Les Mémoires de Syfaria
La région de Kryg

arrivée d'un tchaë de la fraternité

ou comment un régisseur se fait botter les fesses
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Sujet lancé par Jeaneudon
Le 11-03-1512 à 18h20
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Posté par Jeaneudon,
Le 03-04-1512 à 13h23
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Jeaneudon

Le Dhiwara 11 Marigar 1512 à 18h20

 
Un petit tchaë chauve arrivait en ville mais rapidement une garde de Kryg le fait reculer avec plus ou moins de tact.


Heuu salut moi je parle pas bien votre langue et je voudrai rencontrer quelqu'un pour discuter d'une autorisation pour entrer en ville ....

Responsable ....


Je voudrai parler à Une responsable


Mais la garde le repoussait quand même avec force hors de la citée. Une fis expédié à la porte de la le petit tchaë chauve pesta "foutu terre à la noix. Sont décidément tous fous ces étrangers. et même pas la possibilité de discuter en plus sans prendre un coup de pompe au cul"


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Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 11 Marigar 1512 à 23h09

 
Les infos circulent vite à Kryg. Les gardes se tiennent sur le qui-vive. Quoi de plus paranoïaque qu'une garde tydale qui est en manque de sang. Et lorsque c'est un frère du Désordre qui se pointe, les dents grincent de plus belle. Les événements dits de "la guitoune nemen" où l'incident diplomatique avait été frôlé de peu étaient encore dans les esprits. Et même si ses soeurs se vantaient plus ou moins de cette pseudo victoire, l'astrologue, en bonne magicienne qu'elle était, savait pertinemment que s'il y avait eu une bagarre, les piliers du Matriarcat auraient été combles. La magie prévalait sur l'acier manié par ces bourrines de seconde zone.

Se disant qu'il valait mieux jeter un oeil pour éviter une nouvelle bévue, la sorcière quitta ses appartements pour constater par elle-même l'ampleur de la chose. Enfin, parler d'ampleur pour un tchaë est une belle exagération tout de même. Marchant lentement, elle avançait tranquillement au milieu des passants. L'astrologie n'apprenait pas grand chose, mais au moins la patience.

Le visage était connu. Petite rencontre justement lors de cette stupide histoire. Petite discussion posée et polie avec une personne loin des clichés de son peuple.

La Voroshk haussa la tête, la cheffe de la garde approchait et expliquait la situation. Imbécile.


Ca va, j'ai compris. Foutez-le camp incapables. Vous avez de la chance d'être encore vivantes.

Un crépitement de mana électrique suffisait comme point final à la conversation. L'ancienne némésis s'était assagie mais nul doute qu'elle avait encore du napalm pour son lance-flammes.

Relevant sa capuche, elle s'approcha tranquillement du tchaë.


Frère Jeaneudon, quel plaisir de vous revoir. Cela fait bien longtemps. Comment vous portez-vous ?

Un peu surpris, le régisseur reprit la parole. Inquiet.

Haaa une visage amicale .. chouette. Enfin salut ... heuuu je vais bien et toi?

Un sourcil se hausse.

Les choses vont et viennent. Le temps change. Les moeurs aussi. Mais passons. Excusez le comportement peu délicat de nos...gardes. Elles séchaient les cours de politesse et de diplomatie au profit de la brutalité et de la bêtise collective. Mais...parfois nécessaires. Les étrangers...sont souvent...remuants. Mais passons. Que nous vaut ce plaisir ?


 
Jeaneudon

Le Dhiwara 11 Marigar 1512 à 23h36

 
Le régisseur était content de revoir la tydale et pourtant il n'était pas vraiment enclin à sympathiser avec une grande toute sèche.

Ho t'inquiète pas j'ai l'habitude .... de me faire houspiller et ..... de tes .... consoeures au grand couteau à viande ...

Je me suis présenté à Arameth et ça pas été bien mieux ... héhé. Faut croire que ça à pas rassemblé autant qu'y disait.

Par contre je me rends compte que je comprends rien à votre langue ... il faudra que je fasse un truc pour ça


il songea quelques secondes à dieu sait quoi.

