Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Enquête Noire

Page [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8]
Détails
Sujet lancé par Narrateur
Le 11-06-1507 à 00h01
145 messages postés
Dernier message
Posté par Thosen Noril,
Le 31-08-1507 à 14h16
Voir
 
Narrateur

Le Luang 11 Jayar 1507 à 00h01

 
*** Les petits jardins « Flemmards Vaillants » était un parc modeste à la verdure néanmoins abondante. Laissé plus ou moins à l’abandon, l’endroit était dominé par des mauvaises herbes, des pelouses grossissantes, des arbres feuillus et des fleurs mal entretenues. Dans cette jungle miniature on distinguait à peine quelques allées caillouteuses grâce auxquels le visiteur pouvait arpenter plus aisément les lieux.

Au sud du parc, s’étendait le quartier pauvre et ses ruelles étroites et sales tandis qu’au nord on distinguait les beaux ateliers des ingénieurs, les bâtiments consacrés aux trouvailles archéologiques, les lieux de mission pour les explorateurs ou les bureaux des arithméticiens.

Devant les portes grillagées du petit parc, sous un soleil matinal, un petit tchaë rondelet – le dénommé Barnouf – attendait les officiers de la Bulle Noire qui lui avaient promis d’enquêter et qui lui avaient du même coup donné rendez-vous ici pour qu’il les aide autant que faire ce peu à retrouver ses amis disparus. ***



 
Thosen Noril

Le Luang 11 Jayar 1507 à 17h27

 
Alastor dit :
J'ai bien compris votre message Dame Cyan,
nous nous occuperons donc bien de l'enquete sur le terrain. Avec madame Gwen, tenez nous au courant de vos avancée, et dès que vos suppositions se confirment, contactez moi.

Voila mon job est fait, ah, ... euh Alastor au fait, hein, enchanté




*** Thosen, matinal, avancait vers les portes du parc. Il avait bien recu le message de Dame Cyan, mais sa nature un peu vague l'inquietait. Que des suppositions ... bon autant résoudre cela rapidement pensait-il. Certains des membres les plus actifs et brillant de la bulle noire se chargeait de l'enquête, il n'était pas question que celle ci traine en longueur. ***

Patience ... tout n'est pas aussi facile que la chasse a l'arkonien.

*** Il appercut alors le tchaë à qui ils avaient donné rendez-vous. Ponctuel ! se dit-il, il regarda son horloge portative ( brevet Noril), non,très en avance. Bon, au moins le pauvre homme était vraiment près à les aider. Il se rapprocha donc en prenant l'aspect le plus martial possible.***

Bonjours Civil Barnouf. En avance il me semble ? Les autres officiers, ainsi que le soldat Abel, ne devraient pas tarder. Ne vous inquietez pas, nous avons la une fine equipe de dur, notamment dans l'infanterie, taillés pour répondre à n'importe quel type d'agression et à même de résoudre n'importe quel enquête.

*** enfin, j'espere...***

Mais, revenons en à ce que je vous ai demandé, avez vous les affaires de vos amis ainsi que les tissus dont vous me parliez tantot. Peut-etre la divination serait succeptible de nous renseigner tout autant qu'une enquête dans le parc.

 
Abel

Le Luang 11 Jayar 1507 à 18h01

 
*** Abel arriva à proximité de Barnouf, tout en relisant à voix basse les notes prises lors du cours sur les bases du Tydale, que Dame Cyan lui avait enseignées.
Il prouva par la même occasion, qu'il était capable de s'exprimer autrement qu'en vociférant.
Le naturel reprit rapidement le dessus lorsqu'il aperçut Barnouf et Thosen. ***


AAAAH, BIEN LE BONJOUR MESSIEURS ! ABEL, FANTASSIN DE LA BULLE NOIRE, PRÊT A T'AIDER BARNOUF.

*** Puis s'adressant à Thosen. ***


MON AMI ! DU BEAU TRAVAIL CETTE MASSE QUE TU M'ENCHANTAS ! VRAIMENT DE L'EXCELLENT BOULOT ! MAIS JE VOUS AI INTERROMPU, REPRENEZ-DONC VOTRE CONVERSATION.


