Les Mémoires de Syfaria
L'île de Syfaria

L'incroyable Odyssée

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Sujet lancé par Batyias
Le 24-10-1511 à 23h42
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Posté par Syrtaï'Nhymurtayag Varoga,
Le 29-10-1512 à 16h19
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Morkreek

Le Sukra 11 Fambir 1512 à 11h51

 
WTH ?
La situation devenait assez tendu pour Morkreek et ses trois confrères. Rien qui ne puisse faire perdre son calme au nelda mais juste assez tendu pour qu'il commence à cogiter sec.
Il fume sa cibiche. Elle se consumme et peu plus vite depuis l'ordre que Krepion a donné.
Lyne vient à peine de lui dire son prénom qu'elle court déjà en courant vers Krepion.
"Papiiiiii" ?
Le caravanier hausse les épaules. Il doit réfléchir vite et sans s'encombrer de détails inutiles.
Des yeux il parcourt encore une fois l'assemblée. Il ne connait personne qui pourrait l'aider. Personne qui ne pourrait influer sur la situation.
Soudain les yeux rouges s'arrêtent sur Mraw'La
Elle il la connait. Il ne sait pas si elle peut l'aider mais ça vaut toujours le coup d'essayer. Il lui envoit une pensée. Pas le genre de pensée suppliante qui fait fondre en larme la ménagère, nan. Juste une pensée tout à fait calme et aimable
.

Aysh'. Ca faisait longtemps n'est-ce pas? Désolé de te demander ça mais est-ce que tu peux m'aider? Je crois que je suis dans un sacré pétrin là...

Puis il dirige son esprit vers Penthésilée. Elle semble être une gradée ou un truc du genre. Pas d'importance du moment qu'elle a un minimum d'autorité.

Nous voulons tous éviter le bain de sang. Mes compagnons n'ont rien fait et moi non plus. Nous nous rendons à vous mais nous voulons être traité comme des poussièreux. Pas comme un seau de gerbe qu'on jette par dessus bord...

Un temps. Il remarque une tchaë. Elle dégage énormement de puissance et...elle semble s'interposer.
Le nelda noir a un sourire et continue de tirer sur sa cigarette.
Il reprend son message à Penthésilée.


Et si un de ces sacs à pue nous touche mes compagnons ou moi-même alors tout cela finira mal. Donc un minimum de savoir-vivre serait le bien venu. Ziray.

Et le nelda continue à fumer sa cigarette. Bientôt il la jettera...ou l'écrasera sur une nuque. C'était à voir.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Umbre

Le Sukra 11 Fambir 1512 à 19h42

 
Umbre avait suivi le déroulement quelque peu étrange des récents évènements avec un oeil distant, vaguement curieux et légèrement amusé. Mais avant tout, il était désabusé et las.

Ce n'était ni le fait du voyage (il profitait de l'expérience, le mer, le navire, avec tout ce que ça impliquait), ni le fait de la quête, bien sûr (qui à ses yeux ne pouvait souffrir d'aucune sorte de déception).
Non, il était plutôt pris par un vague à l'âme illégitime et persistant.

Un vague à l'âme qui le tenait éloigné du Sombre Nuage alors qu'il aurait voulu lui parler, la toucher, la contempler droit dans les yeux et dans l'âme. Au lieu de ça, il jouait à l'ermite solitaire, loin des uns, des autres. Même de ses amis.
Seul avec lui-même. Et fort peu préoccupé du reste. Si ce n'est de leur objectif.

C'est donc avec un regard détaché, tout juste, qu'il observait la scène et ses suites éventuelles.
Il n'allait pas faire quoique ce soit pour s'interposer entre la décision du capitaine et son exécution.
Il y avait cette histoire d'équipage, de règles sur un navire et tout le toutim rigide et terriblement ennuyant, certes, mais finalement ce n'était qu'un détail. Après tout il était du genre à ouvrir la gueule en toutes circonstances, surtout mauvaises.
Mais non, il ne bougerait pas le petit doigt, même pour des Confrères.
Même en sachant que cela concernait cette affaire de Poinçon.

C'était navrant, mais si il avait atterri dans d'autres mains que celles de la Confrérie....
C'était que les Confrères n'en étaient plus dignes ou que c'était ainsi que devaient se passer les choses.
Aliundil en aurait arraché des doigts. Jemori aurait heurter quelques oreilles et cerveaux.

Lui, là, s'en foutait pas mal.