Enfin bref ... on vient pas ici pour éditer un guide du meilleur coup de pompe dans l'arrière train de Syfaria ... non on vient ...

il s’arrêta en se tapant le front

ha oui je dis nous car je suis avec quelques frères qui suivent. Je suis venu au devant quoi!!

Mais y sont plus calmes que la dernière fois
sourire crispé

On vient en visite pour .... heuuu visiter quoi !!


Et et et ..... et éventuellement faire des affaires mais c'est pas mon objectifs premiers
jouant la confidence même si c'est l'argument que j'ai donné pour bourlinguer un peu clin d'oeil ravageur


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Sadr

Le Luang 12 Marigar 1512 à 14h18

 
*** Sadr cherche Matroshka.

Ce n'est point là le titre d'un ouvrage ésotérique sur le cheminement stochastique des astres, ni la version symbolique d'une rencontre annoncée, mais le simple constat d'un soir qui débute dans l'interstice :

Silith vient de disparaître. Dans les lueurs mourantes du crépuscule, les étoiles sont invisibles. Les lunes jumelles taquinent l'horizon, mais ne sont point encore levées... donc, pour quelques secondes encore, le ciel est vacant. Loin du regard des astres métronomes, la contingence et la folie règnent en maîtresses. Tout peut arriver.

Jusqu'aux tréfonds de son âme grise, l'enfant-nuit est fataliste. Elle choisit donc ce moment pour trouver la sorcière, dont elle ignore jusqu'à l'Accablement. Mais le destin, farceur, se joue de la medium : Matroshka est de sortie.
Où ?

Fais silence, Sadr. Écoute ce qu'en dit la rue. Piste la rumeur.

La Voroshk, la Voroshk... les passants et les passantes l'ont vue. Ils la surveillent, car ils l'évitent. La furie rousse n'a point l'air dangereuse : elle l'est. Ses sautes d'humeur, ses fantaisies, ses éclats rythment la vie – et la mort – du quartier. Des quartiers attenants, également.

De la ville, en fait.

Tiens ? Une gerboise. Un hérisson. Un lapin nain.
Ils pourraient s'être échappés d'un élevage, si ce n'est qu'ils ont un nom, un chacun, et sont accompagnés de mous. Sadr n'a rien vu de ce qui s'est passé. Pourtant, cette curieuse profusion de rongeurs exotiques l'excite : à contrario de l'évidence, elle est normale. Elle a du sens.

La liadha rejoint les portes de la ville, se prend les pieds dans sa robe, tombe. Les lunes sont levées, désormais. Quelques étoiles s'allument, timidement, dans les nuées. Se relevant, Sadr voit et perçoit la sorcière, en pleine discussion avec un tchaë.

Le soir s'enténèbre et l'enveloppe d'obscurité tandis qu'elle s'avance, spectrale jusqu'au bout des ongles, à leur rencontre. ***


Horoscope de Jayar

 
Jeaneudon

Le Luang 12 Marigar 1512 à 17h36

 
Le régisseur était très enthousiaste ... comme à son habitude voire un peu plus car cela traduisait le plaisir de rencontrer une personne non hostile fusse-t-elle une tydale.

Il avait donc un sourire qui allait d'une étiquette à l'autre quand ce dernier se figea légèrement en voyant la jeune tydale s'avancer dans la nuit .....



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Matroshka Voroshk

Le Sukra 17 Marigar 1512 à 20h54

 
Visiter ?

Bourlinguer ?

Faire des affaires ?


La sorcière hausse un sourcil. Elle aime bien les Frères. Ils sont bizarres, paranos et bordéliques. Mais ils sont plutôt honnêtes. Mais définitivement, elle a du mal à les comprendre.

Nous sommes à Kryg, pas à Arameth. Pour faire du tourisme, faire de l'argent ou visiter les lieux de plaisirs, les Confrères seront ravis de vous accueillir si vous leur présentez la chose sous le bon angle. A Kryg, avec cette mentalité, je crains cher Régisseur, que l'accueil soit aussi froid qu'un couteau à viande en travers de la gorge. Mes soeurs n'ont pas beaucoup, voire aucun intérêt à vous laisser rentrer.