*** Sur ce, il refixa à sa ceinture, ladite masse qu'il avait brandie comme une menace. Barnouf et Thosen semblèrent soulagés. ***


 
Knïg

Le Luang 11 Jayar 1507 à 19h27

 
*** Knïg, n'étant pas matinale du tout, arriva une heure plus tard la tête dans le... brouillard.
Après s'être frotté les yeux trois foi, il vit Abel, Thosen et Barnouf qui discutaient.
Knïg se demandait comment ils pourraient bien résoudre une affaire aussi étrange que celle la. Le Lieutenant se remit les idées en place. Après tout, il avait dit à Barnouf qu'il ferait de son mieux; c'est donc se qu'il allait faire.
En s'approchant de ses compagnons, Knïg jeta un coup d'oeil rapide au parc, même si cela ni ressemblait plus trop; mais surtout, il observa ces ruelles délabrés et ces maisons en ruines qui s'étendaient jusqu'on ne sait où vers le Sud. C'était le début des bas cartiers. ***


 
Krondor

Le Luang 11 Jayar 1507 à 21h14

 
*** Une vieille douleur sourde à travers l'épaule du général Krondor. Le mouvement mortel du maillet l'a réveillée. Il affleure en surface, un bref instant, l'atroce héritage des temps maudits, sous l'océan ridé de sa noire conscience... Krondor, monolithe de muscles et de résolution, se revoit face à l'épouvante aux mains crochues, puissantes comme des serres, hurlant à se crever les tympans pour couvrir... son âme... son âme en lambeaux, en bouillie, en...

Il s'ébroue et regarde aux alentours. Ses hommes se sont regroupés autour du dénommé Barnouf et tentent de le rassurer. Pas simple. L'étrange petit frère semble très perturbé, il s'exprime curieusement, avec un accent montagnard mâtiné d'argot des faubourgs que le général ne pratique plus depuis longtemps. Cette affaire de disparitions, plutôt inhabituelle, est presque une aubaine : en ces temps troublés, il est bon de faire valoir l'utilité de la Bulle Noire, auprès du peuple et d'un roi réputés pacifiques.

Avec de la chance, il prendra le prince de vitesse, qui déjà propose une récompense... bougre de Gorgo, toujours prompt à faire valoir la prérogative des travailleurs, quitte à payer de sa poche ! Quant à l'inactivité apparente de dame Thanakis, comme toujours, elle est plus inquiètante encore...

Combien de fois l'a-t-on posée au sein des dignitaires, l'agacante question : "En temps de paix, à quoi sert l'armée ?"

A punir. Qui dit disparitions dit criminels. Et pour punir, Krondor sait y faire. Il ne connait guère qu'une peine, la justice est encore balbutiante, alors, il attend.

Son maillet ferré, qu'un caillot de sang poisseux salit, n'aura peut-être pas le temps de sécher. ***


 
Thanakis

Le Matal 12 Jayar 1507 à 00h22

 
*** Thanakis, appuyée sur une colonne caryatide de la bibliothèque, professe des rudiments de magie à son élève. Impassible, le regard baissé, elle parle d'une voix douce et posée, toute à son rôle d'enseignante. Mais déjà, son esprit court la campagne, à la poursuite d'une affaire qui la taraude :

Des frères, des sorciers, disparaissent en ville. La rumeur enfle et la secoue. Le général Krondor s'agite et fait donner ses gens. Il aboie quelques ordres, efficaces, concis. Déjà la Bulle Noire est bien présente, on entoure Barnouf, on le presse de questions. Le malheureux, quelque peu déboussolé, bégaye un sabir étrange et déroutant. Qu'a-t-il vu exactement ? Que sait-il ? Mmhhh...

Ce que la raison ne peut dénouer, la magie le déliera. Thanakis prétexte une pause et s'éloigne, passant derrière le docte batiment. Elle pénètre dans une ruelle, change de cape, rabat son capuchon, ramasse un bâton... et remonte, visage ombré, vers les portes nord de Farnya. Personne ne s'en émeut, personne ne la remarque. Sa peau marbrée, reconnaissable entre toutes, ne se dévoile pas.

Elle repère Barnouf, toujours agité, près d'un jardin public. Trois soldats l'encadrent et lui parlent à tour de rôle, s'éloignant parfois, s'approchant à le toucher. L'Erudite reste à distance, abritée derrière un grand saule. Luttant contre l'angoisse, elle s'avance et se découvre devant les soldats, de sorte qu'ils la reconnaissent et n'osent intervenir.

Barnouf lui tourne le dos. Lorsqu'il l'entend incanter, il regarde par-dessus son épaule et la voit, souriante, posant vivement la main à son front.

