Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

La fuite d'un roublard...

Un ex-équilibrien pas très équilibré fuit les conséquences... (RP sensible)
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Sujet lancé par Mirgahal
Le 08-12-1511 à 19h48
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Posté par Mirgahal,
Le 10-01-1512 à 21h20
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Mirgahal

Le Julung 8 Dasawar 1511 à 19h48

 
***Deux jours après l'arrivé à Viran***

Mirgahal était détendu. Il avait traversé la forêt sans encombre ni attaque. Un moment il avait aperçu un symbiosé, un Témoin. Il avait eut peur mais visiblement l'autre ne l'avait pas vu, trop occupé avec un Boo'Ba.
Maintenant il avançait tranquillement mais discretement. Il avait vu plusieurs créatures. Aucune ne l'avait vu.
Une bonne chose... Il avait dût racheté des vétements; gagnant l'argent à la sueur de ses doigts de voleur, et il ne voulait pas les abimer en si peu de temps.
De l'argent restait de l'argent...même si il n'était pas le sien.


dit :
Oooohhh! Un cochon!


Boulet c'est un sanglier...

dit :
Ouais mais le sanglier ça se mange nan?


Mirgahal regarde le sanglier. Etait-il perverti cet animal?

Un seul moyen de savoir...

Il sort son arbalète et s'approche en douceur de la bête. C'était une belle bête. Il l'imagine déjà sur une broche.
Il imagine aussi une petite tydale embrochée...


dit :
Brrr!


Mirgahal ignore la réplique du mou et commence à viser le sanglier. Bientôt l'animal serait réduit à l'état de gigot.

 
Mirgahal

Le Sukra 10 Dasawar 1511 à 13h22

 
Le sanglier s'avéra être un gibier des plus faciles à abattre. En quelques minutes il se retrouve cribler de carreaux et finit enfin par tomber au sol, raide mort.
Sourire de satisfaction...
Causer la mort est pour Mirgahal quelque chose de réjouissant au plus haut point. Il s'approche doucemenent du sanglier. Le verdict allait être prononcé: Mangeable ou pas?
Aucun cristal ne s'échappe de la peau du sanglier. Il était donc non-perverti et mangeable.
Il sort un couteau, se repasse en vitesse les cours de dépeçage qu'il a fait avec son père quand il était enfant; un des rares souvenirs "normaux" de son enfance, retrousse ses manches et se met au travail en sifflotant.


dit :
C'est bien dégueux un sanglier à l'intérieur quand même..


Le roublard répond tout en entamant la chair de l'animal. Il semble particulièrement enjoué:

Moi j'aime bien...c'est très détendant.

dit :
Pourquoi a-t-il fallu que je te choisisse toi? Pourquoi je suis pas tombé sur quelqu'un de parfaitement normal?!


Mirgahal n'écoute rien des lamentations du mou et commence à extraire la viande du cadavre.
Il se demande si les poussièreux sont pareils à ce sanglier de l'intérieur. Il se jure de vérifier ça un jour.


***Une vigtaine de minutes plus tards***

La viande est emballé dans le sac de Mirgahal. Le couteau est essuyé et ses mains sont nettoyés.
Il reprend son chemin, laissant la carcasse derrière lui. A la disposition des éventuelles charognes.


Vivement le prochain village..

 
Mirgahal

Le Luang 12 Dasawar 1511 à 19h47

 
Rien de telle qu'un bon morceau de viande pour se remettre d'aplomp. C'est ce que Mirgahal pense en allumant son feu.
Il pose son sac au sol et en sort un quartier de viande de sanglier qu'il a tué quelques heures auparavant.
Il la met à cuire. Il aime sa viande à point. Cela demandait plus de temps certes mais il n'aimait pas mettre trop longtemps à mastiquer.
Il porte à ce moment une attention toute particulière à la cuisson de sa viande. Il n'est plus à l'écoute du monde.
Et là c'est le drame...
Un crabe histérique choisit ce moment pour faire son apparition et dérober le bout de viande d'un mouvement de pince habille.
Cette créature stupide ne pouvait pas comprendre qu'elle venait de voler le fruit d'un dur labeur. Elle ne pouvait pas non plus anticiper le réel psychopathe qui faisait cuir le bout de viande maintenant entre ses pinces.
Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre...
Mirgahal saisit l'arbalète à ses côtés et vise la créature qui fuit vers le sud. Le carreau passe à quelques centimètres de la fine carapaces.


