Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

L'anneau du crédule.

Un anneau pour les gouverner tous...
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Sujet lancé par Kyra Valen
Le 30-03-1512 à 15h28
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Posté par Kyra Valen,
Le 02-06-1512 à 15h48
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Kyra Valen

Le Vayang 30 Marigar 1512 à 15h28

 
***
Milieu de l’après-midi.
Arameth






Sur la place du marché, la foule s’agite.
Le vendeur de fruit complimente une tchaë aux vêtements de feu et aux formes généreuses, le vendeur de bibelots vante ses meilleurs produits à qui veut l’entendre, deux neldas négocient le prix d’une cape sombre et un tydale dérobe une ceinture à l’abri des regards avant de prendre ses jambes à son coup.

La place est vivante, les Aramethéens contribuent à la rendre ainsi. Il y a ce jour beaucoup de monde. Rien ne laisse pourtant penser qu’il y a quelque chose de particulier et à juste titre. Les habitants passent et repassent, parlent, essayent, complimentent, rient.
Tous sont absorbés par leurs quotidiens et aucun ne remarque le petit anneau d’argent solidement bloqué entre deux pavés sur le sol.

Soit de nombreuses personnes ont marchés sur l’objet et celui-ci s’est enfoncé dans la cavité, soit la personne qui l’a égaré a joué de beaucoup de malchance.
Dans tous les cas l’objet est là et celui-ci renvoi même parfois la lumière suivant l’angle de vue.
Très restreint ceci dit…
***



"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Vayang 30 Marigar 1512 à 16h52

 
Mon cher, s'il vous plaît, dédiez quelque peu de vos gages à l'achat d'ouvrages, ou n'hésitez pas à m'en emprunter.
S'il le faut, je vous amènerais au théâtre avec moi.


***
Dans les entrelacs du Souk, deux tydales marchent, habillés l'un de façon extravagante et fantaisiste, et l'autre, de façon plus courante, mais tous deux, de noir.
Le premier, virevoltant entre les étals, se laissant porter par ses sens, était le maître du second.
Le premier se désespérait, en même temps qu'il recherchait le produit rare, de l'inculture et du peu d’intérêt que portait le second pour les Arts.
Le second lui, désespérait que son maître interrompe bientôt ses emplettes, au vu du nombre conséquent de paniers qu'il portait déjà.
Les meilleurs produits d'exportation remplissaient les huches et sacs en papier, et finiraient bientôt dans leurs gosiers.

Mais en attendant, les épaules du second commençaient à le titiller.
***


J'y penserais, Avih, j'y penserais.
Au fait, il me semble avoir aperçu le maraîcher que vous affectionnez tant, au coin droit de la place.


***
Mais le meneur du duo ne l'écoute déjà plus.
Ses sens - non encore altérés par l'alcool à cette heure - l'ont amené à être ébloui par les pavés. Ce qui, il faut le reconnaître, n'arrive pas tous les jours, l'argent ne jonchant pas le sol en Arameth, surtout après le passage du TarK'Nal, il y a maintenant quelque temps de cela.

Se rapprochant de la source de la lumière, l'Ordinant Hir'Daeles se baisse ensuite, et observe la lumière, qui fluctue au fur et à mesure de ses pas, et du cahin-caha provoqué par le sol inégal.
Arrivé juste au dessus de l'intriguante lumière, le tydale sort son monocle d'une des nombreuses poches de sa veste de costume, pour mieux observer.
***


***
Un anneau.
Qui brille.
Peut être est il joli ?
Peut être est il magique !
***


*** Levant sa main libre et l'agitant, il hèle celui qui lui sert actuellement de commis. ***


Horatio, retirez moi donc cela d'ici, je vous prie.