Sous l'effet d'une puissante magie, une onde de compréhension frappe l'esprit du tchae... ***


"Parlez, mon jeune ami. Il est temps." Dit Thanakis.

 
Disparu(e)

Le Matal 12 Jayar 1507 à 04h04

 
*** Les heures avait défilé pour Barnouf, et les militaires étaient arrivés en lui posant des questions auxquelles il n'avait guère eu le temps de répondre.

Il avait cependant bien vite donné au Sergent Artilleur Noril une besace pleine de livres, de feuillets, d'ustensiles d'étude et de potions. Un petit peu de sang séché noircissait un coin de la besace, signifiant qu'un individu avait bel et bien été victime d'un assaut de sac.

Puis il lui avait enjoint deux morceaux de tissus, des morceaux arrachés à la va vite.

Au moment où le roturier s'apprêtait à répondre aux miliciens tout en les invitant à pénétrer dans les jardins pour découvrir le "lieu du crime", Barnouf avait entendu incanter, une main s'était posée sur son front et il avait arrêté de respirer un instant en fixant l'Erudite. ***

Je...je....L'osdeldimarine Filnat'chem Azthil issod. Khalem Feltrith manef'Delione. Itcha Lig'il.

*** Puis se reprenant, il s'acharne à repousser les voix de ses ancêtres et son habituel charabia pour laisser place à un langage clairvoyante ***

Deux de mes amis, de brillants chercheurs et de grands manipulateurs de sphères ont disparus dans ces jardins où ils se réunissent habituellement pour discuter et débattre.

Ils y viennent tout les soirs et ne les voyant pas arrivé un matin, je me suis empressé d'aller les trouver chez eux, mais rien. Ma courte enquête s'acheva dans ce parc lorsque je trouvais les traces d'un combat; mes mystérieux amis disparus, sans doute enlevés !

Je puis tous vous mener à cet endroit, qui se trouve dans ces étranges jardins.


*** Achevant sa longue litanie - sortie d'une traite de sa bouche dans un langage bien trop lourdement châtié à son goût - le tchaë recule d'un pas en clignant des yeux, un peu perdu.

Puis sans mot dire, s'exécute en pénétrant dans les lieux, se faisant le guide de la petite troupe. Il les mène dans les allées caillouteuses jusqu'à un carré de hautes herbes bien touffues. Il désigne l'endroit en se retournant vers ceux qui l'avaient suivi, observant toujours de biais et avec une étrange fascination, l'Erudite ***

V'là ti donc le malieu où c't'est que je trouvâtâmes les affaires de mezamis éparpillées qu'jai vous ai donnâtes sargent Noril, poinzü lauccazion de fouler le droit davantage du zitrocite et donc ptêt qu'ya donk des chozes que j'eu point vu via du feuglu.

*** Restant à l'écart de la zone, le tchaë observe les lieux, relativement inquiet ***


 
Tyana

Le Matal 12 Jayar 1507 à 16h36

 
*** Tyana revenait d'Oriandre ou elle avait enfin pu acheter un soin qui allait justifier son salaire de soigneuse.
Guillerette comme c'est pas permis elle chantonnait en sautillant comme une enfant a qui on aurait donné un bombon.

Elle avait eu peur au retour car elle était suivie par une tchae avec une tête bizarre qu'elle avait souvent vu trainer en ville mais qu'elle ne connaissait pas. Elle se mit a courir jusqu'a Farnya et en passant les portes de sa ville natales elle se sentit rassurée et se dirigea vers là ou elle avait laissé la bulle noire et le général.

Toute fière elle chercha son chef pour lui dire qu'elle avait un nouveau sort qui allait enfin lui permettre de les soigner mais elle ne vit pas celui ci.
Elle vit par contre celui qu'elle surnommait le sous chef bizarre et celui qu'elle aimait appeler le bourru.

Alors qu'elle s'avançait toujours en sautillant pour aller parler au bourru une voix raisonna dans sa tête. ***


dit :
Attends!


Ah ben ça faisait longtemps tiens!

Allez bouge de mon épaule.


*** Grand geste pour déloger l'animal qui s'amusait a passer d'une épaule a l'autre pour ne pas se faire taper. ***


dit :
Mais attends c'est important!


Bon mais fait vite, t'es entrain de me gâcher ma bonne humeur!

dit :
Tu les trouve pas bizarre tes collègues?


Ben non, enfin pas plus que d'habitude!

dit :
Ils ont pourtant l'air soucieux.