ET MERDE! JE VAIS TE CREVER CONNARD!

Le roublard s'élance à la poursuite du crustacé. Ce n'est pas temps la quantité de viande qu'il a perdu qui l'énerve, nan, c'est surtout le fait qu'on l'ai volé LUI. Il recharge et tire à nouveau.
Dans le mille!
Le crabe chancelle sous l'impact mais ne lache pas le bout de viande.
Un autre carreau part pour se loger de nouveau dans la chair.
Le crabe charge.
Une attaque déséspéré que le roublard arrête d'un coup de pied envoyant le crabe à quelques mètres.
Le crabe n'a pas la temps de se relever. Le roublard lui saute dessus à pieds joint en criant des "Gnia gnia gnia et gnia" significatif de son énervement, transformant le crabe à l'état...de bouillie de crabe
.
Mirgahal se calme. Un crystal sort de la peau du voleur, il le prend.
Ses arrives soudains vers ses bottes couvertes de morceaux de crabe. Il siffle en signe d'exaspération.
Il tend la main vers le morceau de viande...qu'une mimic happe au passage avant de se téléporter quelques mètres plus loin.
Un carreau part et loupe sa cible.


dit :
Héhé! Je suis venger de toi par les créatures de syfaria.


Le roublard recharche, prêt à décimer une armée pour récupérer son bout de viande

 
Mirgahal

Le Julung 15 Dasawar 1511 à 19h21

 
***Quelques jours plus tard***

Le voyage avait été éprouvant. Mirgahal avait vu plus de rejeton c'est derniers jours qu'en toute sa vie. Plusieurs fois il avait frôlé des créatures assez immondes. La plupart du temps elle ne le voyait pas et il pouvait pousuivre sa discrete progression.
Mais certaines créatures avaient surpris le roublard. Un mimic ancien l'avait attaqué un mâtin alors qu'il se réveillait. Et un sykrammen l'avait piqué, lui donnant des nausées et une fièvre insuportable.
Il avait cru mourrir encore une fois quand de nouveau la route apparut.

Il l'avait suivi et rapidement la civilisation lui était apparue.
Il avait eut un sourire effranyant à la vue du village et c'était hâté d'y rentrer sous le regard de divers paysans tchaë travaillant dans les champs de céréals alentours.

Il alluma une cigarette et entra dans le village.
Le sourire n'avait pas disparut.
Des choses allaient se passer...


 
Mirgahal

Le Julung 15 Dasawar 1511 à 21h19

 
Il faisait frais ce soir là à Laod.
Iridor avait passé la journée à travailler aux champs. Un boulot fatiguant mais qui lui permettait de faire vivre sa femme et son nouveau né.
Globalement Iridor est content de sa vie. Il ne roule pas sur l'or mais il a de quoi vivre. Il a une maison assez grande pour y loger sa famille. Il aime sa femme, sa femme l'aime. Il aime son enfant, et il est sûr que l'enfant l'aimera. Et puis il a cet enthousiaste de ceux qui ont la vingtaine.

Ce soir il se dépêche de rentrer. Il a faim et sa femme lui a surement préparé un bon petit plat.
Il arrive dans la maison.
Il fait sombre. Seule un ou deux bougies éclairent très faiblement la maison.
Le tchaë entre. Il est persuadé que sa femme va lui faire une surprise. Il ferme la porte. Il commence alors à sentir un odeur de tabac. Il ne fumait pas. Sa femme non plus.
Un doute s'installe mais il s'enfonce un peu plus dans les ténèbres.
Un bruit sur le côté. Il se retourne...et reçoit un choc sur le crâne.
Iridor sombre dans l'inconscience


***Un certain temps plus tard***

Douleur...
Néant...

Iridor est dans un autre monde. Il sent qu'on le traine au sol. Sent qu'on le soulève, qu'on l'assoie. Il sent le contact de la corde. Il sent le baillon qu'on noue. Il n'arrive juste pas à assimiler, il est juste trop loin de la réalité.
Un choc...
On est entrain de le frapper au visage. Il commence à émerger. Il sent de plus en plus la douleur. Il saigne. Son nez est cassé.
Il ouvre enfain les yeux pour voir un tydale à l'allure...étrange.

