendu de souffrance…

Plus rien.

La musique a pris fin. Brusquement.

Sans trouver son terme.

Et l’entropiste s’effondre. Sans raison apparente. Inconsciente ou morte pour ce qu’on peut en jouer.

Son visage se détend… reprend une expression apaisée…

Moë dit :
Au dessus d’elle une petite boule jaune qui jusqu'à présent évoluait en rythme observe avec horreur Nyrndî… Pas un mot ne sort de sa bouche… Elle ne semble émettre aucune pensée et pourtant il est simple de deviner ce qu’elle ressent.

Elle est tout bonnement horrifiée.




 
Silindë

Le Merakih 12 Otalir 1511 à 23h54

 
Le tydale a relevé les yeux. Est ce seulement la brume et la carnine qui font cet effet là mais il semble avoir le visage pale, tres pale. Presque cendreux.... Est ce une trainée de sang qui a coulé d'une de ses narines et qu'il a du essuyer d'une manche négligente.

La nuit a été longue pour le tisseur d'entropie. Sa puissance et ses réserves sont désormais plus grandes que celles dont il a pu autrefois disposer. Il a fait danser l'anarkhan. Kiril a cessé de compter ceux qui en ont profité - et la façon dont il a modulé les flammes, ne jouant pas sur la couleur mais sur la forme.

Mais ses yeux brillent... L'adrénaline coule dans ses veines.



Oui! Grise, et Rouge l'aube! Et doré sous la poussière de carnine. Les parfums du désert ont prit possession du tout aujourd'hui. Et que Pierrot danse sur sa corde!


Jusqu'au bout.
Jusqu'au bout...




Jusqu'au bout...

 
Mirwen

Le Julung 13 Otalir 1511 à 16h41

 
*** La danse est agrémentée de nombreux petits effets d'entropie à partir d'un petit moment.
Une chorégraphie pas si difficile, mais pleine de... surprises.
Les mouvements sont sans arrêt changés de direction de façon visiblement imprévisible.
Puis, une fausse note.
Et l'arrêt.
Improvisant, je m'arrête une seconde après un mouvement qui laissait passer comme normal un tel arrêt, puis je reprend avec ma voix, et la danse continue après une pensée inquiète envers Nyrndî pour lui demander ce qui se passe.
Et c'est là que je suis contente de m'être entraînée sans musicien.
Certes, je fais parfois quelques erreurs, mais dans l'ensemble rien de bien important.
Je m'en sors tout à fait honorablement en dansant, chantant, et usant d'entropie... tout ça à la fois.

Seuls quelques chuchotements inquiets avaient parcouru l'assemblée, mais voyant que je continuais à danser, ils avaient pensé que ce n'était qu'un coup de théâtre de la part de Nyrndî.
Ça aurait pu.
Quelques applaudissements visiblement ravis, quelques blagues en dessous de la ceinture, divers commentaires : dans l'ensemble ça a plu.

En nage, je me précipite enfin vers Nyrndî, et me rends compte de ce qui s'est passé : son cœur s'est arrêté de battre, et son corps disparaît soudain sous mes yeux...
Le cœur martelant ma poitrine, je laisse tomber dans un souffle :
***


Non...

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Temia Kalavador

Le Julung 13 Otalir 1511 à 18h17

 
Ouah! En voilà un qui était déjà bien shooté, se dit le Nelda en voyant les yeux exorbités et l'air illuminé de la chétive créature blonde qui balançait ses jambes contre la muraille. Oh pour sûr, la journée allait être bonne.

On sourire retroussa ses babines et il saisit la corde à deux mains avant de répéter :

Et que Pierrot danse sur la corde…

Il tendit d'un mouvement sec la soie solide et l'enroula autours du palan en sifflotant un air paillard bien connu.
Puis, il acheva son montage. en disposant la pièce solidement sur la structure qui surplombait maintenant le mur de la cité.
Toujours en sifflotant, il balança la longue corde par dessus bord en en gardant un bout en main. et parcourut du regard les créneaux à proximité.
Encastrés dans un lierre solide et verdoyant. Sauf celui là qui semblait être à deux doigts de se casser la figure.

Le Nelda murmura :

Quelle négligence, on pourrait se faire mal…

Il attacha fermement cette partie de la corde à la pierre en question, banda ses muscles, craqua ses doigts… Et chargea. Dans un effort titanesque la grosse pierre qui devait presque peser deux fois son poids passa par dessus bord.
La corde fut entrainé, le palan, ayant ferré son poisson tournoya rapidement.

TGV.
Beaucoup de significations que ces trois lettres… Parmi lesquels, le Tydale à Grande Vitesse.
Silindë régnait sans partage sur le plan (x,y). Lui était sans conteste le maître de l'axe des z.