Mais bref, dans le cadre de la situation présente, il ne lèverait pas son cul de sa chaise.
Tout simplement parce qu'il trouvait qu'il y avait déjà beaucoup trop de monde sur ce rafiot.
Nelle et lui avaient fait une liste courte et, il en était convaincu, bien pensée.
Mais entre ceux qui étaient prévus et ceux qui se trouvaient là, le nombre d'individus avait doublé.
Par on ne sait quel miracle. Et il n'avait pas cherché à comprendre.

Sans doute les bienfaits de la clandestinité, du hasard et de l'intelligence de certains.
Tant pis. Cela ferait plus de nourriture pour les abominations maritimes.

Il se leva finalement, s'étira et se dirigea vers la sortie.
Trop de bruit, trop de monde, trop de merde.



Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Penthésilée

Le Sukra 11 Fambir 1512 à 21h00

 
Plusieurs messages parviennent à Penthésilée en pleine mêlée, tandis que des bras et des mains caleuses fondent sur les quatre criminels supposés.

Dans la mesure où elle est très concentrée sur sa tâche, elles n'a guère le loisir de les décrypter posément, encore moins d'y répondre. Cependant, elle fait une exception : la pensée de Morkreek lui rappelle que le nom, à défaut du personnage, ne lui est pas inconnu. Dans l'urgence, elle va directement à l'essentiel :


Ne résistez pas.

Vous tenez à vous faire écorcher vif par soixante marins armés de canifs, de vieux sabres, de pics à bois et de crocs à viande ?
Soyez sûr que si nous en arrivons là, je vous tuerai moi-même, vite fait, par pure charité.
Parce que soyons clair : si vous jouez les gros durs à un contre quinze, et je suis optimiste, vous n'atteindrez même pas le bastingage vivant.
Et je vous combattrai : la vie des non symbiosés est autrement plus précieuse que la vôtre et que la mienne.
Nous ressuscitons.
Eux, non.

Le capitaine a donné un ordre précis : vous balancer par-dessus bord.
Mon rôle est clair : je l'exécute.
D'ici que vous pataugiez vraiment dans l'eau, il aura peut-être changé d'avis.
Mais s'il persiste...


Une pause. Pensée hachée, rapide :

Vous survivrez... peut-être

Encore une pause. C'est qu'il y a de l'action !

Votre bonne fée en décidera.

La communication se rompt brutalement. La guerrière est occupée.
Désormais, ses actes parlent pour elle.


Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Achlésis

Le Sukra 11 Fambir 1512 à 22h09

 
***
En quelques instants, la situation est passée du chaleureux et bon enfant repas avant le quart de nuit à une bataille rangée.
Avec un rapport de force largement défavorable pour le quatuor Confrère.

Quatuor qui, petit à petit, se retrouve acculé à la porte par laquelle il est arrivé.

Achlésis recule, droite comme un I, les mains le long des flancs.
Elle ne connaît que trop bien les supplices infligés aux symbiosés en état de disgrâce.

Et préfère laisser cicatrices et amputations aux Témoins.

Elle fixe le capitaine du navire, Krepion Loudmer, et se dit que l'alcoolique inoffensif qu'on leur a décrit tient plus du capitaine Achab que de l'imbibé fripé.
Et il semble bien tenir à les faire rejoindre son Moby Dick.

Soudain, une idée perce parmi le vacarme ambiant dans le cerveau de la tydale.
Quelque chose qu'elle a lu dans un roman d'aventures à quatre sous.
Qui se passait sur un bateau.

L'Oeil du Poinçon lève les bras en même temps qu'elle élève la voix.
***


Pour .... Pourparlers ?

 
Mraw'La

Le Sukra 11 Fambir 1512 à 22h42

 
***
Mraw'La est coincée.
Entre réfléchir, agir, et obéir, elle choisit clairement la dernière solution.
C'est pratique, on dort tranquille après.

Sauf que là, alors qu'elle observait avec une grande attention une tentacule abandonnée, on l'interpelle.
A elle.
Franchement !

Elle sursaute un peu et regarde Morkreek avec des yeux de gambol battu.
Elle essaie de passer dans son regard toutes sortes de message apeurés - à croire que c'est elle, qui risque sa vie.

Laisses moi.
Démerdes-toi , quoi !
Allez, allez,
Sois pas là, s'il te plait
Ou que moi, je ne sais
Mais laisses moi !

Elle soupire comme on s'effondre et renifle,
En montrant Morkreek de la patte.
***


C'est ça Mo-o-r-kriiik.
Il m'aidait, gentil. Je préfère c'est pas qu'on le jette à l'eau.


***
...
Elle a cherché au plus profond d'elle même, là.
Quoi, c'est bien non ?
Elle a fait quelque chose, personne pourra dire le contraire !
Elle n'a rien à se reprocher, rien !