Même avec les meilleures intentions du monde, j'en conviens.

Comprenez-moi bien, j'aimerai bien vous faire rentrer. Voir les mêmes têtes à longueur de vie, c'est déprimant à souhait, surtout dans cette ville lugubre. Mais je n'ai aucun pouvoir sur les dérogations. Pas maintenant. Pas encore.

La gestion de la ville est sous l'autorité de la vieille Crysope, et autant vous dire que c'est pas une tendre, même avec celles de sa propre race.

Qui d'autre vous accompagne frère Jeaneudon ?



 
Jeaneudon

Le Sukra 17 Marigar 1512 à 23h34

 
Le régisseur avait écouté avec attention et son sourire avait un peu terni. Il semblait même s'être mordu la lèvre.

Il força un nouveau sourire en notant le non de la personne à contacter.
Bon bah je vais tenter ma chance en trouvant un bon angle d'attaque. On sait jamais héhé ... et pis se serait quand même bien qu'on arrive à .... heuu ... échanger sans se foutre sur la tronche.

Et quand je dis échanger je pense pas affaires et pierres ... mais plutôt entraide.

Le symbiose semble se replier sur elle même et on aura besoin de toutes les bonnes volontés pour affronter l'avenir.


pause avec virement pour ce changement de sujet. Le sérieux ne va pas trop bien au régisseur

Avec moi ... y a le maître scribe Irdyl, et deux noirauds les frère Irdyl et karnu. Y sont plus .... heuu moins .... en fait y devrait causer moins de soucis que la dernière fois.

Ha oui et pour Arameth, l'accueil a été des plus froids ....


Regardant au loin la tydale en blanc ...excuse moi frangine, c'est qui ça ... il allait montré Sadr de l'index de la main droite mais le main gauche attrapa en un éclair cet index pour le rabaisser.


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Sadr

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 09h28

 
*** Il est étrange, l'étranger.
Lourd d'une ambiguïté qu'il ne perçoit sans doute pas.

Lui et Matroshak s'expriment dans la langue native du visiteur.
L'enfant-nuit attend.
Sagement.

Ignorante de ce qui se dit, elle ne peut prendre le risque de les interrompre. Le tchaë a traversé tout Syfaria, la tydale est une sorcière émérite : leur échange pourrait être important. Voire transcendant ! Qui sait ce qui se dit, dans le curieux sabir du semi-être ?

Sadr voit s'amorcer le geste : une main se lève, l'autre l'abaisse...

Ambiguïté. ***


Horoscope de Jayar

 
Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 11h14

 
Matroshka tourne la tête et voit pour la première fois la nouvelle symbiosée. C'était donc elle. La future nouvelle astrologue du Matriarcat. Aussi sûre que la Voroshk était déjantée, celle-là était réservée. D'un coup d'oeil, l'astrologue en herbes savait que ça ne serait pas une copine de shopping. Deux apprenties astrologues en même temps ? Kaelianne Foha et maintenant Sadr.

Le poussiéreux lambda parlerait de coïncidence. Matroshka y voyait providence. Si seulement Orphèle était encore là. La sorcière lui rendait visite souvent. La petite toujours prise dans sa stase onirique ne semblait toujours pas vouloir se réveiller. Alors à l'époque, Matroshka prit la décision de devenir astrologue. Qu'il y ait toujours au moins une astrologue symbiosée au Matriarcat. Toujours quelqu'un pour garder le phare. Même maladroite.

Désormais, elle pourrait laisser sa place. Mais pas encore.


Ca...c'est la relève. dit la sorcière pour elle-même.

Liadha Sadr, approchez-vous je vous prie, le Frère Jeaneudon n'est pas anthropophage aux dernières nouvelles.


 
Sadr

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 16h56

 
*** « Le frère Jeaneudon n'est pas anthropophage » ?
C'est une information plaisante.

« Aux dernières nouvelles »...
Parce qu'il l'était ??