Mais n'importe quoi tu délire ma pauvre moumoutte
*** ( surnom qu'elle lui avait donné et qu'elle préférait a celui de Loupiote qu'elle trouvait très cul cul et inapproprié.) ***


dit :
Bon ben vas s'y alors.


*** Et elle s'avança vers le bourru sautant de joie en lui annonçant son achat.

Mais la réaction ne fut pas celle qu'elle espérait. ***


Qu'est qui se passe?
*** demanda Tyana a Abel. ***


dit :
Et toc!


 
Abel

Le Matal 12 Jayar 1507 à 17h53

 
*** Apercevant Tyana, Abel sembla sortir de ses pensées, et arbora un large sourire, découvrant d'impeccables dents blanches.
***


D'un ton paternaliste :

SALUT MA GRANDE. CELA FAISAIT QUELQUES JOURS QUE L'ON NE S'ETAIT VU !


*** Abel écrasa un peu Tyana entre ses bras en signe de bienvenue. Puis son visage revêtit à nouveau un masque soucieux, et quelque peu mystérieux.
Sa voix se fit plus douce, comme s'il était sur le point de révéler un secret inavouable. ***


Le citoyen Barnouf nous fait part de ses inquiétudes sur de mystérieuses disparitions....


*** Abel entreprit alors de résumer les derniers évènements à la jeune soigneuse... ***




 
Thosen Noril

Le Matal 12 Jayar 1507 à 18h08

 
*** Un leger sourire accueillit l'apparition d'Abel, un beau boulot, un travail bien fait et un confrere satisfait que demander de mieux ?
Peut etre qu'il cesse de faire tournoyer sa masse au dessus de leurs têtes ?
La chose faite, Thosen inspecta le materiel apporté par Barnouf, les autres ne devraient pas tarder et un rapide coup d'oeil pouvait lui economiser quelques peines.
Une heure plus tard, Thosen avait a présent lu (ou presque, il y avait tout de même du papier et les autres membres de la bulle n'étaient pas si en retard que ca ) tous les travaux des 2 mages, alors que Knïg hagard, apparaissait.
Il eu malgré tout rapidement une prestance toute militaire en les voyant tout trois. ***


Alastor dit :
Allé, bon en attendant les eventuels retardataires tu peux regarder le tissu, non ?

*** Ce que fit Thosen, il regarda les bouts de vetements arrachés et essaya d'identifier leur nature et leurs possibles propriétaire.
La tache de sang sur le sac l'intriguait aussi, mais cela semblait difficile a identifier, Nelda ? Tydale ? ou plus simplement mais surtout plus terriblement Tchaë ? Il ne pouvait se resoudre a admettre l'apparition de creatures du S'sarkh ici, mais un frere ! ***


*** Barnouf se mit finalement a parler dans un patois incomprehensible, puis, etonnament, dans un Tchaë epuré de toute imperfection . Ce revirement soudain sentait un peu trop la magie pour etre anodin, enfin, si les dieux avaient décidé que celle si serait anodine ...
Le civil semblait malgré tout encore plus dérangé que de coutume, se retournant frequement et fixant un point sur sa droite, tandis qu'ils les invitaient a inspecter la zone. ***


Vous avez raisons civil Barnouf, une fouille approfondie s'impose, et ...

*** Tyana apparut, insouciante, guillerette, et crottée de la tête au pied. La route avait été longue apparement. ***


Bon bah, je me met en quête d'indice.

*** Le langage verbieux était censé rassurer Barnouf, mais le jargon des batailles commencait a lui manquer. Thosen se mit a inspecter la zone a la lumière du soleil de 11h. ***


 
Thanakis

Le Matal 12 Jayar 1507 à 20h00

 
*** Thanakis évolue dans le parc. Elle s’est éloignée des soldats et de Barnouf, concentrée au-delà des mots. La magie envahit son esprit, aiguise ses sens, décuple sa perception des détails. Elle oublie momentanément ce qui bouge et fixe son attention sur ce qui demeure. Les débris disséminés ça et là, les traces de combat, de combustion. Et l’odeur...