Ok ... Bon.
Elle se dégonfle encore en expirant tout l'air de ses poumons.
Changement de stratégie.
***


Il... Il doit quelque chose avant le mourir ! Ce cheval, est à Jypska ?
Je te paie pour ça, si tu l'a fait pas, je te ramène et hop ! Tu fais le travail !


***
Ouuuuh, la méchante et touuut !
Elle jette un coup d'oeil larmoyant à Penthésilée, cherchant un peu de force auprès de son amie.
Tape du pied sur le sol et lève une griffe moralisatrice.
***


On peut pas être jeté par le bord si d'abord on a pas finit son travail, c'est vrai ?
C'est ça dans l'Ordre ! !


***
Ca parle peut être pas à tout le monde.
***


Des choses !


***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Krepion Loudmer

Le Luang 13 Fambir 1512 à 23h28

 
*** Krepion ne peut s'empêcher de ressentir un bref soulagement lorsque les marins font mine d'obéir à ses directives, sans la moindre hésitation.
Alors c'est vraiment pas une blague, cette histoire de capitaine...
Soulagement aussi car du coup, Ylimildian et lui vont donc réellement pouvoir se débarrasser des méchants !

D'ailleurs, sitôt l'ordre donné, plusieurs voix s'élèvent.
La première pour obtempérer, parfait.
L'objection du nelda blanc trouve sa réponse dans l'attitude du dénommé Batyias.
Krepion se demande un instant comment il peut savoir que le tydale à la tronche bizarre est bien ledit Batyias, mais il est interrompu par une gamine qui se précipite vers lui... papi ??! Encore ???!!
C'est que, on lui a déjà fait le coup du petit fils insoupçonné il y a deux ans...
Le temps que la fillette se fraie un chemin dans la cohue qui commence à se densifier autour d'eux, une autre gamine tchaë un poil plus âgée lui baragouine quelque chose en ssarknesh, avec un accent si prononcé qu'il n'en comprend pas une goutte... et ne fait guère d'effort en ce sens, il faut bien l'avouer.
Puis la mécréante qui l'instant d'avant essayait de le zigouiller lui adresse elle aussi quelques mots, dans une langue cette fois-ci totalement inconnue, auxquels il ne prête donc aucune attention.
Quand bien même lui aurait-elle parlé en tchaë que cela n'aurait rien changé...
Et enfin une autre nelda prend la parole, de façon totalement décousue... c'est quoi cette histoire de cheval ??

Sans les interventions d'Antiorn et Penthésilée, les seules intelligibles, Krepion commencerait sérieusement à se demander s'il n'est pas en train de perdre la tête...

Dans tous les cas, face à ces réactions la détermination du vieux marin à se débarrasser de ces dangereux nuisibles ne flanche pas le moins du monde -ils ont mis Ylimildian dans un BAIN, tout de même !!!

Aussi, malgré les voix qui s'élèvent, aucun contrordre ne vient interrompre les marins. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Penthésilée

Le Matal 14 Fambir 1512 à 00h36

 
Dans le bordel ambiant, difficile d'entendre ce qui se dit. Ca tombe bien, Penthésilée est occupée : elle aide les marins dans leur tâche, attentive - dans la mesure du possible - à ce que personne ne soit blessé. De fait, si quelqu'un s'avise d'utiliser ses armes ou d'incanter de l'offensif manifeste, c'est simple : elle lui saute dessus ! La lutte est un art martial classique chez les veilleuses et la Vigie du Rêve, maîtresse accomplie en la matière, ne craint personne.

Cependant, les mots de son Escarpe compliquent l'affaire : ils n'annulent point l'ordre du capitaine, seigneur en son domaine, mais ils... l'amendent.
Le protégé de Mraw'la, pour le meilleur ou pour le pire, se voit offrir un sursis :

Penthésilée est rompue à l'exercice de l'autorité. On l'a entrainée, on l'a formée à encourager, effrayer, influencer ses troupes. Elle est jeune, plutôt grande et sa voix porte. Alors, du ton le plus autoritaire qu'il lui soit permis d'employer, elle pointe soudain la patte vers Morkreek et s'exclame :


Ce nelda a contracté une dette envers une veilleuse de l'Ordre !
Il doit rendre des comptes, il est mon prisonnier !
Mraw'la, avec moi ! On le serre, on le met aux fers en cale sèche et on l'interroge !


Pour les marins dubitatifs, l'ordre est doublé en S'sarkhness. Joignant le geste à la parole, la Favorite de Toh fait signe à son amie de l'assister : toutes deux empoignent le mâle - qui ne devrait pas résister, s'il a une once de jugeote - et s'apprêtent à l'entrainer vers la cale...

