Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Retrouver le fil... de peche

La boucle est bouclée
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Sujet lancé par Silindë
Le 07-11-1511 à 18h38
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Posté par Heltaïr,
Le 05-12-1511 à 16h56
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Silindë

Le Luang 7 Nohanur 1511 à 18h38

 
Cette fois là, c'est à la bonne porte que le rendez vous avait été fixé. Il n'y a pas la scène (cocasse) de deux tydales se rendant compte qu'ils se sont trompé de sortie en lisant leur carte et qui se retrouvent obligés de retraverser toute la cité pour pouvoir partir sauver le monde...

De toute maniere, cette fois, il ne sont pas deux tydales qui partent, jeunes symbiosés qui ne s'attendent pas encore à ce qu'ils vont vivres -bien que le plus jeune annonce en riant que c'est le début de leur légende, deux inconnus encore l'un pour l'autre, surveilleur et chicot du masque, l'insouciant blond et le sérieux brun. Non, il y a deux différences fondamentales.
La première : quelques années ont passées, les cheveux sont plus long, l'armure de l'un plus couteuse, les bottes de l'autre plus usées. L'amitié, la complicité qui existe entre eux est tangible, fruit de voyages, d'aventures, de souvenirs communs. D'une confiance mutuelle. Ils ont suivis leurs voies, ont fait des choix dont ils ne sont pas toujours fiers mais... Ils ont grandit tout simplement et savent que les choses ne sont pas toujours aussi simples qu'elles ne devraient.

La seconde... ils sont cinq.. en fait... Parce que oui, des baggages se sont rajoutés à la liste des valises à emporter. Fini le temps où on pouvait s'éclipser, sauver la planète et revenir pour le dessert. Maintenant il faut un fan club. Alors le fan club est là.
Aux cotés du preux -aussi incroyable que cette promotion puisse paraitre...- sa femme. Sa compagne. Cheveux rose barbie et armure moulante, l'apparence de la tydale est inversement proportionnelle à la douceur de son caractère. Qui selon Silinde, se situe au croisement entre un iceberg, un porc épic et une mante religieuse. Mais c'est la mère de leur enfant -à Heltair et Cadécia!- alors il n'en dit rien, et surtout pas au preux. Pas fou l'artiste.
Du coté de Silinde, ils sont deux -c'est ça la gloire n'en déplaise aux jaloux multiples et nombreux! Deux chaufferettes potentielles, et bouillotte appréciées.
Nyrndi, une de ses artistes. Ou plutôt, Nyrndis...L'entropiste n'a jamais tenté de les compter ou même de les différencier. Elles sont. C'est tout ce qui lui importe. Une entropiste aussi, et artiste. Au tempérament plus violent que lui même et aux arguments prépondérants. Voir même palpables. De bonne compagnie et d'une morale au moins aussi douteuse que la sienne. La Grenouille est bien trop active pour qu'il la laisse en toute confiance à Syrinth et espère retrouver le tout en bon état.
Mirgahal... l'élément qui fâche. Le... l'artiste ne sait plus tres bien dans quelle catégorie le ranger et prefere en fait ne pas s'en soucier. Il n'y a pas eut de temps morts dans leur relation, de la haine et du mépris à autre chose. Pas encore bien définissable. Une forme d'acceptation de l'autre peut-etre, ou de complicité. L'un a protégé l'autre dans un moment délicat. L'autre a renoncé à le réduire en cendre et l'introduit dans son monde. C'en est une preuve supplémentaire. Et le jeu qui semble s'être instauré... D'habitude, c'est Silinde qui perturbe. Pas l'inverse.

Ils sont cinq, pour le meilleur et pour le pire, surtout le meilleurs en fait (parce que le pire, il y en a au moins un qui se sera carapaté, et probablement trois...)

Devant eux l'Hatoshal, et Lerth au loin qui les attends. Pour un nouveau départ.




Jusqu'au bout...

 
Mirgahal

Le Matal 8 Nohanur 1511 à 20h20

 
Une grande aventure...
C'était une grande aventure qui attendait le groupe d'équilibrien. Un groupe dont les membres étaient pourtant si différents les uns des autres.
Mais le destin est ce qu'il est et voilà que Mirgahal partait avec Silindë qui avait voulu le réduire en cendre, Nyrndî qui l'avait presque encastrer dans un mur, Heltaïr qui avait manqué de le mettre au trou et Cadécia...qui ne lui a encore rien fait mais qui le détestera surement sous peu.
Mirgahal se rend soudain compte qu'il fait tâche au milieux d'eux pour d'eux raisons: il ne maitrisait pas la magie alors que le mana semblait couler à flot dans les veines des autres et il était un voleur.
C'était ce dernier point était le plus flagrant. Alors que ses autres compagnons avaient peut-être un minimum de moralité ne serait-ce qu'envers la Dame Mirgahal lui n'en avait aucune. Il ne croyait même pas à la Dame, il s'en fichait comme de il se fichait du respect des lois par exemple.


Il regarde devant lui et pense déjà à Lerth.
Lerth...
Un nouveau départ, de nouvelles poches à vider, de nouveaux méfaits à commettre et de nouveaux challenges
.

Il regarde Syrinth. Il la quittera sans remord. Il allume une cigarette. La craquement de l'allumette dérangeant le silence cérémonieux qui s'installait.
Le silence cérémonieux, le regard au loin c'était pour les héros ce genre de chose. Il n'en était pas un. Il préférait fumer sa clop en attendant le départ.