***
Le domestique se rapproche, pose - avec un soupir de soulagement à peine retenu - les sacs, et entreprend de retirer l'anneau de sa niche minérale.
***



 
Kyra Valen

Le Sukra 31 Marigar 1512 à 08h02

 
***
Le personnage accroupis se rend vite compte que la tâche est bien plus ardue qu’ils n’auraient pu l’imaginer.
L’anneau a beau être à quelques centimètres en dessous de la surface du sol, l’espace entre les deux pavés est bien trop limité.

Il lui est possible d’effleurer le dessus de l’objet mais ses doigts ne peuvent aller plus loin et donc extraire le bijou.
Sans instruments, la tâche est donc impossible à réaliser.

A la droite d’Horatio, une tydale s’est figée et observe le personnage.
Grande, fine, avenante et charismatique, elle est vêtue de cuir sombre dont le haut laisse entrevoir ses deux épaules nues.
Elle se courbe en avant, les mains sur les genoux.




***

Avez-vous perdu quelque chose Avih ?


"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Dhiwara 1 Astawir 1512 à 14h20

 
***
Les deux tydales mâles arrêtent leurs activités respectives - à savoir essayer d'extraire l'anneau des pavés et regarder l'autre qui essaye d'extraire l'anneau des pavés - pour se tourner vers la tydale.

Le plus âgé des deux reste interdit un instant, quelque peu surpris par celle qui vient d'apparaître.
Un instant de trop, compte tenu de la célérité d'Hir'Daeles à s'approcher de la femme.
D'un ton badin, il s'adresse à la jeune femme.
***


Je viens de remarquer cet anneau, et mon domestique essaye de le récupérer.

***
Puis, intrigué.
Intriguant ?
***


Je me présente. Avih Hir'Daeles, Ordinant du Luth à mes heures perdues.
Que me vaut le plaisir de votre présence ?


***
Tendant sa main droite vers la nouvelle venue, paume vers le haut, le tydale espère visiblement obtenir un baisemain.
***



 
Kyra Valen

Le Luang 2 Astawir 1512 à 12h18

 
*** La tydale incline simplement la tête pour répondre avec un sourire poli. ***


Enchantée Ordinant.
***
Elle ne semble guère étonnée, ne se présente pas.
On pourrait même croire qu’elle connait déjà l’identité de l’Ordinant et qu’elle sait ce qu’elle veut.
***


Je pense que vous avez besoin d’aide.
Laissez-moi voir l’objet.

***
Sans plus de formalité elle passe devant Hir’Daeles et s’agenouille à côté du domestique.
D’un geste délicat sa main retire une épingle flexible de ses cheveux.
Elle entreprend de tenter sa chance.
***

Vous dites que ce n’est pas votre anneau ?


"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Merakih 4 Astawir 1512 à 22h45

 
***
Le tydale s'époussette, ne réussissant tout de même pas à garder une seule once de contenance.
***


Ahem.

***
Il ne s'attendait pas à une telle déconvenue.
Tout en continuant à s'intéresser furieusement à son veston, il répond d'un ton un peu moins badin.
Presque indifférent.
***


C'est cela même.
Je viens de l'apercevoir à l'instant.


***
Horatio, pendant ce temps, n'apprécie guère de voir une rivale arriver à ses côtés.
Et c'est donc pour cela qu'il sort de la poche intérieure de sa veste un couteau à la lame très fine.
Posant sa main - doucement, mais fermement sur celle de la tydale, il l'écarte doucement.
***


Permettez.

*** Ce n'est pas une question. ***


Je ne voudrais pas risquer de vous blesser.

 
Kyra Valen

Le Dhiwara 8 Astawir 1512 à 06h09

 
***
Devant l’initiative d’Horatio le visage de l’inconnue change d’expression.
Apparemment celle-ci n’a pas l’air d’apprécier qu’on lui résiste, mais cette transformation est passagère et personne ne peut la remarquer.
***

Ho, je ne voulais pas vous faire de l’ombre.
***
Son air charmant de retour, elle se relève tout en regardant le poussiéreux tenter sa chance avec son couteau.
Et il s’avère rapidement que l'arme blanche à lame fine est sans doute l’outil le mieux adapté pour ce genre d’extraction.
Horatio commence par creuser, cherche à faire levier.
Il touche l’anneau plusieurs fois, celui-ci en gardera peut-être quelques traces mais le résultat est là car il bouge.

