Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Aux portes de Farnya...

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Sujet lancé par Vel Ihalgarm
Le 09-04-1512 à 19h06
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Posté par Jeaneudon,
Le 18-05-1512 à 00h11
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Vel Ihalgarm

Le Luang 9 Astawir 1512 à 19h06

 
Farnya... L'aboutissement du long voyage de l'équilibrien.
Il avait fait un sacré voyage, c'était le cas de la dire. De la forêt de l'Equilibrium il était passé aux montagnes de la Fraternité. Certains moments s'étaient revélés périlleux. Quelques créatures l'avait agressé.
Mais la musique l'avait à chaque fois sauver, éloignant les créatures ou les rendant tout à fait docile. Il était même passé très prêt d'un Tad'chair, assez prêt pour voir que cette créature est la chose la plus laide de syfaria.

Mais malgré tout le voyage lui avait fait du bien pour une simple raison: la solitude. Il avait été loin de la civilisation et n'en avait vu des traces que deux fois. La première à la Maison des Dames où il avait passé une nuit plus qu'agréable. La seconde quand il s'était arrêté à Laod.

Laod...
Village marqué par un tragique évenement qui s'était déroulé à peine quelques mois plus tôt.
Si il y avait eut un équilibre un jour; ce dont doutait Vel, il avait basculé le soir où un ex-équilibrien qui n'avait rien à perdre était rentré dans Laod.
Le crime qui avait été commis était une sinistre source d'inspiration. Mais Vel n'en savait pas encore assez. Plus tard peut-être...

En attendant il se trouvait devant Farnya debout sur un rocher, s'élevant ainsi d'un mêtre du sol.
Il allait maintenant donner un spectacle à Frères du Désordres ainsi qu'aux quelques Confrères dans leur comptoir.
Pourquoi? Juste pour montrer le talent que d'autres n'avaient pas. Juste par orgueil.
Et si un autre musicien sortait de la masse?
Alors se serait l'occasion d'un véritable concerto.
En attendant il est le seul artiste présent et c'est de son violon que sort la mélodie.


http://www.youtube.com/watch?v=vyEDSkj1r7s

 
Jeaneudon

Le Matal 10 Astawir 1512 à 13h41

 
Les terres fraternelles traversées par le musicien sont riches et prospères. La route n'étant pas trop dangereuse, il n'est donc pas surprenant de voir un grand nombre de carrioles pour approvisionner la ville.

Bien qu'en dehors de la citée, un certain nombre d'habitation bordent la route. Mais il est assez facile de trouver un endroit dégager, mais pas trop venteux, non loin des murs de la citée pour faire couiner ou chanter (au choix) les cordes de son instrument.

Les vibrations du dit instrument se mêlaient aux vrombissements du vent du large qui malmenait par moment les chariots et leurs convoyeurs. L'endroit était donc bien choisit car le vent semblait épargner un peu ce petit coin. Ainsi les oreilles des voyageurs étaient moins couvertes ... et du coup un peu plus ... ouvertes aux vibrations légères.

C'était d'autant plus agréable puisque rarement musicien ne s'installe hors des murs.

Ce qui devait arriver .... arriva quelques voyageurs se rapprochent de la source mélodique.

Enfin .... fraternelle n'est pas qui veut ... et la vue d'un tydale accroché à l'instrument refroidit une partie des frangins presque aussi bien que le vent marin. L'intérêt premier est donc rapidement suivi d'une méfiance sans pareil.

Et oui ... ici point d'équilibre et le tydale se fait rare .... QUOI QUE ..... du point de vue fraternelle le tydale ne se fasse pas encore assez rare.

Quoi qu'il en soit le coin était calme. Bien que fraternel jusqu'au bout des ongles certain profite de cette zone épargnée par les bourrasques .... pour faire une pause .... et comme les oreilles entendent ce qu'il y a à entendre et pas ce que l'on voudrait entendre .......



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Nay Saniden

Le Sukra 14 Astawir 1512 à 12h51

 
Nay était occupé à rafistoler son arc.

Il m'en faudra bientôt un neuf...