Pour Mrawou, elle veut bien tenter le coup. Que ne ferait-elle pas pour lui complaire ?
Ceci dit, Krepion Loudmer laissera-t-il faire ?
Rien n'est moins sûr.



Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Achlésis

Le Matal 14 Fambir 1512 à 00h55

 
***
Les ennemis se rapprochent, et vu l'air aussi intelligent qu'un poireau vinaigrette qui règne sur le visage du Capitaine du Navire, la courtisane se demande si elle a fait le bon choix en s'exprimant en Rabaän.
L'instinct et la précipitation l'ont conduit à faire un mauvais choix.
***


***
C'est alors que deux marins la saisissent par le bras qu'elle s'exclame - en S'Sarknesh cette fois.
***


POURPARLERS.


***
Et au cas ou il soit juste complètement bouchée, elle interpelle par la pensée le marin Tchaë.
***


Pourparlers !

***
Mais après tout, peut être son livre mentait il, et qu'elle finirait par dessus bord, au contraire de la tydale Nyle Leigh. ***


 
Narrateur

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 09h06

 
Les marins écoutent Penthésilée.
Son autorité est évidente, et ils savent sa place sur le navire, déléguée par Saltis' Dymer pour tout ce qui touche la sécurité à bord.
Néanmoins, la situation est nouvelle : le Capitaine est là.
Ils se tournent vers lui, et vers le second.

Sans une hésitation, le second de Krépion confirme l'ordre premier, simplement et sans agressivité.

Saisissez les, désarmez les, attachez les, bâillonnez les.

Alors, la situation devient simple, sans ambiguïté.
Achlésis, Morkreek, Takamaka et Soma Valen, s'ils ne résistent pas, sont donc saisis, désarmés, attachés, bâillonnés.
Tout cela dans la grande salle.
Une fois les quatre "criminels" arraisonnés, il ne restera plus qu'à les transférer sur le pont, les balancer par dessus bord.
S'ils résistent, un tant soit peu, aucune chance ne s'offre à eux si ce n'est de subir pire sort que de mourir...

Simple. Sans ambiguïté.
Le choix appartient aux protagonistes, à eux de décider rapidement de leur destinée...



 
Morkreek

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 10h41

 
Mort ou torture...
Le choix est vraiment difficile. Morkreek sait ce qui arrive aux noyées. Et Morkreek n'a pas tellement envie que ça lui arrive.
Penthésilée est juste à ses côtés. Il se rappelle de ce qu'elle lui a dit. Ça lui semble la meilleur chose à faire.
De la haine...
Voilà ce qu'il ressent au moment présent. De la haine envers les Témoins, de la haine envers Krepion; cet espèce de sac à vin, de la haine envers Antiorn qui ne bougera pas un petit doigts, de la haine envers Umbre et surtout de la haine envers lui même.
Comment avait-il pu être aussi stupide? Où avaient-ils tous fait une erreur dans leur quête du Poinçon?
Il avait certaines des réponses. Mais bon... Comme bien souvent ça n'avait pas grande importance au moment présent.
Il a toujours la clop au bec et deux neldames à ses bras.
Mourrir...
Rien de plus étrange que de se préparer au pillier.
Dernière taff sur sa clop. Il l'envoie valser d'un coup de griffe dans une assiette. Basse vengeance peut-être mais on fait ce qu'on peut.
Il envoie une pensée à Takamaka.


Je passe devant ma chère, ne tarde pas trop.

Puis il regarde Penthésilée droit dans les yeux. Les yeux rouges du caravanier dans les yeux verts de la Vigie. Il envoie une pensée tout ce qu'il y a de plus clair.

Vous aviez dit que vous me tueriez avant qu'ils nous balancent comme un seau de gerbe. Je vais sortir mon couteau et faire mine de vous frapper avec. Je ne le ferais pas mais vous devrez me tuer. Visez bien, faudra que ce soit rapide. Ziray et dites à Mraw'La que je me charge de son cheval à mon retour.

Il donne une ruade pour se dégager et brandit son couteau vers Penthésilée. Il prie pour que la vigie soit extrémement rapide.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Penthésilée

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 11h46

 
Ils vont résister.

Pour Penthésilée, ça ne fait aucun doute : l'affaire va tourner à la bataille rangée. Elle peut se tromper, évidemment. Mais qui va choisir une mort lente, passive et douloureuse, contre un baroud d'honneur les armes à la patte ?

Ce que Morkreek propose - demande - est déjà exceptionnel. La Favorite de Toh l'accepte, parce qu'elle veut épargner les marins. Au-delà du désir de "mourir vite", elle suppose que le mâle a quelque respect pour des gens de mer qui risquent leur peau... définitivement. Et si l'enfer se déchaine, compte tenu de la puissance des symbiosés présents, plusieurs membres d'équipage vont y rester.