Pendant ce temps l’inconnue se retourne vers l’Ordinant, sourire aux lèvres.
***


Tout compte fait, votre ami a l’air de très bien s’en sortir.
Veuillez m’excuser pour mon manque de savoir vivre, je ne me suis pas présentée.
Je suis Anakasya Glïin.
Les objets perdues m’attirent, j’en perds parfois l’esprit.
Je tiens une boutique d’objets de valeur non loin d’ici, ceci explique peut-être cela.


***
Elle rit en dévoilant ses dents, toutes sublimes en passant.

Au niveau du sol, Horatio qui commence à prendre la main finit par extraire complètement l’anneau de sa prison.
L’objet roule au creux de sa main.





Il n'a pas vraiment l'air magique.
Malgré diverses petites rayures, il est toutefois possible de lire plusieurs choses sur celui-ci.
Sur le dessus est clairement gravé un nom :

Soma Valen.

Et toutes personnes pensant à incliner l’objet pour examiner la face intérieure remarqueraient une série de deux fois quatre chiffres et lettres séparées par une sorte de gravure verticale.



***



"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Luang 23 Astawir 1512 à 17h09

 
***
L'Ordinant détaille quelques instants l'anneau, et fronce les sourcils tout en tentant de comprendre la signification de la série de chiffres et de lettre gravée sur la face intérieure de l'anneau.
Qu'importe.
Il aura bien le temps d'y réfléchir devant son feu.
Se tournant à peine vers Horatio.
***


Ramenez les emplettes Horatio, je vous y retrouverais.

***
Et se retournant sans perdre de temps vers la tydale, l'air très intéressé.
***


Une boutique d'objets de valeur ?
C'est l'Horloger qui vous a placé sur ma route, je viens à peine d’emménager, et ma maison est affreusement vide.
Ou nichez vous donc vos trouvailles ?


 
Kyra Valen

Le Luang 30 Astawir 1512 à 09h20

 
***
La tydale s’était hissée sur la pointe des pieds pour satisfaire sa curiosité et observer l’anneau par-dessus l’épaule du Symbiosé.
Le résultat n’avait pas l’air d’être convainquant et cela se voyait sur son visage qui attendait un peu plus de l’ordinant que ce qu’il demandait.
Anakasya s’adoucit en soupirant silencieusement.
***


Vous êtes en effet tombé sur la bonne personne.


*** Elle incline la tête sur le côté et pointe un doigt dans le sens opposé à Hir'Daeles. ***


Vous trouverez ma boutique un peu plus loin sur la route.
Tournez à gauche après le vendeur de tissu puis continuez plus loin, vous trouverez d’ordinaire mon étal sur le côté gauche à nouveau.
Je dis bien d’ordinaire, car nous n’avons pas ouvert aujourd’hui. Vous pourrez revenir demain ceci dit pour jeter un œil à ma marchandise que je vous ferais découvrir avec plaisir.

***
Elle livre son sourire de commerçante et aussitôt son travail accompli se laisse envahir de nouveau par sa curiosité naturelle.
***


Avih Horatio est très habile de ses mains.
M'autoriseriez vous à jeter un œil à votre anneau ?


"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Matal 1 Manhur 1512 à 21h49

 
***
Le tydale fixe un instant Anakasya, semblant fixer le pour et le contre.
L'anneau est encore dans sa main, encore un peu froid.
D'un air désintéréssé, il tend son poing fermé vers la tydale, afin de le laisser choir dans la paume tendue et ouverte que la tydale lui tend sûrement.
***


Je vous en prie, tenez.

Quant à Horatio, il est hors de prix, mais que voulez-vous, les bons domestiques sont tellement durs à trouver de nos jours.