 
Nyrndî

Le Merakih 9 Nohanur 1511 à 23h50

 
Partir en voyage… Elle n’as jamais fait ça. Elle a rarement fait ça. Pour tout dire… Même en se comptant elles ne sont sorties qu’une fois de l’équilibrium. Et elles n’en sont pas revenues a proprement parler vivantes…

Mais bon. Il n’y a aucune raison de s’en faire. Les choses viendront comme elles le souhaiterons. Quoi faire sinon s’en remettre a la dame ? La dame qui jamais ne l’a trahis ? Même cette mort lors de la fête des fous… Elle lui a offert la vie. A nouveau.

Retrouvées touts ses souvenirs. Ces amies qu’elles avaient perdues… Elle était a nouveau entière… Et plus joyeuse que jamais.

Mais plus que tout… C’était le voyage qui s’annonçait qui les ravissaient : la compagnie était (globalement) bonne… Et l’objectif ne manquait pas d’intérêt. Et puis… La mer. Elle allait voir la mer. Les chants a son propos étaient-ils de simples éloges sans fondement ou… ?

Enfin… Ils allaient y aller. Une équipée… Surprenante.

Silindë. Pas n’importe qui le Silindë… Un artiste… Un symbiosé… Un entropiste. Mais… Savoir exactement quoi penser de lui… Ce n’es pas simple… Les choses ont tendance a se mélanger… Et certains détails se font obstacle dans leurs mémoires respectives.

Globalement… Elles lui font confiance, elles sont prêtes a à peu prés n’importe quoi pour le soutenir en cas de pépin… Mais ça vaut pour tous les membres de la troupe… Par bien des côtés il est son alter-égo masculin… Et elle ne peux s’empêcher d’avoir envie de… jouer avec lui… D’avoir envie qu’il joue avec elle. Mais voilà. Certaines choses sont ce qu’elles sont. Et certaines promesses doivent être tenues. La balle est dans son camps.

Heltaïr. En lui-même ? Pas quelqu’un de foncièrement rigolo… Elles n’ont pas souvent eu l’occasion de discuter avec lui en étant en pleine possessions de leurs moyens. Mais elles ont combattu a ses côtés. Elle sait qu’il est droit. Trop pour son propre bien… Et l’idée de lui faire un peu oublier ce qu’es la rigidité constitue une idée particulièrement plaisante. Sans compter qu’il est plutôt bel homme et qu’a ses côtés…

Cadécia. Une raison de plus pour débaucher ce pauvre preux. Nul ne mérite une femme pareille. Le peu qu’elle a pu en voir… Nyrndî a compris qu’elle avait ici affaire a une… bourgeoise. Dans la pire signification de la chose. Une autre cible… Mais y’a encore plus de travail par ici. Moins réalisable.

D’autant plus attrayante.

Et… Mirgahal. Mir. Tas d’cendres. Pas grand chose de méchant en somme. Simplement… Déprimant. Elle ne sais pas trop comment elle doit le considérer. Elle ne sais même pas si elle doit le considérer. A lui de voir. Mais elle ne sera probablement pas aussi gentille que la dernière fois si il parvient a la mettre hors d’elle.

Bon. Pas que l’entreprise soit particulièrement complexe. Mais voilà.

Et elle. Vêtue plutôt légèrement pour la saison. De ces vêtements qui font scandale dans les rues de la sainte… Et accompagnée de quelques bonnes amies. Hors de question de mourir de soif en voyage.

Le reste de ses affaires n’as rien de folichon. Instruments de musiques qui ne la quittent jamais. Parchemins sur lesquelles elle compte bien cogiter dans ses temps de pose. Un change ou deux… Et… Bah… Voilà quoi… Pas grand chose de vraiment adapté au bord de mer. Mais elle devrait pouvoir trouver sur place. Elle l’espère du moins.



 
Heltaïr

Le Sukra 12 Nohanur 1511 à 00h15

 
*** Trois ans étaient passés déjà.
Depuis leur première rencontre, leur voyage jusqu'à Oriandre, leurs aventures dans le Néant et ce qui était devenu l'amitié la plus profonde et sincère du Preux.

L'enjeu de l'époque était de taille. Tenter de stabiliser les dérèglements que subissaient Syfaria. Rétablir un équilibre rompu. En amenant un Fil jusqu'à Oriandre pour créer un passage.

Aujourd'hui, les deux amis se retrouvaient à nouveau. Sans vraiment s'être séparés depuis trois ans toute fois. ***


Il y a trois ans, lors de votre précédent départ, vous étiez deux. Seuls.
Tu étais un Surveilleur taciturne, œuvrant dans ton coin.
Sous ton capuchon toujours porté, la Marque de l'infamie.

Aujourd'hui tu étais Preux.
En couple.
Père d'une adorable fillette tyrannique.


Aujourd'hui la raison du départ était toute autre.
Aujourd'hui vous ne partiez pas seuls.
Aujourd'hui la destination était toute autre.

Aux pieds des Murs de Syrinth, tu souris.
La tête libérée de son capuchon. Les cheveux ramenés en arrière, retombant derrière tes épaules, dégageant ton Sceau.
Habillée de pied en cape de l'étrange armure quasi morbide que Silindë connait bien.
Dans ton dos, deux ailes décharnées se plient au gré du vent.
Sous ton bras, un casque plusieurs fois centenaires.

Tu regardes derrière toi à l'attention de Cadécia légèrement en retrait. Sourit.
Adresse un clin d'oeil à Silindë.
Dévisage ses deux compères.
Salue la première et grimace un air moqueur au second.

Vous êtes prêts.
Etrangement aucune parole n'a encore été échangé. Vous vous êtes tous réunis dans le silence, non pas craintifs ou timides, mais semblant respecter quelque chose.