Déjà fort pâle, Sadr blêmit encore, s'il est permis d'imaginer la chose. Elle n'a des tchaës qu'une connaissance livresque, scolaire, sans expérience aucune. Les frères du désordre sont, pour l'enfant-nuit, des extra-terrestres. Rien, dans leur culture, ne lui parle : leur grande intelligence s'exprime dans des domaines absolument dénués de spiritualité et cela, pour la sibylle, est proprement inconcevable. Elle ne saurait imaginer peuple plus baroque, plus exotique... plus singulier.

Et ils se mangent entre eux ?

Sadr a beau se triturer les méninges, elle n'a pas souvenance de ce fait. Les livres mentent, parfois... alors, elle se promet d'étudier la question. Mais pas maintenant. La présence de Matroshka la rassure, elle ose donc s'avancer : si le semi-être tente de la dévorer, la grande sorcière interviendra. ***


Hajar, liadha Voroshk, noble Astrologue

*** S'inclinant ***


Je suis honorée de me présenter à toi.

*** Le regard de la medium est fuyant, incertain, flou. Comme toujours, elle peine à voir les gens qu'elle n'a jamais lu, ni calculé. Et ce n'est point le genre de chose que l'on peut demander d'entrée. Pour se donner bonne contenance, elle fixe leurs chaussures, leurs armes, leurs chapeaux...

Se tournant plus ou moins vers Jeaneudon, elle dit ***


Hajar, manüsh Jeaneudon

Les astres...


*** S'inclinant de nouveau, Sadr est prise d'un vertige qui manque de la faire choir.
Elle se redresse en tanguant, puis reprend, étourdie ***


Les astres t'ont guidé jusqu'à nous...
C'est intriguant.


*** Une question lui brûle les lèvres, mais elle se tait. ***


Horoscope de Jayar

 
Toufic

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 18h52

 
Enfin, Toufic est arrivé à Kryg.
Il a longtemps attendu les retardaires, mais la dernière étape, il l'a faite d'une traite : Kryg est la seule cité poussiéreuse qu'il ne connait pas.
Lui qui a bourlingué aux quatre coins de Syfaria est impatient de combler cette lacune...

A l'entrée de la ville, il retrouve Jeaneudon et Irdyl. Ce premier est en grande discussion avec une grande matriarcale rousse.
Il l'a déjà vue, il la connait.
Oui, pendant les batailles contre le Tarkn'kal... La dernière fois, c'était devant les murs d'Arameth.
C'est Matroshka Voroshk.

L'autre matriarcale, très pâle, qui est là aussi, il ne la connait pas.

Respectueusement, Toufic rejoint ses frères du Désordre, et salue en inclinant légèrement le buste.

Mesdames, je vous souhaite une journée agréable et que les astres vous soient favorables.

Et il attend...

Il questionnerait bien Jeaneudon, mais ce n'est pas le moment.


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 21h04

 
La sorcière pose un genou à terre et regarde celle qui devrait prendre le soleil un peu plus souvent.

Tout l'honneur est pour moi liadha Sadr. Je connais de réputation Alhia Garance. Ses prédications sont toujours reconnues pour leur grande justesse et son lyrisme. Bien que la Vision du Déclin omniprésente oriente trop sa vision des choses à mon humble avis.

Matroshka se relève difficilement. Il n'y a pas que le métal qui rouille. Le manque d'exercice s'en ressent. Avoir les fesses rivées sur un fauteuil à longue de journées et de nuit plutôt que de courir le condomignon, ce n'est pas la même chose. Un peu d'exercice ne ferait pas de mal à l'astrologue.

Elle croise un autre tchaë qu'elle pense avoir déjà vu à plusieurs occasions mais n'arrive plus à se souvenir où. Probablement à une bataille quelconque. Matroshka a arrêté de compter depuis longtemps.

La Voroshk incline la tête rapidement.


Et que votre pétoire ne s'enraye pas.

La sorcière se disait que quitte à faire des salutations clichés, autant y aller jusqu'au bout.