***

***
Mais le tydale tenait un arbalète à la main. Et malgré son apparence il n'en restait pas moins dangeureux. Surtout quand on est attaché à une chaise.
L'étrange arlequin effectue une reverse puis un pas sur le côté. Le mouvement du personnage permet à Iridor d'apercevoir sa femme attaché, bailloné et la lèvre éclatée.
De la colère monte en Iridor. De la peur également...
Il commence à bouger...
Un coup de pied au visage le calme sur le champ. Il bascule au sol encore attaché à la chaise.
Le tortionnaire a un petit rire. Puis charge doucement l'arbalète.
La peur envahit Iridor. La mort était proche. Il la sentait.
Le chargement est terminé. Iridor sent quelque chose de chaud lui couler le long de la jambe.
Il affronte le regard du bourreau qui pointe son arbalète sur lui.
De la folie...
Rien de plus, rien de moins. Cest tout ce qu'il voit dans les yeux de l'arbalètrier.
Iridor ferme les yeux. Il entend le carreau partir.
Rien... Un doute l'envahit... Il ouvre les yeux...
Cherche la cible du carreau. Trouve la cible. Hurle dans le baillon.
Sa femme avait désormais un carreau entre les deux yeux.
Il commence à pleurer. Il voit le sinistre sîr réarmer l'arbalète. L'arme est encore pointé sur lui.
Il ne ferme pas les yeux. Il défit les yeux bleus du fou furieux qui va lui mettre ce carreau dans la tête.
L'autre tire après quelques minutes.
Iridor meurt sur le coup
.

dit :
Tu es...un monstre..


Je n'ai pas finit...

Les deux cadavres sont alors détachés et porté dans le lit familial. Le tueur dispose les cadavres de manière à ce qu'ils aient l'air d'être dans les bras l'un de l'autre. Malgré le carreau dans le crâne.
Une dernière chose manque. Il va la chercher.
Il revient deux minutes plus tard avec le bébé du couple sous le bras. L'enfant dort. Le roublard le pose entre ses deux parents morts.
Le meurtier sourit comme un dément.


Là c'est parfait...


Il se concentre alors. Il avait promis d'envoyé quelques images par pensées...
Puis sans un mot l'ignoble personnage sort de la maison.
Ni vu ni connu.
Le temps que quelqu'un trouve les cadavres. Il sera déjà loin de Laod


 
Ichifa

Le Vayang 16 Dasawar 1511 à 23h56

 
***
Le lendemain matin la femme devait rejoindre sa voisine pour une journée de couture. Ne se présentant pas, celle ci vint se renseigner du pourquoi. découvrant la serrure de la porte fracturée elle entra et entendit le marmot.
Elle alla voir ce qui se passe et découvrit la scène avec horreur. Un hurlement plus tard elle alla prévenir le village.

Il fut convenu que le plus rapide coureur du village irais demander assistance à Farnya.
***


 
Mirgahal

Le Sukra 17 Dasawar 1511 à 10h08

 
Il y avait des coïncidences idiotes dans la vie.
Le fait qu'on envoie un coureur le lendemain l'était pour une simple raison: coureur et tueur étaient sur la même route.
Mirgahal marchait tranquillement, sa pipe à la bouche quand il avait entendu des bruits de course.
Il était déjà loin de Laod, comme prévu. Et la route était déserte.
Il prend le temps de réfléchir en regardant le Tchaë. Pour le roublard il n'y avait aucun doute: les cadavres avaient été découvert et ce Tchaë qui courait était un messager.
Le roublard continue de marcher paisiblement sur la route, attendant le Tchaë qui se rapproche à petites foulées.
Mirgahal se concentre, il ne fallait pas rater son coup. Deux lames se placent discrètement entre les doigts du tydale.
Le coureur se rapproche de plus en plus.
Mirgahal tire un ou deux bouffées qu'il recrache nerveusement par les narines.
Le coureur est sur le point de dépasser Mirgahal....
L'attaque ne se fait pas attendre. Avec une rapidité de fauve Mirgahal place un lame sur le chemin du Tchaë qui est arrêté net dans sa course.
Le coureur crache un filet de sang sous le choc.
La deuxième lame surgit avec autant de précision que la première. La gorge est tranché d'un mouvement rapide, maintenant il ne pourra plus crier et bientôt plus vivre non plus.
Les lames regagné leurs places respective. Le roublard regarde de partout: personne. Il saisit le Tchaë sufoquant et le place à une bonne centaine de mètres de la route, à porté des rejetons qui feront bien vite disparaître le cadavre.
Puis le tueur reprend son chemin en sifflotant comme si ne rien n'était.