 
Kyra Valen

Le Sukra 5 Manhur 1512 à 02h38

 
***
La tydale de cuir vêtue jette un étrange regard de félin à l’Ordinant tout en recevant l’anneau.
Elle le remercie dans un souffle et entame une inspection en règle de l’objet.
Elle le caresse, le retourne, le sent et teste sa solidité en le tapotant légèrement du bout de son ongle parfaitement taillé.
Elle voit le nom, la série de nombre.
En quelques secondes on a l’impression que rien ne lui a échappée.
Elle relève ensuite la tête, son regard cherche celui de Hir’Daeles, son visage s’illumine d’un sourire.
L’anneau est toujours entre ses mains expertes.
***



Un simple anneau d’argent perdu sans aucune capacité j’en ai peur.
Mais cela tombe bien car c’est ce genre d’objet que je recherche.
Accepteriez-vous de me le vendre ?


"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Julung 10 Manhur 1512 à 23h00

 
***
Le tydale paraît quelque peu surpris de la proposition de son interlocutrice.
Mais malheureusement pour Anakasya, l'Ordinant s'est entiché de l'anneau.
Et c'est avec une mine peinée - et une voix ferme - qu'il lui répond.
***


Malheureusement pour vous, je crois que cet anneau me plaît.
Cela dit, si je devais m'en lasser dans les jours qui viennent, je saurais ou vous trouver, et sachez que je saurais vous le remettre en mains propres.


***
Le Luthier s'interrompt ensuite, attendant sans aucun doute de récupérer son bien.
***


 
Kyra Valen

Le Sukra 12 Manhur 1512 à 03h16

 
***
La marchande n’aime pas qu’on lui résiste, une fois encore l’expression de son visage se contracte avant de laisser place à l’habituel sourire dont elle use depuis le début.
Elle tend ensuite la main, remet l’anneau à l’Ordinant tout en le déposant de manière à pouvoir l’observer une dernière fois.
***


Je vous en prie, faites comme bon vous semble.
Mais je dois maintenant vous quitter, au plaisir.


***
Sans plus de formalité, sa tête se tourne vers la gauche et entraine son corps dans la même direction.
Anakasya ne semble rien attendre de plus, Hird’aeles peut remarquer son pas pressé.
Elle se faufile entre un groupe de poussiéreux qui avancent dans le sens inverse, bifurque dans la première ruelle à droite et disparait dans l’obscurité laissant l'Ordinant seul avec son anneau.
***



"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Luang 14 Manhur 1512 à 23h11

 
***
L'Ordinant la regarde s'en aller, légèrement déçu de l'issue de la conversation.
Mais visiblement, cette Poussiéreuse n'est pas de celle que l'on éblouit avec des mots.
***


Qu'importe.

***
Le tydale se détourne de la ruelle par laquelle son interlocutrice vient de disparaître, et commence à se diriger vers le centre ville.
Les mains dans les poches de sa redingote, il continue à tourner et retourner l'anneau dans sa main droite, pensant à la signification des 8 caractères présents à l'intérieur.
Chemin faisant, il passe devant la Bibliothèque d'Arameth, puis, devant la Mairie.

Et la Banque.

La Banque.

Le tydale interrompt sa marche et reste interdit quelques instants devant le bâtiment au fronton de marbre noir.
L'anneau est désormais chaud, au creux de sa main.
***


Jasper dit :
C'est drôle, ces huits caractères.
On dirait presque un numéro de compte et son code secret.
Enfin. Je dis ca, je dis rien
.


***
Et, sans faire plus de bruit que lors de son arrivée, son Mou disparaît.
Et d'un coup, le tydale se sent bien bête.
Il laisse échapper un pouffement de rire et commence à gravir les escaliers l'entraînant dans les entrailles de l'établissement financier le plus puissant de Syfaria.
Quelques minutes plus tard, il se retrouve nez à nez avec un employé de la banque, un tchae à l'air revêche.
***


Ayshin Avih.
Que puis-je faire pour vous ?