 
Jeaneudon

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 23h21

 
Le régisseur était intrigué de voir Matroshka ainsi genou au sol mais ravi de ne pas être envoyé paitre par cette tydale.

Il s'inclina alors, plus bas que d'habitude faute de savoir quoi faire d'autre pour montrer son respect, devant la jeune tydale.


salut, heuu ... hajar Niadha Sadr Il avait un peu bredouillé le titre, inquiet qu'il était de dire une clownerie.

Content de te rencontrer .... les astres heuuu oui oui en parlant de clownerie il venait d'éviter un jeu de mot à la noix et il cherchait une sortie de secours pour sauver la face ... enfin bref Content content

L'arrivée de toufic lui donna l'occasion de changer de conversation.

Frère toufic .. heu ...ravis de te voir ...
. puis se retournant vers les deux tydales. hop pardon

Voici Toufic un de mes compagnons de routes ...


Puis regradant Toufic ... tu'd tu'd .... tu dois connaître Matroshka et ..et ...et voici Niadha Sadr

Il était un peu coincé à moitié incliné à moitié droit. Ce n'est pas grave quand on est Nelda mais pour un petit Tchaë on pourrait croire qu'il veut se mettre en boule. Sa drôle de posture s'accompagnait d'un retour de son problème élocution. Devant le petit silence il enchaina en regardant les deux tours de guet


Joli ... enfin belle citée que vous avez .....

On entendit une mouche voler


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Sadr

Le Luang 19 Marigar 1512 à 10h32

 
*** Sadr va répondre à Matroshka... mais son attention est détournée par les paroles pour le moins absconses de Jeaneudon.
Elle l'écoute, absolument interloquée :

Salut Euhajar ? Les astres-ouioui ?

L'enfant-nuit n'entend goutte au protocole fraternel. Elle se recule d'un pas, de peur que le semi-être ne lui tombe dessus tant il se penche : elle ne pourrait adopter un tel angle sans s'étaler derechef. Cependant, désireuse de faire bonne impression, elle lui présente ses deux mains en coupe et arbore un sourire incertain, parfaitement involontaire, dans sa quête d'une expression amicale.

Mais lorsque le petit personnage se redresse, une intuition lui vient. Une intuition qui, à peine née, fait jouer toute une série de rouages dans l'esprit mystique et rationnel de la sibylle : cette ambiguïté... n'a rien d'inquiétante ! Jeaneudon n'est point truqueur, ce n'est pas ça ! Plongeant une main dans sa poche, la tydale tripote et fait tinter ses astragales, sans toutefois les sortir. D'un ton à la fois enthousiaste et compatissant, elle dit ***


Je comprends ta Difficulté Initiale.

Ce n'est rien, tout va bien. Nous n'avons rien à craindre, toi de nous, nous de toi.
Mais qu'en est-il de tes compagnons ?


*** Puis Toufic survient. Lui est plus transparent, curieusement. Alors même qu'il n'a encore rien dit, Sadr est sereine. En paix.
Le second tchaë, dans un genre bien différent, est tout aussi amical que le premier. Elle lui répond donc avec plus d'assurance, sans vraiment chercher à reproduire le salut de la sorcière. Un curieux salut, de fait, puisque l'individu porte un arc en guise de "pétoire". C'est donc avec joie qu'elle lui dit, en Déclinante attentionnée : ***


Hajar, manüsh Toufic

Sois le bienvenu, frère du désordre. J'attire sur toi l'attention du Déclin et te souhaite de bientôt chuter.


*** Des messes basses s'ensuivent aussitôt ***


Ombre dit :
Alors... je ne suis pas sûr qu'il apprécie.


Te moques-tu de moi, petite Ombre ?
Je pense ce que je dis.


Ombre dit :
Précisément. Il ne va pas comprendre.


J'emploie des mots simples. Il n'est point sot.

Ombre dit :
Ce n'est pas le problème...
Il n'est ni du Déclin, ni de ta famille. Il va croire que tu le menaces.


Non, c'est faux !