Ce fut ainsi qu'il fit son entrée, avec grande classe, tenant l'autre bout de la corde de la main droite, sa canne au pommeau sculpté de l'autre.
Comme si c'était une routine, il lâcha la corde en plein vol et se laissa tomber gracieusement , incliné, la canne en avant sur la muraille de la Sainte.



Le nelda applaudissait :

Une entrée parfaite.

Ça un mur? Allons, parlons un peu sérieusement…


Il leva sa canne et la tendit vers la poitrine du Nelda sans remarquer Silindë, d'abord :

Cher ami, règle n°1 de la survie en milieu festif : plus que tout, c'est la manière dont on fait son entrée qui est importante.

Pourvu que l'on se ménage une bonne sortie
, compléta le Nelda…

Ou suffisamment large pour éviter les gardes, renchérit le Tydale.

Les deux éclatèrent de rire… Etait-ce la carnine qui commençait à attaquer le cerveau ou étaient-ils naturellement comme ça?
Puis, il vit Silindë.
Une courbette théâtrale, canne sous le bras et chapeau dans la main.

Le Tydale sortit deux gants de soie blancs et fit tournoyer sa canne en l'air comme un chef d'orchestre s'apprêtant à battre la mesure.
Le Nelda avait repris sa cithare et recommençait à gratter frénétiquement :

Et vu d'ici, c'est encore mieux. Quelle Maestria, quel oeuvre, quel tableau ! Ahaha ! On croirait presque que Penny a éternué sur Syrinth. Que de choses à faire. Le grand cigare lumineux pour commencer, aller voir l'état des Grises qui doivent danser la polka du S'sarkh à l'heure qu'il est, Tant de choses à faire, tant de choses à faire... Ahaha! Allons-y, Pros'. Polichinelle et Arlequin danseront main dans la main aujourd'hui, ahahah !!!

Que la fête commence, songea Actère avec un sourire...


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Silindë

Le Vayang 14 Otalir 1511 à 12h36

 
Le tydale a un sourire de dingue. Large, qui lui boufferait presque le visage. Et au fond de ses yeux explosés toujours cette insaisissable lueur.
Il a observé avec ravissement l'arrivée de Actere et ne s'est pas empeché d'applaudir lentement comme apres un bon spectacle. Un geste vague dans leur direction, qui pourrait s'assimiler à un salut, toujours assis face au vide.
Puis il designe la ville en contrebas.


Voyez comme voilée dans son linceuil de brume
Coquette elle se drappe de senteurs et d'absinthe
Et s'elevent lentement les fumées enivrantes
Qui les feront valser dans la danse des fous
Elle tourne et elle tourne et finira bien par perdre
Sa tete dans la course, sa folle sarambande
Pour s'ecrouler ravie dans un lit de fortune
Puisuivant dans ses reves ses chimeres difformes
S'eveillant au matin les yeux encore rougis
Pour se fondre à nouveau dans la foule anonyme


Il eclate de rire et les regard rieurs.

Soyez donc de ses amants aujourd'hui, et entrainez la dans une etreinte dont elle ne se souviendra que rougissante

Jusqu'au bout...

 
Drardon

Le Sukra 15 Otalir 1511 à 13h38

 
***Drardon était arrivé depuis peu à Syrinth pour assister et participer comme elle le pouvais à la fête des fous qui se passait cette année à Syrinth et non plus à Zarlif qui était sous les effluves malheureusement...

En arrivant au transport Nemen, en provenance directe de Jypska, elle vis un grand nombre de nelda de divers factions, elle pouvais ainsi voir plein de monde qu'elle a déjà pu croiser de ses voyages sur tout Syfaria ce qui promettait de belles retrouvailles et des mal de têtes en perspectives !

Elle croisa aussi son ami Inanna de sa faction venu boire un verre, elle le voyait donner cours en même temps, elle ne préféra donc pas voir comment se passait la classe dans un état second du professeur, elle le salua simplement pour ne pas le déranger ...

Elle vis également Penthésilée avec qui elle avait déjà communiqué plusieurs voir et l'avais aidé pour entrer dans Jypska, Ataraxine chez les équilibriens qui l'avais aidé pour acheter des articles et ingrédients dans Syrinth, Heltaïr qui avait joué avec elle à chasser des loups qui trainaient dans plusieurs entrées de Syrinth et encore plein d'autres personnes qu'elle avait déjà côtoyé de prêt ou de loin !


Wicilaf dit :
Hé dis moi, à force de voyager et de faire des créations pour tout le monde, ta pas soif toi aussi ?


Oh tu sais je ne bois presque jamais, trop peur de finir dans un tas de paille au coin d'une rue ou qu'on me balance devant les remparts parce que j'aurai tiré des flèches fantômes partout pfff...