*** Le tydale se penche légèrement en avant, et répond d'une voix un brin cachottière. ***


Ne l'ébruitez pas, mais je souhaiterais avoir accès à mon coffre.
Voici mon numéro : Huit, Six, Neuf, M.



 
Kyra Valen

Le Matal 15 Manhur 1512 à 03h13

 
***

L’employé de la banque devant lequel se présent Hir’daeles est un vieux Tchaë.
A ce poste depuis un certain temps, la routine du travail qu’il effectue joue beaucoup sur son caractère, les clients exigeants aussi de même que les petits plaisantins.
A son regard on comprend tout de suite qu’il est suspicieux et suspicieux est devenu comme une seconde nature.
C’est surement qu’on n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace.


***


8,6,9,m.
Je n’en n’ai que pvur quelques secondes ne bvugez pas.


***
Le Tchaë pivote sur lui-même aidé de sa longue canne et claudique sur quelques mètres vers le fond de la banque.
Là, malgré le brouhaha ambiant et incessant toute personne concentrée peut aisément l’entendre crier.
Un jeune tydale accourt à sa rencontre, les deux poussiéreux échangent plusieurs mots.
***


Coffre 8,6,9,m, donnes-moi la cl…
Attend vuir 8,6,9,m… Hooo, fvutre de placide !


***
Il revient vers Hir’Daeles toujours en boitant mais bien plus rapidement.
On peut être sûr d’une chose en voyant son visage : il n’est pas content.
***


Vus avez décidé de me faire tvurner en bvurrique avec vtre petite copine !
Encore un qui veut jvuer au malin avec le vieux Gaureck !
Vus êtes mal barré mon p’tit c’est mvi qui vus l’dit !
Vus pvuvez v’nir autant de fois que vus le vulez, je vus dirais tvujvurs non.
Vus croyez que le vieux Gaureck il perd la tête ?
Et vus allez bientôt m’dire que c’est pour vtre ami Avih Valen hein ?



"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Julung 17 Manhur 1512 à 11h37

 
***
Le visage du Tchaë exprime le mécontentement, voire l'agacement.
Ce n'est rien à côté du formidable numéro de colère que lui sert l'Ordinant quelques secondes plus tard.
Certes, les banquiers ont l'habitude d'avoir à décrypter certains mensonges de leurs clients quand à leur réelle situation financière, mais Hir'Daeles ment comme un arracheur de dents depuis ses 25 ans dès qu'il s'agit de son métier.

Simple question d'adaptation.
***


Comment osez-vous ?

***
La voix est sourde, comme étouffée.
Mais surtout, on sent l'Artiste blessé comme au plus profond de son amour propre.
***


J'imagine que c'est cette Anakasya qui est venue tenter de dépouiller mon défunt ami ?
Mais bien sûr, elle ne vous aura pas donné ce nom. Une tydale, brune, aux cheveux longs c'est bien elle qui s'est présentée à vous ?


***
Défunt, à dire vrai, n'était peut être pas le vrai mot.
Mais l'Ordinant ne connaissant qu'un seul Valen, qui ne fréquentait plus le consensus depuis maintenant quelques mois.
Il n'avait que cette piste à jouer, alors autant la jouer à fond.
Le ton de la voix monte, et les clients les plus proches commencent à se retourner.
***


Soma nous a quitté depuis à peine deux mois, je viens de récupérer à grand peine la seule chose que cette harpie ne lui avait pas encore volé, et voilà que vous m'associez à elle.

*** Tout en parlant, le tydale fouille dans sa poche, et sort l'anneau, le posant - le jetant - sur le comptoir. ***


Et ça, peut être qu'elle vous l'a montré ?