L'ordre est bien confirmé.
Le gaillard va perdre la vie et Mraw'la, son sourire.

Quant à la suite, sauf miracle, elle s'écrira en rouge carmin sur les parois de la salle. Parce qu'en sus, personne n'a connaissance de l'échange de pensées en cours. Donc, pour la plupart des symbiosés présents, l'archère commet un meurtre.

A courte distance, sur une cible qui semble hésiter et n'essaie pas vraiment de s'esquiver, c'est immanquable. Curieuse sensation, que de vouloir exécuter le tir parfait, le trait mortel, tout en souhaitant le contraire. L'âme fait ce que l'esprit réprouve. La sensibilité l'emporte sur la sensiblerie.

Une pensée fuse :
Sashi.
Une flèche suit.

Elle traverse Morkreek de part en part et vient s'empaler dans une poutre maitresse. La Vigie du Rêve a tant bandé son arc que son trait vibre encore, faisant chanter le bois comme un frelon mauvais.

Le nelda souffle un rond de fumée, un curieux sourire aux lèvres.
Il meurt, puis tombe.



Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Vorondil

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 11h54

 
*** J'avais quitté la cuisine, attiré par le barouf soudain, et plutôt anormal. Plus qu'une bande de joyeux marins lors du repas.
Je saisis la conversation de loin, et en arrivant sur place, je reconstitue le tableau.
Le capitaine, mouais.
Facile à reconnaître.
D'autres symbiosés ? Comment... ?
La question est repoussée.
L'ordre a été clair.

Je me rapproche de Penthésilée, mais je suis encore loin quand elle réagit à la menace...
Je n'aurai sûrement pas le temps d'agir.
Au moins j'ai la confirmation que je ne risquerai pas grand chose derrière elle...
Je me prépare à incanter pour soigner des non-symbiosés si les autres font eux-aussi mine de se défendre...
Il ne faut pas qu'ils meurent.
Surtout pas.
***


 
Achlésis

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 15h13

 
***
Les quatre Confrères, malgré leur diverses protestations et les quelques symbiosés présents dans l'équipage leur offrant un maigre soutien, voient leur avenir toujours aussi sombre.

Enfin, quatre.

Le quatrième larron, Morkreek, était désormais fiché non loin d'Achlésis, l'empenne d'une flèche dépassant de son pelage noir.
L'équipage avait donc versé le premier sang.
C'en était trop pour Achlésis.
Elle se savait à l'abri de tout supplice long et douloureux.
Sa langue passa contre sa fausse molaire droite. Petite installation datant maintenant d'un cycle, dès le début de sa symbiose.
Puisqu'on avait plusieurs chances, autant se passer des épisodes désagréables.
Encore une seconde, et elle trouve la petite rainure qui lui permet d'enlever la capusle de poison de la dent creuse.
La capsule glisse dans sa gorge.

Elle avale.
Il lui reste qinze secondes.


D'une simple extension des doigts, la tydale fait jaillir les lames de ses griffes de combat.
Elle sait qu'elle ne peut infliger que des blessures fatales, étant donné le nombre de guérisseurs sur le bateau.


La prise des marins sur ses bras n'était pas encore assurée, et c'est facilement qu'elle put porter un coup vif à la base du cou du premier. Son regard se fit creux en même temps qu'un flot carmin jaillissait de la plaie béante.

D'un quart de tour de bras, l'Oeil rompt les lames dans la blessure en même temps qu'elles labourent la chair un peu plus, pour porter un uppercut facilement bloqué par l'autre marin.

De sa main gauche, toujours armée, la tydale frappe l'aine du second marin, tranchant nerfs, veines, artères, tendons.
Les lames se brisent en même temps que le marin, privé de sa jambe droite, s'affale à terre.


Plus que quelques instants avant qu'elle ne tombe raide morte sur le sol de cette salle.
Elle sent déjà un goût métallique au fond de sa gorge.
Elle se retourne.

Un Tchae.
Qui tente de maîtriser le Valen.
La tydale sort un couteau de verre de sa poche, rempli d'un acide surpuissant.

Elle tente de l'abattre sur le cou du Tchae, mais peut être que ses voisins auront réagi auparavant.



***


 
Lyne

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 15h33

 
Lyne traverse les événements sans les voir.
À ce moment précis, y a plus qu’un truc qui compte.
Son papi.
La petite se faufile donc entre les différents protagonistes du drame à venir, insensible à la soudaine tension qui règne sur les lieus.
Sur son chemin, les obstacles s’accumulent : symbiosés de tous poils, marins déterminés, traîtres tentacules…
Lyne louvoie dans la cohue, esquivant ici une queue touffue, là une paire de guiboles.
Et finalement elle y parvient.
Au cœur de la tempête.
Elle redresse son petit visage maculé d’espoir.
Et…

Beuh ?