Un message mental lui parvient : son vieil ami ne l’a pas laissée tomber, il a des nouvelles du frère-animal, mais voilà qu’elle songe à ses engagements et un instant, un court instant, sa concentration faiblit. L’odeur... elle y était presque ! Cela évoque le S’sarkh, derrière des relents de pourriture et l’âcreté lancinante, capiteuse, écoeurante, des chairs carbonisées. Elle reconstitue les évènements dans son esprit :

Ils étaient cinq, cinq assaillants, vêtus modestement et peu armés. Cinq, ou peut-être plus. Ils étaient... non, des frères n’agiraient pas ainsi, sans doute avaient-ils l’apparence de tchaes, sans doute étaient-ils « autres ». L’odeur... l’odeur vient d’eux. Ils sont nauséabonds. Ils se trahissent ainsi, par leur pestilence. Par leur puanteur. Ils ne peuvent le masquer, sinon, ils l’auraient fait. C’est un point faible, à exploiter.

Les relents de chair brûlée prouvent que les mages se sont défendus, usant de leur magie essencialis. Mais ils ont été... submergés. Et capturés.

Qui sont ces gens, si tant est qu’ils soient... des gens ? Une Loge secrète et maudite ? Une Loge interdite ? Oh, par Rotodion, faites qu’ils ne soient pas membres d’une Loge ! L’image de la Bulle Bleue s’en trouverait souillée, et les savants – une fois encore – passeraient pour d’incontrôlables et dangereux sorciers !

Pourquoi kidnappent-ils des frères ? Cela doit être résolu, et vite. Mais ce n’est plus son rôle. Dame Thanakis a fait ce qu’elle sait faire : s’informer. Elle doit passer la main, désormais... et dire ce qu’elle sait.

A la Bulle Noire ? Sans doute. Elle prouvera ainsi sa valeur, ou plus exactement, la valeur de sa Bulle : officiellement, elle n’a rien fait, elle n’est pas là.

Thanakis s’oriente en direction du centre ville, où le général fait les cent pas. Elle hésite, elle renonce, elle rebrousse chemin... et croise ses hommes, dispersés dans le parc, à la recherche d’indices. Le général... il échappe à la folie en cultivant sa colère. Que fera-t-il de ses informations ? Admettra-t-il qu’elles ne viennent pas de lui ?

Sous le coup d’une inspiration subite, l’Erudite bifurque. Elle n’a pas confiance. Ce frère discret, accroupi près d’un troène, elle le reconnaît : c’est Thosen Noril, le futur Diplomate Noir. Il a le profil altier, son calme est rassurant.

Se découvrant, elle s’approche, attend qu’il se redresse et la regarde. Comme le sergent reste muet, elle se détend et parle enfin, doucement, lentement : ***


« J’ai quelque chose à vous dire ».


 
Abel

Le Matal 12 Jayar 1507 à 23h56

 
*** Abel n'est pas à classer dans la catégorie des intellectuels. Oh bien sûr, il s'est mis en tête d'apprendre le Tydale, mais il est un piètre élève, et seul le talent de pédagogue de Cyan lui a permis de progresser de façon fulgurante.

Aussi lorsqu'il vit Thanakis essayer de rassembler des indices sur la disparitions des tchaës, il fit mine de s'atteler aux recherches, plus par mimétisme, que par réelle volonté.

Les enquêtes, ce n'est pas sa tasse de thé. Ecraser une masse sur sa forge, ou sur la tête d'une créature ennemie est plus de son ressort.

Il soulève une pierre, examine une feuille, se couche sur le sol, l'oreille collée à la terre, le sourcil froncé. Il sort un calepin miteux de sa poche, fait mine de prendre une note, puis se ravise.
Il ne sait trop que faire mais semble avoir compris que s'attacher aux pas de Thanakis semble être un gage de réussite.
***


 
Knïg

Le Merakih 13 Jayar 1507 à 11h12

 
*** Knïg, lui, est absorbé par le Sud. Par toutes ces ruelles du bas cartier où on ne voit guère se qui si passe.
Il réfléchi est se rendit compte à quel point il serait facile de se cacher la dedans.
Il suffisait de quelques hommes préparés à capturer les deux mages et ensuite, ils n'avaient cas disparaître dans les bas cartiers. Peut être même s'y trouvaient ils encore. Le seul problème c'est qui auraient pus faire une chose pareille et dans quels but?

Knïg alla tout d'abord exposer son hypothèse de l'enlèvement dans les bas cartiers au Général Krondor qui faisait les cent pas d'un air soucieux.