Wicilaf dit :
Ouai je veux bien te croire mais bon, on est la pour faire la fête cette fois pas pour faire du commerce !


C'est pas faux, je vais voir si on peux me livrer un petit truc vite fait genre une tisane ou je ne sais quoi !

Bonjour tout le monde ou Hajar, Om'shir,
Je voulais savoir, où il faut aller pour avoir un petit verre? Mon mou et moi même ne faisait que parcourir les villes en ce moment et on boiraient bien un petit quelques chose pour commencer, rien de bien fort pour moi en tout cas !

En tout cas je vous félicite pour la musique, d'ailleurs Ataraxine m'a fourni des Os pour faire des flûte en Os, si cela tente certains de participer eux aussi, je les fabrique gratuitement, suffit de voir avec Ataraxine si elle peux acheter vos Os hi hi.
Cela serait sympa une ville jouant tous ensemble en harmonie !


Seul truc qu'elle avait pas dit, fabriquer des flûtes lui posait aucun souci mais en jouer en était un par contre !***


Mes chroniques à jour

 
Temia Kalavador

Le Sukra 15 Otalir 1511 à 15h58

 
Actère se tourne vers Silindë amusé et fait une courbette avant de commencer à chantonner :



Dansent ici avec nous, la joie et le bonheur !
Point de remords ô fous, aujourd'hui en cette heure,
Parfaite parmi le tout, parlent l'âme et le coeur.
Quoique tu dises ô fou, ce n'est point une erreur,
Rimaille avec nous, mais surveille bien ta soeur.

Et si tu n'es pas fou, mais n'es qu'un triste sieur,
Nous te tordrons le cou, pour ton plus grand malheur.


Le Nelda gratta deux notes sur son instrument et regarda Actère et Silindë :

Amis, vos mots sont justes et bien aimables, cependant notre solitude en un tel jour m'effraie.
Descendons donc nous mêler à la foule afin de profiter comme il se doit de ce jour de festivités...


Actère releva la tête toujours en souriant et acquiesça avant de se retourner vers Silindë et de faire une courbette :

Oui, mon cher, je te suis...Et bien mon gai luron !
Si vous restez ici, nous vous abandonnons.
Ne poussez aucun cri, nous vous retrouverons.


Puis, sans dire un mot de plus, Actère retira son chapeau et s'inclina devant Silindë de manière, disons, cocasse.
Plus on était de fous, plus l'on riait.
Sorti de nul part, deux grappins s'enroulèrent au niveau d'un tronc et les deux joyeux drilles fondirent sur la Sainte Syrinth.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Sukra 15 Otalir 1511 à 16h42

 
***Repère du Srii Samech***

Une bonne journée...
La fête des fous était une bonne journée pour tout les équilibriens. Mirgahal ne faisait pas exception à la règle, il avait même fait du zèle en changeant son apparence en quelque chose de...voyant.

***

***

Tout y était : teinture de cheveux, maquillage, vétements élégants.
Personne ne pourrait reconnaitre le roublard ce jour là, ce n'était d'ailleurs pas si mal.


dit :
Tu es encore plus moche que d'habitude.


Et toi aussi chiant que chaque jour.

Sur cet échange de politesse le roublard saisit le couteau planté dans le mur prs du mirroir. Il le glisse dans sa manche, trouve que ce n'est pas assez, prend un autre couteau et le glisse dans sa botte.
Ca y est. Il est prêt. Il vérifie une derière fois le maquillage et constate qu'il masque à merveille la cicatrice qu'il doit à une certaine apprentie ombre.
Il sort de ses quartiers. Personne. Il est le dernier à partir du repère, les autres étant tous sortis dehors pour profiter de la fête des fous. Ses bottes claquent dans le couloir. Il roule une cigarette en marchant.
Il sort du manoir et hume l'odeur de la carnine.


Un vrai délice... ou est-ce que je pourrais aller moi?

Soudain il se souvient que l'eau de la fontaine avait été changé en vinasse pour un jour. Il allume a cigarette et s'y dirige d'un pas nonchalant. Sur le chemin il ne passe pas inaperçu, inspirant à la fois fascination et dérangement.
Il arrive à la fontaine. Des coupes sont installées partout. Il en saisit une sans s'arrêter et la remplit en prenant soin de ne pas tâcher son costume de fou.

Il jette sa cigarette et boit sans faire coûler le maquillage. Il reprend une seconde puis cherche des yeuxs une connaissances, une charmante fille ou un parfait inconnu à qui parler.


Finalement il l'aperçoit de loin.
Une tydale dansant accompagnée à la cythare par...


Oh nan pas elle...

Il réfléchit quelques secondes puis éclate de rire. C'était la fête des fous, tout était permis. Et puis la danseuse vaut largement le déplacement.
D'un geste il se saisit d'une autre coupe qu'il remplit. Il s'approche de la petite foule autour des deux artistes.