 
Mirgahal

Le Luang 19 Dasawar 1511 à 16h57

 
Tranquillité...
Ce soir Mirgahal est totalement tranquille. Il se tient assis devant le lac amer, sa pipe pas encore allumée à la bouche. Il n'y a aucun bruits, il vient de se débarrassé de l'aberation marine qui s'agitait trop à son goûts.
Bref Mirgahal est tout à fait détendu, même si il n'a pas forcement de raison de l'être. Après tout n'était-il pas devenu un sans faction? N'était-il pas surveillé par la plupart des devins de syfaria?
Si, il s'en doutait bien mais il s'en fichait. Il se sentait libre comme un courant d'air...ou plutôt comme un ouragan.
Mais cette liberté ne durerait pas. Il le savait. Les pensées qu'il avait envoyé allaient bien lui retomber dessus à un moment.
Mais il comptait profiter de cette liberté pour inscrire son nom dans l'histoire en lettre de sang.
Le meurtre de Laod n'avait été qu'une petite mise en bouche. Le sang allait continuer de couler par barriques entières.
Demain il serait dans un autre village. Demain il redeviendra le sanguinaire arlequin.


En attendant il allume sa pipe et profite du paysage. Il ira peut-être piquer une tête après.

En fumant sa pipe il se remémorre le passé. Il repense à ceux qu'il a rencontré durant ces quelques mois de vie.
Silindë; un entropiste, un rival et d'un certain côté un ami. Un ami qu'il avait perdu, qu'en un sens il regrettait un peu.
Nyrndî; une tchaë qui avait manqué de l'encastrer dans un mur. Une personne qu'il ne regrettait pas.
Mirwen; une charmante danceuse qu'il avait vu à la fête des fous et dont les charmes étaient évidents.
Heltaïr; une figure de l'autorité qu'il avait désiré défier depuis sa symbiose. Un adversaire de taille.
Enialix; son Nehre avec qui il avait voyagé jusque chez les Révants.
Hirvane Tuek...un personnage étrange.
Temia Kalavador...peut-être la personne qu'il regretterait le plus.
Et de nombreux autres...

Une époque est finie. Et lui il fume sa pipe.


 
Temia Kalavador

Le Matal 20 Dasawar 1511 à 12h36

 
Le regard d'Arsille fixait la ville Tchaê alors que le transport Nemen se posait.
Farnya.
On lui avait demandé d'aller voir ce qui se tramait à Laod, de faire un état des lieux.
On lui avait aussi dit d'être prudente car le nuisible était imprévisible et sûrement bien armé.

Arsille n'avait pas peur. Trainée dans la boue depuis son plus jeune âge, elle était d'un tempérament très prudent et calculateur.
Elle savait tuer.
Elle avait tué. Peu lui importait qui. Peu lui importait pourquoi.
Dépourvue d'empathie, c'était une chose qu'elle accomplissait comme une routine.
Diablement efficace, et monstrueusement méticuleuse.

Le remord, elle l'avait oublié.
Le respect, non.

Elle rendait un service, ce jour là. Un service à son mentor.
Elle eut le sentiment que le tatouage sur son épaule la fixait de ses deux yeux noirs.
Elle avait juste dit, qu'elle allait régler une affaire de contrebande d'armes en territoire fraternel.
Une justification valable. Surtout quand on avait la réputation d'être un loyal sujet.
Elle eut un sourire faible.

Le transport était arrivé.
Elle ne se doutait pas à un seul instant, qu'un être, capé de noir comme l'Ombre et extrêmement discret, la dévorait des yeux alors qu'elle sortait du transport.