Ces dernières semaines, il avait passé le plus clair de son temps à s'entraîner en utilisant l’astuce offerte par Finghin.
Le directeur du Fundeq de Farnya réveillait en lui une forme de sympathie, ce qui était très rare chez Nay. Cela tenait probablement à ce qu'ils étaient dans la même situation tous les deux, retirés temporairement des affaires de la Confrérie alors que la grande majorité des poussiéreux se passionnait de nouveau pour les mystères de Syfaria.

Temporairement ? Nay n'en était plus sûr.
Cela avait commencé de façon anodine, il avait eu envie de rester quelques jours de plus à Farnya, alors qu'il n'avait plus rien à y faire. La pensée d'Eleidon aurait du lui indiquer le chemin du retour, leur affaire avait avorté et son interprète de fortune avait été rappelé d'urgence à Arameth.
Il avait commencé à s'entraîner, à courir, tenir des poses pénibles pendant des heures, tirer surtout. Beaucoup de tir, en cela Finghin l'avait bien aidé. Nay n'avait que peu de capacités sommes toutes et - tare gênante sur Syfaria - pas très diversifiées. Se cacher et frapper de loin était pour ainsi dire tout ce qu'il savait faire, même s'il le faisait bien.
Un premier jour, le lendemain. Puis une semaine avait passé. Puis deux, puis trois, quatre... Il ne savait plus, il ne connaissait même plus la date exacte. Devant ces murailles, bercé par la brise venue du lac proche, foulant un sol d'herbe rase, il était comme en dehors du monde. Ce qui n'était pour les autres qu'un point de passage, une halte avant une transaction, un complot, un combat ou une aventure au sens le plus privé du terme, était devenu pour lui un univers clos dont les frontières étaient la route, les murailles, le lac et l'ombre des montagnes. Sans même s'en rendre compte, la certitude qu'il avait de retourner à la Perle s'était estompée. Il avait créé une prison à ciel ouvert dont il était à la fois le geôlier et le détenu.

Ce qui ressemblait au départ à une simple pause avait révélé quelque chose de beaucoup plus profond, quelque chose qui couvait en lui depuis longtemps, très longtemps.
Mais ce jour là un évènement brisa les murs invisibles de la prison.


Qu'est-ce que...

De la musique. Il avait même oublié que cela existait. Un violon, plus précisément. Et cela changea tout. Car si Nay pouvait assimiler les silhouettes des voyageurs ou celle de Finghin a des éléments du décor, il ne pouvait pas y intégrer les sons qui venaient d'emplir l'air. Il posa son arc et se leva.

 
Vel Ihalgarm

Le Sukra 14 Astawir 1512 à 19h42

 
Transe...
Le tydale est absorbé par sa musique, à peine si il remarque les voyageurs autour de lui.
Il est ailleurs le temps du morceau. Un peu comme s'il dormait.
Puis l'archet arrête de courir sur les cordes. Le musicien prend conscience du publique autour de lui.
Un silence suit la musique. Il observe tout les frères, il sent la méfiance qui se dégage de ceux-ci.
Alors il leur rit au nez. Il leur lance alors.


La vie est-elle si déprimante que vos têtes évoquent celle d'un mort? Triste existence. Le temps passe. Vous risquez fortement d'être consumé. Alors ôtez vos masques de peur, de mépris et de méfiance. Profitez donc.
Ennivrez vous d'alcool, de musique ou de vertu! A votre guise messieurs de la Fratenité!


Il plonge alors la main dans son sac et en tire plusieurs bouteilles d'alcool. Le tydale ne risque pas de mourir de soif.
Il envoie alors les bouteilles à son publique.
Il allume une cigarette. Un autre morceau lui venait. L'archet retroune sur les cordes.


http://www.youtube.com/watch?v=Nz2h5uaXlH4

 
Jeaneudon

Le Dhiwara 15 Astawir 1512 à 00h18

 
Certain s'éloigne devant les paroles du tydale pensant probablement qu'ils avaient affaire à un fou. D'autres hésitent en restant à bonne distance, pas certains qu'ils sont d'avoir bien compris les paroles du mystérieux individus.

Enfin un autre groupe, surtout constitué de livreurs et de noirauds s'approchent. Ils voyaient dans ces pitreries un bon moyens de rompre la froideur et la monotonie de cette journée.