Qu’est-ce que c’est que ce vieux pruneau tout fripé ?
Ça a rien à voir avec son papi.
C’est rabougri, c’est voûté et ça arbore fièrement une prothèse de bois articulée.
Krepion Loudmer, ça s’appelle.

Vous êtes pas mon papi.

Le constat est sans appel.
Un tantinet accusateur, certes, mais sans appel.
La déception est de taille.
Dans la mesure d’un Tchaë, évidemment.
Lyne marque le coup.
D’abord la soupe de poisson.
Puis ça.
Ça fait beaucoup pour une petite fille.
C’est à ce moment qu’elle aperçoit le Pelucheux.
Ylimildian.
C’est bleuté, ça pèle et ça transborde une épée complètement démesurée.

Vous non plus, vous êtes pas mon papi.


Voilà que la déception doit céder du terrain face à une soudaine et envahissante curiosité…



 
Ylimildian

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 16h28

 

Ylimildian avait attendu.
Calmement, il avait observé toute la scène, l'agitation, les tergiversations et les piailleries des quatre confrères qui les avaient agressés sans sommation.
Le tchaë était jusque là perplexe.
L'épée lui appartenait, la Confrérie la lui avait volé, puis l'avait rossé, découpé, liquéfié. Et oublié.
Cette Confrérie là, Ylimildian la haïssait à juste titre, mais il ne détestait pas ses membres en particulier.
Le garde des morts qu'il était savait faire la part des choses, entre les individus plus ou moins aveugles et les rouages sombres d'une institution sans âme.

Alors, il avait attendu.
Et ce qu'il venait de voir était d'un limpidité stupéfiante.
Deux des confrères avaient attaqué plutôt que de se rendre.
L'un était mort immédiatement.
L'autre avait tué deux non symbiosés, crime le plus horrible qui soit, et venait de tenter de blesser un troisième sans succès avant de s'écrouler soudainement sans raison apparente.

Suicides stupides, pensa le tchaë.
Meurtres gratuits.
Folie dévote plutôt que regard vrai sur le monde.
Quelle prétention, songea-t-il amèrement...
Ils venaient de souiller cette mission, ce bateau, l'honneur des symbiosés, et la joie si splendide de son ami Krépion qui venait de retrouver l'allant et l'envie d'être vivant.

Ylimildian ne laisserait pas ceci impuni, se promit-il, mais avant cela, il fallait réparer ce qui pouvait l'être immédiatement.
D'un geste ample, il décrocha son épée, et en caressa le pommeau.
Il ne la dégaina pas, ne fit aucun geste particulier à part une brève caresse.

Les deux non symbiosés qui venaient de s'écrouler, mortellement blessés, furent soudain secoués de spasmes.
Une lueur vive émana de leurs corps en charpie !
Puis elle s'estompa aussitôt, et ils étaient là. Tous les deux bien en vie.
En pleine santé, bien qu'un peu hébétés au milieu du sang qu'ils avaient répandus.

Durant quelques secondes, un silence se fit dans la salle.
Puis, parfaitement entrainés, les marins reprirent leurs arrestations des deux criminels restants.
Leurs compagnons avaient prouvé leur folie meurtrière, et en étaient morts.

Mais ceux là pouvaient toujours choisir leur destinée...


 
Penthésilée

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 16h54

 
Sauver ce qui peut l'être, hein ?

Penthésilée a vu la scène du coin de l'oeil. Pas celle du miracle, celle du combat d'Achlésis, résolue à emporter ses bourreaux dans la tombe. Elle serait bien intervenue, mais c'est allé très vite et puis, elle ne peut pas être partout...

Forcément, les spasmes des marins la surprennent ! Rhaaâ, qu'est-ce qui se passe ?!
La queue hérissée d'horreur, se croyant plongée dans un mauvais roman de zombis, la Favorite encoche une flèche : mort aux morts ! Elle s'apprête à embrocher l'un des deux pauvres bougres... mais suspend son geste, constatant qu'ils reprennent des couleurs, toussent et se redressent. Tourneboulés, certes, mais... indemnes !

Une intuition...
Un regard vers Achlésis et Morkreek...
Ils disparaissent.

Les deux symbiosés sont morts, pas les marins.
Un authentique mystère !
La Vigie est fortement choquée. De toute façon, elle est complètement à l'Ouest, estomaquée par ce qu'elle voit. Le monde du mensonge porte bien son nom...

