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Le Dhiwara 6 Nohanur 1511 à 22h07
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| Au début elle n’avait été contactée que pour des histoires de parchemins… Et voilà comment les choses avaient fini par tourner. Pour le moins… Inquiétant ? Dérangeant en tout cas. En temps normal Nyrndî, après de petites discutions internes, auraient décidé de répondre a la demande de l’étranger. Oh… Elles se seraient fait un plaisir de pratiquer des tarifs a faire rougir un confrère… Mais les choses ne seraient pas allés plus loin. Non.
Mais voilà. Il avait fallu que cet imbécile demande précisément une cape de la grise. Un de ces objets si particuliers… Un de ces objets qu’un hérétique ne devait en aucun cas porter. Pour la gloire de la dame.
Elle aurait pu refuser. Tout bonnement. Dans un premier temps elle avait presque espéré qu’en annonçant son prix il renoncerait… mais… mais… Non. Il était prêt a sortir deux cent pierres pour quelque chose que le plus malhonnête des commerçants ne vendrait pas a plus de cent cinquante… Deux-cent pierres ! Soit presque cent pour cent de marge ! C’était tout bonnement indécent. Et impossible de refuser.
* Mais impossible de la lui vendre…
* Bah… On est pas obligées de faire ça de manière très réglementaire…
* Me dit pas que tu pense a…
* Si…
* C’est…
* Oui je sais. Merci.
Et voilà comment Nyrndî s’était retrouvée dans une clairière au Nord de la sainte. Aucune affaire avec elle… Mis a part la cape sur ses épaules. Presque neuve, elle n’avait pas trop souffert des diverses activités de sa propriétaire… Seules marques notables : deux broderies discrètes a l’intérieur et dans un ourlet l’identifiant sans contexte comme sienne. Une précaution utile quand on habite au théâtre. Quand a l’acheteur… il était également un tchaë… et même si elle ne lui irait peut-être pas a merveille… Tout devrait bien se passer.
Sourire sur les lèvres, Nyrndî (arrivée avec une pointe de retard) salua Ichifia…
- Et bien… Me voici avec une de ces capes que vous désiriez tant obtenir.
Moë n’assistait pas a la scène. Occupée qu’elle était à surveiller les environs… Hors de question qu’un visiteur importun vienne mettre son grain de sel dans ces affaires.
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Le Matal 8 Nohanur 1511 à 16h04
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| Passage en Shaï ? Soit. Nyrndî n’es plus a ça près… Elle sais ce qu’il reste a faire. Et sa cible vas devoir faire des choix… Qui risquent de conditionner la suite des événements.
Après concertation elles ont décidé de laisser une chance au Tchaë.
- C’est bien le prix qui était convenu.
Elle s’adosse a un arbre et laisse sa cape s’entrouvrir… En dessous elle apparaît vêtue d’une robe simple mais élégante… Une de ces robes qui provoquent des scandales dans les rues de la saintes… Et que l’artiste porte avec grand plaisir. Quoi de plus agréable que de sentir le regard des hommes s’attarder sur elle ? Pourtant son visage tranche avec le reste de son apparence : elle est… sérieuse. Etonnement sérieuse.
- Je vous l’ai dit… Ces capes ne doivent être portées par des hérétiques. Le prix que je vous ai donné est mon prix pour vous procurer un moyen de récupérer cette cape.
Un sourire triste.
- Mais je ne peux pas la… vendre. Pas a un hérétique. Cette transaction financière a été effectuée pour des parchemins d’entropie que vous n’avez pas réussit a apprendre. Quand a la cape… Il faudra la… prendre.
Elle ne détaille pas plus. A lui de faire ses choix. Il existe trois options (au moins). Qui détermineront la suite des événements. Décidément elle est dans un bon jour… au fond de son esprit certaines râlent qu’elle ne devrait pas être aussi douce.
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Le Julung 10 Nohanur 1511 à 00h54
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Ichifa se mit à se gratter le menton. Il n'avais pas compris ça et ça l'embêtait. Il se disait que le plus simple serait d'annuler la transaction, cependant il était d'un naturel curieux et voulais tester ce que faisait cette cape.
Perplexe, Ichifa demeurais perplexe un moment à réfléchir à ce qu'il allait faire.
***
« Je n'ai ni le temps ni l'envie d'apprendre l'art des pickpocket pour l'instant. Par ailleurs il n'a jamais été question que je vous la vole, vous m'avez dit que vous pourriez ne pas être aussi regardante si je nommais un objet. Vous mériteriez que j'annule la transaction qui pourtant m'a l'air profitable pour nous deux. »
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Ichifa fit une pause ici "pour ménager ses effets".