Vas y l'Artiste...





 
Silindë

Le Luang 14 Nohanur 1511 à 00h54

 
La premiere chose que fait silinde, c'est de repondre au clin d'oeuil du preux par un sourire de son cru. L'un de ceux qu'il connait bien. Et il se tourne vers ses deux baggages, l'air content de lui.

Petit detail les enfants, ne vous inquietez pas si vous voyez Helt sourire, ce n'est pas qu'il est constipé ou bien qu'il a mal quelque part, non, c'est vraiment un signe de satisfaction et de gaieté. Oui je sais ça peut vous paraitre bizarre, mais c'est vrai. Règle numéro une, l'Heltair a toujours raison. Règle numéro deux, quand l'Heltair a tords, se repporter à la règle numéro une. D'autant plus qu'il fait parfaitement bien le faisan aux pruneaux ou le civet de renard.

Helt, au fait j'ai prévu le minuteur cette fois. Un truc entropique qu'on m'a assuré s'adapter à la taille des oeufs pour faires des minutes extensibles.


Et l'artiste y va - s'appretant à éviter si besoin une éventuelle taloche amicale d'un arcaniste pseudo-vexé.
Ramassant la besace qui traine à ses pieds, Silinde prit la route le premier. Sa pelisse neuve lui assurait un confort auquel le tydale n'avait pas eut envie de renoncer. Et sous ses pieds les lieux défilent. Et sous les pieds de ses compagnons également. Long est le chemin derrière eux, qui éclatent en une multitude de ramifications.

Les arbres sont maintenant complices, ils sont le poumon vert de Syfaria. Sa couronne emeraude. Et pourtant, encore une fois ils s’apprêtent à quitter leur protection. Bientot ils dépassent une clairière où trônait un Palmier mais dont ne reste plus aucune trace si ce n'est quelques cicatrices dans la végétation.
Le nemen n'a pas sourit en les voyant. Le visage de l'entropiste s'est assombrit en le voyant. Le sourire est un peu forcé, le temps qu'ils s'éloignent et que la caravelle sur le départ n’éclipse le souvenir qu'à ramené le commercant. Il prévient mi-figue, mi-raisin les equilibriens de la sensibilité de son estomac. Peut-être le preux avait il des souvenirs -émus- des premiers voyages de Silinde, passé allongé dans la cabine et n'osant pas bougé sous peine d'être malade. Depuis, il s'est endurci. Un peu. Pas trop. Juste ce qu'il faut pour qu'il se contente d'être un peu plus pale que d'habitude et... qu'il décline toute forme de proposition de nourriture durant le voyage. Non, vraiment, ça ne lui donne pas faim. Enfin si, il sais qu'il a faim. Mais la simplement perspective de manger provoque les prémices d'un haut le coeur.

Lowgli dit :

Sili, t'a vu la hauteur en dessous de nous?


Crétin, j'ai le mal de l'air, pas le vertige...

Lowgli dit :

Tant pis, je pouvais essayer
.

Le débarquement est un soulagement.


Personne n'a oublié son maillot, sa creme solaire, son chapeau et sa serviette? Pour une croisière, c'est indispensable! La compagnie Water-Fish decline toute responsabilité en cas de coups de soleil.

J'ai prit de l'huile de massage aussi d'ailleurs...


Silence...

Barbeuk sur la plage avant d'arriver à Lerth?

D'ailleurs, tout à fait hors sujet mais à votre avis, il faudra saluer Caline aussi ou pas? Caline est la lance de Kaliss


Precisa il aux trois absents.



Jusqu'au bout...

 
Heltaïr

Le Luang 14 Nohanur 1511 à 22h37

 
La traversée s'était terminée sans encombre ou péripétie digne d'être citée.
Tu avais partagé tes moments à parler avec Cadécia, l'enlacer silencieusement sur le pont en contemplant les plaines et collines défiler sous vous, regarder du coin de l'oeil Silindë garder stoïquement une pause fière accroché à un filin, épier Pti Dur tourner autour d'une demoiselle, chercher à intervalles Mirgha du regard ou bien la jeune Artiste.

Et puis ca avait été l'arrivée.
La descente non pressée de la nef volante au pied de ces montagnes qui formaient le rempart de la presqu'île des Témoins. La S'sarhkes.... presqu'île machin chose.
Non loin, le Pilier.
Et derrière le Pilier, venant lécher le sable blanc, la mer.

Non pas la mer de la Lagune, calme et quasi imperturbable, charriant par saison des blocs de glace.
Non pas la mer que Sili et toi aviez pu observer depuis Oriandre après les évènements qui vous y avaient emmenés, une mer houleuse qui semblait s'étirer avec envie et reprendre ses droits, vagues et rouleaux après une saison glaciale.

Ici, la mer était animée mais sans violence. Pas de tempête, pas de houle. Les vagues venaient s'échouer régulièrement sous la lumière pale d'une Minath de ce début de Nohanir.
Une mer au rythme lent et impérial, rythmé par le ressac et les cris des mouettes et cormorans.

Tu reviens près du groupe qui observe la mer après être allé cherché conseil auprès des Nemens locaux.


''Et Kaliss une Matriarche très connue pour son amour de Caline et pour ne pas l'être très particulièrement.

Bon, apparemment on en a encore pour quelques heures de marches en suivant la route de montagne pour Lerth. Les Témoins disent leur presqu'île vierge de toute corruption et danger et je veux bien les croire mais préfèrerait m'en assurer en plein jour, donc je suis plutôt pour passer la soirée ici et repartir demain.

Si vous avez pas d'objections.