 
Kyra Valen

Le Julung 17 Manhur 1512 à 14h21

 
***
Le tchaë à un mouvement de recul de la tête.
Les petits merdeux ont pour habitude de fuir et en voir un tenir tête est un peu déroutant.
Mais Le vieux Gaureck est connu pour être vraiment teigneux, celui-ci fronce même les sourcils comme si son regard pouvait transpercer l’ordinant.
Il marque donc une pause, un petit blanc dans l’échange puis finalement ses épaules s’affaissent et il pousse une sorte de grognement.
***


Du calme, du calme jeune tydale, pas besvin d’en faire tvut un drame.

*** C’est un peu le comble et le tchaë récupère l’anneau pour y jeter un œil. ***


Elle s’est présentée cvmme étant Anakasya Gïn vu Klin enfin j’en sais rien, vous crvyez que je me svuviens de tvus les noms ?
A mon âge en plus… nvon mais…


*** Il change rapidement de sujet en regardant l’anneau. ***


Mmm…Voyvns-voir ça.

*** Il tourne l’objet entre ses doigts plusieurs fois puis le repose sur le comptoir. ***


Ça ne prvuve rien et puis c’est pas des cvodes de chez nvus.
Ce Svoma Valen à bien un cvffre ici mais c’est pas avec ça que vus allez l’ouvrir.


*** Ceci étant une certitude, il rejette son regard transperçant sur Hir’Daeles. ***


Allez savoir c’est peut-être une cvombinaison pour un autre truc…
… Mais en tvut cas c’est pas ici !



"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Julung 17 Manhur 1512 à 15h55

 
***
Le tydale continue à afficher une mine contrariée alors que l'employé fait légèrement machine arrière.
Reprenant l'anneau d'un geste sec, il fixe encore Gaureck quelques instants.
***


Je vous remercie de m'avoir fourni ces quelques renseignements.
J'imagine que cela doit être un coffre personnel ou chez un prêteur sur gages.
Au revoir.


***
Le tydale fait demi retour et s'en va d'un pas vif, ses bottes claquant durement contre le marbre froid.
Il lui semble que cette Anakasya soit sa concurrente dans une hypothétique chasse au trésor, et cette idée lui plaît.
Beaucoup.
***


*** Quelques minutes plus tard. ***



***
L'Ordinant entreprend l'ascension de la Pyramide du Terreau.
Direction le cadastre.
Sitôt entré, la tâche s'annonce hardue.
Des couloirs sombres s'enfoncent dans la masse de la Pyramide, encadrés par de nombreux escaliers.
***


*** Hélant au passage un fonctionnaire qui passera à un moment ou à un autre, le tydale demande son chemin. ***


 
Kyra Valen

Le Vayang 18 Manhur 1512 à 15h34

 
***
Un tydale à peine plus grand que l’Ordinant s’arrête alors brusquement comme si une seconde de plus et il aurait filé effectuer sa tâche qui, maintenant doit attendre.
Fin et dégarnit sur le sommet du crâne, il réajuste ses lunettes et tapote la pile de papier qu’il transporte.
Son débit de parole est important.
***


Aysh’innissa Avih,
Euh… le cadastre vous dîtes ? Eh bien c’est la deuxième salle à droite au premier étage.
Enfin uhn non que dis-je, troisième salle… ou alors quatrième? Par les Six uhn uhn.

***
Son index rebondit sur son menton de façon régulière.
On dirait qu’il va finir par prendre une décision.
***


De toute manière c’est au premier étage, vous ne pouvez pas le manquer, c’est indiqué.

*** Nouvelle ajustement de lunette, sa langue passe sur ses lèvres furtivement. ***


Mais uhn uhn… Vous cherchez quelque chose en particulier ?


"Il ne faut pas toujours croire ce que l'on voit."


 
Hir'Daeles

Le Luang 28 Manhur 1512 à 19h02

 
***
Le tydale jauge un instant son Confrère, éspérant qu'il s'agisse de quelqu'un de compétent.
***


Oui, vous allez sans doute pouvoir m'aider.
Je réside aux alentours de la pyramide du Limonaire, et mon voisin aménage un terrain qui, je crois, est sur ma propriété.

Il me semble que c'est ici que je dois vérifier l'agencement des lieux ?


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