Ensuite il alla l'exposer au Sergent Thosen, car il savait que le Sergent n'était pas dénudé d'esprit, et lui demanda se qu'il en pensait. ***


 
Thosen Noril

Le Merakih 13 Jayar 1507 à 18h01

 
*** Thosen, à la recherche d'indice avait mis de coté le sac des deux mages et cherchait des traces de combats. Une branche brisée là, une feuille brulée ici, de l'essencialis a coup sur. Il avait travaillé longtemps ce domaine et il n'avait nul doute quand à la nature du combat, l'adversaire avait eu l'avantage du nombre et de la surprise.
Qu'un mage utilise en dernier recours son sac prouvait bien aussi que les adversaires n'avait rien de commun avec l'ordinaire. Après tout, si cela avait été de vulgaires brigands les sorciers n'auraient pas utilisé tout leur moyens, le combat aurait cessé à un moment. Donc, soit les deux membres de la bulle rouge connaissaient leurs adversaires et les craignaient, soit l'apparence et l'attitude même de ceux ci engageaient a un combat féroce et sans pitié. ***

Alastor dit :
Bon, alors soit des monstres soit des rivaux très puissants, hein ?

*** Exactement, enfin semblait-il. Thosen étudiais la scène de l'action dans son ensemble, assis à l'ombre d'un troène, recherchant une explication et attendant les decouvertes d'Abel. C'est etrange ... les agresseurs devaient parfaitement savoir sur qui ils allaient tomber, l'habitude des deux mages de passer par ici transformait le lieux en embuscade idéale. De plus les deux victimes etaient de redoutables lanceurs de sorts, des agresseurs ordinnaires se seraient surement defilé. ***


Alastor dit :
Oui, oui, et ?

Mais, ils sont malgré tout suffisament organisés pour emporter leurs blessé ou leurs mort...
*** Thosen se souvenait de la tache de sang sur le coin du sac, seul le cuir chevelu saignait aussi abondamment avec une arme aussi peu ordinnaire, mais un pareil cou à un pareil endroit aurait laissé grogi le plus costaud des Tchaës, donc : organisation, organisation... ***

*** Knïg se rapprocha alors et lui exposa l'hypothèse selon laquelle les deux mages auraient été emporté vers les bas quartiers. Thosen reflechit brievement. ***

Oui, bien sur, les agresseurs ne pouvaient pas emmener les mages autres part sans trahir leur acte. Et à moin que nous retrouvions leurs deux corps enterré plus loin, les bas quartiers semblent le prochain passage obligatoire pour nos proies.
Lieutenant Knïg, pourriez vous vous renseigner sur les bas quartiers auprès du general ?ou souhaiteriez vous que je le fasse ?

*** Le guerrier acquiessa derechef, qu'il reste ici sous son arbre le petit, après tout lui était debout.
Thosen, a nouveau seul se replongea dans ses meditations quand une apparition soudaine le tira de ses conclusions hatives. Une femme à l'age indefinnisable mais à coups sur d'une beautée hors du commun avançait vers lui. Sorti de nul part, celle ci s'arreta a un mêtre du jeune diplomate. Thosen se redressa immediatement, en reconnaissant la Haute Erudite, maitresse de la bulle bleu et confidente du roi. Il faillit s'etouffer, inspira,ecouta sa voix douce, melodieuse, et parla à son tour d'un ton clair mais hesitant. ***

Euh...., Oui ma Dame, vous voulez me parlez de quelque chose ? Que puis-je faire pour vous ?

 
Narrateur

Le Merakih 13 Jayar 1507 à 18h45

 
*** Tandis que Noril engage la conversation avec Thanakis, de son côté Abel cherche distraitement des indices en marchant ci ou là, se penchant auprès de tel ou tel pierre, morceau de terre, branches ou troncs.

Jusqu'à ce que, par inadvertance, il plonge un pied dans une large flac d'eau....mélangée à du sang....Le militaire regarde attentivement la petite marre. De chaque côté de celle-ci de belles traînées de sang montrent qu'un individu gravement blessé est clairement passé ici en se trainant péniblement au sol. ***


 
Thanakis

Le Merakih 13 Jayar 1507 à 22h16

 
*** L’Erudite s’approche encore. Elle parle dans un souffle, tête baissée, attentive à n’être entendue de personne, sinon du diplomate : ***


Cinq assaillants sont venus. Ils ont surpris les mages, de bons praticiens de la sphère Essencialis, qui se sont défendus, en vain. Ils les ont neutralisés et emmenés. Sentez-vous... sentez-vous leur odeur ? Ceux qui ont fait ça exudent une puanteur corporelle anormale, contre-nature, qui évoque la pourriture et le S’sarkh...

