Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Atterrissage forcé sur Syfaria, oui mais où ?

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Sujet lancé par Takamaka
Le 11-03-1512 à 23h13
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Posté par Takamaka,
Le 18-03-1512 à 19h44
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Takamaka

Le Dhiwara 11 Marigar 1512 à 23h13

 
*** Une porte s'ouvre et une autre se referme...

Un bref instant plus tard, Takamaka se demanda comment elle pourrait bien se sortir de ce pétrin dans lequel elle s'était encore fourrée une nouvelle fois.

Brusquement le sol se déroba sous ses pieds et elle se sentit tomber vers le bas.

Mais … C’est quoi encore ? Une trappe ?

Soit la trappe était très profonde, soit Takamaka tombait très lentement.

Elle essaya de regarder en bas pour voir où elle allait arriver, mais il faisait trop noir pour qu’elle pût rien distinguer.

Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. ***


Ça va durer encore longtemps ? Tiens ! Je ne dois pas être bien loin du centre de l’Île.
Je vais finir par passer au travers !!!


*** Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. ***


*** Une heure plus tard, ou peut être dix minutes, Takamaka termina sa folle dégringolade en percutant de plein fouet une surface froide et dure.

Désorientée, l’exploratrice était allongée à même le sol dans pièce obscure. Les yeux grands ouverts, une nuée de phosphènes mouchetant sa vision. ***


Mais qu’est ce que je fabrique là, pensa la suariste.
Bon, suis où maintenant ? Et pourquoi je ne peux pas bouger les bras ?


*** Elle retrouva brutalement ses esprits, les pensées se bousculaient dans a tête.

Étendue, la joue plaquée sur le dallage froid, elle était ligotée dans une bien inconfortable posture. Mais l’inconfort physique n’était rien en comparaison de ce qu’elle éprouvait intérieurement.

Elle retrouva brutalement ses esprits, les pensées se bousculaient dans a tête.

Elle n’avait jamais envisagé un jour se trouver dans ce genre de situation. La sensation qu’elle éprouvait devait être la même que si à cheval, elle avait renversé un enfant : une incrédulité totale. ***


*** Elle ne bougea pas tout de suite, n’osant pas faire de bruit. Elle plissa les yeux pour s’habituer à la pénombre. ***


*** Elle se remémora ses derniers instants sur le navire, la fouille, la « réquisition » …

On aurait dit deux vielles harpies, petites et mesquines, lors d’une vente de charité !!!

Rétrospectivement elle savait qu'elle aurait du s’arranger pour avoir l’air faible et ne pas hésiter à susciter la pitié.

Mais impossible de rester sans réaction lorsque l’orgueil, la crédibilité personnelle sont en jeu.

Balancer ses quatre vérités à la figure de ce crétin de Krepion ne lui avait rapporté rien mais, bon sang, cela lui avait fait le plus grand bien !!!

Pendant une fraction de seconde, elle avait contrôlé la situation ; c’était tout ce qui comptait. Elle n’était plus un objet ni un pantin, elle était elle même, Takamaka Allistair.

Son moral était remonté en flèche. ***


*** Elle ne leur avait pas donné la satisfaction de pouvoir dire à leur potes, quand ils iraient boire à la taverne. «Oh, elle nous a supplié ... ». Sa capture lui avait paru moins terrible, bien moins humiliante ***


*** Une heure plus tard, ou peut être dix minutes, elle était toujours dans la même position sur le dallage froid. Elle avait du s’habituer à l’obscurité car elle discernât de vagues formes dans la pièce et nul bruit n’était venu perturber ses réflexions.

Elle ne sentait plus de roulis. Elle avait enfin quitté ce foutu rafiot. Elle se sentait envahie par un vertige presque onirique.

Une seule chose comptait, elle était prisonnière dans un lieu inconnu. Et quant à savoir quel serait son sort et combien de temps elle resterait détenue, ça c’était une autre paire de manche.

La première tâche était de se libérer de ses liens qui allaient l’empêcher d’agir à sa guise et découvrir où elle se trouvait.

Roulant sur le flanc, Tak s’assit, les pieds repliés sous elle pour se relever. Elle tira sur ses liens. ***


Doit y avoir une cuisine dans ce truc !!!





L'Exploratrice.

 
Takamaka

Le Dhiwara 18 Marigar 1512 à 19h44

 
***
Pendant un moment, Takamaka explora la pièce à tâtons, butant contre les quelques meubles qu'elle contenait.

Elle en fit le tour, les murs étaient lisses mais ce qui semblait être l’entrée était obstruée par un éboulis rocheux. Par chance, certaines pierres de l’amoncellement avaient des arrêtes très acérées.

Elle se mit dos à la paroi et à tâtons chercha une roche dont l’arrête était suffisamment coupante pour cisailler ses liens. Elle élima ses entraves contre une pierre aiguë. S'entaillant les poignets sur la roche vive. Elle serra les dents, tandis que qu'un liquide un liquide chaud et poisseux coulait de ses blessures.

Au bout de ce qui lui paru une éternité elle sentit la corde se rompre. Vivement, elle se défit ses autres liens. Elle était enfin libre de ses mouvements, elle venait de remporter une petite victoire personnelle. La moindre victoire prend en pareil cas des proportions énormes. Elle en aurait hurlé de joie !!!

Elle se massa les poignets et banda rapidement ses coupures. Puis, elle sortie de la poche de sa veste de marin un briquet amadou et c'est à la lueur de la petite flamme vacillante qu'elle inspecta la pièce. Elle était assez vaste, sur sa droite se dressait un lit, il y avait aussi des livres, de drôles de sacs et un objet des plus bizarre.

Elle fit une petite pause pour réfléchir et se reposer un peu. Il faillait absolument qu’elle se sorte de ce guêpier. Son esprit se reporta sur la perspective d'évasion et sur l' éboulis qui bloquait la seule issue. ***



L'Exploratrice.

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