Après pour le bain, je te laisse passer devant Sili..''


Au vu de la saison, l'eau de la lagune et d'ici doivent s'égaler.
Délicieusement rafraichissante...





 
Silindë

Le Matal 15 Nohanur 1511 à 00h46

 
Bivouak sur la plage?

L'imagination de l'artiste prends le dessus et l'espace d'un instant il lui semble imaginer des chants et des danses de bienvenue au son des tam-tams, de jolies jeunes filles qui se dehanchent et ondulent sur la musique, vétues seulement de pagnes de feuilles de palmiers et de colliers de fleurs bariollées sur une plage de sable fin. Et un peu plus loin, un hamac qui lentement se balance entre deux palmiers.

Retour sur l'ile Syfaria. La chute est rude. Qu'importe, il y survivra. Et puis, il en est certain, il y a un concept à creuser. Suffit de trouver les donzelles, les zicos et la plage et des dizaines de pigeons viendrons chaque cycle y passer leurs vacances en compagnie de Goinfre Officiels ou de Grands Ornythoriques.

Bref, l'idée a quand meme de quoi l'interesser, nonosbant l'absence des vahinés.

A un détail pres..

Au sujet duquel il prefere user de la telepathie..


Y a juste un petit probleme... Je ... ne sais pas... nager.

Jusqu'au bout...

 
Cadécia

Le Matal 15 Nohanur 1511 à 09h19

 
*** Cette fois, Cadécia était enfin de la partie. La dernière fois qu'elle avait quitté l'équilibrium, c'était pour rejoindre Arameth. Sans vouloir l'avouer vraiment, elle s'était ouverte à d'autres personnes qu'Heltaïr. Ce qui semblait bien normal pour une guérisseuse en temps de guerre. Cette fois-ci, rien d'aussi héroïque mais pas moins dangereux malgré tout. Cela faisait longtemps que Cadécia avait renoncé à dissuader Heltaïr de foncer ainsi dans pareille folie. D'ailleurs, malgré son caractère pénible, elle n'avait jamais imposer de frein à la réelle amitié liant le père de son enfant et Silindë.

Les deux autres compagnons de routes ne l'intéressaient pas réellement. Cadéica avait déjà eu l'occasion de rencontrer Nyrndî mais c'était rapidement lassée, ne sachant pas sur quel point danser. Le second, un certain Mirgahal ne lui inspirait rien de bon mais les apparences se révèlent souvent trompeuses, voyons ...

Comme toujours, la surveilleuse est taciturne et n'intervient que rarement dans la conversation alambiqué que les deux têtes entretiennent. Ici aussi, elle ne sait trop où aller : un coup on peint l'humour, un coup, c'est le sérieux qui est représenté. Cadécia n'était pas capable de mélanger légèreté et gravité.

Les deux parlent à présent de piquer une tête dans l'eau et, rapidement, Silindë se plaint de son inaptitude à la natation. Pour elle, cela avait été assez intuitif. ***


- Tu devrais t'y essayer, la sensation de liberté y est bien plus présente qu'en foulant la terre. Et si jamais tu as peur de couler, la magie peut facilement te tirer hors de l'eau. C'est sans danger pour nous, je pense.

 
Silindë

Le Julung 17 Nohanur 1511 à 18h16

 
Il avait admit son leger probleme de ... natation.

Lowgli dit :
Entre ça et ton detail de mal de l'air, t'es un tydale de terre quoi. Tu sais que tu es un scandale toi? Ou la plus grosse blague de la Dame, ça marche aussi. Non mais on le raconterait que personne ne le croirait.


Et puis Cadecia sortant de sa reserve prit la parole. Pas completement convaincu le tydale. Oui, Silinde avait une haute conscience de ses limites dans le cas present.

Je n'en doute pas. L'impression de liberté, l'absence d'entrave, la fluidité de deplacement dans toutes les directions... On me l'a dit mais...

Question intuition, l'entropiste devait avoir loupé cette partie de la commande à la naissance. Vous partez avec un malus de -50% car il n'y en avait plus en stock. A la place nous vous proposons cette magnifique theiere et son lot de tasses assorties et ...


... la derniere fois on a du me ranimer... Enfin, la derniere et premiere fois. C'était avec une caravane il y a quelques années, avant que je ne rencontre l'autre parasite.

Non, il ne parlait ni d'Heltair, ni d'un autre poussiereux. Juste du mou. Et de la caravane conduite par le nelda Daisente Dheli il y avait maintenant cinq ans...
Et toi et Helt avez un avantage. Vous pouvez vous fier à l'arkan... Parce que bon... je croit que sur ce point là, et sur ce point là uniquement, l'entropie n'est peut-être potentiellement pas encore tout à fait au point.
Voir même carrement contraire au but recherché.

Si je refait une tentative, j'aurais besoin de votre aide...


Lowgli dit :
Et tu t'apprete à voyager en bateau sans savoir nager?


Le principe d'un bateau, c'est d'etre au-dessus de la flotte, donc tant qu'on ne coule pas...

Le blondinet avait laissé choir son barda dans le sable, s'agenouillant à coté pour en tirer un bandolin. Ce soir autour du feu il y aurait même de la musique. Avec deux artistes dans le voyage, le contraire eut été un comble. Ce n'aurait pas été le premier.

J'imagine que tant que j'ai pied.... je ne cours pas grands risques.. Qui vients donc se raffraichir avec moi? Cadecia..? Si tu accepte de me montrer les mouvements bien sur... Helt? Peur du froids? Mirga? Nyrndi?

Joignant le geste à la parole, le jeune tydale defit les lacets de sa tunique pour l'oter.