Presque personne ne prêtait attention à l'autre tydale tant ils étaient tous absorbés par le musicien, qu'ils restent fuient ou hésitent. S'il n'avait pas forcément séduit la foule, Vel Ihalgarm avait au moins capté son attention.

Alors que certain s'éloignaient déjà, d'autres plus festifs a'approchaient des bouteilles ... histoire de voir ....

Ainsi une petite dizaine de tchaës, tous mâles, se regroupent pour voir ce que ces bouteilles avaient à dire. Un gros tchaë arrivé avec un chariot sortit de ses affaires des godets.


T'es un drôle toi, un drôle comme on n'en voit pas souvent par ici. Si c'est un coup à boire que tu proposes, ce sera pas de refus vu le temps de cochon qu'on à ces temps ci. Comment tu te nommes l'étranger?


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Nay Saniden

Le Luang 16 Astawir 1512 à 15h32

 
Nay marchait vers le musicien. Il se rendait bien compte du monde qu'il y avait ici, maintenant.

Tous des Tchaës, ce qui était normal vu l'endroit où il se trouvait. Il ne savait pas grand-chose des différentes castes de la société fraternelle mais de toute évidence, il s'agissait surtout de travailleurs en quête d'un peu de divertissement.

De l'alcool, l'odeur heurta ses narines avant même que la première bouteille soit ouverte. Instinctivement, il garda la même allure tout en déviant légèrement sur le côté, avant de s'arrêter. La meilleure façon de ne pas se faire remarquer.

Le musicien avait lancé quelque chose d'une voix forte, s'adressant à l'assistance certainement. Quelqu'un lui répondit juste après que Nay se soit immobilisé. Il ne comprenait rien à ce qu'ils disaient mais il avait subitement envie de voir ce qui allait se passer.


 
Jeaneudon

Le Merakih 25 Astawir 1512 à 14h42

 
Déjà les alcoolos et autres raclures de bidet avaient été attiré par les annonces. La faune était maintenant un peu plus hétéroclite et cela commençait à brayer et à chahuter.

L'attroupement ainsi réalisé commença a attirer l'attention d'autres noirauds .... Quand aux prolos, charretiers ou artisans, ils avaient plutôt l'habitude d'éviter les ennuis pendant le boulot. Le flux de véhicules s'éloigna donc de l'attroupement qui devenait trop important.

Le deuxième tydale, malgré sa discrétion naturelle fut assez vite repéré par quelques un d'entre eux. Mais l'attrait de la bibine. Cela se bousculait, cela râlait, cela vociférait .... Nay sentait que s'était le terrain propice à quelques malveillances.

Quoi que .... on pouvait voir quelques noirauds, de service ceux là, arriver .....



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Vel Ihalgarm

Le Sukra 28 Astawir 1512 à 00h32

 
Vel Ihalgarm...

Le musicien avait lâché son nom de manière totalement distraite. Il se demande en quoi son nom sera utile à l'homme.
Car surement que celui-ci l'aura oublié demain à cause de l'alcool. Parce que ça commençait à picoler sec.
Et l'alcool avait ce don bien à lui qu'était l'oubli.
Alors Vel continue de jouer pour les tchaës mais surtout pour lui, pour son propre orgueil.
Car il est le centre de l'intention chez ces tchaës. Il est le seul représentant de l'art ici bas.

Il repère soudain Nay dans son publique. Un tydale.
Il hausse les épaules et continue la musique, remarquant à peine la foule qui augmente autour de lui.


 
Jeaneudon

Le Julung 10 Manhur 1512 à 10h00

 
La musique adoucit les mœurs en général mais sur le coup combinée à l'alcool l'ambiance chauffe un peu. Non pas que les frères se présentent menaçant mais ils commence à s'agiter sérieusement.

Maintenant donc une quinzaine de frères s'agitent au rythme du violon tydale.

Il était clair que la solitude du voyage avait été bien rompue ..... reste à voir si la présence de tchaë goguenard était du gout de tous


Vel ùîalïarm? heinnnn ???? répondit en écho le gros tchaë en articulant avec une grande difficulté à cause de l'alcool d'une part mais aussi certainement à cause de l'accent du tydale. C'est d'où ce nom l'ami?