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« Bref que proposez vous ? Que le sénario soit que, ravi par votre beauté, je vous ai invité à prendre un pique nique. Sauf qu'en fait je ne vous ai invité que par intérêt et ai drogué la boisson pour qu'elle vous fasse dormir et profité de votre sommeil pour vous voler la cape ? » | |
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Le Julung 10 Nohanur 1511 à 02h34
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| Un rire clair sonne dans la clairière vide pour seule réponse a Ichifia…
- Si j’avais un besoin pressant d’argent je serais en train de jouer de la musique quelque par… Il est étonnant parfois de voir a quel point les passants peuvent être généreux pour peu qu’on leur ravisse les oreilles. Quand a nos discutions… Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Vous avez interprété. Libre a vous.
Son regard s’est durcit… Mais la suite des paroles du Tchaë l’adoucissent… Elle lui adresse le sourire de celle qui vient de recevoir un compliment et l’apprécie…
- C’est un scénario possible… Et je suis charmée que vous ayez poussé aussi loin. Non. Je m’imaginais quelque chose de plus… Bateau. Nous avons conclu une affaire avec une gorgée d’une bouteille que vous aviez apporté… Vous espériez ainsi m’adoucir quand au prix que je vous ferais payer… C’est d’ailleurs pour ça que nous nous sommes mis d’accord sur ce prix de 190 pierres et deux pièces de cuir.
Une pause. Un nouveau sourire :
- Heureuse. Satisfaite de notre petit commerce, j’ai décidé de profiter du soleil et de la fraicheur de l’endroit pour faire un somme. A mon réveil ma cape n’était plus là…
Elle le jauge des pieds a la tête… pose une main sur sa hanche… Et pourquoi pas après tout ? Elle n’as rien a perdre dans l’histoire…
- Autrement… Je ne vois que deux autres manières de l’obtenir. L’une ne brille pas par sa douceur et risque d’abimer votre charmante personne… Alors que l’autre pourrais même m’amener a te vendre réellement cette cape sans florilèges…
Le ton de la dernière phrase était clairement plus doux… La voix de Nyrndî s’était faite plus suave… Le bref passage au tutoiement légèrement provocateur n’as peut-être pas été remarqué par l’étranger… Mais bon. Elle s’humidifie les lèvres avant d’enchainer… Mais finie provocation… Elle a déjà retrouvé sa légèreté :
- Mais sur ce chemin il reste beaucoup de travail j’en ai peur.
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Le Dhiwara 13 Nohanur 1511 à 01h27
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| Un jeu auquel il risque réellement de perdre beaucoup… Enfin… libre a lui. Après tout la perte n’es qu’un problème temporaire. Bientôt s’il continue sur cette voix le pauvre tchaë finira… mangé ? Enfin… La question qu’il pose est (en elle-même) une preuve qu’il ne pourra parvenir a ses fins sur la voix de l’achat.
Son plus beau sourire charmeur sur les lèvres, Nyrndî répondit :
- Comment obtenir qu’une femme te complaise ? Mais il est vrais que la conversion constitue l’autre principale méthode.
Tout en parlant, elle a délassé légèrement sa robe pour être plus a son aise avant de s’allonger prés d’un arbre… Visiblement décidée tant a aguicher sa pauvre petite victime qu’a se coucher pour jouer cette scène qu’elle avait proposé.
HRP//Dernier post direct pour moi. Je dois mettre les voiles loin de la sainte. Donc suite par mp...//HRP
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Le Dhiwara 27 Nohanur 1511 à 21h45
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| La tchaë sourit dans son "sommeil"…
- Je passerais sur l’insulte.
Nan mais franchement… Il était non seulement mauvais… Mais en plus il était… quoi ? Insultant ? Le mot était faible… Mais approprié. Les choses allaient vraiment devenir désagréables pour ce petit imbécile…
* Il vas payer…
* Pas encore prêt hein ?
* Il s’imaginais vraiment m’avoir avec des…
* Promesses ?
* Mais il est…
* Cherche pas.
* Heu… D’ailleurs on oublie rien ?
* Ha si…
Elle se redresse un peu et sort de sa besace une bouteille de vinasse.