Laod.
Elle commencerait ses recherches là bas. Mais, il lui faudrait faire attention.
Si crime, il y avait eut, alors il serait probable qu'hostilité il y aurait.
Surtout quand on connaissait la réputation des Tchaës du désordre.


La dague… dans le bâton…
L'épée… Bien cachée dans le paquetage au dos…
Les deux coutelas… Planqués dans les bracelets renforcés…

Tout irait bien….

Arsille, voyageuse Tydale, bâton de marche entre les doigts, prit tranquillement le chemin de Farnya, sans se douter un seul instant qu'elle fut suivie.





Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Matal 20 Dasawar 1511 à 18h18

 
Cette nuit a Bronhild s'annonçait calme...
La vie à Bronhild était calme. Il ne s'y était jamais rien passé de spécial.
Cela Malek le savait bien. Cela faisait depuis quarante ans qu'il vivait ici, depuis ça naissance à vrai dire.
Malek est veuf. Sa femme est morte il y a de cela trois cycles, terrassé par le poison d'une sykramen. Un accident stupide.
Depuis il vit avec sa fille qui l'aide à tenir sa boutique de tailleur. Car Malek est tailleur, certes pas un grand tailleur mais un tailleur qui savait se débrouiller tout de même.
Ce soir comme tout les soirs Malek laisse la boutique ouverte assez tard. Non pas qu'il attende un client de minuit mais il ne dort pas très bien depuis la mort de sa femme donc il préfère passer sa nuit à retoucher quelques vêtements plutôt qu'à se retourner dans son lit.
Sa fille dort à l'étage.

Pourtant ce soir la porte de la boutique s'ouvre sur un étrange tydale.


*** ***


Malek lève les yeux et regarde le tydale de la tête au pied. L'homme a deux choses très étranges pour Malek: sa taille et son accoutrement.
Le tchaë salut tout de même l'étrange arlequin qui commence à se diriger vers lui.
Pas de réponse mais le visiteur continue à marcher vers lui. Il s'arrête à une cinquantaine de mètres du tailleur.
Une révérence. Le spectacle peut enfin commencer. Les couteaux viennent se placer dans les mains de l'étranger. Un autre sinistre tableau va être dessiner.
Une première lame est propulsée vers la gorge de Malek qui dans un réflexe se protège avec sa main.
Quatre doigts tombent au sol. Seul reste le pouce.
Malek va appeler au secours. La deuxième lame arrive dans son ventre, lui coupant la respiration. Il tombe à genoux sous l'impact. Un coup de pied arrive et lui déboite la mâchoire.
Douleur...
Adrénaline...
Malek pense à sa fille, qui dort paisiblement à l'étage. Il attrape la première chose qui lui tombe sous la main (valide) et la lance sur son adversaire.
La lampe à huile passe à quelques centimètres du tueurs et atterrit sur des rouleaux de tissus.
Le feu se déclenche en quelques secondes.
L'assassin se jette sur sa proie, il est en état de rage absolue. Cette fois le tchaë n'a pas le temps de se protéger et les deux lames cisaillent la gorge.


Petit connard...

Le sinistre sir crache sur le cadavre.

dit :
Commence à faire chaud là...



Pas le temps d'envoyer une pensée. Il doit sortir avant que la boutique se transforme en brasier.
Il sort en courant du magasin.
Il court se réfugier dans une ruelle sombre. De là il observe le spectacle de la maison en flamme.
Il entend alors un cris féminin. La fille de Malek commence visiblement à être dévoré vivante par le brasier.
Il se concentre et envoie par pensée le son et l'image à quelques personnes de sa connaissance.
Puis il attend que tout le village se précipite pour éteindre le feu, ce qui ne tarde pas à arriver.
L'entrée est maintenant sans surveillance: tout le village c'est mobilisé pour éviter que le feu se propage.
Le sanguinaire arlequin sort donc tranquillement, en sifflotant.
Demain il sera à Farnya...


