Les Mémoires de Syfaria
La région de Jypska

Lorsque la poudre ne parle pas

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Sujet lancé par Ligerio Dhuri
Le 08-12-1511 à 11h32
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Posté par Ligerio Dhuri,
Le 14-12-1511 à 18h13
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Ligerio Dhuri

Le Julung 8 Dasawar 1511 à 11h32

 
*** Ligerio avait finalement réussis à trouver le bon transport pour Jypska. Il s’était perdus dans cette foutue foret et il avait perdus deux jours. Enfin ce n’était pas très grave, il était finalement arrivé à bon port. Il était heureux de pouvoir retrouver l’Opale et ses camarades de l’Ordre. Il commençait à faire un peu froid et il s’était donc vêtu d’une importante pelisse.

Après une demi-journée de marche, il retrouvait les portes de la ville et l’odeur si caractéristique de la carnine qui flotte dans la ville. Il finit par apercevoir Kal'Ash qui est déjà arrivée en ville. Elle a sus se débrouiller pour entrer en ville sans soucis.

Il la salue le poing contre la poitrine avec une légère inclinaison du buste : ***


Héjia , Dame Kal'Ash, vous avez fait bon voyage ?


Laissez moi rêver rien qu'une fois .

 
Kal'Ash

Le Vayang 9 Dasawar 1511 à 17h31

 
Elle avait quitté la nature envahissante de l'Hatoshal avec un sentiment de soulagement. Là-bas la foret avait quelque-chose d'inquiétant, une angoisse diffuse, permanente. Affublée de sa mécanique, elle se sentait vilipendée par la flore elle-même. Et ça sans parler de Syrinth et de sa population.
Même en ayant déployé des perles de patience et fait preuve d'une grande ouverture d'esprit et de retenue elle n'était pas parvenue à éprouver la métaphysique locale.
Au travers de son regard le dualisme équilibrien, prétendument mystique, n'était finalement dans la majorité des cas qu'une tentative médiocre mais savamment entretenue de dissimuler un opportunisme galopant. Des mœurs étranges et souvent en contradiction avec la logique. Un principe d'équilibre à qui l'on fait un peu dire ce que l'on veut, ce qui est arrangeant sur l'instant. Une balance pipée que l'on fait pencher à volonté qui justifier ensuite une action stabilisante.


Cela restait une expérience enrichissante, elle en était convaincue. Qui sait, l'avenir lui permettrait peut être de revoir son jugement.


Arrivée à Jypska elle retrouvait avec un certain plaisir l'hospitalité de sa première visite, la tolérance des autochtones. Ligério n'avait pas beaucoup tardé à la retrouver. Comme la première fois elle s'inclina légèrement, ne sachant vraiment comment se montrer polie sans tomber dans l’excès.


Quelques turbulences au dessus des Monts du Lac mais pas d'incident. Et vous même ?

L'invitant à la suivre dans des rues qu'elle semblait déjà connaitre elle engagea la conversation.

J'ai profité du vol pour réfléchir à votre demande. Vous comprenez, c'est la première fois que je vais forger pour quelqu'un dans votre genre.
Enfin n'y voyez pas d'injure, c'est simplement qu'il me faut revoir la plus-part des plans, m'adapter à des mesures différentes, plus importantes en ce qui concerne les dimensions.
Il y a aussi quelques points que nous devrons voir ensemble quand à la partie active.

Mais avant tout il me faut un atelier. J'ai adressé une demande en bonne et due forme à la mairie, j'espère une réponse rapide.





 
Ligerio Dhuri

Le Dhiwara 11 Dasawar 1511 à 23h21

 
*** Le tydale répond à la question : ***


Assez paisible malgré le détour que j’ai fait en forêt. J’ai rencontré une créature que je n’avais jamais croisée auparavant. On aurait dit comme un tydale ou un tchaë obèse qui n’arrêtait pas de trembler. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder mais j’en aurais bien appris plus.

*** Il écoute l’humaniste en se frottant le menton : ***


Je comprends parfaitement, l’équilibrage n’est pas le même ainsi que la taille de la gâchette, etc … Je serais ravis de vous assister dans cette tâche. Concernant l’atelier, je peux peut-être vous aider. J’ai une villa que je partage avec ma compagne et des amies. Cependant elles sont absentes et il y a des chambres d’hôtes, vous pouvez donc y loger et peut-être installer une partie de votre équipement. Que vous faut-il pour travailler ?


Laissez moi rêver rien qu'une fois .

 
Kal'Ash

Le Matal 13 Dasawar 1511 à 18h45

 
L'ingénieure hausse les épaules. Elle n'aime pas vraiment travail autre-part que chez elle. Autres contrées autres habitudes, l'hospitalité semblait couler de source pour Ligerio qui proposait sa maison à l'une des scientifique Tchaë les plus aventureuse.
Sur le coup, elle faillit lui parler de son œil, puis se ravisa. Inutile d'ennuyer un hôte enthousiaste avec les détails d'une expérience achevée de façon... prématurée.

Hé bien, pour travailler il va falloir un espace assez important. De quoi déposer mon attirail, et bien sur des outils. Une chaise, un large plan de travail robuste, éventuellement un lit. Pas de papiers sur les murs, aucune poutre apparente, enfin rien qui pourrait alimenter un incendie Elle listait en dressant ses doigts un à un.

Au niveau des matières premières je pense que nous n'aurons pas de problème pour nous en procurer auprès des camelots de la ville.

Elle suivait le Tydale, finalement décidée à travailler à demeure chez son hôte.




 
Ligerio Dhuri

Le Merakih 14 Dasawar 1511 à 18h13

 
*** Le tydale avait finis par sortir un petit carnet pour noter ce que la tchaë disait. Elle semblait savoir ce qu'elle voulait et c'était tant mieux. Il grimaça un peu à la derniére demande: ***


Je crois que je peux m'arranger pour avoir ce que vous voulez mais pour les poutres, ça sera un peu plus dur. Peut-être serait-il possible de les protéger en cas d'explosion ? Vous voulez que je vous accompagne jusqu'au camelot ? J'imagine que vous n'avez pas besoin d'un guide pour vous retrouver dans la ville?

Sinon avez-vous entendus parler de la fameuse expédition maritime dont je vous parlais ?


Laissez moi rêver rien qu'une fois .

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