Les Mémoires de Syfaria
La région de Korsyne

Premières expériences

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Sujet lancé par Marei
Le 03-12-1511 à 23h07
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Posté par Marei,
Le 05-12-1511 à 04h38
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Marei

Le Sukra 3 Dasawar 1511 à 23h07

 
hrp : ce rp est ouvert, mais je doute que des gens se trouvent dans le coin ^^".

Le grand bateau volant s'était posé. Du groupe de voyageurs qui en descendirent était une tydale, un grand sourire aux lèvres. La pensée qui lui était parvenue en cours de voyage lui indiquait qu'elle avait du temps à tuer. Pensée qui l'avais d'ailleurs tant amusée qu'elle en souriait encore.

Elle sortit sa carte de son sac. Elle savait pertinemment que son sens de l'orientation était... inexistant. Pour autant, elle avait bien envie d'utiliser ce temps pour explorer les environs. Entreprise certainement un peu risquée. Quoiqu'il en soit...

Bon, de ce côté, la cité et passé la cité, la mine qui constituait normalement leur destination. De l'autre, un désert. La consoeur avait toujours apprécié les beautés sauvages et arides du désert aux abords de la cité d'Arameth. Ce désert là serait-il aussi magnifique?

Son regard scintilla. Ses pas semblèrent attirés par ces étendues infinies.

La curiosité, le plaisir de la découverte, de la solitude, de la rêverie, de la poésie...

Et c'est la rêveuse idéaliste qui se laissait porter, esprit et pensées à composer d'autres vers alors que ses pieds glissaient dans le sable chaud. Chimères et mirages de l'art, s'élevant bientôt dans l'air, comme autant de beautés exposées au vide.


 
Marei

Le Luang 5 Dasawar 1511 à 04h38

 
Errant le long des dunes, elle finit par apercevoir une petite oasis. Sa curiosité étant ce qu'elle est, elle s'en approcha lentement. Le sable était glissant, y marcher était long et épuisant.

Il lui fallut plusieurs heures avant d'atteindre finalement le lieu de verdoyance au milieu de ces étendues arides. Elle sourit, l'air serein. Se penchant, elle chercha à reconnaître quelques espèces végétales. Elle ne s'y connaissait pas trop en la matière, mais sa curiosité naturelle aidant, elle se disait qu'elle finirait bien par débusquer quelque chose d'intéressant, d'inusité, d'inconnu.

Toute qu'elle en était à ces réflexions, elle ne remarqua point cette drôle de chimère. Oh, pourtant, ce n'est pas la première fois qu'elle faisait face à cela. Une chimère de sable, surmontée d'un gant blanc. Si ce n'était pas violent, ce pourrait presque être amusant. Ou même poétique. Mais là, cela ressemblait plutôt à un sarcasme de mauvais goût.

Elle remercia un moment l'armure magique qu'Eleidon lui avait conférée avant son départ du transporteur Nemen d'Arameth. Mais cette dernière ne tiendrait pas longtemps. Et puis, la chimère, bien que peu dangereuse, présentait un risque certain. L'armure de la tydale n'était pas des plus solides. Et elle ne possédait rien, mais alors là, rien du tout, pour tenter de chasser cette chimère ou de la retourner à la poussière.

Elle maudit l'empressement de ses compagnons de voyage. Si ce n'avait été d'eux, elle aurait pu prendre le temps d'apprendre quelques sortilèges qui, non seulement lui aurait permis de se défendre, mais également de se soigner. Mais là... elle était tout bonnement démunie. Sans arme, sans sorts...

Pourtant, elle avait bien envie de l'explorer, cet oasis!

Bon, il fallait trouver le moyen d'éloigner ce gant. L'attirer plus loin, puis se camoufler pour revenir?

Cela pourrait peut-être fonctionner...

Combien de temps s'écoulerait-il avant que sa vie ne soit en danger?
Car il fallait peut-être être réaliste. Seule, dans ce désert, elle n'avait aucune chance...


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