 
Ichifa

Le Matal 20 Dasawar 1511 à 21h28

 
***
Pendant ce temps à Load, les gens commençaient à être nerveux.
« Et si il était arrivé quelque chose au messager ? Il cours vite, normalement 2 jours aller 2 jours retour il devrait déjà être de retour. »

Les gens décidèrent d'envoyer 3 nouveau messager, plus lent mais armés et qui savent plus ou moins se battre. Ils devaient être sûr que le message arrive à bon port. Ces derniers se relaieraient la nuit pour être sur de ne pas se faire surprendre.
***


 
Mirgahal

Le Merakih 21 Dasawar 1511 à 11h37

 
Alors que Laod se décide enfin à envoyer des messagers supplémentaires, Mirgahal lui est déjà devant Farnya.
Il a conscience qu'il va devoir faire attention. Un tydale se remarque facilement au milieu des tchaës.
Il aperçoit soudain le comptoir de la confrérie des six. Une bande de caravanier sont dehors en train de jouer aux cartes
.

Pourquoi pas?

Il contourne le bâtiment discrètement.
Une véritable forteresse: barreaux aux fenêtres, portes blindés, gardes pas commodes et armés jusqu'aux dents.
Mieux vaudrait agir de nuit si il ne voulait pas de problème. La nuit était toujours mieux pour agir. C'était l'élements de l'arlequin.
En attendant celle-ci il se pose non loin du comptoir. Allume une cigarette et regarde Farnya.
Il fallait aussi qu'il y entre.
Mais le comment restait la question.
Il allume la cigarette et attend la nuit devant Farnya.


 
Krondor

Le Merakih 21 Dasawar 1511 à 13h18

 
Une pensée fugace interrompit la méditation du Général. Informations sur un fuyard de l'équilibrium, des meurtres à Laod. Suivie d'une description, plus que précise, sur une divination effectuée par son Commandant Sapeur.

Le Général fit quérir trois patrouilles, puis descendit de sa tour de garde. Suivi d'une vingtaine de soldats, il traversa les portes de la ville vers l'ouest. La silhouette étrangère fut bientôt en vue de la Noire. Quelques injonctions plus tard, l'avant-garde de Farnya était déployée dans le secteur...


 
Temia Kalavador

Le Merakih 21 Dasawar 1511 à 15h21

 
La voyageuse, pipe au bec, regardait, de sa butte la ville des petites-gens...
Il n'y avait pas besoin d'être une lumière pour comprendre qu'il y avait quelque chose qui clochait.
Bon...

Elle retira la pipe de sa bouche, cracha, et reprit son chemin vers les portes de la ville, son bâton, toujours entre les mains.

...
...

Ah, oui... C'était vraiment le bran le bas de combat... Ça s'affairait à la porte Ouest...
Ça se dirigeait même vers le comptoir de la Confrérie.
Arsille eut un sourire en coin.
Il y allait avoir du spectacle, les Tchaës avaient sorti l'artillerie lourde.

Elle en vint à se demander si ça ne pourrait pas être l'occasion de ramener un souvenir...
La dame n'appréciait pas le bruit des armes à feu, mais... posséder un tel objet pouvait donner un ascendant psychologique majeur dans les Terriers.
Elle écarta ses idées de grandeur d'un clignement d'oeil.
Ce n'était pas le moment. Pour l'heure, il se tramait quelque chose devant le comptoir de la confrérie des six.

On était en passe d'avoir un merveilleux incident diplomatique.
La Tydale craqua une allumette et ralluma sa pipe. Allait-elle demander des informations maintenant.
Non.
A tous les coups, ils l'embarqueraient, et elle n'avait qu'une seule envie, ne pas se retrouver dans une telle situation.
Surtout pas.

Elle alla se poser discrètement à l'ombre d'un arbre, bien placé de manière à avoir une vue panoramique de la scène, rabattit son capuchon sur ses oreilles, s'assit et s'emmitoufla dans sa pelisse.

L'hiver était arrivé.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Mirgahal

Le Merakih 21 Dasawar 1511 à 18h37

 
Mirgahal ne pouvait pas enlevé une chose au Tchaë.
Leur efficacité
Sans qu'il est eut le temps de partir Krondor et ses soldats l'avaient encerclé, pointant leurs armes à feu sur le roublard.