Ce sont les mêmes qui ont capturé des travailleurs. Ces cinq-là, ou d’autres, comme eux. Je pense qu’ils les prennent vivants, ce ne sont pas des criminels au sens usuel du terme. Ce qui signifie...


*** Thanakis fait une pause, comme effrayée par ses propres conclusions. Elle poursuit néanmoins : ***


...ce qui signifie qu’ils entendent les contraindre ou les enrôler. Sans doute recrutent-ils de cette façon. Sans doute vont-ils croître en nombre et même, en puissance.

*** L’Erudite lève enfin les yeux et plonge son regard dans celui de Thosen Noril, afin d’appuyer son propos : ***


Rendez compte au Général. Dites-lui ce qu’il en est. Dites-lui qu’il y a peut-être des témoins parmi les mendiants, les habitants de la rue, les pauvres gens des bas quartiers. Dites-lui que les coupables se trahissent par leur odeur et qu’on doit pouvoir ainsi les pister, ou les démasquer.

Dites-lui surtout qu’il faut agir vite, car leurs méfaits sont structurés et que leur projet, quel qu’il soit, est en passe de se réaliser.


*** Thanakis hausse le ton, résolue : ***


L’odeur... vous devez la connaître. La connaître pour la reconnaître. Je peux vous aider...

*** Elle incante. Un voile trouble entoure brièvement le Diplomate Noir. En une fraction de secondes, un vertige le prend ! Il hocquète sous le coup de la surprise, inspire... et il sent : quelque chose d’âcre et de malsain flotte encore dans l’air du parc.

Lorsqu’il reporte son attention sur l’Erudite, elle s’éloigne déjà.
Non sans se retourner, une dernière fois, avant de disparaître dans une ruelle. ***


 
Abel

Le Merakih 13 Jayar 1507 à 22h27

 
*** C'est très distraitement qu'Abel faisait mine d'inspecter les alentours. Il suivait surtout le comportement de l'envoutante Thanakis, qui semblait même ne pas ressentir sa présence.

A deux reprises, ses pieds s'enfoncèrent dans une petite flaque d'eau boueuse , sans qu'il s'en rende tout de suite compte.

Alors qu'il s'apprêtait enfin à pester sur ses bottes mouillées, il fut intrigué de l'aspect de cette eau. Si brune si... .... si ROUGE ! ***



RHOOO SALETÉ DE....

OH BON SANG DE BON SANG, QUE MA BARBE FRISE SUR LE CHAMP SI JE NE VIENS PAS DE TROUVER QUELQUE CHOSE DE DE BOUGREMENT INTÉRESSANT !!!!

DES TRACES, DES TRACES, PAR ICI !


*** Quelques volatiles effrayés par les hurlements préférèrent s'éloigner. D'autres plus téméraires, regrettèrent juste de ne pas avoir le larynx correctement développé pour faire comprendre à ce Tchaë de malheur, qu'il troublait fâcheusement leur quiétude. ***


ON A TRAÎNE QUELQU'UN, A MOINS QU... QUE CE QUELQU'UN AIT RAMPE.
TOUT CE SANG !!!!
DOIT ÊTRE DANS UN SALE ÉTAT A L'HEURE QU'IL EST. VA PAS FALLOIR S'ENDORMIR LES AMIS !


 
Thosen Noril

Le Julung 14 Jayar 1507 à 18h06

 
*** Thanakis avait d'abord confirmé ses soupcons mais, ce qu'elle lui avait révélé par la suite avait bouleversé le jeune Tchaë.
Des rejetons du S'sarkh, ici ! à Farnya !
L'intervention de la grande érudite et son message funeste avait provoqué le trouble du diplomate qui reprenant ses esprits constatait en effet l'odeur effroyable persistant sur le lieu de l'attaque.
Pire encore ! Ce n'était pas une banale aggression, mais bien un acte maintes fois répété et s'inscrivant dans un plan à bien plus grande échelle, Corrompre et dominer les habitants de la ville. ***

Le Général doit être au courant, vite !


Alastor dit :
Attend il y a un de tes compere qui hurle a tue-tete, là.
Ca a l'air important aussi !


Pas le temps, pas le temps, on verra ca après.

*** Thosen sortit du parc en courant, appercevant le Général en compagnie du Lieutenant, il traversa la rue, se planta au garde a vous et en interrompant Knïg. ***


Désolé Lieutenant, mon Général, des informations de la plus haute importance confirmant les suppositions du lieutenant. Mon Général, il semblerait que nous ayons affaire a quelque chose de bien plus grave que prévu, grace à...