- Si tu n’es pas assez vif d’esprit pour trouver toi-même alors ne t’essaie pas a ce petit jeu. Buvons un coup pour conclure cette "vente de parchemin"…
Volontairement passé a un ton autoritaire, familier mais aussi moqueur, Nyrndî s’offrit la première lampée avant d’en offrir a celui qui bientôt comprendrait qu’il ne faut pas faire insulte a l’équilibre…
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Le Luang 5 Dasawar 1511 à 00h40
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| Pas de réponse. Il ne mérite pas pareille réponse. A lui de la trouver… Après tout… s’il n’est pas capable de considérer les femmes autrement… Il n’y a aucune raison pour qu’elle lui mâche le travail. Dommage. Il aurait presque pu constituer un charmant étalon. S’il s’était bien débrouillé elle lui aurait peut-être fait une faveur…
Donner quelque chose a un amant ce n’est pas la même chose que la vendre a un inconnu… Enfin.
Sourire sur les lèvres elle s’enroule dans sa cape pour glisser dans le "sommeil"… Elle ne compte pas faciliter la tâche du tchaë… a lui de se débrouiller maintenant.
Et puis… pour peu qu’il se montre un peu joueur… il reste une opportunité ou deux de profiter de la situation.
Au cœur de son esprit les discutions vont bon train… Mais lentement tout se… compartimente. Oui. C’est bien là le mot : tout se compartimente alors que certaines personnalités trop innocentes sont mise a l’écart de ce qui risque de suivre…
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Le Merakih 7 Dasawar 1511 à 22h26
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Ichifa attendit... jusqu'à ce qu'il soit évident qu'il s'était pris un vent.
Il décida de passer à la suite et que ce n'est pas aujourd'hui qu'il comprendrais les femmes.
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« Bien venant en au marché. Voici ce que je vous doit » *** dit il en sortant l'argent et les 2 cuir *** « Maintenant si vous voulez bien retirer cette cape que je puisse la prendre... »
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Mais Nyrndî continuais de faire semblant de dormir. hrp : vu avec elle par message
Aussi ichifa décida de ne plus parler et d'agir. Il rejoint donc Nyrndî et commença à défaire le noeud qui retenais la cape, même si il lui faudrait après la dégager de sous Nyrndî.
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Le Sukra 10 Dasawar 1511 à 00h23
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| *** Les yeux mi-clos elle l'observe faire son petit manège... Sortir le paiement... Puis s'approcher d'elle. ***
*** Pas de réaction du côté de Nyrndî : elle dort. ***
Moë dit :Pour sa part Moë s'est dirigée, l'air de rien, vers Ichifa...
A votre place j'entrouvrirais la bourse histoire qu'on soit certaines qu'il y a pas anguille sous roche... La main d'une entropiste peut bien vite draper si elle se sent volée.
Le ton se fait amusé.
Faut pas avoir peur de la toucher par contre... Sinon la cape elle vas pas bouger... Pis j'suis certaine qu'elle pourrait reconsidérer son point de vue si vous faisiez preuve e perspicacités et lui donniez ce qu'elle veux.
Puis le silence. Tout tentative pour s'adresser a Moë finit dans un mur de silence.
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Le Luang 19 Dasawar 1511 à 14h07
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Ichifa posa des questions à Moe pour essayer de comprendre :
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« Dans sa bourse ou à coté d'elle qu'est ce que ça change ? De toute façon il faudra qu'elle recompte.
Et que veut elle ? Personnellement je n'ai pas compris. »
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Bien sur il n'obtint pas de réponses. Il décida tout de même de suivre le conseil de Moë pour l'argent et mis l'argent dans la bourse de Nyrndî et les cuir dans son sac. Puis, cherchant une solution pour faire bouger Nyrndî eut une idée "de génie". Pour l'empêcher de faire semblant de dormir il se mit à la chatouiller à la taille.
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Le Luang 19 Dasawar 1511 à 18h39
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| Elle s’était préparé a bien des choses… Mais a ça… Dans un hurlement, Nyrndî traça quelques symboles frénétiques dans les airs… Et prononça deux mots. Deux mots imprégnés de puissance.
Deux mots qui la libérèrent. De l’attaque dangereuse et sournoise qu’on menait sur elle…
A bout de souffle, s’empêchant tant bien que mal de rire, elle regarda autour d’elle… Vannée. Ichifa avait été violement repoussé par son sort… Mais elle n’allait pas se montrer compatissante.
- C'était pas une bonne idée ça... Je suis terriblement chatouilleuse.
Sans rien ajouter elle lui jeta sa cape dessus et s’en alla alors que ses pensées se tournaient vers le consensus…
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