L'ex-équilibrien les regardent faire leur manège. Krondor lui beugle quelques choses avant d'envoyer un sort qui blesse légèrement le tydale. Pas quelque chose de méchant. Juste de quoi faire comprendre au roublard que question violence ils étaient plus fort.
Mirgahal se lève. Il dépasse tout les miliciens d'une bonne vingtaine de centimètres au minimum. Ce détail l'amuse mais il ne laisse rien paraitre.
L'affrontement serait un suicide. Mirgahal est fou mais pas suicidaire.


Calme mon vieux, calme. Je me rend lààà.

Le tueur place ses mains derrière sa tête en signe de rédition. Il espère que Krondor parle Shaï ou qu'un interprête est présent dans la troupe. Le cas échéant il était VRAIMENT dans de beaux draps...
Il reprend calmement.


Alors vous croyez le jeu terminer?

 
Laelieth

Le Merakih 21 Dasawar 1511 à 18h38

 
Il y avait eu des pensées. Un équilibrien, qui avait commis divers actes. Normalement, elle se serait indignée, aurait été choquée, aurait aidé si elle avait pu. Bref, une bonne petite équilibrienne gentille et respectueuse.

Mais, il avait fait le seul acte qui pouvait la faire sortir de ses gonds. De tout l'arbre des crimes possibles, il y avait une feuille à laquelle il ne fallait pas toucher. Il avait taillé les branchages au hasard. Il était mal tombé. Bien plus mal que tout ce qu'il pouvait bien imaginer.

Car ce n'était pas la jeune mage, spontanée et souriante, qui était là. Elle était tombée en sommeil au plus profond de son esprit. C'était cette part sombre et destructrice, ce coté qui n'effleurait en combat alors que la jeune mage ne voulait pas voir la moindre créature, même corrompue, mourir ou même avoir mal. Celle qui brûlait d'une froide flamme de haine, qui tuait avec sang-froid quand il le fallait. Un aspect à l'écart. Un aspect qui ne pouvait être réveillé que d'une seule façon. Et elle venait d'être accomplie. Qui n'était pas seulement réveillé, mais qui avait le contrôle du corps. Jamais la Laelieth habituelle n'aurait fait ça, ni même aurait voulu en parler. Mais ça serait fait. Jusqu'au bout.

Il avait attaqué Baer'Lupis. Soit. Il avait volé, torturé et tenté de tuer la jeune Lyne. Soit. Il avait tué plusieurs frères du désordre. Soit. Il avait insulté la Dame. Soit. Il avait fait tout cela de sang-froid, sans mobile et s'en était vanté. Soit. Il allait continuer, de pire en pire. Soit. Il avait touché à son N'raa, il avait tenté de le tuer. Il allait le payer et toutes pierres de l'Île ne suffirait jamais. Il allait souffrir tout ce qu'il pourrait endurer, et encre plus, toujours plus. Il allait être réduit à une pauvre loque tremblotante qui n'aurait plus qu'une seule pensée, mourir, définitivement, mais cela lui serait refusé tant qu'il pourrait y penser. Il serait torturé, humilié, rabaissé, encore et encore, jusqu'à ce que son esprit lui-même cède et qu'il ne reste qu'un vieux débris de corps. Alors il mourrait, comme on brûle des déchets qu'on ne veut plus voir.

Elle allait le faire et elle y était prête. Elle avait su où il était et elle avait accourue. Elle avait vu la Noire et allait participer.

Bardée de sorts et parfaitement invisible. Pour le moment, participer secrètement à son arrestation. Et voir en même temps comment le récupérer.


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Temia Kalavador

Le Merakih 21 Dasawar 1511 à 19h14

 
Arsille, pensive, sortit la pipe de sa bouche et lâcha un nuage de fumée dans l'air.
Tout était allé vite.
Presque trop.
Pour quelqu'un de coriace, le roublard n'avait opposé aucune résistance.
Car c'était lui. Sans aucun doute... Un Shaï parfait.

Analyse du sujet.

Elle l'observa longuement captant chaque détail de son visage - tout aussi difficile que ce soit.
Elle eut un sourire en se représentant la cicatrice sur sa joue.

Les doigts de sa main droite frémirent. C'était douloureux. Encore. Elle espérait que la douleur ne resterait pas.
Arsille fronça le nez. Voilà qui ne l'arrangeait pas. Il n'était pas certain que les Tchaës acceptent de libérer le prisonnier.
Surtout après un double meurtre...
Pensive, elle grogna. Mieux valait prévenir sa commanditaire. Non.
Dans un premier temps... Observer.