Il n'entend pas la musique s'arrêter à cause du bruit ambiant, seulement Mirwen qui dance encore.
Soudain il voit la tchaë tomber au sol. Il ne presse pas le pas pour autant, l'entropiste aurait fait pareil pour lui. Il s'approche avec ses deux verres à la main, la foule s'écarte en silence. Le roublard s'approche de l'inconsciente et de la danseuse. Il ne peut s'empêcher de se faire la remarque que Mirwen est vraiment magnifique.


Mmmh.. Qu'est-ce qui arrive donc à notre chère Nyrndî?

Il comprend soudain. La tchaë est inconsciente. Il a un faible sourire pour Mirwen.

Je peux? dit-il en désignant le verre de vinasse et Nyrndî, façon de dire "je peux lui jetter ça à la figure pour la réveiller?"

 
Mirwen

Le Sukra 15 Otalir 1511 à 19h08

 
*** Un Fou s'approche.
Un costume assez sympathique, malheureusement teinté d'une odeur de la clope qu'il avait au bec quelques minutes auparavant, dépassant très légèrement de celle de la carnine - très largement dominante.
Mon regard est assez gêné, et je lui dis, venant de vérifier l'état de Nyrndî :
***


Ça ne suffira pas à la réveiller.
Elle est morte...
Son corps ne va pas tarder à disparaître.


*** Un rapide examen plus tard : ***


Elle ne semble pas avoir été empoisonnée, du moins pas avec une sarbacane, ou je ne sais quoi.
Au vu du sang qui lui coule des oreilles et du nez, peut-être... un assassin chimérique...
Impossible de savoir.
Le coupable est peut-être loin...
Aide-moi à l'amener dans une rue moins animée


*** Puis je m'efforce de sourire à Mirgahal : ***


S'il te plaît, mon cher.

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Mirgahal

Le Sukra 15 Otalir 1511 à 20h40

 
Il fait une mou légèrement déçue, il pourra pas jeter le verre au visage de la musicienne.
Il écoute Mirwen en buvant son premier verre cul sec. Il jette la coupe derrière lui, se fichant totalement qu'elle puisse atterir sur un des badauds.
Nyrndî? Morte?
Intérieurement il sourit: il s'était préparé à passer une bonne journée mais commencer la journée ainsi c'était l'extase. La danseuse eximane une autre fois l'entropiste, il en profite pour la reluquer assez vite.
Elle ne le remarque pas. Tant mieux. Elle lui explique que Nyrndî va bientôt disparaître.
Sérieusement? Et bien si la tchaë disparaissait Mirgahal pourrait dire que cette journée était la meilleure de sa vie. Il boit le deuxième verre de vinasse et jette la coupe à l'arrière.
Sclong!
Il entend derrière lui quelqu'un poussant un râle de souffrance.
Lui? Transporter l'entropiste. Pourquoi pas, si ça pouvait faire plaisir à cette charmante tydale. Il s'agenouille et prend la tchaë dans ses bras. Il regarde la tydale et lui dit d'une voix aimable:


Allez viens suis-moi.

Les ruelles calmes. Un des domaines que Mirgahal maitrise totalement, elles n'ont pas de secret pour lui. Ainsi quelques minutes plus tard, la danseuse, le roublard et l'entropiste sont dans une ruelle calme et où l'air est beaucoup moins perverti par l'odeur de la carnine.
Il pose Nyrdî sur le sol. Soudain il se met à cogitter.
Ce n'est pas logique. Elle? Morte? Comme ça, sur le coup. Il trouvait ça bizarre. Il remarque alors le mou de Nyrndî qui s'agite.


Driëfar?

dit :
Moui?


Sois utile pour la première fois de ta vie.

dit :
Huum? Bon...ok.


Driëfar se téléporte au côté de Moë.

dit :
Hum. Dîtes moi ma chère, qu'est-ce qui arrive à cette aimable fille?


 
Mirwen

Le Dhiwara 16 Otalir 1511 à 12h22

 
*** Je suis Mirgahal qui apparemment se débrouille pour porter la tchaë, m'épargnant un peu plus de fatigue...
Une fois Nyrndî sagement posée au sol, je m'assieds contre un mur en face du cadavre qui finit par disparaître au bout de quelques instants, et me prends la tête entre les mains, murmurant :
***


Merde... Je croyais que ça allait être la fête, mais pas qu'il y aurait des morts...

*** Puis je relève la tête et souris à Mirgahal avant de demander : ***


Alors, tu avais prévu quoi pour cette journée ?
La carnine t'a plu ?
Je te demande pas pour la fontaine, j'ai cru comprendre qu'elle était à ton goût.


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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