Jusqu'au bout...

 
Mirgahal

Le Julung 17 Nohanur 1511 à 18h56

 
Une baignade?
Mirgahal semble plus enthousiaste que les autres ne l'auraient imaginé. Mirgahal adorait l'eau est réalité et ceci même si il y avait eut une période de sa vie où il avait été faché avec.
Il était si bien sous l'eau. Là où tout est calme. Et contrairement à Silindë il sait nager, certes on aurait pas pu en faire un champion de natation mais il ne risquait pas de sa noyer.
Il n'écoute pas trop la conversation. Mais quand l'entropiste demande qui va se baigner, il fait un grand sourire. Il laisse choir son manteau et enlève ses bottes. Il finit par se mettre torse nu et retrouse les jambes de son pantalon. Il attend que Silindë en soit au même stade que lui puis...il le saisit, le prend dans ses bras comme on tiendrait une marrié et court vers la mer.


Voilà comment on fait dans mon monde Silindë. On fonce!

PLOUF!

Deux tydales à la mer. Mirgahal et Silindë sont encore dans une zone où Silindë a pied.
Le voleur n'attend pas la réaction de Silindë, il part sous l'eau et nage à quelques mètres. Là où l'eau est plus profonde.
Il se laisse couler. Se met en apnée.
Silence...
Une sensation de calme et de sécurité envahit Mirgahal.

Intérieurement il se dit qu'il est dommage que l'on ne puisse pas fumer sous l'eau.


 
Nyrndî

Le Vayang 18 Nohanur 1511 à 01h17

 
Ha… Le transport Nemen… Un moyen de transport qu’elle n’as pas pris bien souvent… Mais avec un grand plaisir. L’altitude avait stimulé sont imagination et c’est a peine si elle avait adressé un mot a ses compagnon de voyage… Dans son monde.

Ni plus ni moins.

Enfin… Depuis la fête des fous… Depuis leurs retrouvailles… Ce n’était pas quelque chose de si rare que ça. On la trouvait souvent. Les yeux dans le vague… En train de disserter de choses et d’autres avec elle-même…

Murmurant de brèves proses aux significations plus ou moins obscures… Bien souvent plus que moins d’ailleurs…

- Envole-toi… Vers les cieux désertés. Cherche les étoiles parties au loin ! Pleure les… N’oublie jamais. N’oublie pas… Et lorsque devant toi le voile se déchirera… Passe au delà du monde.

Quelques minutes on la trouve en train de chantonner une de ces mélopées dépourvues de paroles qu’elle affectionne…

*** *** ***


Le retour sur le plancher des vaches ne semple pas franchement la ramener sur terre… Les yeux dans le vague, muette, elle avance sans prendre gard a ce qui l’entoure… C’est a peine si elle semble avoir la présence d’esprit nécessaire pour lancer quelques sorts pour garder le rythme malgré les chemins détournés qu’elle prend… Le temps qu’elle passe a flâner…

Non… Nyrndî semble méconnaissable. Combien d’occasion de lancer des piques as-t-elle laissé passé ? Pourquoi n’est-elle pas avec les autres ?

Elle est au bord de la plage… pieds nus dans le sable… et laisse les vagues lui lécher les pieds sans accorder la moindre attention au chahut des autres membres de l’expédition…

Sans un mot elle prend quelques affaires dans son sac et s’éloigne. Derrière elle on parle de natation… Soit. C’est justement ce qu’elle a en tête…

Elle s’est assez éloignée pour ne pas trop attirer l’attention… Mais n’as pas vraiment pris la peine de se dissimuler lorsqu’elle entreprend de se dévêtir… Elle se débarrasse rapidement de sa robe puis de sa lingerie peut-être un peu trop aguichante et la remplace par quelque chose de nettement plus sobre : Soutien-gorge et petite culote sable dépourvues du moindre ornement.

Après avoir plié ses affaires elle se dirige dans l’eau… Visiblement ravie a l’idée de nager quelques brasses.



 
Heltaïr

Le Vayang 18 Nohanur 1511 à 11h38

 
Il suffit qu'un se lance pour que tous suivent derrière, contraints ou non.
Tu regardes Mirga et Sili disparaitre dans une grande éclaboussure avant que le dernier ne se redresse précipitamment pour reprendre pied.
Observe Nyrndi s'éloigner avant de prudemment la quitter du regard.

Vous restez à deux sur la plage.
Ta main cherche celle de Cadécia. Regard complice.


''Te souviens tu de notre première rencontre?''

Celle entre deux Surveilleurs.
Leur première rencontre physique.
Leur premier entrainement.
Au cours de celui ci, Cadécia avait plongé à l'eau.
La vision de la naïade quittant sa robe pour effectuer un plongeon souple t'était toujours restée en tête.
Souvenir impérissable et ô combien délicieux.

Tu souris à cette évocation.
La regarde, guettant sa réaction, sa décision.

Sans que l'eau ne soit ton milieu de prédilection, tu sais te débrouiller pour flotter correctement. Les bases simples permettant de se rafraichir dans une rivière, de traverser un gué sans crainte de mauvaise chute, mais certainement pas de gagner un cent mètres.

Dans l'eau Nyrndi nage maintenant tranquillement.
Mirga est toujours en apnée quelque part.
Silindë hésite.





 
Silindë

Le Vayang 18 Nohanur 1511 à 19h39

 
Bon, il avait retiré la tunique, puis s'était attelé à retirer ses bottes, puis à defaire la ceinture ecarlate -de don remarqueraient les connaisseurs, et particulierement celui qui l'avait enchanté- puis à...