*** Sadr jette un regard sombre à son symbiote et se tient coite, l'air buté ***


Horoscope de Jayar

 
Jeaneudon

Le Luang 19 Marigar 1512 à 11h23

 
Etait ce le vocabulaire, le manque de maitrise de la langue, la différence culturelle ou raciale ? Jeaneudon n'en savait rien mais ce qui était clair dans sa tête c'est que ce n'était pas clair ..... dans sa tête.

Plongé dans une coutumière confusion il essayait de recoller les morceaux pour trouver un fil conducteur à l'ensemble.

Maintenant redressé il l'écoutait s'adresser à toufic en notant bien dans sa tête les expression de cette langue donc "hajar" ici doit être l'équivalent de "salut". Y sont compliqué, c'est quand même plus simple de dire "salut" .

Toutes ses interrogations se voyait très bien sur son visage car on pouvait presque percevoir les rouages des différents raisonnements se placer les uns derrières les autres.

D'ailleurs l'étonnement et la surprise furent bien visible quand il entendit les mots en direction de Toufic. La encore, avait-il bien compris, est-ce une expression locale ? Il questionnait déjà furtivement des yeux la sorcière. Puis il fit un sourire figé à Sadr avant de regarder avec attention la réaction de son frère



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Toufic

Le Luang 19 Marigar 1512 à 17h40

 
Toufic perçut immédiatement le désarroi de son frangin. Il semblait hésitant, un peu perdu...
Qui ne le serait pas d'ailleurs ? Le phraser des tydales était, on ne plus déconcertant. Il était amical sans nul doute, mais plutôt obscur.

Le commandant qui maitrisait le tydale avait du mal à tout comprendre, alors Jeaneudon, qui en plus, avait des problèmes de compréhension de la langue...
Pourvu que l'on ne commette pas de bévue protocolaire...

Déjà, à l'énoncé : "que votre pétoire ne s'enraye pas", Toufic avait failli éclater de rire... Son arc des esprits était pourtant bien visible sur son épaule...
Il s'était mordu la lèvre pour se contenir.

A moins que la tydale ait voulu faire une allusion.... euh comment dire... plus sexuelle ?

Comment savoir, tout était si étrange et si nouveau et en même temps si dangereux. Toufic avait déjà vu les matriarcales à la bataille, et c'était un spectacle que l'on n'oubliait pas de sitôt... Surtout pas de bévues !

La deuxième tydale avait eu une expression également très étrange : "J'attire sur toi l'attention du Déclin et te souhaite de bientôt chuter.". Le ton joyeux et la manière indiquait clairement que ce n'était pas une menace, mais c'était une formulation bien curieuse.


*** Toufic s'adressa à l'une, comme à l'autre : ***

Je vous remercie pour votre accueil, qui nous va droit au cœur après cette longue route. Nous sommes là, mes compagnons et moi, dans le but de faire connaissance, de lier des contacts amicaux. Nos deux factions ne se connaissent que si peu.

J'ai eu écho d'un heurt dans le passé qui n'était dû qu'à une méconnaissance totale de nos cultures. Nous voulons faire en sorte que ce regrettable incident ne se reproduise pas.

Les récents évènements dramatiques qui se déroulés nous ont montrés notre fragilité. Nous avons perdu, vous comme nous, une cité dont nous étions fiers, une cité qui faisait partie de nos racines et dans laquelle, nous nous croyions à tort en sécurité. Les évènements nous ont montré leur vulnérabilité.

Si nous ne pouvons être amis, soyons au moins alliés.


Toufic, était souriant, mais un peu hésitant. Pourvu qu'il n'ait pas fait de gaffes protocolaires.

Tifou dit :
J'ai l'impression que l'on se comprend mieux entre mous. Vous autres, les symbiosés, vous êtes si compliqués.

Le commandant s'adressa à Jeaneudon à demi-voix, avec un petit clin d'oeil :
Ça va ? Je n'ai pas fait de gaffes ?


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Jeaneudon

Le Luang 19 Marigar 1512 à 18h17

 
Le régisseur avait littéralement bu les paroles de son frère. Il n'avait pas tout compris mais il avait apprécié la fluidité et l'aisance de celui ci.