HRP : désolé pour le délai. Je reviens de vacances


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Nay Saniden

Le Dhiwara 13 Manhur 1512 à 18h08

 
Le musicien a lâché quelques mots. Nay remarque d'autant mieux qui parle ou pas qu'il ne comprend rien à ce qu'ils disent.

Sa curiosité ne cesse de monter. Il a toujours été très curieux. Pendant toute sa jeunesse à Kryg, il a collectionné les réprimandes et punitions plus ou moins sévères pour s'intéresser à ce qui ne le regardait pas. Son naturel réprimé par le carcan dans lequel il vivait est revenu au galop dès ses premiers mois d'errance. A Arameth, tout et tous l'ont poussé à son paroxysme. Et puis il y a eu...

Pour l'heure, ce qu'il voit c'est que les Frères aiment boire, danser et faire la fête.
Mais cela n'a rien à voir avec Arameth. Il s'est longtemps senti mal dégrossi à côté des confrères nés à la Perle ou qui y vivaient depuis bien plus longtemps que lui. Tous ces gens du Luth maîtres des mots et des rythmes aux jeux desquels ils ne comprenait pas grand-chose... Petit à petit, tout cela s'était imprégné en lui. Il avait compris que l'état d'esprit comptait parfois plus que les convictions qu'on claironnait, ce qu'on faisait moins que la manière dont on le faisait.
De ce point de vue la plupart des Tchaë qui l'entouraient ne posaient pas de problème: ils étaient en train de s’enivrer en s'agitant et faisaient cela comme des lourdauds. Tout dans leur comportement dégoûtait Nay qui n'avait pourtant jamais été un citadin hautain ou un aristocrate. Le seul qui l'intéressait, c'était le violoniste. Un Tydale, comme lui. Mais pas un confrère, il l'aurait salué en reconnaissant son insigne. Il hésite à lui parler, ne sait pas trop comment engager une conversation avec quelqu'un en train de jouer. Il préfèrerait qu'ils soient seuls, il aurait été très intéressé d'apprendre d'où il venait et ce qui avait mené ses pas ici...


Qu'est-ce que je fais là en fait ?


Il pourrait s'en retourner d'où il vient mais il trouve cela absurde. Finalement le destin, le hasard ou quel que soit le nom qu'on lui donne, aide Nay à sortir de sa gêne: un des noirauds en train de danser lui rentre violemment dedans et le projette sur le sol.

 
Vel Ihalgarm

Le Dhiwara 13 Manhur 1512 à 21h58

 
Les tchaës avaient l'air d'apprécier l'alcool et la musique.
Pas besoin d'être un aristocrate pour apprécier un bon rythme, sur ce point tout poussièreux est égal.
On lui demande d'où vient son nom, il préfèrerait que l'autre la ferme. Il était ici pour jouer, pas pour échange de banalité.
Il mîme donc de ne rien entendre à cause de la musique et de la ripaille des frères du désordres.
Nay fait tâche dans ce tableau. Il interresse fortement Vel.
Il remarque de plus la trace de la symbiose sur le confrère.
C'est donc en jouant que Vel envoie une pensée au Prévot.


Et toi cher ami, d'où viens-tu donc? Si différent, si amusant à ta manière.

Un sourire se dessine sur les lèvres de Vel. Personne ne se douterait qu'il communique avec l'autre tydale et pourtant si.
Le pied total en clair.


 
Nay Saniden

Le Luang 14 Manhur 1512 à 16h31

 
Le hasard voulut que la pensée de Vel Ihalgarm entre dans la tête de Nay un bref instant avant qu'elle heurte la terre gazonnée sur laquelle la petite fête improvisée se tenait. Et la symbiose fit qu'elle y resta imprimée, empêchant Nay de faire comme si la question n'existait pas, tandis qu'il se relevait.