Et puis là, l'entropiste s'était senti attrapé à bras le corps, soulevé et retrouvé contre un torse musclé -par rapport à lui faut dire.... c'est qu'il est batit en souplesse l'artiste, pas franchement en muscle.


Mais qu'est qu'tu... hééééééé.....

Bon, il se debat un peu, juste pour la forme et parce que ça l'amuse de faire du cinéma. Et puis il s'accroche quand meme à Mirgahal juste au cas où ce dernier aurait envie de le laisser tomber, au propre comme au figuré. Non, Silinde n'est pas douillet, juste sensible. Par contre... detail inquietant... ils seraient pas en train d'y aller, à la mer?

Non pas la flotte! Non pas la flotte! Non pas la...

Plouf...

Iiiiiiiiiiiiiihhhhhhhh
C'est frrrooiiiddd!

...

A l'aide!
Je me noie!

C'est profond!
Quel grand artiste perit avec moi!


Le tydale mouillé s'agite. Croit qu'il coule. Se debat. Fait des vagues, des eclaboussures. Fait beaucoup de bruit. Pour rien.

Etant donné qu'il fini par se rendre compte qu'il a pied.


Ah tient... ah... ah ben finalement j'vais pas mourrir tout de suite....

Merci quand meme de votre aide... Et c'est gelééé....


Chochotte? Oh oui. Et sans la moindre gêne.
N'empeche qu'on aurait pu voler à son secours. Silinde, dans l'eau, boude.


Jusqu'au bout...

 
Nyrndî

Le Luang 21 Nohanur 1511 à 18h37

 
Fraiche mais agréable… Telle fut la première sensation de Nyrndî lorsqu’elle entra dans l’eau… Sensation bientôt suivie d’un : "ignoble, dégoutante, désagréable" lorsqu’elle fit l’erreur d’ouvrir la bouche dans l’eau…

Le genre de machins qui, dans une rivière ou un lac ne porte pas trop a conséquence… Mais qui pour le coup…

* C’est quoi ce goût ignoble ??

* C’est…

* C’est salé !!

* J’me souviens… Quelqu’un m’en avait parlé…

* Mais quelle idée aussi ? Faire de l’eau salée…

* …

* …

* Dites ? Au fait ? Vous savez ce qu’ils fichent les autres ?

* …

* …


Retour a la réalité.

Nyrndî observe ce qui l’entoure et vois un Silindë en train de se débattre tant bien que mal pour ne pas se noyer dans vingt centimètres d’eau. Bon. Soyons honnêtes. Peut-être pas vingt centimètres. Cinquante ? A tout casser...

* …

* Soit.


Par acquis de conscience (au cas où) elle se met quand même a nager vers lui… le pauvre n’avait visiblement aucune envie de finir a l’eau habillé de pieds en cap…

Une lueur s’allume dans ses yeux et elle commence a marmonner quelques incantations alors qu’elle se rapproche… ses mains, dissimulées sous l’eau, tracent des les glyphes du sort qu’elle vas lancer…

Objectif : le réchauffer. Résultat garanti 100% entropique. Mais avec un linceul de flammes… On doit bien obtenir… quelque chose. Même dans l’eau. Quoi ? Aucune idée.



 
Heltaïr

Le Merakih 23 Nohanur 1511 à 01h10

 
Des lèvres qui frémissent et répondent à ton sourire, une pression entre vos mains enserrées.
Les débuts de votre rencontre et connaissance de l'autre restent vivaces.

Le casque est la premier à toucher sol.
Vénérable relique du Crépuscule, tu le poses précautionneusement sur le sable, démêlant sa crinière rougeâtre de la tienne, dégageant ton front et laissant respirer ton crâne.

La ceinture est ensuite délacée.
'Simple' artefact magique, elle s'en va retrouver ton heaume.

La tunique est le premier vêtement à tomber.
Etape délicate du déshabillage s'il en est, du fait de la présence des deux appendices ailés dans le dos. T'obligeant à défaire soigneusement quelques lanières constituant un harnais autour de ta poitrine.
La tunique suit ensuite les ailes.
Puis les bottes.
Et enfin le pantalon.

Tu t'étires.
Respires.
Prenant un certain plaisir à quitter la sensation rassurante mais oppressante de toutes ces protections.
Faisant jouer les articulations engourdies par le voyage.
Étirant les muscles endoloris par l'inactivité.


***
Le corps du Preux est marqué par son activité.
Presque noueux, sa minceur est cachée par une musculature non exagérée mais évidente et entretenue. La vie des bois a ses avantages et ses prérequis.
Sa chevelure, libérée, descend en dessous des épaules, grossièrement emmêlée pendant le voyage.
Elle cache en partie une vilaine balafre, rose pâle, semblant partir depuis la clavicule et descendant d'un trait droit et net jusqu'au flanc. La plaie n'est certes pas la seule présente sur le corps du tydale mais la plus impressionnante. Deviner que le Preux n'a pu être sauvé de l'amputation et d'une mort quasi certaine seulement par la magie n'est pas bien difficile.
***


Ne gardant que sur toi ton linge le plus réduit, tu t'avances dans l'eau, suivi par ta belle.
Les vagues viennent te lécher les mollets. Etreinte froide et revigorante au fur et à mesure que tu t'avances.

L'eau t'arrivant à mi taille, tu t'arrêtes, regardant avec amusement Silindë toujours patauger a côté de toi. Cadécia l'observe également. Va-t-elle répondre à la demande de l'Artiste? Là n'est plus ton problème.