Cela ne lui avait pas permis de mieux comprendre mais il semblait se sentir moins en danger. Le porté de tête était moins complexé même si il restait fort attentif à la réaction des soeurettes (Ndl'a : expression typique du régisseur.)



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Sadr

Le Luang 19 Marigar 1512 à 23h07

 
*** Sadr écoute Toufic. Bien des éléments lui échappent, à commencer par l'incident dont il parle. Cependant, elle comprend l'essentiel :
Lui et Jeaneudon sont venus pour faire connaissance.

Et bien voilà, c'est fait. Et maintenant ? Vont-ils repartir ?

La sibylle est déçue, et cela se voit : sa moue butée devient morne, son expression atone. Ce qui l'intéresse, elle, c'est le savoir ! La technologie, par exemple : à quoi bon ? Pourquoi faire ?
De leur coté, ces frères du désordre ne connaissent rien aux astres, elle en est sûre.
Pire encore, ils ignorent le Déclin...

Vont-ils partir, et patauger dans leur innocence crasse jusqu'à la tombe ?
Quelle misère...

N'y tenant plus, elle dit ***


Vous... vous pourriez m'expliquer. Vos appareils, vos machines. J'ai vu des gravures dans...

*** Ridicule. L'enfant-nuit laisse mourir sa phrase.
Plongeant la main dans sa robe, elle en sort un parchemin roulé qu'elle tend à Matroshka avec une certaine grâce ***


Alhia Garance te transmet son respect.
Elle m'a demandé de te soumettre mon présent travail : l'horoscope d'Astawir.
Elle souhaite que désormais, j'apprenne auprès d'autres professeurs.


*** Son regard fuyant revient aux deux tchaës. Elle soupire.
Quel dommage. ***



Horoscope de Jayar

 
Toufic

Le Matal 20 Marigar 1512 à 18h08

 
Toufic est amusé par la réflexion de Sadr. Ces tydales ne sont décidément pas les barbares dont elles ont la réputation.
Non, elles sont tout en nuances, et même une certaine grâce indéfinissable émanent d'elles.


Nos appareils, nos machines ? Elles en intriguent du monde !
C'est souvent des choses très simples et utiles dans le quotidien.

Nous avons perfectionné récemment un grand moulin pour moudre le grain. Nous avons mis au point un système rotatif de l'ensemble qui tourne automatiquement avec le vent afin d'en mieux capter tous les brises, tous les flux d'air.
Un moulin de cette sorte est bien plus efficace, et ne nécessite plus des réglages quotidiens de la part du meunier. Tout se fait tout seul.
Voilà à quoi nous servent nos machines : apprivoiser le monde qui nous entoure.
Tout nait dans l'idée, dans l'esprit et nos artisans matérialisent ces idées dans le bois ou le fer.

Finalement nos machines ne sont que le prolongement de notre imagination.

Les nemens, dans la conception de leurs appareils ont un peu également la même démarche que nous. Leurs transports nemens sont vraiment fantastiques. Quel plaisir de voir Syfaria de haut et de voyager en toute tranquillité et sans efforts.

J'espère qu'un jour, nous arriverons à faire aussi bien qu'eux. Mais le chemin est encore long...


Toufic sent qu'il s'est un peu emballé... Le concept des machines est peut-être très choquant pour les matriarcales, qui sait ? Il faut qu'il se montre plus mesuré.


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Jeaneudon

Le Vayang 23 Marigar 1512 à 15h26

 
un long silence suivi la tirade du noiraud. Le régisseur sentait sur ses épaules le poids des incompréhensions culturels possibles entre ces deux peuples. Fantasme ou réalité, le régisseur ne se posait pas vraiment la question, convaincu que quoi qu'il arrive ce qu'il y a de pire arriverait surement.

avec une lutte intérieur il finit pas oser parler à nouveau ....

Vers Sadr :
heuu mais ... enfin ... tu p' .... tu p' .... tu pensais peut être à quelque chose de particulier ... .. ? hheu question technologie


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