Les Mémoires de Syfaria
La Région de Lerth

Face à la mer...

Un nelda noir regarde l'horizon...(RP ouvert à tous)
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Sujet lancé par Morkreek
Le 11-01-1512 à 16h31
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Posté par Morkreek,
Le 16-01-1512 à 19h01
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Morkreek

Le Merakih 11 Jangur 1512 à 16h31

 
Il y a certaines fois où la solitude s'impose
Certaines fois où l'on a juste besoin de calme.
Certaines fois où l'on a juste besoin de s'assoir et de ne rien faire.

Morkreek avait aujourd'hui besoin d'un moment où il devait se couper du monde.
Il avait passé les derniers jours entourer de Témoins. Il avait passé ces derniers jours dans Lerth.
ll s'était retenu de ne pas exploser. De ne pas déchaîner le torrent de violence que coulait en lui.
Maintenant il devait faire sortir sa colère.
Il avait vu une plage à quelques centaines de mètres de Lerth. Alors il y était allé.
Personne...
Il n'y avait vraiment pas un chat. C'était l'endroit idéal. On ne le dérangerait pas. Normalement du moins.
Il traine ses bottes sur le sable. Il ne s'approche pas trop près de l'eau. Il n'a pas envie d'être mouillé aujourd'hui.
Soudain il s'arrête. Il regarde l'horizon.
La mer est calme ce soir-là. Il regarde les petites vagues s'écraser sur la berge.
Il ferme les yeux. Le spectacle ne l'apaise pas pour autant.
Demain il devrait retourner dans Lerth pour retrouver l'épée.
Une idée lui arrive...
Il prend sa respiration. Une longue respiration au niveau des abdos. Une respiration qui donne une voix puissante.
Hurlement...
Un cris déchirant et bestial. Le nelda crie à s'en déchirer les cordes vocales.
Plus un bruit...
Le nelda a toujours les yeux fermés
Il se sent mieux.
Maintenant il pouvait profiter du paysage.
Il rouvre les yeux et admire la mer, immobile.


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Mousikoï

Le Merakih 11 Jangur 1512 à 17h31

 
...J'aurais dû grandir...

***
Mousikoï chantait, un chant léger, il vagabondait aux abords de Lerth, sans vraiment de destination en tête... Le calme du lieu lui plaisait, le détendait, l'aidait à rêver, le coeur leger... Plaisir simple pour un simple.
Soudain un cri vient le réveiller, un cri de rage, hurlement presque... bestial, vibration... intéressante!
Le vieux nelda se déplace rapidement, surmonte une dune de sable et...
***


Ah oui...

***
... Redecouvre l'endroit. La plage de Lerth... voilà un an déjà, un an qu'il y avait fait danser Akhavë, envoutante...
Akhavë dansera t'elle encore?
Un an qu'il y avait presque réussit... la transe par la musique... Ca le rendrait presque nostalgique... Il ria à cette pensée, et aperçu Morkreek au loin, en tête à tête avec l'horizon.

S'approchant doucement pour mieux définir ce Nelda hurleur inconnu, il rit toujours, sans trop vraiment savoir pourquoi... Morkreek jette un oeil au musicien, qui lui adresse un signe de main accompagné d'un sourire carnassier sincere. ***


Hejia l'ami... t'as du coffre! T'en avais à sortir hien?! tu permets? Haha...


***
Sans attendre de réponse le voilà cote à cote avec ce nouveau copain, regardant l'horizon, un sourire niais sur le visage, Simple...
***


 
Morkreek

Le Julung 12 Jangur 1512 à 20h15

 
Alkev dit :
Owww pas ça...


Juste un regard. C'est la seule chose qui avait suffit à Morkreek pour localiser l'intrus.
Mousikoï était un parasite pour le moment. Son congénère n'avait rien à faire ici.
Le musicien s'assoit. En quelques secondes il est déjà issuportable.
Une envie monte en Morkreek. Il a envie de frapper le Révants. Il voudrait lui sauter dessus et ravager le visage de l'artiste avec ses poings pour seuls outils.
Il résonne cette envie.
Il est en mission.
"La mission avant tout" disait l'exploratrice Takamaka. Il devait écouter la jeune femme. Elle avait beaucoup plus d'expérience que lui. Il devait la prendre comme modèle.
Frapper le nelda assit à côté de lui faisait parler du tout.
Il sort une cigarette et l'allume en regardant l'horizon.
Aucun mot ne sort de la bouche du caravanier.
Seul le bruit du tabac qui se consumme brise le silence presque religieux.

Le confrère commence à s'habituer à ce silence. Il est charmé par la mer.
Il se dit qu'un jour il montera sur un bateau. Un jour il partira à l'assaut des flots lui aussi.


Et la cigarette continue de se réduire en cendre

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Mousikoï

Le Vayang 13 Jangur 1512 à 19h31

 
***
Le nelda lui paraissait tout à fait sympathique, et il était de bonne humeur, c'est donc avec un grand sourire enfantin plein d'innocence que le nelda gris s'adresse au nelda noir...
***


C'est sympa ici hein! La plage est douce et l'air y est frais et vivifiant! Haha! hey, moi c'est Mousikoï, et toi?

N'attendant même pas la réponse, il enchaine.

Ca laisse songeur, cette immensité bleue, cette horizon inaccessible... que peut il y avoir au bout... hey mais tu fume! C'est du tabac d'où? Hey Attends un peu...

Il attrape sa sacoche et semble y chercher quelque chose.
Ha zut! j'voulais t'en partager mais j'n'ai plus de carnine... Provenance direct de Jypska... arrr c'est bête... Haha une autre fois hein?! Et toi tu viens d'où? et tu vas où?
Et pourquoi tu trembles? t'as froid? Fais gaffe avec ce vent haha! Et t'aime la musique, au fait moi aussi, et...


***
Le monologue se poursuit encore un peu, puis le rêvant observe l'autre, les yeux grand ouverts, émerveillé par ce nouvel ami, quelque peu silencieux...
***



 
Morkreek

Le Luang 16 Jangur 1512 à 19h01

 
Blablabla...
Mousikoï parlait, parlait et parlait encore.
Morkreek fume de plus en plus rapidement. La cigarette se transforme en cendre à vu d'oeil.
Puis il ne reste plus qu'un mégot que le caravanier jette d'un mouvement de griffe.
Et l'autre qui continuait de parler. Un vrai moulin à parole.
Il ne lui adresse pas un regard. Le voir l'énerverait encore plus qu'il ne l'est déjà.
Il quitte des yeux la mer et quitte l'endroit sans un mot.
Il regrette l'arrivée de ce nelda. Il aurait tant voulu voir la mer un peu plus longtemps.
Elle lui avait rappelé Jypska...
Mais il part. Il préfère. C'était la meilleur chose à faire pour ne pas sombrer dans la violence.
La violence sauvage comme il l'avait vu en équilibrium.


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

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