Tu te laisses tomber et couler sous l'eau, tressaillant sous l'étreinte aquatique qui te saisit tout entier, prenant ensuite plaisir à rester quelques instants à moitié en suspension dans l'élément liquide.

Lorsque tu refais surface, tu te sens déjà revigoré. Ta peau est saisie de délicieux frissons et de chair de poule.
Tu saisis tes mèches détrempées et te dégage le front, rejetant ta tignasse en arrière.

***
Sur le front du Preux, maintenant clairement en évidence pour tous, une Marque.
Il n'y a guère besoin de commenter ces cicatrices d'infamie.
Ne le faisons donc pas.
***


Alors, observant avec plus ou moins d'intérêt les autres et leurs réactions, tu entreprends lentement de faire ta toilette, sans rien d'autre que tes mains et l'élément marin.
Trop tard pour chercher de la mousse ou une pierre ponce.


***
Dans le creux de sa main gauche, un picotement. Une troisième cicatrice bien distincte se rappelle au souvenir du Preux, ranimée par le sel...
***





 
Silindë

Le Merakih 23 Nohanur 1511 à 20h52

 
Certe, la sensation de l'eau tout autours de soit est agreable. Mais il la prefere encore dans une baignoire, là où il est certain qu'aucune vague traitresse ne viendra le renverser par surprise. Et où l'eau depasse les 10 ° par beau temps. Et encore, 10°... il est genereux.

C'est surement un complot. Y a des pingouins qui ont du laisser le congelo ouvert, ou bien qui ayant carrement investi dans une patinoire flambant neuf ont installé la clim en toute saison. C'est du terrorisme climatique pur et simple. Et le pire, c'est que ça marche.


Il va songer à se mettre au tricot. Un bonnet en laine de furyan, pour sur que ça ferait fureur sur les marchés de la Sainte. On pourrait même y rajouter des petits motifs comme des fifrelins ou des grelots. Non?

Monsieur le Preux donc à lui eut la chance de pouvoir retirer la majeure partie de ses couches vestimentaires avant de se diriger vers l'onde. Et l'artiste qui porte encore son futal en serait presque jaloux. Sauf que Heltair n'a pas eut la chance d'être porté à l'eau façon mariée par un Mirgahal lui. Et toc!

1 à 0 pour l'entropiste.

D'ailleurs, en parlant du roublard... où est qu'il est lui? Est ce qu'il aurait des tendances suicidaire...? A trop s'immerger...
Bon, Mirgahal se prends pour un poisson rouge. Ca arrive meme au meilleur mais.... quand même! C'est malsain trop d'eau. Et puis il va être fripé ensuite...

Bon sang, le Silinde qui est une créature terrestre (ou aérienne c'est selon)... se retrouve entouré de sardines. A l'aaaaaide!

Et vla notre brun tydale qui s'exhibe lentement. Très professionnel! Mais le blondinet s'en fiche -en théorie. Il est étrange que de ces nombreuses cicatrises, il connaisse les principales. Et leur origine. Il était là. Combien ont été reçues en le protégeant? Au moins deux... Lui même n'est pas exempt de traces. Son épaule gauche porte encore la marque d'une profonde morsure, cicatrisée depuis longtemps et, sa paume gauche qu'il contemple est entaillée profondément par une cicatrice jumelle de l'arcaniste. Et quand à celle qui or
ne le front de son ami... il suffit de dire qu'il y a longtemps que la capuche est tombée lorsqu'ils n'étaient qu'eux deux.

Mais il est dingue... Il va se laver... dans de l'eau de mer? Gelée?
Low... dit moi que je rêve...

Lowgli dit :
Tu ne rêve pas...


Ce qui est bien la preuve par l'exemple qu'être preux du crépuscule attaque gravement le cerveau. Ca doit être quelque chose dans la matière dont ils font les casque. Oui, surement ça. Et ça émet des radiations si nocives que les neurones du bon sens commencent à se liquéfier et à se réorganiser selon une logique farfelue. Ca expliquerait bien des choses....

Un des grands mystères de l'Equilibrium vient d'être résolu. Un petit pas pour Syfaria, un grand pour les Poussiéreux. Ca va révolutionner la face du monde, c'est certain!

Et puis lui, soudain sent une chaleur bizarre dans son dos.

Pas franchement un réchauffement de l'eau ou quoi. Plutôt quelque chose de cuisant.

Silinde doit être le premier tydale à se chopper des coups de soleil made in anarkhan dans une eau à 10° (et encore, la temperature est sujette à discussion).


Jusqu'au bout...

 
Mirgahal

Le Julung 24 Nohanur 1511 à 18h45

 
Mirgahal remonte à la surface la tête un peu ailleurs.
Il aime ce genre de moments. Ces moments où l'on est complétement détendu et où l'on a besoin de penser à rien, ou du moins à très peu de chose.
Il reviens vers l'entropiste avec une petite brasse. Une fois à quelques mettre il l'asperge d'eau d'un petit mouvement de bras. Comme un enfant un peu pénible le ferait.
L'artiste voulait apprendre à nager? Pourquoi pas?


Alors tu veux apprendre à nager une autre nage que celle du caillou alors?

Par télépathie:
dit :
Tu mériterais la mort pour une blague comme ça!


Le roublard ne prend pas en compte la remarque du mou. Il se contente d'ajouter à l'égard de Silindë:

Ou alors tu as peur.

Avec cet argument l'ex-farfouilleur sait qu'il obtiendra l'intension et la motivation de Silindë. Ou alors c'est qu'il a sous-estimé la terreur de l'entropiste face à l'élément liquide.

De son côté Driëfar reste sur la plage à regarder les symbiosés. Il cherche les autres mou des yeux.