Mais il y a Mraw'la ! Ce n'est pas le moment de flancher !

Se tournant vers son amie, l'archère sourit comme elle peut. Mode clown triste et l'appendice en berne, elle dit :


Tout va bien.
Il est parti chercher ton cheval.
Il a promis.


Achille dit :
Alors là, je suis sco-tché !
Z'êtes graves, les poilues...
Je ne suis pas prêt de m'occuper de ton bourrin, c'est moi qui te le dis !

Mâles ou femelles : tous tarés.


Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Baër'lupis

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 17h23

 
Abasourdie, la Vielle observait les derniers évènements. En voyant les confrères provoquer leur mort, elle se demanda ce qui l'empêchait, elle, de chercher une mort proche. Après tout, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle faisait sur ce raffiot, avec tout ce travail qui l'attendait aux Jardins. Amenée contre son gré, en une aventure dont elle n'osait guère deviner la teneur, sachant seulement que Batyias en était l'instigateur et Krepion l'outil. Peste !

Elle frémit. Elle venait bien tenter de dissuader Krepion -ou plutôt son mou, de condamner Takamaka, mais c'était peine perdue. Elle se tourna donc vers la tydale et lui lança une pensée rapide.

Je n'ai rien pu faire, et chaque fibre en moi s'en désole, ma douce amie. Si vous le souhaitez, je peux vous faire partir en douceur. Cela vaudra mieux qu'autre chose, somme toute...

La botaniste était réellement contrite pour son ancienne élève. Plus elle vieillissait, plus elle était dégoûtée par la violence, surtout quand elle était commise par un poussiéreux sur un autre. Le S'sarkh en faisait déjà tant !

Sans attendre de réponse, elle prononça quelques Mystères, qui allaient plonger la tydale dans un sommeil dont elle ne se réveillerait pas dans cet endroit du Monde...



 
Takamaka

Le Merakih 15 Fambir 1512 à 18h47

 
*** L’exploratrice s’était retournée pour observer attentivement la porte, cela lui rappelait quelque chose, une porte qui ouvrait sur…, mais elle avait beau fouiller dans son esprit, elle n’arrivait pas mettre le doigt dessus. ***


*** Elle aurait bien tentait une petit expérience pour vérifier ce à quoi elle pensait, mais bien trop de personnes était présentes. Et son regard se porta sur Krepion, assista intriguée à sa métamorphose, de pochard complément imbibé d’alcool, il avait désormais l’aplomb d’un Capitaine de navire. Bizarre ? Non… ***


*** L’exploratrice était consternée lorsqu’elle entendit le premier ordre que donna le Capitaine. Lui qui avait commis un crime odieux en volant un Artéfact, osait la traiter de dangereuse criminelle.

C’était l’hôpital qui se foutait de la charité !!!

Certes, il était le seul Maître à bord, mais il n’empêche que les jeter par-dessus bord c’était les condamner à une mort certaine sans aucune forme de procès et ce mettait rien d’autre qu’un meurtre. ***


*** Mais peut-être ne voulait-il pas gâcher le repas de ceux qui plongeaient leur regard dans leur assiette, faisant semblant d’ignorer cette mascarade, cette vengeance petite et mesquine. Ou leur donner bonne conscience en les jetant par dessus dessus bord plutôt que de leur tirer une balle dans la nuque !!!

Et parmi eux, qui cautionnaient implicitement cet odieux acte, Baytias était en tête.

Le Chef spirituel des Témoins s’en lavait les mains de cette histoire, attitude méprisable pour un Guide soit disant spirituel, mais ce n’était apparemment que le reflet de ce que pour lui valait la vie et la justice. ***


*** Et, il y avait bien pire, les symbiosés qui prenaient part à cette comédie malsaine, fiers d’obéir à un ordre sans se poser de question, simple exécutant qui aller les conduire en compagnie des gardes sur le pont pour les passer par-dessus bord sans la moindre hésitation. ***


*** Calmement, l’exploratrice se leva et se tourna vers Kerpion et elle s’adressa à lui d’un ton ferme et digne.

Ce n’était pas la mort qui la dérangeait, c’était son intention de quitter le navire en se jetant par-dessus bord.

Elle n’avait jamais voulu monter sur ce maudit rafiot et elle avait une promesse à tenir. Non c’était juste d’être traité de criminelle qui la chagrinait alors qu’elle n’avait pas commis le moindre délit. ***


Puisque vous n’avez condamné à mort, puis-je au moins savoir de quel crime vous m’accusez ?

*** Puis elle envoya une pensée, froide et cinglante qui ne s’adressait à aucun symbiosé mais à Saillon !! ***


Votre gentil Monsieur Loudmer, ne vaut pas mieux que les soient disant Confrères qui ont commis le crime dont vous les accusés sans preuve et par lequel vous justifiez son propre crime à votre soit disant gentil Monsieur Loudmer !!!