Le Tchaë qui l'avait bousculé se redressait également et commença à l'invectiver dans sa langue comme si c'était de sa faute. Nay fit comme s'il n'entendait rien, cela marchait souvent. Un autre Tchaë rigolard voulut prendre le furieux par les épaules et le ramener dans la danse mais il le repoussa et empoigna le col du tydale en vociférant de plus belle.
Le visage par nature peu expressif de Nay, qui se satisfaisait actuellement d'un jeu de deux ou trois expressions à la persistance record, ne laissa en rien présager du solide coup de pied qui renvoya dans la poussière le Tchaë en colère contre sa propre maladresse. Cette fois une partie des regards se tournèrent résolument vers le Confrère, facilement distinguable. Nay tira de sa ceinture sa dague, et fixa son "adversaire" d'un regard qui voulait dire qu'il n'hésiterait pas à l'égorger sauvagement s'il tentait encore une fois de s'en prendre à lui. Ce qui était faux, du reste.

C'est à ce moment, avec son sens de l'à propos inexistant, que Nay décida de répondre à la question de l'autre tydale, de manière aussi symbiosée et donc silencieuse que lui:


Je suis de la Confrérie des Six, Prévôt Nay Saniden pour te servir. Je ne connais pas bien les gens du coin, tu as du le comprendre... Et toi, à quelle faction poussiéreuse appartiens-tu ?

Son tydale était rouillé et il le savait, il n'avait d'ailleurs pas mis grande volonté à l'entretenir.

 
Jeaneudon

Le Merakih 16 Manhur 1512 à 18h37

 
Les Tchaës fraternels s'étaient montrés rigolards et amusés. La journée avait été rude pour chacun d'entre eux et ceux qui étaient resté avaient ... accepté la présence du musicien. Jusque là, bien qu'un grand nombre de frères passaient leur chemin outré ou méfiant, d'autres étaient effectivement restés là pour profiter de ce moment de distraction.

Mais la tension venait de monter d'un cran et les fondamentaux fraternels remontaient d'un coup à la surface. Quelques frères avaient reculés afin de faire corps. Les plus ivres se dégageaient tant bien que mal pour éviter d'exposer leurs abattis.

En voyant l'étranger sortir son couteau avec autant de fermeté dans le regard, les frères réagirent et les deux tydales pouvaient voir des Pistolets, mousquets et autres engins de leur sac. Certain, parmi les moins éméchés ne semblaient pas baisser les yeux. D'autres commençaient déjà à se disperser, non trop pour fuir mais plus pour lancer la clameur qui ne tarderaient à attirer des frères moins sensible aux attentions éthyliques. Enfin on pouvait aussi voir que certains frères voulaient juste éviter les ennuis.

Quoi qu'il en soit la situation avait quelque peu changée et la jovialité avait laissé place à une certaine crispation



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Vel Ihalgarm

Le Julung 17 Manhur 1512 à 15h05

 
Tension...
Des armes sortent. Un couteau contre des armes à feu. Combat non-équitable mais combat qu'il espérait amusant.
Si combat il y avait car personne ne semblait décider à donner le premier coup.
Il allait falloir un peu accéléré les choses si il voulait un peu s'amuser.
Il range son violon pendant que d'autres sortent les mousquets. Il incante un sort de Résistance.
Les vents le protègeront assez bien des coups, mais pas des balles.
La canne arrive dans sa main. Solide, appropriée pour donner quelques coups et casser quelques côtes.


Il observe.
Combien y a-t-il de Tchaë prêt à se battre pour le moment et comment sont-ils armés?

Il répond à son congénère par pensée:

Enchanté, Vel Ihalgarm. Musicien Équilibrien et voyageur. Nous voilà dans une situation amusante. Tu as un plan?

 
Jeaneudon

Le Vayang 18 Manhur 1512 à 00h11

 
Il y avait une trentaine de frères présents pour "s'amuser". Vel Ihalgarm en observant la scène repère une petite dizaine d'entre eux comme potentiellement hostiles.

Mais il ne semble pas y avoir de concertation entre eux. Chacun à pris du recul et c'est la présentation de la lame contre un de leur frère qui semble avoir réveillé en eux cet instinct de défense. Les mains posées sur ces armes, à poudre ou non, sont accompagné d'yeux, et ces yeux observent le tydale à la dague.

Vel perçoit bien qu'il y a plus de peur dans ces yeux que de volonté d'en découdre vraiment. Mais la peur peut emmener très loin.

Les autres, moins ou pas armé, ont tendance à s'éloigner un peu ... et a discuter ....





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