*** Pourquoi l'érudite lui avait-elle donné les informations à lui et non à Krondor directement ? Dans ce cas, devait il citer son nom ? Un temps ... ***


Grace à diverse suppositions, je suis à même de vous assurer que l'attaque est directement liée avec les autres aggressions ayant eu lieu dans la ville, que les assaillants, ici cinq, venaient des Bas quartiers et avait pour objectif de capturer leur proie et de les emmener avec eux.
Mon Général, pire encore, les aggresseurs par leur méthodes mais plus encore par leur odeur sont clairement des rejetons du S'sarkh ou plus probablement des Tchaë perverti par celui-ci.

Mon Général, ces enlevements doivent avoir pour objectif l'agrandissement de leurs forces. Pourquoi s'attaquer ici à des mages puissants plutot que des simples vagabonds je ne le sais pas encore, mais mon Général leur plan est à coup sur structuré et tout est en train de se passer sous nos yeux.
Il faut de ce pas, il me semble, enquêter dans les Bas quartiers auprès des mendiants et autres pauvres hères afin de terminer cette affaire avant son accomplissement. La population autochtone doit savoir quelque chose, et ..., et je suis à même de reconnaitre un Tchaë transformé quelque soit son deguisement.
J'attend vos directives mon Général.
Mais euh, peut être devrions nous voir aussi ce que le soldat Abel à trouvé il s'epoumonne depuis 3 bonnes minutes à présent, et cela semble particulièrement important ?


 
Abel

Le Julung 14 Jayar 1507 à 18h43

 
*** Abel était un peu ému de l'attention que lui avait porté Thanakis. Lui, la vieille brute, le soldat bourru, avait reçu quelques mots d'encouragement de la part de L'Erudite.
Il en ressentait une certaine fierté. ***


...pour de bien bels gens. Vous êtes un curieux soldat, et un soldat curieux. Cultivez cela, c'est un atout.
Pour votre découverte... soyez prudent : les ennemis rôdent peut-être aux alentours, il ne faut pas les alerter


*** En attendant Thosen qu'il venait d'interpeler, ainsi que tout ceux qui répondaient à ce nom à des kilomètres à la ronde, il s'accroupit et observa cette fois avec une véritable attention les traces laissées par une probable victime. L'individu s'était traîné sur le sol, oubliant au passage beaucoup trop de sang pour que cela puisse s'apparenter à un jeu sans conséquences graves.

Puis Abel se redressa, dans un grognement qui couvrit quelque peu les plaintes de ses articulations gémissantes et se mit à suivre les traces en marchant lentement, les yeux rivés sur le sol... ***


 
Krondor

Le Julung 14 Jayar 1507 à 19h06

 
*** Le général écoute attentivement son diplomate, sans l'interrompre. Ce qu'il dit est construit, argumenté, riche d'éléments nouveaux et plutôt inquiètant. Cette odeur dont parle Thosen Noril... voilà qui s'avère utile, très utile même, pour pister des suspects !

Krondor hoche la tête, impressionné par la performance de ses hommes : en quelques heures, ils ont moissonné beaucoup d'informations. Un peu trop, même... oui, un peu trop...

Comment peuvent-ils affirmer que les assaillants étaient cinq ? D'où sortent-ils cette histoire de puanteur et de S'sarkh ? Le sombre tchae, qui n'est pas moins attentif que les autres, ne sent rien. L'ex-sergent affirme pouvoir reconnaître un coupable sans erreur : comment fait-il cela ?

D'autres enquètent, c'est évident. "On" a voulu aider sa Bulle, mais discrètement ou tout au moins, sans faire de vague. Bulle Rouge ou Bulle Bleue ? En tout cas, le message est clair : "ne pas tirer toute la couverture à soi"...

Avec un sourire mesuré, le Général prend la parole : ***


Thosen Noril, c'est du beau boulot. Félicitez nos hommes, et lancez-vous sans tarder sur la trace des salopards qui s'en prennent aux civils ! On dirait que notre fantassin Abel est sur quelque chose. Tenez-moi au courant de tout progrès, et n'hésitez pas à solliciter de l'aide auprès de frères Rouges ou Bleus... du moment que vous gardez les rennes. Rompez !

Page [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8]
Vous pouvez juste lire ce sujet...