*** Elle vit Morkreek résister elle était désolée et triste pour son Confrère qu’elle avait entrainé dans cette aventure. ***


*** Sans attendre de réponse, car qu’attendre d’êtres aussi vils ? Elle se dirigea dignement vers le la sortie qui menait vers le pont supérieur encadrée par deux gardes.

Pressée de quitter ce panier de crabes puants qui l’écœurait au point de lui donner la nausée tandis qu'Umbre quittait la salle. ***


*** Elle adressa une dernière pensée à son amie Baër alors qu’elle incantait pour lui épargner toute souffrance. ***


Merci, ma chère amie, je savais que je pouvais compter sur vous. Je vous engage à rester sur vos gardes.

*** Une brume chatoyante environna la tydale. Elle se sentit envahie par une profonde lassitude, heureuse de rentrer pour tenir son serment. ***


Audacieux certes, sincère surement, lui murmura-t-elle avant de s'effondrer.



L'Exploratrice.

 
Soma Valen

Le Julung 16 Fambir 1512 à 07h27

 
***
Soma assiste à ce qui se déroule autour de lui avec une passivité écœurante. Morkreek puis Achlésis venaient de mourir, ces deux-là avaient agi mais lui, que pouvait-il faire. La vieille magicienne l’avait peu avant coupé de toute magie. C’était un acte qu’il avait accueilli les bras ouvert mais maintenant alors qu’on le menaçait de le balancer par-dessus bord comme un vulgaire chiffon il se sentait désarmé. Seul, malade, il n’avait vraiment aucune chance ne serait-ce même contre un non symbiosé.

Les marins l’attrapent, font leur boulot, il ne reste plus qu’une seule chose dans la tête du Valen : l’acte d’Ylimildian. Alors l’artefact était capable de faire ce qu’il pensait impossible! Il pouvait être la solution, il le pouvait tellement. Ce serait la fin d’une vie de recherche, le début de sa propre vie et de celle de la petite. Les yeux grands ouverts il a encore du mal à réaliser. Pourquoi la situation devait-elle être contre lui, c'était tellement injuste, si seulement…
***


Je ne compte pas me débattre, commence-t-il pour ceux qui l’entende mais surtout pour le Capitaine.
Vous ferez de moi ce que vous voudrez, mais si votre sentence est si lourde permettez-moi de demander une dernière faveur avant son application. Vous êtes le capitaine et j’ai un dernier souhait à formuler, pouvez-vous y accéder ?

*** Le tydale serre les poings, son esprit attrape celui d’Ylimildian. ***


« Ylimildian, je dois vous parler je vous en prie c’est important, c’est une question de vie ou de mort. »

***
La pensée du tydale se veut suppliante et à juste titre. S’il loupe cette occasion il aura tout perdu.
***


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Ylimildian

Le Julung 16 Fambir 1512 à 19h44

 
Ylimildian regarde Lyne gentiment, un maigre sourire aux lèvres.

Bonjour, petite fille.
Monsieur Loudmer n'est effectivement pas ton grand père.
Ni moi.
Je n'ai jamais eu d'enfant, et je n'en aurai pas.
Mais tu as l'air gentille, alors je vais te donner un conseil : ne cherche plus ton papi.

Je pense qu'il est mort...


Ylimildian se retourne vers les deux derniers criminels vivants.
Ils se laissent arrêter. C'est déjà un bon point pour eux, contrairement aux deux autres fous furieux.
L'une, Takamaka, subit un sort lancé par l'amie de Monsieur Loudmer, et elle se calme, se détache de ce qui lui arrive.
Elle s'assoupit presque, mais reste consciente, après avoir demandé quel était son crime.
Bizarre...

L'autre, Soma Valen, demande une faveur, et supplie Ylimildian de le laisser parler.
Pourquoi pas, se dit le tchaë.
Il se tourne vers Krépion, et lui parle à l'oreille.

Monsieur Loudmer, je crois qu'on devrait les écouter.
Juste un peu, histoire de voir ce qu'ils ont à dire.
On pourrait apprendre des choses intéressantes.
Ils sont bizarres, ces deux là.
Si ça se trouve, ils sont juste des gens bêtes qui ont suivi les ordres de la vieille mémé fripée qu'on a vu dans le bureau.

Si vous voulez, on peut les renvoyer tout nus en plein milieu d'Arameth, par une porte, avec une pancarte autour du cou.
Ça leur apprendrai qui on est, aux méchants !
Ils en feraient dans leurs braies !


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