Prendre contact avec le sujet.

Arsille ne bougea pas d'un poil, se contentant de suivre le spectacle des yeux.
Elle l'avait bien précisé...

Il le faut vivant. Sinon ce sera la catastrophe.

Et dans un cas aussi désespéré... Suicide pouvait être synonyme de liberté.
Elle répertoria dans sa tête les dix manières de se tuer sans utiliser ses mains...
Oui... Il pouvait au moins en mettre deux en application...

Les Tchaës avaient intérêt à maîtriser rapidement le sale individu.

Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

 
Krondor

Le Julung 22 Dasawar 1511 à 00h17

 
L'armée venait de croiser un tchaë qui hurlait au vol. A la bonne heure. Une fois que l'individu fut identifié, le Général lui joua un petit tour pour lui montrer qu'il n'allait pas l'inviter à prendre le thé. Les cristaux qu'il venait de dérober brillèrent dans sa poche, et se consumèrent en lui brûlant les jambes. Un cercle de lance et de fusils se ferma autour du tydale.

INTERPRETE !

L'appel était porté par une voix grave, et un soldat habillé de cuir brun apparut en une fraction de seconde aux côtés du Général des armées.

Etranger ! Tu es en état d'arrestation par ordre du Général Krondor. J'te conseille de pas faire un pas de travers sur le chemin des geôles, si t'as pas envie de mettre vraiment trop de temps à mourir...

Sur un signe du sombre commandeur, des bras puissants passèrent les fers au bandit, et il fut rudemment poussé vers les portes de la capitale.

 
Mirgahal

Le Julung 22 Dasawar 1511 à 12h02

 
Finalement un interprète est bien présent.
Des menaces? Le roublard trouvait tout ça vraiment drôle de la part de quelqu'un de si petit mais il préfère ne pas aggraver la situation et se contente d'un sourire hautain adressé à Krondor.
Il tire une bouffée de sa cigarette qu'il recrache par les narines car pour le moment il peut encore fumer donc autant en profiter.
On lui passe les fers et on le pousse rudement vers l'entrée de la capital.
Il se retourne vers celui qui l'a poussé, lui lance un grand sourire et avance encadré par les tchaës et leurs armes.
Il continue de fumer avec un sourire discret aux lèvres.
Maintenant le roublard savait comment il allait rentrer dans Farnya.
C'est donc sourire et clop aux lèvres qu'il rentre dans la capital de la Fraternité.


 
Temia Kalavador

Le Julung 22 Dasawar 1511 à 15h31

 
Arsille, sombrement, regarda la compagnie se mettre en mouvement vers Farnya.
Le roublard avait été capturé, mais elle pouvait lire chaque parcelle de fierté, chaque soupçon d'arrogance sur les traits de son visage.

Il est sûr de lui-même…
Il semble tellement persuadé qu'il aurait le dernier mot. Cela l'interpelait…
Elle passa devant ses yeux les lunettes grossissantes de Mahër et focalisa sa visée, d'abord sur Mirgahal, puis sur Krondor, puis sur les Tchaës de la garde.
Bien

Elle avait un très mauvais pressentiment…
Si les choses restaient telles qu'elles étaient, tout irait bien.
Mais elle savait pertinemment que le symbiosé n'avait pas encore la tête des vaincus que l'on emmenait au peloton d'exécution.
Elle abaissa ses lunettes et se frotta le menton, pensive…

Elle devait prendre contact avec la cible…
Essayer au moins de lui faire cracher le pourquoi de ses agissements… Si toutefois, il y avait un pourquoi.
Enfin… Elle fronça le nez. Si elle allait plus avant, il risquait d'y avoir de gros problèmes, pour sa propre personne notamment.

Elle devait être prête à toutes sortes d'éventualités.

Elle ouvrit sa besace, en sortit la petite capsule en métal, la coinça derrière ses dents;
Puis, elle posa son sac à ses côtés, avant de l'ouvrir et de commencer à préparer son matériel.
Cette nuit, elle entrerait dans Farnya.


Digne ou indigne,ma vie est ma matière, ma matière est ma vie.

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