 
Silindë

Le Vayang 2 Dasawar 1511 à 15h20

 
Un Héééééé!!! suivit de nombreuses insultes qui varient autours d'un même thème. Psychopathe! Tortionnaire! Monstre insensible! et entrecoupées de rire.

La riposte n'a pas tardé d'ailleurs. Le tydale ne se considère pas comme trop important pour une bataille d'eau, bien au contraire.


Apprendre la brasse coulée? Oh ça je maitrise déja à fond!

Mirgahal a bien saisit le Silinde.

Et je n'ai jamais peur!
Lowgli dit :

Coinché!


Je suis souvent prudent, c'est très différent!
Mauvaise foi quand tu nous tient... au moins, l'entropiste ne s'illusionne pas sur lui même.
Mais... certaines tentations sont justes trop fortes pour que j'y résiste. Fumble au jet de volonté. La curiosité à tué le chat. Son désir de vivre, de ressentir tuera Silinde.
Cette lueur qui s'est allumée dans les yeux de l'artiste ne trompe pas. Oui, il a beau etre gelé, dans un milieu qu'il ne maitrise pas, il... a envie de jouer. Et refuser le défi serait laid!


Si c'est toi qui m'apprends, je suivrais tous tes mouvements Mister Poiscaille.


Le mou, lui, juge qu'il n'y a pas danger immediat pour son Kiril. Par contre il y a un collegue...

Lowgli dit :
Hey toi... Grief c'est ça? Ouep, c'est un bon nom.
Tu t'habitue a avoir ton parasite sur le dos en permanence?


Jusqu'au bout...

 
Nyrndî

Le Luang 5 Dasawar 1511 à 00h30

 
Bon. Aucune réaction. L’eau a peut-être un peu chauffé… La peau du Silindë a surement un peu rougit… Mais rien d’autre. Tant pis.

Pas même un mot en fait. Presque vexant en fait pour tout dire…

Elles haussent les épaules et s’en retournent a leurs occupations. Pour l’heure donc… : faire la planche. Et observer d’un œil amusé un tydale en train d’apprendre a nager… Rien de bien sorcier pourtant.

Ici l’eau semble porter encore mieux que dans les lacs où elle a déjà piqué une tête… bref… même si sa peau se couvre lentement d’une petite chaire de poule a cause de la fraicheur de l’eau… Elle compte bien en profiter encore un peu… A moins que…

Un sourire vient fleurir sur ses lèvres et (subitement) ses pieds entrent en action. Frappant sa surface de l’eau avec véhémence elle engloutit les deux tydales sous des gerbes d’éclaboussures… Et surtout… s’éloigne d’éventuelles représailles.

Moë dit :
Non loin de là. Au dessus du sable.

Une petite moue aussi ronde que jaune lévite… Elle semble pensive… Elle ne parle pas… Mais malgré son calme affecté… il n’est pas bien compliqué de déchiffrer les regards qu’elle expédie de temps a autres a un autre mou a quelques pas de là.




 
Heltaïr

Le Luang 5 Dasawar 1511 à 16h56

 
Les cheveux trempés et perlant de gouttes aqueuses, tu laisses ton torse hors de l'eau se faire sécher par les morsures d'un petit vent traître qui vient réveiller ta chair de poule.

Estimant avoir fini tes ablutions et ton bain par la même occasion, tu quittes en trottinant l'étendue liquide pour te hâter vers ta bonne vieille cape dans laquelle tu t'emmitoufles, encore humide. Avisant par la même occasion les débris de ce qui fut jadis une probable embarcation de pêche gisant maintenant sur la plage, tu décides que ce ci jouera à merveille le rôle de foyer pour un feu revigorant après votre passe temps aquatique.

Une incantation plus tard et ce sont des flammes déjà vigoureuses qui engloutissent l'épave, créant autour d'elles un chaleureux espace bien mieux tempéré qu'alentours...

Toujours emmitouflé dans ta cape, tournant le dos au brasier, tu contemples les autres toujours dans l'eau.



Pti dur dit :
Pti Dur.
Un mou d'apparence et comportement relativement normal en toute circonstance.
Bizarrement, depuis le début du voyage, la boule grise n'a guère bougé ou manifesté sa présence. Tant perché sur l'épaule de son symbiote, un oeil hagard, ou plus souvent simplement blotti dans un sac, le mou n'a guère brillé par sa sociabilité jusque là.
Quoi que soit ce dont il semble récupérer, le trajet en gondolfière a été suffisamment long pour que monsieur ait maintenant eu le temps de faire acte de présence.

Baillant à s'en décrocher...une hypothétique machoire, il avise maintenant la zone de baignade en face de lui.
Palpitant...
Son symbiote au coin du feu.
Super....
Deux collègues en pleine discussion apparente.
Pourquoi pas...

Et là, dans le coin de son champ visuel, une boule jaune.
Rehaussement de sourcil, recalibration des pupilles sur la cible, petit sursaut pour se donner une nouvelle contenance, voici voilou là bas quelque chose ou plutot quelqu'une de nettement plus intéressante!!!

Zut et depuis le début du voyage.... arf boulet...

Minute papillon, lors de vos derniers échanges... ah ouais.
Bon pas bien inquiétants hein.
Moé reste ce qu'elle est, une adorable petite molle qui ne devrait pas en rester sur ses dernières paroles.

La voici d'ailleurs qui le regarde! Vite! Un sourire!
~~ Salut toi..

Elle détourne les yeux, revient...
Notre mou lui adresse un clin d'oeil et avec un manque de discrétion flagrant s'éloigne vers le bois de conifères bordant la plage.





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